traduit de l’espagnol de Buscando la kalle via athens.indymedia, 2 mars 2022
« Trois bus incendiés dans les communes de Lo Hermida, Peñalolen, Santiago, sur le territoire dominé par l’Etat chilien.
Sabotons le système de transport comme expression de refus pratique de la paix sociale des riches (début mars).
Jeunesse combattante : insurrection permanente !
Jusqu’à détruire le dernier bastion de la société carcérale !
Prisonnier.e.s subversifs, anarchistes et mapuche hors des prisons ! »
Trois bus du système Red ont été incendiés à Peñalolén
traduit de l’espagnol de La Nacion (Chili), 2 mars 2022
Une manifestation s’est terminée par l’incendie de trois bus du système de transport public Red dans la commune de Peñalolén, région métropolitaine de Santiago.
Les événements se sont produits près de l’intersection des avenues Grecia et Altiplano, où les manifestants ont détourné un premier bus pour le mettre en travers de la rue, puis l’ont incendié. Le capitaine Cristián Galaz, officier de patrouille de la préfecture de l’Est, a expliqué que « les carabiniers ont été appelés sur l’avenue Grecia, à la hauteur de la rue Altiplano, où il a été signalé qu’un bus de transport public avait été incendié ».
Des membres du 43e commissariat de Peñalolén sont arrivés sur les lieux, mais « ont été attaqués avec des armes à feu, c’est pourquoi ils se sont retirés », a-t-il rapporté. Ensuite, « dans un mouvement très rapide, ces antisociaux se sont déplacés le long de l’avenue Grecia jusqu’à Tobalaba, où ils ont répété la même action et ont commencé à brûler deux bus », a ajouté le capitaine.
Des pompiers volontaires qui sont arrivés dans la zone pour éteindre les flammes ont demandé l’aide de la police, car ils étaient également menacés avec des armes à feu. Par conséquent, c’est le personnel des forces spéciales qui a du se rendre sur place pour rétablir l’ordre public.
[Selon la chaîne de télévision chilienne 24horas (3 mars 2022), ce sont officiellement 187 bus du réseau de la capitale qui ont été incendiés depuis 2018 au cours de manifestations, d’émeutes ou lors d’attaques régulières de petits groupes auto-organisés… sans compter les trois derniers de Peñalolén.]