Le 23 mai au matin, deux anarchistes se sont fait perquisitionner à Amsterdam.
La perquisition a été demandée par les autorités allemandes, et achevée par la police néerlandaise. Les flics ont saisi les ordinateurs, téléphones, caméras, cahiers, clés USB et disques durs, ainsi que des publications anarchistes.
Il n’y a pas eu d’arrestation ou d’interrogatoire, tout comme il n’y a pas d’autres informations sur l’enquête pour le moment.
A Elst, dans la province hollandaise de Gueldre, une antenne-relais de téléphonie mobile est partie en fumée le 11 mars vers 2h30. Le pylône étant situé le long de l’autoroute A325, à l’arrière du parking d’une station essence d’où les caméras sont absentes, ce sont des automobilistes qui ont alerté les pompiers. Ces derniers ont réussi à éteindre les flammes avant que l’ensemble du mât ne soit ravagé, ce qui n’a pas empêché le signal d’être coupé. La police planche évidemment sur la piste de l’incendie criminel, et ce d’autant plus que cette même nuit à Lunteren, un village situé à une dizaine de kilomètres de là, c’est un engin incendiaire artisanal qui a été découvert par la police au pied d’une autre antenne. Cette fois, le service de neutralisation des explosifs et munitions (EOD, Explosieven Opruimings Dienst) a dû être envoyé sur place pour récupérer le dispositif qui semble avoir fait long feu.
La police locale est sur les dents depuis un moment, puisque l’antenne de Elst est la quatrième qui flambe en quelques mois à peine dans cette même province de Gueldre, après les deux premières la nuit du 17 décembre dernierle long de l’autoroute A50 à Beekbergen et à Loenen. Quant à la troisième structure de téléphonie mobile, il s’agit de celle qui a joliment cramé dans la petite ville de Bennekom le 10 février vers 4h30 du matin. Les flammes étaient alors parties des câbles du bas, avant de réussir à remonter jusqu’à 25 mètres de hauteur, obligeant les pompiers à faire appel bien tard à une nacelle élévatrice. Là encore, la police soupçonne un incendie volontaire. Lire la suite
La nuit du 17 décembre 2021 vers 2h du matin, deux antennes-relais situées à une courte distance l’une de l’autre ont été cramées le long de l’autoroute A50 entre les villes d’Apeldoorn et de Arnhem (province de Gueldre). Le double incendie a été signalé à la police par des automobilistes de passage, certainement inquiets de ne plus pouvoir téléphoner, mater des séries ou se laisser guider par un algorithme en conduisant.
Sur la première antenne-relais à Loenen, un barreau de l’enceinte de protection a été scié pour pénétrer sur les lieux et le feu allumé à son pied. Si les pompiers ont réussi à éviter que l’ensemble des installations au sommet du mât ne soient calcinées, cela n’a pas empêché que la téléphonie mobile soit coupée. A Beekbergen par contre, comme les pompiers ne pouvaient être à la fois et au four et au moulin, les flammes ont réussi à grimper jusqu’à son sommet en suivant leur bonhomme de chemin câblé, et c’est bien trop tard qu’ils ont réussi à l’éteindre à l’aide d’une nacelle.
La police ne se prononce pas sur le fait qu’il puisse s’agir des mêmes auteurs ou pas, tout en confirmant le caractère volontaire de ces sabotages, puisque « les incendies de ces mâts de transmission ne se déclenchent généralement pas d’eux-mêmes » et que « c‘est spécial que les deux incendies se soient succédé rapidement », selon leur porte-parole.
Trois jours plus tôt, la nuit du dimanche 12 au 13 décembre, un premier sabotage incendiaire d’antenne-relais s’était déjà produit vers 3h du matin le long de l’autoroute A50, à la hauteur de la ville d’Epe. Là encore, la police penche pour un incendie criminel, et a également appelé les chauffeurs de poids lourds et les automobilistes qui ont circulé sur l’A50 ces nuits-là à collaborer avec les enquêteurs en visionnant les images de leurs caméras embarquées pour les leur livrer.
Enfin, pour ne pas être en reste sur ces attaques bataves d’infrastructures de télécommunication la semaine d’avant Noël, signalons qu’à une quarantaine de kilomètres de là, à Zeewolde (province du Flevoland) le 18 décembre vers 19h, une autre antenne-relais a été déconnectée, tout simplement en démolissant son coffret électrique… qui a littéralement été « explosé » selon la police.
[Synthèse de la presse néerlandaise (RTL et De Stentor), 4 janvier 2022]
Deux distributeurs de billets Thales incendiés
traduit du néerlandais de indymedia.nl, 11 septembre 2021
Hier soir, deux distributeurs de billets NS [Nederlandse Spoorwegen, la SNCF hollandaise] ont été incendiés à la gare de La Haye Moerwijk. Les distributeurs automatiques de NS sont gérés et exploités par la société d’armement Thales. Thales contrôle le réseau ferroviaire aux Pays-Bas : paiements et portes, changements de signaux, vidéosurveillance, etc. (voir : xxxthalesgroup.com/en/europe/netherlands/transportation-netherlands ).
Le plus gros profit de Thales vient cependant de l’industrie de l’armement et de la sécurité. La société fournit des équipements radar et d’autres technologies aux autorités qui arrêtent les migrants et les réfugiés aux frontières de l’Europe. Thales contribue ainsi à la mort et à la misère de milliers de personnes.
Thales profite de la forteresse Europe, de la guerre et du militarisme. Thales est notre ennemi. Où que se trouve l’entreprise, il faudra l’attaquer. Feu et flammes pour les profiteurs de la forteresse Europe !
On apprend par la presse néerlandaise qu’à Rijswijk (commune de Buren), un village situé dans la province de Gelderlander, l’antenne de téléphonie mobile qui avait déjà été détruite pour la seconde fois lors d’un sabotage incendiaire le 22 juin dernier, a été attaquée une troisième fois la nuit du 7 au 8 septembre. Si on peut se douter qu’ils mettent toujours plus de moyens pour tenter de faire cesser cette série de sabotages déterminés, ils sont à nouveau restés bredouilles, puisque le feu a pratiquement effacé toutes les traces et que même les capteurs des caméras ont fondu. Continuer la lecture de Rijswijk (Pays-Bas) : et de trois !→
On apprend par la presse néerlandaise qu’à Rijswijk, un village situé dans la province de Gelderlander, une nouvelle antenne-relais de téléphonie mobile est entièrement partie en fumée vers minuit 15 dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 juin. Les pompiers alertés par des voisins se réjouissent d’être intervenus à temps, parce que chaque minute est précieuse afin que la structure du mât ne soit pas trop endommagée et éviter qu’il ne faille à son tour le remplacer. Continuer la lecture de Rijswijk (Pays-Bas) : bis repetita !→