Rijswijk (Pays-Bas) : et de trois !

On apprend par la presse néerlandaise qu’à Rijswijk (commune de Buren), un village situé dans la province de Gelderlander, l’antenne de téléphonie mobile qui avait déjà été détruite pour la seconde fois lors d’un sabotage incendiaire le 22 juin dernier, a été attaquée une troisième fois la nuit du 7 au 8 septembre. Si on peut se douter qu’ils mettent toujours plus de moyens pour tenter de faire cesser cette série de sabotages déterminés, ils sont à nouveau restés bredouilles, puisque le feu a pratiquement effacé toutes les traces et que même les capteurs des caméras ont fondu.

Selon le porte-parole de la police dans un journal local, «Nous sommes certains que c’est un incendie criminel. Mais le qui et le pourquoi sont deux grands points d’interrogation. Nous n’avons encore arrêté personne. » Les services d’urgence ont été alertés vers 1h45 du matin, mais sont arrivés trop tard : l’incendie avait déjà endommagé le câblage et deux émetteurs en bas du pylône.

C’est la troisième fois en six mois qu’un incendie a été bouté contre l’antenne de téléphonie mobile de Rijswijk, d’abord à la mi-avril puis fin de juin. A noter que pour cette troisième attaque, il ne s’agissait pas du même pylône que les deux premières fois, mais d’une structure temporaire : le pylône de transmission originel a été tellement endommagé lors du deuxième incendie monté du bas au sommet, qu’il avait dû être retiré de la circulation.

Le porte-parole des flics indique que la police n’a aucune idée « s’il s’agit d’une personne agissant seule ou d’un groupe. Cela fait donc également partie de l’enquête ». Le fait que personne n’ait encore été arrêté selon lui « à tout à voir avec le fait que c’est un endroit difficile d’accès. Il y a peu de résidents locaux qui peuvent avoir vu ou entendu quoi que ce soit et dont nous pouvons tirer des informations. Cela rend une telle enquête très difficile. »

Enfin, s’il est certain que l’incendie a été déclenché grâce à un mélange de substances inflammables, certainement huile-essence, la police se casse encore les dents pour aller plus loin, puisque les incendiaires se débrouillent pour ne laisser aucune trace de bouteilles ou d’emballages dans le coin…

[synthèse de la presse néerlandaise (notamment le journal local « de Gelderlander »)]

 

 

 


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