Archives de catégorie : Promenades sous la lune

Berlin (Allemagne) : double attaque incendiaire contre l’industrie du béton

[La nuit du dimanche au lundi 2 décembre à Berlin, vers 3h, une double attaque incendiaire a détruit une vingtaine de camions à béton sur deux sites industriels du nord de Berlin. Les 8 bétonnières cramées dans la rue Gehrenseestraße (quartier de Lichtenberg) appartenaient à la multinationale d’origine mexicaine Cemex. Et les 9 bétonnières cramées sur le Pyramidenring (quartier de Marzahn) appartenaient au groupe allemand HeidelbergMaterials.
On se souvient que ces deux géants mondiaux du béton avaient déjà été attaqués à plusieurs reprises dans la capitale allemande : le 27 décembre 2023, CEMEX avait flambé une première fois (cinq camions toupie incendiés ainsi que la ligne de convoyage des matériaux en vrac et un bâtiment technique près des silos), puis une seconde fois le 19 janvier 2024, (deux pelleteuses présentes sur le chantier berlinois de l’autoroute A100). Tandis que le 15 mars 2024, c’est HeidelbergMaterials qui avait été attaquée  (six camions à béton détruits et trois  pelleteuses endommagées sur le chantier de l’autoroute A100).

Voici la traduction du communiqué de la dernière attaque en date, celle du 2 décembre, qui a donc frappé à la fois Cemex et HeidelbergMaterials sur deux sites distincts, texte qui est sorti le jour même sur indymedia allemagne.]


Lire le communiqué de l’attaque

Meuse : A vos criques ? Prêt.es ? Craquez ! (Sabotage près de Bure)

Indymedia Lille, 7 décembre 2024

Fin Novembre, tandis que les flics continuent leur harcèlement à Bure et dans les environs, nous avons décidé de nous éclipser une nuit pour une petite escapade nocturne le long de l’ancienne voie ferrée sous le ciel étoilé.
Afin d’empêcher les travaux de réhabilitation de la voie en vue du projet Cigéo, nous avons tordu un rail entre Nançois et Gondrecourt le château à l’aide d’un cric bouteille.

Lire la suite sur Comment procéder ?

Toulouse : Aimer Toulouse, attaquer la métropole

IAATA, 5 décembre 2024

La nuit du 4 au 5 décembre, dans le quartier saouzelong de Toulouse, un véhicule de Toulouse métropole et un véhicule de la mairie de Toulouse ont été incendiés dans leur enceinte.

La métropole de Toulouse prend clairement position dans la guerre en cours. Jumelage avec Tel Aviv et accueil à bras ouverts d’une base de l’Otan qui doit être inaugurée à partir de l’été 2025.
La métropole s’impose comme laboratoire des nouvelles technologies militaires ; ce qu’on laisse passer ici, nous bousille au quotidien et ira détruire des vies ailleurs.
Reprenons la ville aux marchands d’armes
A nous de nous positionner à notre tour.

Free Gaza !

Carrare (Italie) : Langues de feu

Traduit de l’italien de  LaNemesi, 25 novembre 2024

Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 novembre, un incendie a illuminé une nuit sans lune, sur les Alpes apuanes, en détruisant trois engins de chantier dans une carrière de marbre à Campo di Cecina, près de Carrare.

Dans ces endroits où il est facile de passer inaperçu, des machines et des structures indispensables pour le systèmes industriel sont souvent laissées sans surveillance.

Que les brasiers de ce genre se répandent contre les machines dévastatrices et leurs misérables propriétaires.

L’Oie (Vendée) : Stop Megabassines – Action Charpentier

[Reçu par mail, 25 novembre 2024]

Tôt ce matin, le 25 novembre 2024, nous avons mis le feu aux engins de chantiers du groupe Charpentier, plus particulièrement ceux de sa filiale de travaux publics. Le désarmement de ces machines sur le site de l’Oie dans la Charente, est une réponse directe à la participation de cette entreprise dans les chantiers de Méga-Bassines. En effet, TP Charpentier est la plus impliquée, que ce soit en Vendée, Charente-Maritime et bien sûr dans les Deux-Sèvres. Mettre hors d’état de nuire ces machines, permet de stopper concrètement les chantiers en cours et de rappeler qu’aucun responsable de ceux-ci n’est inatteignable.

Ce désarmement n’est pas le premier. Il intervient dans un contexte où l’opposition contre les Méga-Bassines, son modèle d’accaparement de l’eau et sa promotion de l’agro-industrie, n’a fait que s’intensifier et s’approfondir depuis plus de trois ans. Cette lutte historique a pris un tournant en multipliant et diversifiant les formes de luttes contre ces projets. Dès lors, le mouvement ne cesse de s’étendre et de montrer des possibilités d’enrayer le désastre en cours. Lire la suite

Clermont (Oise) : vite fait bien fait

Oise : la permanence du député RN, David Magnier, vandalisée
en pleine nuit

Le Parisien/Oise Hebdo, 19 octobre 2024

Il devait l’inaugurer ce samedi 19 octobre. La cérémonie organisée par le député RN de l’Oise David Magnier pour présenter sa permanence à Clermont devait bien avoir lieu à la date et à l’heure prévue. Elle a finalement pu se tenir, mais dans une ambiance particulière. Les locaux situés rue du Général-de-Gaulle ont fait l’objet d’un acte de vandalisme, dans la nuit du vendredi 18 au 19 octobre. Toutes les vitrines, ainsi que la porte vitrée ont été brisées. Semble-t-il au marteau.

Les faits se sont produits à 4h31, très précises, et n’ont duré qu’une minute. C’est à ce moment-là que l’alarme anti intrusion de la permanence de David Magnier, député Rassemblement national (RN) de la 7e circonscription de l’Oise, a retenti. « Elle était sous vidéoprotection. On voit sur les images un individu (vêtu d’un sweat à capuche) avec une barre de fer ou une batte de base-ball briser une à une toutes les vitres. Il est venu tout saccager », déplore le parlementaire.
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Guadeloupe : saisir l’occasion du black-out…

Vendredi 25 octobre dans la colonie française de Guadeloupe, peu après 8h30 du matin, des salariés-grévistes d’EDF en conflit depuis un mois avec leur direction ont envahi la salle des commandes de la centrale thermique de la Pointe Jarry, et mis à l’arrêt ses 12 moteurs*. Vu que cette centrale fournit la quasi-totalité de l’électricité sur cet archipel de 380 000 habitants, cela a provoqué « un incident électrique généralisé »soit un black-out qui a duré 39 heures et 28 minutes, jusqu’au 26 octobre au soir et le rétablissement total de l’électricité dans l’île.

Suite à l’arrêt impromptu de la centrale, les autorités ont envoyé une demie-heure plus tard des gendarmes pour reprendre le contrôle de la salle de commande, puis ont réquisitionné par arrêté préfectoral les salariés nécessaires au rétablissement du bon fonctionnement de la centrale thermique, ce qui a pris plusieurs jours. Du côté de la rue, vu que la coupure était partie pour durer, le préfet a également décrété un couvre-feu (19h-6h) pour la nuit du 25 au 26 dans toute la Guadeloupe, puis dans 11 communes les deux nuits suivantes (22h-5h) : aux Abymes, Baie-Mahault, Basse-Terre, Gosier, Lamentin, Le Moule, Morne-à-l’Eau, Pointe-à-Pitre, Petit-Canal, Sainte-Anne et Sainte-Rose… histoire que personne ne saisisse l’occasion du black-out pour effectuer quelques transferts de propriété ou destructions ciblées. Soit officiellement « pour limiter la circulation des personnes qui pourraient bénéficier d’un manque de lumière pour porter atteinte aux biens… ».

Ce qui s’est bien entendu tout de même produit  ! Alors, en avant pour un petit tour d’horizon non exhaustif de ce qui s’est passé en Guadeloupe quand alarmes, caméras, lampadaires, néons et antennes de téléphonie mobile ont été soudainement privées de jus…
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Brissac (Hérault) : coup de chaud pour l’extractivisme

Près de Montpellier. Carrière de Brissac :
des tapis roulants métalliques détruits par le feu

Actu.fr, 24 octobre 2024 (extrait)

Alerte au feu ce jeudi 24 octobre 2024 à 6h45, dans la carrière de Brissac, dans le pays Gangeois, au nord de Montpellier : des tapis roulants métalliques appelés convoyeurs servant à transporter les minerais étaient entièrement embrasés, sur le site d’extraction de CMSE (Carrières & Matériaux Sud-Est) exploité par l’entreprise Colas, au lieu-dit Le Devois de la Vernède, sur la route de Notre-Dame-de-Londres.

Une quinzaine de convoyeurs sont détruits et une vingtaine endommagés, peut-être inexploitables désormais. Les bureaux, d’autres bâtiments mitoyens et la flotte du parc de véhicules de la société Colas sont épargnés. La quinzaine d’employés pourraient se retrouver au chômage technique, tandis que le préjudice provisoire est estimé à 6 millions d’euros. Des experts en détection de départ d’incendie, ainsi que les techniciens de la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de l’Hérault sont sur les lieux.
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Saint-Bonnet-près-Bort (Corrèze) : sabotage du mât de mesure du projet d’éoliennes

Mât de mesure du vent à terre à Saint-Bonnet-près-Bort :
la piste du sabotage privilégiée

La Montagne, 29 octobre 2024

Le mât de mesure du vent installé depuis février 2023 sur un terrain de la commune de Saint-Bonnet-près-Bort, dans le cadre d’un projet éolien, a été découvert au sol samedi matin. A-t-il été fragilisé par le vent ? Dès lundi, des voisins s’en étonnaient, indiquant que dans la nuit de vendredi à samedi, il n’y avait pas de vent sur la commune. Finalement, c’est la piste d’un sabotage de l’équipement de mesure de vent qui est privilégiée.

Une plainte a été déposée par Total énergies qui porte le projet éolien,  auprès de la gendarmerie de Bort-les-Orgues. La piste d’un sabotage est privilégiée et l’enquête a été confiée conjointement à la brigade de Bort-les-Orgues et à la brigade de recherches de Tulle.

Villeurbanne (Rhône) : le GIEC revendique l’incendie d’une pelleteuse

[La nuit du 27 au 28 octobre 2024, vers 2 h du matin dans la rue Poizat à Villeurbanne, une mini-pelleteuse est volontairement partie en fumée. Elle se trouvait sur un chantier d’extension du tramway T6, mené par l’entreprise NGE pour le compte de Sytral mobilités, l’autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais. Cette attaque a été revendiquée par le « Gang d’Intervention des Ecureuil.les en Colère » (GIEC), dont nous relayons ci-dessous le communiqué envoyé à différents médias.
Pour rappel, ce sabotage fait suite à plusieurs autres menés depuis février 2024 contre des chantiers de l’entreprise NGE, notamment en Haute-Vienne par le Groupe Incendiaire d’Engins de Chantiers (Giec), en Gironde par le Groupe d’Intervention pour l’Extinction des Chantiers (Giec), dans le Lot-et-Garonne par le Groupe d’Idéalistes Enrayant le Capitalisme (Giec), dans le Tarn par les Gauchistes Ingénieur.es en Eviction de Catastrophes (Giec), dans le Tarn par le Gang d’insolent.es éclatant le capital (Giec), en Loire-Atlantique par le Générateur d’images et expériences combustibles (Giec), dans le Tarn par le Groupement d’Interdiction d’Ecocide Cosmique (Giec).]


Nature et camarades mutilé.es : engin de NGE brûlé

Nous, Gang d’Intervention des Ecureuil.les en Colère (GIEC) revendiquons l’incendie d’un engin de chantier qui s’est déroulé dans la nuit du 27 au 28 Octobre 2024 sur un site de NGE à Villeurbanne, dans la métropole de Lyon.
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Berlin (Allemagne) : un profiteur de guerre et auxiliaire de police sous le feu

Feu à T-Systems : profiteur de guerre, auxiliaire des flics, dévastateur de l’environnement
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 26 octobre 2024

Nous nous sommes réjouis des différentes initiatives qui ont apporté une réponse pratique à l’appel du Salon du livre anarchiste des Balkans (Balkan Anarchist Bookfair) à des journées d’actions contre le militarisme et le nationalisme, et nous voulons continuer sur cette lancée avec notre attaque contre T-Systems. C’est pourquoi, dans la nuit du 22 au 23 octobre, avec de l’essence et des pneus, nous avons mis le feu à l’arrière de son siège berlinois, situé Pascalstraße dans le quartier de Charlottenburg.

« La guerre est une partie intrinsèque du système capitaliste. Qu’elle soit de faible intensité ou pleine et entière, elle sert d’outil important pour l’expansion du capitalisme en ouvrant de nouvelles sources d’exploitation, telles que la terre, la mer, les minéraux, tous·te·s les êtres vivant·e·s ; ou la production et la vente d’armes comme capital. Nous ne tombons pas dans le piège de considérer qu’un conflit est binaire entre États-nations, bien que nous acceptions ses nuances et ses contextes de la façon dont ils se produisent : nous le voyons comme une guerre du capital contre la société. » (BAB, août 2024)
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Berlin (Allemagne) : attaque contre l’entreprise d’armement ThyssenKrupp

ThyssenKrupp s’enrichit sur la guerre et le génocide
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 7 octobre 2024

Beaucoup sont en colère. En colère contre le génocide à Gaza. Contre les bombes qui tombent sur des civil-e-s, des écoles et des hôpitaux. Contre le réarmement militaire au niveau mondial. Contre le sang versé et les déplacements forcés de millions de personnes. Contre la propagande en faveur d’une « capacité guerrière » et d’une Allemagne « en état de se défendre ». Contre les livraisons d’armes et les profits de l’industrie d’armement et contre le projet de rétablissement d’un service militaire obligatoire. Contre l’assassinat automatisé à travers des attaques de drones dirigées par l’IA.

Beaucoup trop de colère.
Cette rage s’est déchaînée hier.
Contre l’entreprise d’armement ThyssenKrupp.
Hier, trois poids-lourds ont été incendiés sur le site industriel de ThyssenPlastics à Berlin et le feu a été mis à un entrepôt.
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Le chiffre du jour : 65 millions

Francois (Martinique) 17 octobre 2024 : supermarché Carrefour Market après pillage

A la Martinique, les émeutes et les pillages font au moins « 65 millions d’euros » de dégâts pour les entreprises
Le Monde, 18 octobre 2024 (extrait)

Supermarchés, entrepôts, concessionnaires automobiles et loueurs de véhicules, magasins d’électronique, établissements de restauration… La liste des entreprises martiniquaises dévalisées et incendiées durant ces nuits d’émeute est longue et variée. « Nous avons recensé 115 entreprises, pour une perte totale estimée – pour les stocks et les bâtiments – entre 65 et 75 millions d’euros », résume Philippe Jock, le président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la Martinique. Dans celles-ci, jusqu’à 950 salariés pourraient être concernés par des mesures de chômage partiel, selon les estimations de la CCI, et « plus de 300 emplois sont menacés ; certains seront perdus », poursuit M. Jock. Une mauvaise nouvelle pour cette île de 350 000 habitants, où 11 % de la population était au chômage en 2023, selon des données publiées par l’Insee, en juin.

Outre ces pertes directes, nombre d’entreprises ont souffert des importantes difficultés de circulation causées par les barrages routiers érigés par les émeutiers ou par les opérations escargot à répétition, organisées par des syndicats en soutien au mouvement contre la vie chère. Les fermetures d’écoles, le couvre-feu – en vigueur jusqu’au 21 octobre – sont autant de raisons qui incitent les Martiniquais à rester chez eux.
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Toulouse (Haute-Garonne) : Trashage de Latécoère, industrie de mort

IAATA, 12 octobre 2024

Dans la nuit du 8 octobre, le siège social de Latécoère à Toulouse (Quartier Roseraie) a vu ses vitres étoilées et sa façade maculée de peinture rouge. Avec un gros tag « Fabrik de mort ».

Dans le vieux cimetière de Ramonville, la tombe de Pierre-Georges Latécoère, fondateur de l’entreprise, a aussi été tachée à la peinture rouge et tagguée « Assassin » et « Vendeur de mort ».

Ces actions symboliques répondent à l’appel « à agir contre le militarisme et le nationalisme » issu du salon du livre anarchiste des Balkans 2024 (on met le texte à la fin de cet article).

Pour les raisons qui nous ont fait viser cette entreprise, on peut lire ce texte.

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Toulouse (Haute-Garonne) : sabotage du trafic ferroviaire contre la guerre

Sabotons leurs chemins de guerre
Indymedia Lille, 4 octobre 2024

La nuit du 3 au 4 Octobre 2024, nous avons saboté les voies ferrées au départ de Toulouse en direction sud -sud-ouest . Un tag a été laissé a proximité « Sabotons leurs chemins de guerre ».

Les chemins des guerres néolibérales traversent tous les pays grâce aux chemins de fer.

La guerre impériale se construit ici en Europe. L’infrastructure des transports est une base essentielle de son déploiement.

La TSI (Transatlantic Security Initiative) dans le cadre de son programme européen de mobilité militaire a produit un rapport en avril 2020. L’objectif est d’augmenter la capacité de fret et de connection digitale intra et extra européenne. Ce rapport se traduit par de nouveaux accords entre les sociétés ferroviaires et les entreprises militaires.
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