Bruxelles (Belgique) : la répression s’organise suite à l’émeute

Suite à l’émeute du 13 janvier à Bruxelles qui a suivi l’assassinat policier de Ibrahima, une task force rassemblant les six zones de police bruxelloises, la police fédérale et le parquet de Bruxelles est mise en œuvre afin d’identifier un maximum d’auteurs pour les dégradations, notamment sur base d’images des débordements, y compris celles des réseaux sociaux (coucou les preneurs d’images d’actes illégaux des autres, qui vous transformez de fait en balances).

Par ailleurs concernant les quatre arrestations judiciaires de manifestants, parmi les trois suspects privés de liberté mercredi en fin de journée et suspectés de faits d’incendie volontaire sur le commissariat près de la place Liedts à Schaerbeek, les deux majeurs ont été relaxés, faute de preuves suffisantes à leur encontre à ce stade de l’enquête, et le mineur libéré sous conditions après audition par le juge d’instruction. Le quatrième, mineur lui aussi et dépendant de la compétence du parquet de Verviers où il était domicilié, a été libéré sous conditions. Celles-ci lui imposent de respecter l’autorité parentale, de ne pas commettre de nouveau fait qualifié d’infraction, de poursuivre une scolarité régulière et d’accomplir une prestation d’intérêt général d’une durée de trente heures.

[synthèse de la presse belge, 15 janvier 2021]