Limoges (Haute-Vienne) : les caméras se ramassent à la pelle [mis à jour]

La ville de Limoges porte plainte après la destruction de six caméras de surveillance
France bleu, 8 avril 2021 (extrait)

Des outils de vidéoprotection ont été les cibles de dégradations le week-end dernier à Limoges. Entre le 3 et le 5 avril, un ou plusieurs individus ont détruits six caméras dans le quartier de Beaubreuil, à Limoges. « Toutes les pistes sont ouvertes » nous fait-on savoir du côté du parquet de Limoges, qui précise que le ou les auteurs n’ont pas été retrouvés.

Ce n’est pas la première fois que des caméras sont détruites dans le quartier de Beaubreuil à Limoges. En septembre dernier, des impacts de balle avaient été constatés sur une caméra située sur un lampadaire haut de six mètres, seulement quelques jours après des saisies de stupéfiants. « L’an dernier, nous avons eu 9 caméras de détruites dans ce quartier » rappelle Cyril Sarlin, le directeur de la sécurité, prévention et salubrité à la villede Limoges. Cela coûte néanmoins à la collectivité, environ 5 000 euros par outil détruit.


Limoges : l’auteur des dégradations de caméras retrouvé et condamné à six mois de prison
France bleu, 9 avril 2021 (extrait)

Les forces de l’ordre ont interpellé le destructeur de ces outils de vidéo-protection ce mercredi. Il a fait beaucoup de dégâts. Selon les éléments de l’enquête, menée par les effectifs de la sûreté départementale de Limoges, neuf caméras ont été détruites entre le 27 mars et le 4 avril à Beaubreuil. Plusieurs autres ont été mises hors services entre le 5 et le 7 avril dernier, notamment une située allée Fabre d’églantine et détruite à l’aide d’une arme à feu.

L’enquête a finalement mis en lumière un homme, responsable de ces dégradations. Il a 21 ans. Présenté à un magistrat, il a reconnu être coupable des faits reprochés. Il a été condamné, via la procédure de plaider-coupable, à six mois de prison, mais aussi 12 mois d’interdiction de porter une arme. Il devra également payer 25.000 euros de dommages et intérêts à la ville de Limoges, qui avait porté plainte. Il a été conduit à la maison d’arrêt de Limoges à l’issu de l’audience.