Archives de catégorie : Nuisances industrielles

Toulouse (Haute-Garonne) : feu aux camions du collabo de l’A69

Camions carbonisés, explosions, tags anti A69 : ce que l’on sait du violent incendie à Toulouse
ActuToulouse/Ouest France/La Dépêche, 21 octobre 2024

Plusieurs explosions ont déchiré la nuit et tiré du lit de nombreux Toulousains réveillés en sursaut. Lundi 21 octobre 2024, vers 4 heures du matin, un violent incendie s’est déclaré dans l’enceinte de l’entreprise Spie Batignolles, située quartier Gramont, à Toulouse. Lorsque les sapeurs-pompiers du SDIS 31 (Service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne) sont intervenus sur place, sept camions étaient la proie des flammes. Un huitième a été sauvé de justesse. Les explosions perçues par les riverains n’étaient autres que les pneus des poids lourds soumis à des températures trop extrêmes pour qu’ils y résistent.

Spécialisée dans les travaux de construction, l’entreprise Spie Batignolles intervient notamment sur les deux gros chantiers du moment en région toulousaine : celui de la ligne C du métro de Toulouse ; mais également sur celui de l’autoroute A69, qui doit relier Toulouse à Castres. Un chantier qui fait l’objet de vives contestations depuis de longs mois, de la part de militants écologiques.
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Lacroisille (Tarn) : les « Lièvres Vénères Et Libres » contre l’A69

A 69 : un collectif baptisé « Lièvres Vénères Et Libres »
revendique une action de sabotage sur le chantier
La Dépêche, 24 septembre 2024

Un « nouveau » collectif vient de revendiquer une action de sabotage sur le chantier de l’A69. Baptisé Lièvres Vénères Et Libres, dont les initiales LVEL rappellent celles de La voie est libre, collectif historique d’opposants à cette autoroute entre Castres et Toulouse, indique dans un communiqué envoyé à la presse avoir coupé environ 2 km de clôtures dans la nuit de dimanche à lundi.

Ces clôtures avaient été posées par le concessionnaire Atosca pour sécuriser le terrain d’un éleveur de lièvres à Lacroisille. Atosca a en effet acheté 20 ha des 200 ha qui appartiennent à ce propriétaire pour y faire passer l’autoroute.

« Il leur faut maintenant installer des kilomètres de clôture pour créer deux enclos plus petits, afin de permettre le passage de l’autoroute au centre. Les chantiers ne pourront pas commencer si les enclos ne sont pas fermés, continue le communiqué. Le coût de ces clôtures est élevé en raison de leur enfouissement de 50 cm, alors qu’une bonne pince et de la patience suffit à les détruire. »
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Leverkusen (Allemagne) : incendie d’un concessionnaire et lutte pour le climat

[La nuit de samedi à dimanche 22 septembre vers 3h du matin, une alerte a retenti chez les pompiers de la ville de Leverkusen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Une fois sur place, dans la Christian-Heß-Straße du quartier de Wiesdorf, les pompiers se sont trouvés face à un incendie sur le grand parking du concessionnaire « Audi ». Il était en train de consumer dix voitures de luxe neuves, tandis qu’une quinzaine d’autres étaient gravement endommagées par la chaleur, ce qui leur a nécessité plusieurs heures avant d’en venir à bout. Les dégâts s’élèvent à plus d’un demi-million d’euros, et les flics soupçonnent sans surprise un incendie volontaire. On trouvera ci-dessous le communiqué de revendication publié le lendemain sur Indymedia, dont nous livrons une traduction de l’allemand.]


(Leverkusen) Destroy Capitalism! Switch off system
of destruction!

À propos de l’attaque contre de nombreuses voitures neuves sur un parking à Leverkusen le 22 septembre 2024.

Sans voiture, pas d’autoroute

À une époque où la crise climatique s’est aggravée depuis longtemps, nous trouvons plus que cynique de défricher les forêts pour élargir les routes. Alors que nos moyens de subsistance sont de plus en plus dévastés dans le monde entier par le changement climatique et que la répartition inégale des ressources devient de plus en plus menaçante, en particulier pour les habitant.es des pays du Sud, le transport individuel motorisé continue d’être vendu en Allemagne comme la seule liberté envisageable.
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Munich (Allemagne) : saboter l’industrie du béton…

Dans la nuit de dimanche à lundi 2 septembre, vers 3h du matin, les salariés d’une petite entreprise ont appelé les pompiers pour signaler un incendie chez leur voisin. Leur voisin, puisqu’on se trouve dans le parc industriel de la Detmoldstraße au nord de la ville de Munich, n’est rien d’autre qu’une immense usine : la Centrale à béton Max Bögl, qui recouvre le monde de ses immondices depuis 1929 et emploie, selon ses propres informations, 6500 personnes sur 40 sites à travers le monde.

Sur place, c’est vite la consternation pour les soldats du feu. Les flammes sont en train d’engloutir le site de production à différents endroits. D’un côté ce sont six bétonnières qui flambent, de l’autre une pelleteuse, et enfin, tout en haut dans le ciel, c’est le tapis roulant de l’entreprise qui illumine la nuit. Malgré l’alerte générale lancée par les premiers pompiers, qui seront rejoints par une cinquantaine de collègues, le feu continue même de progresser un peu partout, et l’incendie du tapis roulant finit par atteindre le sommet du silo de mélange, en commençant à le grignoter, tandis que plusieurs blocs de cartons compressés d’une déchetterie voisine commencent à sentir le roussi. Ce n’est que vers 6h30 du matin que ce sabotage contre la centrale à béton, qui a provoqué des millions d’euros de dégâts, sera définitivement maté.
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Saïx (Tarn) : feu aux défenseurs de l’autoroute A69

Chantier de l’autoroute A69 : les violences montent d’un cran,
un véhicule de police incendié
France Bleu, 26 août 2024

Les dégradations se poursuivent sur le chantier de l’A69, après l’incendie d’une pile de pont dans la nuit de jeudi à vendredi 23 août. Point culminant des violences du week-end, une voiture de la police municipale a pris feu alors qu’elle intervenait suite à des dégradations sur le chantier de l’A69 à Saix, près de la ZAD la Cal’arbre. D’après le concessionnaire Atosca, les individus sont revenus ce dimanche après-midi pour « prendre possession du chantier ».

Dimanche 25 août, toujours sur le même site, un agent de sécurité a été agressé le matin avec « un outil en fer » – d’après le parquet de Castres – par trois personnes cagoulées. Les agresseurs ont pris la fuite avant l’arrivée des gendarmes. Une enquête pour violences aggravées a été ouverte. L’agent de sécurité a été auditionné par les enquêteurs ce dimanche après-midi. Selon le concessionnaire Atosca, le salarié a porté plainte.
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Mettmann (Allemagne) : sabotage du trafic ferroviaire

[Ndt : Le communiqué revendiquant cet incendie de câbles de signalisation ferroviaires à Mettmann, dans le district de Düsseldorf (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), a été rédigé en rimes, que nous n’avons pas tenté de restituer. Par ailleurs, ce même groupe, le « Commando Angry Birds », avait déjà réalisé plusieurs sabotages contre le trafic ferroviaire : l’un à Düsseldorf en janvier 2024, et cinq autres à Düsseldorf, revendiqués en mai 2023]


[Switch off] Communiqué n°3 – Sabotage du rail
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 22 août 2024

Le silence s’abat sur la forêt, la chouette hulotte élève la voix,
/ un train vrombit de gauche à droite, et lui fait complètement perdre les sens.

« Que vient donc faire ce bruit ici dans la nuit, vous avez pété les plombs ! » / Pardonnons ce langage au hibou, cela le touche personnellement…

C’est le sang de la terre que transportent les camions et les trains.
/ Il a été volé très loin, sur le territoire Sami, au Congo, au Chili.
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Milwaukie (États-Unis) : feu au pont ferroviaire

[La nuit de lundi à mardi 20 août vers 2h30 à Milwaukie (Oregon), un pont ferroviaire à tréteaux appartenant à la compagnie Portland & Western Railroad a été incendié. Ce sabotage a été revendiqué le 23 août par « quelques anarchistes » à travers un communiqué publié sur Scenes from the Atlanta Forest dont nous livrons une traduction de l’anglais ci-dessous.]


La cible était un pont à tréteaux de la compagnie ferroviaire Portland and Western Railroad (PNWR), passant au-dessus de la rivière Willamette, entre Lake Oswego et Milwaukie, dans l’Oregon.

Nous répondrons à la civilisation qui détruit la planète et la possibilité d’une vie libre en la détruisant à son tour.

« La voie est fermée au trafic ferroviaire pour le moment ».
« Le trafic de P&W (Portland and Western) sera détourné pendant un certain temps, de sorte que le col de Cornelius risque de connaître beaucoup plus de mouvement pendant un long moment. »
« Il y a des dommages structurels sur le pont, qui est exploité par P&W Railroad
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Saïx (Tarn) : sabotage incendiaire du chantier de l’A69

Autoroute A69 : un ouvrage détruit par les flammes cette nuit à Saïx à côté de la ZAD, pompiers et gendarmes caillassés
La Dépêche/France Bleu, 23 août 2024 (extrait)

Un impressionnant incendie a détruit un ouvrage sur le chantier de l’autoroute A69, à Saïx (Tarn), entre Castres et Toulouse, dans la nuit de jeudi à vendredi, au niveau du parc du Dicosa, en face de la ZAD dite de la « cal’arbre ». Vers 1h30 du matin, plusieurs groupes d’individus cagoulés ont jeté des pierres sur la zone, contraignant les agents de sécurité à se mettre à l’abri. D’après nos informations, un troisième groupe aurait incendié l’ouvrage. Le concessionnaire Atosca évoque l’usage de plusieurs cocktails molotov.

Toujours est-il que cet imposant coffrage, une structure en bois et en métal, s’est enflammé. Pompiers et gendarmes sont intervenus, mais ont essuyé de nombreux caillassages. Les forces de l’ordre évoquent « une trentaine d’individus, vraisemblablement en provenance de la ZAD voisine. » Les opérations pour éteindre l’incendie ont été ainsi retardées, et le feu, quasiment maîtrisé à 6h30, était encore en cours à 8h30 ce vendredi, les pompiers devant même revenir sur place.
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San Antonio (Chili) : feu aux entreprises de ciment le long du fleuve Maipo

[Samedi 3 août vers 21h50 à San Antonio, dans la région chilienne de Valparaíso, s’est produite une double attaque incendiaire contre une cimenterie et une entreprise de granulats qui dévastent les rives du fleuve Maipo. Plus d’une centaine de pompiers ont dû accourir sur place pour tenter d’éteindre les dix foyers d’incendies qui consumaient camions-toupie et installations des bétonneurs. Ce sabotage a été revendiqué le lendemain par la « Cellule insurrectionnelle pour le Maipo/Nouvelle Subversion » (Célula insurreccional por el Maipo. Nueva Subversión), à travers un communiqué publié sur informativoanarquista, dont nous livrons une traduction de l’espagnol ci-dessous.]


Campagne Switch Off! Revendication de l’attaque incendiaire contre des cimenteries « Melón » et « Áridos Río Maipo » (3 août. Secteur San Juan de Llolleo, région de Valparaíso, Chili)

« Nous sommes les tas de gravats et les grains de sable dans les engrenages d’une machine qui avance inexorablement à un rythme effréné. Nous sommes les facteurs perturbateurs dans la salle des machines »
Groupe Volcan

La nuit du samedi 3 août, accompagnés des forces du fleuve, nous avons décidé d’attaquer la cimenterie Melón et l’entreprise Áridos Río Maipo S.A. situées près de l’embouchure du fleuve Maipo. Nous avons tenté de paralyser le fonctionnement de ces deux entreprises en pénétrant dans leurs locaux et en mettant le feu à leurs lignes de production, à leur logistique et à leurs bureaux administratifs en y plaçant 10 engins incendiaires, ce qui a conduit à la destruction totale de leurs installations. Nous avons ainsi consolidé notre troisième acte de sabotage* en causant des dommages importants aux entreprises qui détériorent et menacent la vie le long du fleuve Maipo, en leur restituant une partie des dégâts qu’elles ont causés pendant des décennies à la terre et à l’environnement où elles opèrent, afin de contribuer à la lutte contre la dévastation. À la destruction de la terre et de nos vies, il n’est digne que de répondre par la destruction totale de ce qui les détruit.
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Allemagne : plein de bonnes raisons de saboter le réseau ferroviaire !

[La nuit de dimanche à lundi 29 juillet, un double sabotage de câbles le long des voies ferrées à Brême et à Hambourg a paralysé une partie des trains à grande vitesse allemands. Une attaque dont nous avions déjà rendu compte ici, à laquelle il faut désormais ajouter un autre sabotage identique à Berlin la nuit de jeudi à vendredi 1er août vers 3h, dans le quartier de Charlottenbourg. Selon la compagnie ferroviaire allemande, la Deutsche Bahn, plusieurs aiguillages et signaux sont hors-service entre la gare centrale de Berlin et Berlin-Spandau suite à l’incendie volontaire de plusieurs mètres de câbles sur un pont, provoquant des centaines d’annulations et retards de trains tant régionaux qu’à grande vitesse, qui vont durer au moins tout le week-end.
Le 2 août, un communiqué a été publié sur de.indymedia revendiquant les attaques contre le réseau ferroviaire à Brême, Hambourg et Berlin, dont nous livrons ici une traduction de l’allemand, et qui salue en passant la délégation inattendue et les saboteureuses qui ont successivement allumé la flamme olympique dans les regards de câbles de la SNCF puis dans ceux du réseau internet et des antennes-relais…]


Attaquer l’infrastructure de la Deutsche Bahn – saboter la guerre et le colonialisme

Cette semaine, des attaques incendiaires contre l’infrastructure de la Deutsche Bahn [DB, SNCF allemande] ont eu lieu à Brême, Hambourg et Berlin. Les pannes provoquées par ces attaques permettront, souhaitons-le, de créer des interruptions efficaces dans la routine capitaliste. Le groupe ferroviaire public constitue, comme aucune autre entreprise, la colonne vertébrale et les artères vitales de l’économie allemande, en lui fournissant le carburant qui l’alimente et la fait tourner : chaque jour, des tonnes de matières premières pillées dans le monde entier sont acheminées par rail via sa filière fret, DB Cargo, vers les ateliers et usines des grandes industries de l’acier, de la chimie ou de l’automobile, pour satisfaire l’appétit insatiable en biens de consommation et en matériaux de construction de cette société.

En même temps, nous sommes au milieu d’un vaste processus de transformation, de l’ère des énergies fossiles vers un monde hautement technologisé et électrifié, que le gouvernement fédéral nous vend sous le terme trompeur de « transition énergétique ». La logistique de la Deutsche Bahn joue un rôle-clé dans ce processus. Elle développe par exemple actuellement des solutions de transport pour les batteries à hydrogène et au lithium afin de stimuler le développement d’une économie « verte » en Allemagne, et de rendre le pays attractif pour les entreprises qui souhaitent s’implanter et investir dans de nouvelles technologies. La gigafactory de Tesla à Berlin-Grünheide est sans doute l’exemple le plus connu et le plus controversé à ce jour de cette folie mensongère. Cela va de pair avec l’émergence et l’expansion de projets extractivistes et de nouvelles voies de transport, afin de convoyer les ressources convoitées et disputées telles que le cobalt, le lithium, le nickel, le cuivre ou le silicium, indispensables aux technologies prétendument durables, des mines vers les usines de traitement et les sites de production. Alors que la politique et l’industrie en espèrent de nouveaux marchés et des affaires lucratives, cette évolution signifie surtout une chose pour la planète : la progression vers sa destruction généralisée. Désormais, avec son label vert et au nom de la protection du climat, Deutsche Bahn est à l’avant-garde de ce mouvement.

Quand les trains s’arrêtent, les processus finement programmés de ce système d’exploitation et de destruction sont interrompus et ralentis.

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Le chiffre du jour : plus de 10 millions

A Fenouillet (Haute-Garonne), suite à l’assassinat de Maïky par des gendarmes pour un « refus d’obtempérer », plusieurs intérêts économiques et administratifs ont flambé les deux nuits du 25 et du 26 juillet autour du camp de Ginestous, où habitait le jeune gitan. Parmi ces derniers, on compte des camions-toupie du bétonneur Lafarge, des véhicules et un bâtiment de Toulouse-Métropole, mais aussi une entreprise jusque là trop peu connue : CSI Sud-Ouest, spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés pour l’armée, l’aéronautique ou l’industrie nucléaire.

Une semaine plus tard, le directeur général de CSI qui n’a pas oublié sa particule dans la poche, Éric de Ponthaud, vient de livrer la bonne nouvelle du jour : « 2000 m² se sont embrasés. La structure est toujours debout, mais tout est noir à l’intérieur. Un seul bâtiment a été sauvé, mais ne représente qu’un quart des processus de l’usine. « Les machines qui ont disparu ont une valeur supérieure à 10 millions d’euros », détaille le directeur. S’ajouteront aussi les coûts de démantèlements, reconstructions, la perte financière de l’arrêt d’activité. Des sommes colossales. » Il mise sur un chantier de reconstruction qui va prendre au moins 18 mois, pendant lesquels toutes les industries de mort qu’il se faisait un plaisir d’alimenter ne recevront plus leurs précieux composants made in Toulouse. Un « refus d’obtempérer » aux intérêts supérieurs de la nation, mais à l’insu de son plein gré en quelque sorte…

[La Dépêche du Midi, 2 août 2024 (extrait)]

Berlin (Allemagne) : une grue de forage de « Bauer AG » incendiée, pour sa participation à THE LINE

(Traduit de l’allemand de de.indymedia, 12 juillet 2024)

« Bauer AG » est une entreprise de génie civil hautement spécialisée qui, de part sa participation à des projets d’infrastructures et de constructions gigantesques dans le monde entier, se rend complice de la destruction de biotopes et de l’expulsion de leurs habitant.es. L’avancée des foreuses et des pelleteuses de Bauer AG dans les endroits les plus reculés de la planète n’augure jamais rien de bon, et annonce souvent la fin de la diversité de la flore et de la faune au profit d’une misère grise d’acier et de béton.

« Ce que nous faisons aujourd’hui détermine à quoi ressemblera le monde de demain »
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Laà-Mondrans (Pyrénées-Atlantiques) : saccager le champ du céréalier vendu aux extractivistes

Laà-Mondrans : des rangées de maïs vandalisées sur une parcelle liée au projet de carrière calcaire
La République des Pyrénées, 1er juillet 2024 (extrait)

Sur les hauteurs de Laà-Mondrans, au bord du chemin de Touret, plusieurs rangées de maïs sont couchées à l’horizontale. De quoi provoquer la stupeur de Mathieu Petrau, le propriétaire d’une cinquantaine d’hectares sur la zone.

Selon l’agriculteur, ces dégradations sont liées au projet de carrière calcaire et la contestation qu’il suscite parmi les habitants des communes impactées. Le quarantenaire, originaire de Lanneplaà, a déposé une main courante auprès de la gendarmerie d’Orthez, en guise d’avertissement « pour que ces agissements s’arrêtent là ». « Le préjudice est dérisoire, j’ai retrouvé un peu plus de 200 pieds écrasés et cassés. Déjà que nous sommes sur une année compliquée avec la météo, il ne faudrait pas que ces dégradations continuent », gronde le Lanneplanais.
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Berlin (Allemagne) : les Tesla continuent de flamber

(traduit de l’allemand de de.indymedia, 18 juin 2024)

Hier soir, des Tesla ont encore brûlé à Berlin. Cette fois, c’est dans le quartier de Mitte qu’elles ont été touchées. Ces derniers mois, plusieurs actions et manifestations ont eu lieu contre Tesla et l’extension de sa Giga-Factory à Grünheide [en périphérie de Berlin].

Les textes les plus divers ont souligné la nocivité des voitures électriques et l’exploitation des matières premières pour leur fabrication. Au Congo, des enfants se tuent à la tâche pour obtenir du cobalt et de nouvelles mines toxiques de lithium sont ouvertes dans le monde entier pour satisfaire les besoins de l’industrie automobile. Le fait que Tesla ait été choisie par beaucoup comme une cible adéquate dans la lutte contre le « capitalisme vert » est certainement lié au rôle de l’entreprise en matière de guerre et de surveillance, ainsi qu’aux déclarations fascistes du macho Elon Musk.
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Lac de Grand Lieu (Loire-Atlantique) : un nouvel engin de chantier de NGE réduit en cendres par le GIEC

Communiqué du GIEC (Générateur d’images et expériences combustibles)
IAATA, 18 juin 2024

« S’appeler NGE, Nouvelles Générations d’Entrepreneurs, c’est avoir l’audace nécessaire à la prise de risques. Nous sommes cette entreprise de BTP. » Et effectivement, quelle entreprise de BTP ! S’appliquer soigneusement au saccage de 400 hectares de terres pour un projet inutile au profit de quelques uns. Et quelle prise de risque ! Facturer 20 € aux utilisateurs pour parcourir 54 km, de quoi s’assurer une belle rentabilité et disrupter le BTP !

Les entreprises comme NGE ne connaissent pas la précarité et la crise climatique qui écrasent les personnes sous le rouleau compresseur du libéralisme autoritaire. Ils marchent main dans la main avec les gouvernants, et avec eux ne reculent devant rien pour s’assurer un matelas confortable au prix de la destruction et de la répression de celles et ceux qui veulent simplement vivre dignement. Ils nous accompagnent joyeusement vers la mort, et en plus nous font payer le voyage !

C’est pourquoi nous aussi, nous nous engageons dans une prise de risque. Emboîtant le pas des autres GIEC, nous avons réduit en cendre un engin de chantier NGE utilisé pour déverser 600 tonnes de béton armé près de deux zones Natura 2000 du Lac de Grand Lieu. Un juste retour sur leur investissement 🙂 Lire la suite