Toulouse (Haute-Garonne) : Winter City Blues

Indymedia Lille, 14 décembre 2024

Dans la nuit du 13 au 14 décembre, trois camionnettes de Toulouse métropole ont été incendiées dans le quartier de côte pavée.

On cohabite avec la pointe de la technologie de guerre. Les choix actuels sont clairs : imposer une industrie d’armement et l’expansion des bases de l’OTAN, et aussi forcer une économie de guerre où la précarité sociale sera le prix à payer pour les intérêts de l’État.

L’expansion de la guerre à tous les aspects de la vie se construit en effet ici. Toulouse se place en haut du podium des pôles d’économie de guerre. Une économie qu’on a bien fait rentrer dans nos têtes à coups de propagande et de marketing. Il faut sauver la démocratie occidentale face aux barbares d’ailleurs. La guerre comme un acte de bonté pour maintenir notre bel héritage capitaliste.

Être jumelé avec Tel Aviv et accueillir une base de l’OTAN à partir de l’été 2025 montrent les intérêts manifestes de la métropole toulousaine. Écraser dans le sang toute révolte au projet capitaliste.

Les dettes qui justifieraient les coupes budgétaires font partie d’un programme de gouvernance très précis. Endetter pour pouvoir restructurer et imposer une austérité sociale de plus en plus sévère. Les coupes budgétaires se répercuteront bizarrement sur le champs social et ne semblent pas mettre en question des projets comme la troisième ligne de métro, la LGV Bordeaux-Toulouse ou une expansion sécuritaire toujours plus violente.

La guerre a tout incrusté, nos capacités d’opposition sont encore toutes à imaginer.
Des salutations solidaires à qui veut les entendre.


Incendie criminel sur des véhicules de la Métropole
La dépêche, 15 décembre 2024

Qui en veut à Toulouse Métropole? Les enquêteurs de la police nationale tentent d’y répondre. Samedi matin, trois véhicules siglés «Toulouse Métropole», stationnés aux espaces verts de l’avenue Jean Rieux, ont été attaqués.D’après nos informations, les sapeurs-pompiers sont intervenus suite à trois incendies. Un camion-benne a été entièrement brûlé. Un second camion et un utilitaire ont subi des dégâts partiels. «L’origine criminelle paraît évidente à première vue, hélas», explique Emilion Esnaut, l’élu en charge de la sécurité. Une plainte a été déposée.Ce n’est pas la première fois que les véhicules de la mairie ou de la métropole sont attaqués. Par le passé, des actions similaires avaient été revendiquées par des groupuscules d’extrême gauche. Pour l’instant, aucune revendication n’a été faite. La police explore plusieurs pistes pour remonter jusqu’aux auteurs. Les caméras de vidéoprotection installées dans le secteur pourraient faciliter l’enquête.