Toulouse : sabotage incendiaire d’une antenne 5G (mis à jour)

Toulouse, 2 novembre : le pylône de téléphonie mobile Orange, après avoir lutté en vain contre une chaleureuse hostilité, finit par s’écraser au sol en plein reconfinement.

Une antenne relais 5G incendiée à Toulouse
FranceBleu Occitanie, 2 novembre 2020 8:58

Les pompiers ont été alertés vers 6 heures, ce lundi matin. Une antenne relais 5G a pris feu dans la nuit, dans le quartier Rangueil à Toulouse, au sud de la ville, allées des Sciences appliquées. Ils sont parvenus à éteindre l’incendie à n’en pas douter criminel selon eux. Ce lundi matin, ils étaient toujours sur place, en attendant l’arrivée des techniciens de la société de télécommunication Orange.

L’incendie, heureusement, n’a pas fait de blessé mais le poteau risque de tomber [mise à jour de ce midi : c’est fait !]. Aux mois de mai et juin dernier, plusieurs antennes relais avaient déjà été incendiées à Toulouse et dans les communes alentours.


[Après l’effondrement de l’antenne-relais 5G de Rangueil vers 9h50 au cœur du campus de l’université des sciences, La Dépêche a tourné casaque et modifié son article à midi (nous laissons toutefois ci-dessous celui de la matinée), en mettant en avant « un incendie d’origine accidentelle. La structure se serait effondrée après un problème électrique ». Aaah, ces fameux suicides d’antennes-relais à l’aube par auto-combustion les nuits de dimanche à lundi…]

Toulouse : une antenne relais 5G incendiée dans la nuit
La Dépêche, 2 novembre 2020 08:19

Une antenne relais 5G a été incendiée dans la nuit de dimanche 1er au lundi 2 novembre à Toulouse. Il s’agit d’un incendie d’origine criminelle. Les faits se sont produits dans le quartier de Rangueil. Les pompiers étaient encore sur place ce lundi matin, aux alentours de 8 heures.

Ce n’est pas la première fois qu’une antenne relais est dégradée dans la région toulousaine. Une antenne relais avait notamment flambé mi-septembre sur la commune de Fenouillet, au nord de Toulouse. Un feu dont l’opérateur a pensé qu’il pouvait être d’origine accidentelle. Le déplacement d’un technicien en investigation criminelle de la gendarmerie avait écarté cette thèse et avait confirmé la destruction volontaire.

Cette enquête s’est ajoutée aux précédentes : deux destructions à Toulouse, pendant le premier confinement, une autre à Pechebusque et une dernière sur la commune de Flourens. Le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Aude mais également les Hautes-Pyrénées ont connu le même type « d’attaques » ces derniers mois.

Un phénomène qui dépasse largement les frontières régionales avec des destructions signalées un peu partout dans l’Hexagone. « Une vingtaine de destructions ont été résolues avec des suspects interpellés. Certains ont été jugés, condamnés et incarcérés, d’autres font l’objet d’information judiciaire« , confiait alors un officier de gendarmerie.