Archives par mot-clé : Gard

Alès (Gard) : autoréduction et bidouillage de compteur Linky

Des compteurs Linky bidouillés pour réduire la consommation
Midi Libre, 22 novembre 2023

Sept personnes de 34 à 73 ans ont été placées en garde à vue dans le cadre de vols d’énergie. Notables ou monsieur-madame-Tout-le-monde, aisés ou pas, les profils des mis en cause pour vols d’énergie sont très différents. Un point commun : tous ont fait procéder à des modifications de leur compteur Linky afin de réduire la facture d’électricité.

Les investigations des policiers du commissariat d’Alès ont été menées en toute discrétion depuis près de deux à trois semaines. Devant l’ampleur des cas de compteurs trafiqués relevés dans le secteur d’Alès, le distributeur d’énergie a été contraint d’effectuer un signalement. Au moins sept mesures de gardes à vue ont été ordonnées par le parquet d’Alès qui supervise les investigations. Les auditions se sont succédées, les dernières ayant eu lieu ce lundi soir.

Selon les premières constatations, les suspects en charge de la modification du Linky auraient profité d’une faille de sécurité. Pas de système informatique complexe, ni puce ni logiciel pirate, juste un bon vieux câble électrique qui relie deux bornes spécifiques à l’intérieur du compteur. Un simple pontage en quelque sorte qui laisse passer le courant, mais sans le comptabiliser. Après cette intervention, il suffit de refermer le Linky et de le replomber. Si techniquement l’opération ne paraît pas très difficile pour un bricoleur, encore faut-il disposer des plombs et des pinces. Une économie substantielle de 50 % de la facture, voire plus comme le concède l’opérateur.

Saint-Gilles (Gard) : la caméra à coups de hache

Gard : Un ado de 15 ans accusé d’avoir détruit
une caméra de surveillance à coups de hache

20Minutes, 15 septembre 2023

Un adolescent de 15 ans, soupçonné d’avoir détruit une caméra de vidéosurveillance avec une hache dans le Gard, a été arrêté mercredi, rapportent les gendarmes du département, sur leur page Facebook.

Les faits qui lui sont reprochés ont eu lieu le 13 avril dernier. Ce jour-là, ce mineur, le visage dissimulé, est accusé d’avoir grimpé à sur un lampadaire, à Saint-Gilles, et d’avoir asséné plusieurs coups de hache sur la caméra, la mettant hors service. Grâce à des analyses ADN prélevées sur les lieux du méfait, le suspect a été identifié, interpellé et placé en garde à vue.

Il s’agit d’un adolescent demeurant sur cette commune de 15.000 habitants, dans la métropole de Nîmes. Il devra prochainement s’expliquer devant la justice sur le pourquoi du comment de ces coups de hache.

Nîmes (Gard) : nouvelle évasion incendiaire au centre de rétention

Un individu en fuite après un nouvel incendie au
centre de rétention administrative de Nîmes
France Bleu, 17 septembre 2023 (extrait)

Un retenu de 35 ans a réussi à s’enfuir après un nouvel incendie au centre de rétention administrative de Nîmes dans la nuit de samedi à dimanche . Deux autres individus, qui avaient également tenté de prendre la fuite, ont été interpellés sur le chemin de ronde, à l’intérieur de l’enceinte du CRA.

Le feu au centre de rétention administrative de Nîmes (Gard) s’est déclaré au 1er étage aux alentours de 2h30 (dimanche). Les retenus, au nombre de 75, ont été confinés dans une autre aile du bâtiment durant les opérations pour circonscrire cet incendie qui n’a fait aucun blessé.

Selon un syndicat de police, « les retenus ont dégondé une porte pour s’en servir de bélier pour en ouvrir une deuxième et prendre ainsi la fuite. Deux retenus [ont été] interpellés sur le chemin de ronde dans l’enceinte du C.R.A et un autre a pris la fuite« . Et  de préciser que « quasiment en même temps d’autres ont allumé un incendie dans leur zone de vie« . Le 19 août dernier, six retenus avaient déjà réussi à s’évader du CRA de Nîmes suite à un incendie.

Le chiffre du jour : 250 000

A Nîmes, après  la panne d’électricité dans le centre de rétention suivie de la mutinerie incendiaire des retenus et l’évasion de six d’entre eux le 19 août dernier, les dégâts de la révolte dans le CRA ont été évalués à au moins 250 000 euros.

Par ailleurs, deux sans-papiers de 20 et 22 ans incarcérés dans le centre de rétention à ce moment-là sont accusés d’avoir bouté le feu, et sont poursuivis pour « dégradations par un moyen dangereux » et « mise en danger de la vie d’autrui » . Leur comparution immédiate vendredi 25 août a été reportée à la demande de leurs avocats… qui ont obtenu de la présidente du tribunal de Nîmes ce renvoi « compte tenu de la complexité de l’affaire », et plus précisément afin d’appuyer leur demande d’ouverture d’une instruction judiciaire. Comme quoi, quand il s’agit de chasser ensemble plus de gibier de justice (en l’occurrence de potentiels incendiaires supplémentaires du CRA), avocats et juges parviennent parfois à trouver un terrain d’entente cordiale.

(A partir d’Objectif Gard, 24 & 25 août 2023)

Nîmes (Gard) : incendie du centre de rétention et sextuple évasion

Six personnes évadées après des incendies dans
un centre de rétention à Nîmes
Ouest France/Libération, 20 août 2023

Samedi 19 août vers 22 heures, survient une panne d’électricité au centre de rétention administrative de Nîmes (Gard), et «pour une raison qu’il faudra déterminer, le groupe électrogène (n’a pas pris) le relais, plongeant de très longues heures le CRA dans le noir», détaille dans un communiqué le syndicat de police Alliance.

Vers 22h15, des retenus en profitent alors pour arracher des caméras de surveillance, briser des portes et mettre le feu à 14 chambres, dans trois zones de l’établissement. Rapidement, six casernes de pompiers interviennent pour stopper l’incendie et des renforts arrivent du commissariat de Nîmes pour assurer la surveillance des 90 retenus placés dans la cour en attendant.

Mais face au nombre de retenus et à la situation, les 11 gardiens du CRA et les renforts policiers ne suffisent pas : six personnes parviennent à s’évader du bâtiment. Ce dimanche 20 août 2023, de nombreux transferts de retenus auront lieu vers Toulouse et Marseille. Une enquête est en cours pour estimer le coût des réparations et déterminer l’identité des coupables, tandis que « deux zones de vie » du centre de rétention « sont complètement hors service ».

Nîmes (Gard) : tentative d’évasion incendiaire au centre de rétention

Incendie au centre de rétention de Nîmes : des individus
tentent de s’évader en mettant le feu à des matelas
France3, 1er août 2023 (extrait)

Des individus qui séjournaient contre leur gré au centre de rétention administrative de Nîmes ont tenté de s’enfuir dans la nuit du 31 juillet 2023. Ils ont dégondé une porte métallique et découpé le grillage pour accéder à une cour du bâtiment. Ils n’ont pas pu aller plus loin car cette cour est surveillée par des policiers en permanence.

Pendant ce temps, d’autres individus, pour faire diversion, ont incendié les matelas de leurs chambres vers 22h15. Cet établissement a pour vocation de maintenir dans un lieu fermé un étranger qui fait l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de son renvoi forcé. Lire la suite

Salindres (Gard) : sabotage d’un pylône électrique qui alimente le pôle chimique d’Arkema [MaJ]

Revendication sabotage pylone electrique
[reçu par mail, 21 décembre 2022]

Nous avons saboté le pylone 225.000Volts sur la ligne principale qui approvisionne en électricité le pole chimico-industriel de Salindres (entreprise Arkema et d’autres).

Méthode :

1) Scier les traverses.
Note : Ce sont les barreaux qui relient les pieds entre-eux.
2) Scier avec des coupes obliques sur les deux pieds dans la direction de la chute.
Note : Le pylone doit chuter perpendiculairement aux cables.
3) Scier avec des coupes droites toujours sur les mêmes pieds une trentaine de centimètres au dessus des coupes précédentes.
Note : Scier bien jusqu’au bout pour avoir un morceau entièrement
détachable.
4) Percuter les morceaux sciés encore maintenu en place par la gravité du pylone avec un bélier.
Note : un petit tronc d’arbre pourra être utilisé
5) Pendant que le pylone chute s’éloigner par de petits pas dans la
direction opposée.
Note : des scies à métaux et de l’huile suffisent pour réaliser cette
action.
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Saint-Jean-du-Gard (Gard) : la Légion débarque dans les Cévennes

Le domaine de Bannière, à 4 km de Saint-Jean-du-Gard, en voie d’acquisition par l’État au profit du 2e régiment de la Légion Étrangère de Nîmes

La Légion étrangère en mode mitraillette dans les Cévennes ?
Libération, 9 mai 2022

Une possible acquisition immobilière par le corps d’armée, d’abord envisagée comme un centre de repos puis un camp d’entraînement, met la population de Saint-Jean-du-Gard en émoi.

Imaginez Antoinette dans les Cévennes croisant soudain un détachement de légionnaires en armes. C’est ce que redoute le collectif Vallées cévenoles démilitarisées, qui s’oppose à un projet d’acquisition foncière à Saint-Jean-du-Gard par la Légion étrangère. Un régiment de Nîmes « naturellement tourné vers la ruralité et la rusticité offerte par le pays cévenol », assurait l’armée dans une plaquette lors de sa présentation de l’offre d’achat en décembre. Et quoi de mieux pour des soldats parfois un peu chamboulés par leurs opérations extérieures qu’un « centre de repos et de réhabilitation » mais aussi « de formation » et même « un lieu de vacances pour les familles » de ces képis blancs. Quitte à, « dans un second temps », faire « des exercices sans matériel » sur cette ferme de Bannières Bas, à 4 kilomètres de Saint-Jean-du-Gard, des bâtiments en bon état, une grange à aménager en dortoir et 12 hectares, 7 de forêts et 5 de terres agricoles, en contrebas de la « corniche des Cévennes ».
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Saint-Julien-de-Cassagnas (Gard) : promenons-nous sur les voies…

De Salindres à Barjac, fixe et portable en panne
jusqu’à ce vendredi soir

Midi Libre, 12 novembre 2021

Entamée ce jeudi, la panne de réseau qui concerne le secteur autour de Salindres, Barjac, Allègre-les-Fumades, ou encore Gagnières et Bessèges trouve sa source dans un nouvel acte de malveillance sur des câbles situés le long de la voie ferrée.

« Le portable passe par intermittence, confirme la maire d’Allègre-les-Fumades, Geneviève Coste. En revanche, il n’y a plus aucun téléphone fixe ni internet. Je sais que c’est la même chose à Brouzet-lès-Alès ou à Saint-Jean-de-Maruéjols. »

« La panne concerne 6000 clients, confirme Véronique Fontaine, responsable d’Orange auprès des collectivités territoriales du Gard. C’est une nouvelle fois au niveau de la voie ferrée, aux alentours de Saint-Julien-de-Cassagnas : la dernière fois, ils avaient utilisé une hache. Cette fois-ci, ils ont apparemment usé de moyens plus sophistiqués pour trancher la fibre. Ce devrait être réglé dans la journée », confirme la responsable d’Orange.

Nîmes (Gard) : saboter le train train quotidien

Un dépôt de bus saccagé à Nîmes
France bleu Gard Lozère/Midi Libre, 18 octobre 2021

Ce lundi matin, plusieurs lignes du réseau Tango, le réseau de transports en commun de Nîmes, n’ont pas été desservies.

Le saccage de onze bus s’est produit au sein du dépôt d’un sous-traitant des transports en commun de Nîmes Métropole situé au mas de Cheylon. « C’est un acte de vandalisme. Des vitres ont été brisées et des sièges lacérés. Les onze véhicules sont inopérants. Huit autocars sont concernés » détaille Ludovic Martin, directeur général de Tango-Transdev.

Au total, vingt-sept vitres de onze d’entre eux ont été vandalisées. Les faits se sont déroulés ce week-end, entre samedi soir, très tard, lorsque le dernier véhicule est entré au dépôt, et ce lundi, 5 h 30, lorsqu’un agent a pris son service et découvert les dégâts.  Ce lundi, ces bus (sur les lignes 52, 71, 72, 104, 203A, 210, 220 A et 228) auraient dû principalement transporter vers Nîmes des collégiens et lycéens, cinq cents environ, de la Vaunage, Redessan, Rodilhan, Manduel, Saint-Gilles ou encore Poulx, mais également des personnes allant sur leur lieu de travail. Le trafic a été fortement perturbé.
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Carsan (Gard) : ça connecte… donc ça sabote

Carsan : Des actes de vandalisme sur le coffret de
la fibre optique

Midi Libre, 9 septembre 2021

Le village de Carsan a été récemment raccordé à la fibre optique et déjà des actes de vandalisme ont été commis sur le coffret Orange situé à l’entrée nord du village. Les faits se sont produits dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 septembre. Le coffret a été ouvert et les fils ont été sectionnés. Une partie du village se trouve donc privé de connexion à internet. La situation devrait rapidement revenir à la normale, le temps que les techniciens réparent et reconnectent les fils.

Alès (Gard) : fermer l’école à coups de pierres

L’école Paul-Langevin d’Alès victime d’un acte de vandalisme
France Bleu, 25 mars 2021 (extrait)

Le personnel de l’école Paul-Langevin à Alès a découvert le bâtiment vandalisé ce jeudi matin. Des vitres ont été brisées dans la nuit. Aucune intrusion n’a eu lieu, ni aucun vol. L’école a dû être partiellement fermée : seule une dizaine d’élèves est accueillie aujourd’hui, ceux dont les parents ne pouvaient pas assurer la garde.

Une quinzaine de fenêtres double vitrage ont été brisées par des pierres d’au moins deux kilos lancées à l’arrière du bâtiment. Dans un premier temps, les ouvertures seront bouchées le temps de commander et de remplacer le matériel. Principale difficulté : ramasser tous les débris de verre qui se sont dispersés partout pour la sécurité des enfants. (…) La mairie porte plainte et chiffre les dégâts à au moins 5.000 euros.

Alès (Gard) : feu à volonté contre les yeux de l’Etat

Alès. Trois caméras de vidéosurveillance détruites au fusil
en trois semaines
Objectif Gard, 3 mars 2021 (extrait)

À chaque fois, il faut compter entre 3 000 euros et 5 000 euros de réparation. En trois semaines, trois caméras de vidéoprotection de la ville d’Alès ont été détruites, par des individus.

Le même scénario se reproduit systématiquement : un individu le visage dissimulé par une cagoule approche de la caméra située sur un mât avant de viser au fusil et tirer. Un mode opératoire qui est survenu une fois au quartier des Cévennes et deux fois à celui des Près-Saint-Jean.

Nîmes (Gard) : une prisonnière se mutine et grimpe sur le toit

Nîmes : une détenue parvient à se hisser sur le toit
de la prison après avoir frappé des surveillants
Midi Libre, 22 décembre 2020 (extrait)

Les surveillants de la maison d’arrêt de Nîmes ont mené une opération d’interpellation d’une détenue ce dimanche 20 décembre. Le contexte ? La personne avait réussi à se hisser de la cour de promenade sur le toit de la prison. Selon nos informations, elle avait des revendications à faire valoir, a-t-on appris ce lundi 21décembre.

Elle aurait frappé des surveillants qui tentaient de l’interpeller et de la menotter pour la conduire au quartier disciplinaire. Une enquête a été ouverte sur les violences exercées contre le personnel pénitentiaire.

Alès (Gard) : visite nocturne au tribunal

Vandalisme au palais de justice : deux voitures dégradées
Objectif Gard, 15 juillet 2020

Une enquête est en cours au commissariat d’Alès après la découverte d’actes de vandalisme sur le parking fermé du palais de justice de la ville. Les dégradations ont été découvertes ce mercredi matin lorsque le personnel est arrivé sur place et a constaté que des vitres et des pare-brises étaient cassés. Deux voitures de l’administration judiciaire ont été visées, mais aussi différents objets se trouvant sur ce parking qui est situé à l’arrière du tribunal de la ville. Les investigations ont été confiées au commissariat d’Alès.