Flachères (Isère) : re-cramer les chaînes technologiques

Flachères. L’antenne-relais incendiée une seconde fois
Le Dauphiné, 18 février 2022 (extrait)

Elle avait été incendiée une première fois le 25 janvier. Réparée depuis, l’antenne-relais partagée par deux opérateurs de téléphonie mobile a été de nouveau la cible d’un incendie volontaire.

Et de trois. Depuis le 25 janvier, c’est le troisième incendie visant une antenne-relais dans le secteur des Terres Froides. Le dernier en date a partiellement détruit les installations électriques de l’antenne de Flachères, celle-là même qui avait déjà subi un premier incendie, dans la nuit du 25 au 26 janvier. Si le nouveau sinistre a été signalé aux forces de l’ordre mardi 15 février, à la mi-journée, il pourrait remonter à la soirée du samedi 12 février, date à laquelle un signal d’erreur a été transmis.

En fin de matinée, ce 15 février, et alors que le relais 3G et 4G était hors service, c’est un responsable de maintenance qui a constaté les dégâts sur cette installation partagée par deux opérateurs, Free et SFR, située montée du Château-d’Eau. Les gendarmes ont été avertis. La brigade de recherches de La Tour-du-Pin et les experts en identification criminelle de Grenoble se sont rendus sur place afin de procéder aux constatations et à des prélèvements. Le portillon de l’enceinte grillagée a été fracturé. Une chaîne a été sectionnée. Une fois au pied de l’antenne, le ou les auteurs ont mis le feu au boîtier abritant les connexions et l’alimentation électrique. Un mode opératoire très similaire à celui qui avait été mis en œuvre lors du premier incendie, le 25 janvier.

Quelques temps après, dans la nuit du 30 janvier, une autre antenne-relais, située sur les hauteurs du lac de Paladru, avait été incendiée.

Ces trois actes volontaires font l’objet d’enquêtes ouvertes pour « destruction par moyen dangereux », confiées par le parquet de Bourgoin-Jallieu aux gendarmes de la brigade de recherches de La Tour-du-Pin et de la section de recherches de Grenoble. Pour le moment, ces actes ne semblent pas avoir été revendiqués. Aucune piste n’est écartée pour le moment. À plusieurs reprises dans un passé récent, des faits similaires avaient été commis en Isère , mais jamais jusqu’à présent dans cette partie du département.