traduit de l’italien de finimondo, 27 juillet 2020
C’est celle qu’ont eu les enquêteurs qui s’occupent de la flambée inattendue qui s’est produite le 27 avril en plein confinement en périphérie de Lecce, contre l’entreprise Parsec 3.26. Et vu que Finimondo avait publié un texte (traduit ici) dans lequel il ne condamnait et ne s’indignait pas de ce qui était arrivé, bien au contraire, et vu que ses animateurs ne vivent pas trop loin du siège de cette entreprise dont la raison sociale et économique est celle d’incarner Big Brother, savez-vous que 1+1+…
C’est ainsi qu’aujourd’hui 27 juillet, nous avons été tirés du lit au petit matin. Non, ce n’était pas le réveil, mais la Digos [équivalent italien de la DGSI avec pouvoir d’enquête]. Elle est venue pour mener une perquisition et remettre à l’un d’entre nous un Avis de mise sous enquête dans la cadre d’une enquête préliminaire [Informazione di garanzia]. Ils le soupçonnent d’avoir posé « une marmite contenant de l’essence et deux bombonnes de gaz de camping » près de l’entreprise techno-policière du Salento. La perquisition, surtout attentive au matériel informatique (celui qui permet «de comprendre les objectifs effectifs de l’acte») et à la garde-robe (le noir doit être passé de mode, vu qu’ils étaient étrangement attirés par le multicolore), a donné un résultat positif. Non, soyons francs, positif est trop faible, disons plutôt un résultat ultra-positif. Ils semblent en effet avoir découvert que dans l’ordinateur utilisé par le suspect se trouvent des traces du texte de Finimondo qui a tant attisé les fantasmes du Parquet (sans blague !). De plus lui ont été confisqué deux bombonnes de gaz de camping (oh, vraiment ?). Enfin —vous n’y croirez jamais— ils ont même trouvé des marmites dans sa cuisine (sérieusement ?). Ils ne les ont pas saisies, juste prises en photo, en guise de preuve éternelle. Comme on l’avait anticipé, 1+1+…