Revendication sabotage pylone electrique
[reçu par mail, 21 décembre 2022]
Nous avons saboté le pylone 225.000Volts sur la ligne principale qui approvisionne en électricité le pole chimico-industriel de Salindres (entreprise Arkema et d’autres).
Méthode :
1) Scier les traverses.
Note : Ce sont les barreaux qui relient les pieds entre-eux.
2) Scier avec des coupes obliques sur les deux pieds dans la direction de la chute.
Note : Le pylone doit chuter perpendiculairement aux cables.
3) Scier avec des coupes droites toujours sur les mêmes pieds une trentaine de centimètres au dessus des coupes précédentes.
Note : Scier bien jusqu’au bout pour avoir un morceau entièrement
détachable.
4) Percuter les morceaux sciés encore maintenu en place par la gravité du pylone avec un bélier.
Note : un petit tronc d’arbre pourra être utilisé
5) Pendant que le pylone chute s’éloigner par de petits pas dans la
direction opposée.
Note : des scies à métaux et de l’huile suffisent pour réaliser cette
action.
Attaquons-nous aux entreprises qui empoisonnent la terre !
Que ce soit en grands groupes lors d’occupation/manifestations ou en petits groupes lors de sabotages/incendies.
Force aux individus en lutte en France,en Allemagne et ailleurs.
Si les cibles sont trop bien protégées, s’attaquer aux flux permet de couper en amont en se mettant moins en danger.
Passons à l’offensive !
Occupations,sabotages,incendies,…
Nous ne défendons pas la nature,nous sommes la nature qui se défend.
Des resistant.es.
Un pylône électrique saboté dans le Gard, action revendiquée
par des militants écologistes
France Bleu Gard Lozère/Midi Libre, 28 décembre 2022
Une partie des habitants d’Alès, dans le Gard, a bien failli être privée d’électricité après un sabotage. RTE (le réseau de transport d’électricité) dépose plainte contre X. C’est un pylône haute tension qui a été endommagé à Saint-Just-et-Vacquières en début de semaine dernière. Des réparations provisoires de sécurisation ont été effectuées dès la découverte du sabotage, en attendant des travaux définitifs.
Ce mardi, le procureur de la République d’Alès, François Schneider indique qu’ « une plainte a été déposée par le Réseau de transport d’électricité (RTE). Une enquête approfondie est en cours concernant ces actes de malveillance. Les dégâts se montent à environ 50 000 €. Des auditions sont en cours… »
La brigade de Salindres et la brigade de recherches d’Alès sont saisies des faits. Le gestionnaire des réseaux a déployé des équipes qui ont depuis procédé à la réparation des dégradations. La ligne électrique, fragilisée, aurait tenu la charge, ce qui n’a pas occasionné de coupures d’électricité dans le secteur d’Alès. La cible visée était le site chimique de Salindres à une dizaine de kilomètres L’action est revendiquée par des militants écologistes, dans un communiqué au média en ligne Reporterre.
« Je suis très inquiet de voir cette radicalité exercée contre des intérêts vitaux, à la fois industriels bien sûr mais pas seulement, indique sur France Bleu Gard Lozère Christophe Rivenq, premier adjoint d’Alès. Si les individus qui ont perpétré ces actes savaient ce qu’on fait à Salindres, ils verraient que ce sont des catalyseurs qui permettent de désimpacter l’environnement (…) ils ne servent pas la cause que ces gens semblent poursuivre. L’environnement on le protégera tous ensemble, et pas les uns contre les autres« .
Gard. Sabotage : Un pylône électrique à très haute tension scié
La Gazette de Nîmes, 29 décembre 2022
Vendredi 23 décembre, RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, porte plainte suite au sabotage d’un pylône électrique à très haute tension sur la commune de Saint-Just-et-Vacquières, près d’Alès. Ce pylône, qui supporte une ligne alimentant notamment le site chimique de Salindres, a été rapidement réparé. Le sabotage aurait eu lieu aux alentours des 17 et 18 décembre.
« Le pylône électrique a été scié, heureusement qu’il n’est pas tombé, sinon les conséquences auraient été très importantes, car le pylône de cette ligne électrique à très haute tension aurait chuté sur un pylône voisin et aurait pu avoir un effet cascade, précise François Schneider, procureur de la République d’Alès, c’est un chasseur par ailleurs salarié auprès d’Enedis qui a alerté sur les faits« .
« Cet acte a été revendiqué par un groupe d’activistes, indique le procureur d’Alès, une enquête est en cours« . Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie de Salindres et à la brigade de recherches d’Alès.