Dix-sept Teslas ont flambé lors d’un incendie survenu la nuit de dimanche à lundi 31 mars, vers 4h30 du matin, chez le seul concessionnaire de la marque automobile présent à Rome.
Dans le quartier de Torrenova, où se trouvent à la fois des habitations et des bâtiments industriels, ces Teslas ont pris feu à plusieurs endroits, dans la cour même du concessionnaire de la via Serracapriola, et aussi quelques mètres plus loin sous les abris de recharge.
Si les enquêteurs ont fait savoir qu’ils n’excluaient aucune piste, ils penchent tout de même pour un incendie criminel, et comme on est en Italie, c’est la possibilité d’une « attaque anarchiste » qui a été pointée par la presse, à la suite du ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi. De son côté, le PDG de Tesla Elon Musk a réagi à cet incendie sur son réseau social X, en publiant un post contenant un seul mot : « Terrorism ». Car en la matière, le techno-fasciste et désormais ministre des États-Unis sait de quoi il parle…
Attaques contre les voitures Tesla : à Saint-Chamond, des bornes calcinées Le Progrès, 30 mars 2025
Sur le parking du centre Leclerc de Saint-Chamond, situé sur la ZAC de la Varizelle, les revendications sont ciblées par un marquage au sol. « Campagne anti-Tesla, borne to burn ». Les douze Superchargeurs de l’entreprise d’Elon Musk ont été vandalisés dans la nuit de mercredi 26 mars à jeudi 27 mars vers 4 heures du matin.
Placés à un endroit à l’écart de la grande surface, sous un toit solaire, ils ont subi des dégradations volontaires avec usage du feu. Deux Superchargeurs ont été totalement détruits et les dix autres, impactés par les flammes, s’avèrent inutilisables. Cette destruction nocturne – « manifestement une action de revendication très ciblée » – fait l’objet d’une enquête de la police qui va établir les constatations techniques et scientifiques et s’appuyer sur la vidéosurveillance pour tenter d’identifier le ou les auteur(s). Lire la suite
En Basse-Saxe, sept Teslas ont été incendiées samedi 29 mars vers 3h30 du matin. Toutes ont brûlé devant un concessionnaire de la marque à Ottersberg, situé une vingtaine de kilomètres de Brême, et ont été complètement détruites malgré l’intervention des pompiers.
Les dégâts se montent à plusieurs centaines de milliers d’euros, et le département de la police criminelle du district de Verden, chargé de l’enquête, avance l’hypothèse d’un incendie criminel. S’il s’agissait d’une attaque contre la marque du milliardaire américain Elon Musk, ce ne serait pas la première en Allemagne ces derniers temps, puisqu’il y a deux semaines à Berlin, quatre Tesla avaient déjà été incendiées dans plusieurs quartiers. Lire la suite
Près de Montpellier : deux engins et trois camions incendiés sur le chantier de la ligne 5 de tramway
Midi Libre/actu, 28 mars 2025
Un incendie a frappé cinq engins de travaux publics sur le chantier de la ligne 5 du tramway, à Clapiers au nord de Montpellier, dans la nuit de jeudi à vendredi 28 mars. Trois camions et deux pelleteuses d’une entreprise privée ont été détruits sur le rond-point de Girac, où est aménagé le futur terminus de la nouvelle ligne de tramway.. La société allait terminer sa mission dans les semaines à venir.
Les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez ont été alertés vers 1 h 30. Les effectifs de la brigade de Jacou-Clapiers, de la brigade de recherches et les techniciens en identification criminelle sont intervenus sur place pour procéder aux constatations. Lire la suite
L’UE demande à ses citoyens de se faire un « kit de survie » de 72 heures pour faire face aux risques de guerre
Le Parisien/Libération/Le Figaro, 27-28 mars 2025
La Commission européenne a proposé mercredi 26 mars une « stratégie de préparation et de gestion de crises », a expliqué la commissaire européenne en charge de ce dossier, Hadja Lahbib, dans un entretien à l’AFP. « Nous allons soutenir les États membres dans la confection de ce qu’on appelle un sac de résilience, et donc avoir tous les citoyens prêts à résister, à être en autonomie stratégique pendant minimum 72 heures », a-t-elle ajouté. Avec une liste d’une dizaine de produits jugées indispensables pour remplir ce kit de survie, qui vont de la bouteille d’eau à la lampe-torche en passant par les papiers d’identité ou les allumettes, et de la nourriture non périssable.
Dans l’Hexagone, le gouvernement avait déjà confirmé mardi 18 mars que tous les Français vont recevoir, avant l’été, un « manuel de survie » sous forme de brochure d’une trentaine de pages abordant les pratiques à adopter pour se préparer et réagir en cas de crise, allant d’un accident industriel, un événement climatique grave et jusqu’au conflit armé. D’après l’AFP, le document est réalisé par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et pourrait s’appeler «France résilience», ou «Tous résilients» [sic], inspiré des livrets édités par la Suède, la Norvège et la Finlande (voir ci-dessous).
Près de Bordeaux, trois voitures incendiées sur le parking
de la prison de Gradignan
Sud Ouest, 22 mars 2025
Il y avait davantage de surveillants qu’à l’habitude ce vendredi 21 mars, dans la soirée, à la prison de Gradignan, en raison du loto de l’Amicale des personnels pénitentiaires. Alors que le jeu se déroulait, des explosions ont été entendues à l’extérieur. Il s’agissait des pneus et réservoirs d’essence de plusieurs voitures incendiées qui éclataient sous la chaleur des flammes.
Il était environ 21 h 45. Au total, trois véhicules stationnés sur le parking jouxtant la prison ont été entièrement détruits. Deux autres ont été endommagés, malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers. Le parquet a saisi la division de la criminalité territoriale pour mener les investigations.
Intervention avec des marteaux contre la guerre – force à Marianna & Dimitra
(traduit de l’anglais de Kontrapolis, 22 mars 2025)
Promenade nocturne dans les rues de Berlin… Il y a quelques années, Kyriakos Xymitiris était parmi nous. Il est rentré à Athènes.
Nous flânons encore de nuit dans les rues de Berlin et, aux premières heures du 17 mars, Kyriakos était encore avec nous lorsque nous sommes arrivés sur la Bayerischer Platz, dans le quartier de Schöneberg, devant les bureaux du groupe FERCHAU Aviation.
FERCHAU est une entreprise de services en ingénierie informatique qui propose des solutions techniques à la Bundeswehr (forces armées allemandes) et à d’autres industries militaires en Europe. FERCHAU affirme qu’elle « connecte les personnes et les technologies pour le niveau supérieur ». Elle développe en effet des produits et des systèmes pour la machine de guerre, notamment dans les domaines « de la cybersécurité, de l’ingénierie des systèmes basée sur des modèles, de la réalité augmentée et l’analyse des données ». Elle organise des campagne de recrutement avec la Bundeswehr pour recruter des spécialistes pour la guerre des drones et envoie des spécialistes pour la maintenance les escadrons Eurofighter de l’armée de l’air de l’OTAN. Lire la suite
Vaucluse : huit anciens membres des « Gilets jaunes » jugés
pour dégradation d’installations SNCF France Bleu/actu, 26 mars 2025
Ce jeudi 27 mars, huit hommes âgés entre 27 et 45 ans comparaissent devant le tribunal correctionnel de Carpentras pour « mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence » et pour « destruction de bien destiné à l’utilité ou la décoration publique », après avoir dégradé des installations SNCF dans le Nord-Vaucluse et dans le Gard, les 27 et 28 décembre 2018.
On est alors après le sixième week-end de mobilisation des gilets jaunes, entre Noël et le jour de l’An 2018, et ces hommes sont poursuivis pour avoir visé des boîtiers de la SNCF dans le secteur de Bagnols-sur-Cèze et de Bollène. Au moment des faits, des capteurs le long des voies ont été dégradés, ce qui a perturbé le trafic de Fret, avec l’idée d’empêcher la livraison de certaines grandes surfaces. Les barrières de cinq passages à niveau du Gard sont également restées fermées. Une autre équipe de « gilets jaunes » a aussi endommagé le système de signalisation de la ligne TGV à hauteur de Bollène, ce qui a perturbé le trafic entre Paris et Marseille. Lire la suite
Mardi 25 mars, la Cour des comptes a publié un rapport titré « Le dialogue social dans la police nationale », détaillant les moyens alloués aux syndicats de flics, qu’elle a évalué à 54 millions d’euros pour la seule année 2022. Si tous les syndicats de fonctionnaires sont subventionnés par leur employeur étatique au titre de gardiens de la paix sociale, la Cour des comptes relève tout de même que ceux de la flicaille sont particulièrement bien lotis.
Au total, ce coût annuel de 54 millions d’euros se compose pour l’essentiel de crédits-temps, c’est-à-dire de postes de permanents ou de détachés à temps partiel pour exercer des fonctions syndicales. Mais pas que, puisque le ministère de l’Intérieur verse également des subventions directes aux syndicats de flics, soit 1,4 millions d’euros qui sont allés en 2023 dans la poche d’Alliance (30% du total), de FO-Police (38% du total) ou de la CFDT-Police (8% du total). De ce côté-là, rien par contre pour la CGT-Police ou pour SUD Intérieur/Solidaires, qui malgré leurs efforts n’ont pas réuni assez de voix chez leurs collègues pour toucher une partie du pactole, ce qui ne les a cependant pas empêché de gratter des heures de délégation syndicale chez les bleus. Lire la suite
Communiqué sur le désarmement de la pompe
de l’étang de Saint Vio
Des militants des Soulèvements de la Terre ont désarmé la pompe de l’exploitation Kandoorp, qui a permis de pomper allègrement et illégalement dans l’étang de St Vio pendant de nombreuses années.
C’est avec joie que nous annonçons le démontage de la pompe de l’exploitation Kaandorp qui prélevait depuis plusieurs années pour arroser les serres et les champs du bulbiculteur.
Voyant que suite à la décision du préfet en octobre 2024 d’interdire le pompage et d’astreindre l’exploitant à désinstaller son matériel (cf. source(1)), le démontage de la pompe tardait, des militants des soulèvements de la Terre ont avancé les travaux. Lire la suite
Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF du texte en version brochure (40 pages A5)
Petit livre prix libre incluant la gratuité, en soutien à l’imprimerie qui squatte le dupli à Montreuil, pour que les machines (d’impression ) ne s’arrêtent pas.
Écrite en 1909, cette nouvelle nous plonge dans une société où chacun-e est isolé-e, où ce n’est plus l’humain qui va à la rencontre des choses mais les choses qui viennent à lui, où l’on voue un culte à un Livre qui connaît l’ensemble des choses.
Alors que nous avons vécu un isolement forcé lors du covid, que la réalité se cache dans les entrailles de datacenters, et que l’intelligence artificielle prétend savoir tout sur chaque chose, aujourd’hui on a encore besoin d’individus comme Kuno, curieux et intrépide qui en cherchant à s’échapper trouve son chemin vers la liberté.
Cliquer sur l’image pour ouvrir le tract (A5 recto et verso) en PDF et l’imprimer pour le faire tourner
[Tract distribué dans les rues de Paris à l’occasion de la manifestation du 22 mars contre le racisme et le fascisme, à l’appel des partis, syndicats et associations degôche dans une centaine de villes]
Finissons-en avec la nation !
La référence à l’État-nation et à sa promotion par le nationalisme disparaît étrangement des textes et analyses actuels émanant des milieux autonomes… Pourtant, cette référence connaît toujours son heure de gloire, et ce partout dans le monde. Cette disparition dans la critique radicale n’est donc malheureusement pas le corollaire d’un effacement de l’idée et du mythe nationaux. Au contraire, en plus du nationalisme français, se surajoute en ce moment un nationalisme européen qui voudrait concurrencer sur le plan militaire les nations russes et américaines. Dans un argumentaire qui réduit comme toujours les populations à de la chair démographique à canon, le commissaire à la défense européen disait hier « Les 450 millions de citoyens de l’Union européenne ne devraient pas dépendre de 340 millions d’Américains pour se défendre contre 140 millions de Russes qui n’arrivent pas à battre 38 millions d’Ukrainiens ». On sent venir toute la sale musique du patriotisme qui va diffuser l’injonction à aimer son pays, à le défendre, à s’y sacrifier en travaillant et en consommant pour lui, dans les écoles, les supermarchés, dans la rue et les médias, jusqu’à évidemment s’aveugler de ce qu’implique nécessairement n’importe quelle nation, et ce peu importe sa taille, son impérialisme, son histoire récente ou vieille, ses régionalismes, son folklore et sa puissance militaire : toutes les nations installent des frontières, les surveillent, les contrôlent, et les font appliquer sur les uns et les autres en triant ceux qui ont les bons papiers, et ceux qui ne les ont pas, en en enfermant et en en expulsant certains. Ces frontières servent à maintenir un ordre social prospère à cet État-nation qui quotidiennement nous réprime. Il n’existe aucune émancipation possible dans le répertoire nationaliste, car toujours la nation, la plus progressiste et révolutionnaire pourrait-elle se présenter, viendra avec son cortège de tri, de xénophobie, de maintien de l’ordre et d’appel au sacrifice patriote. Lire la suite
Jack Déjean, Merci de ne pas allumer la lumière, mais de couper le courant… La science contre Trump (et inversement) ? , mars 2025, 5 pages A4
Merci de ne pas allumer la lumière, mais de couper le courant… La science contre Trump (et inversement) ?
« Croire que tout est permis parce qu’on croit que tout est possible, c’est la conclusion cynique du délire de volonté de puissance attisée chez des cerveaux faibles par un ou deux siècles de révolution industrielle – destructrice de toutes les ressources énergétiques du monde et des forces les plus intimes de l’humanité », Prudhommeaux.
Depuis que Donald Trump est arrivé au pouvoir pour un second mandat de président de la plus grande puissance mondiale, il ne lésine pas pour attaquer sur tous les fronts. Tout y passe : mesures contre l’avortement, les LGBT, les exilé-es, la protection des milieux naturels, etc. On a même eu droit au renouvellement de la diplomatie musclée, cherchant à obliger le président ukrainien à refiler ses minerais précieux contre des armes. Non pas que ça ne se passe pas toujours comme ça, mais c’est en général de manière discrète dans des salons feutrés, tout l’inverse du style Trump. Et que dire des menaces à peine voilées de coloniser le Groënland, Panama, et pourquoi pas le Canada, le Mexique ou même Gaza, qu’on rêve de transformer opportunément en lieu de villégiature pour riches, bronzant sur les cadavres encore chauds ? Lire la suite
[Affiche couleur (A3) collée à partir d’octobre 2011 sur les murs de Bruxelles. Initialement mise en ligne le 30 octobre 2011 sur le site Indymedia Bxl.]
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Je crache sur tous les drapeaux
Je crache sur le drapeau belge. Je crache, car ce drapeau est trempé dans le sang de mes frères et sœurs, du passé et d’aujourd’hui, qui ont été massacrés, torturés, enfermés, affamés, exploités au nom des intérêts de l’État belge.
Je crache sur le drapeau flamand, car son nationalisme écœurant me fait vomir. Ce nationalisme qui prône les valeurs de l’Ordre et du Travail, faisant la chasse aux immigrés, aux « déviants », aux rebelles. Qui cherche à enrégimenter tout le monde, riche comme pauvre, patron comme travailleur, bureaucrate comme chômeur, dans une même identité nationale, tous unis contre « les autres », tous pour le Pouvoir de la Nation et la protection de ses Valeurs. Comme le racisme, le nationalisme est l’antidote contre le virus de la bataille sociale, du combat pour l’émancipation et pour la destruction du pouvoir. Lire la suite
[Affiche couleur (texte blanc, fond rouge, photo n&b) imprimée en offset 42×63 cm, collée sur les murs de plusieurs villes à partir de mars 2008 (soit au début de l’instruction anti-terroriste « Mauvaises Intentions », et avant l’affaire Tarnac). Texte reproduit dans le journal anarchiste « Cette Semaine » n°95 du printemps 2008, puis affiche réduite en noir et blanc et mise en ligne le 8 avril 2008 dans la partie Brèves du désordre du site de cette publication.]
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Qui sont les terroristes ?
Les conditions de vie toujours plus insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de ne pas avoir de boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois. Peur de la police, peur de la prison. Parce qu’au fond, la matraque et son acceptation est ce qui garantit les rapports sociaux.
Dans ce monde à l’envers, le terrorisme ce n’est pas contraindre des milliards d’êtres humains à survivre dans des conditions inacceptables, ce n’est pas empoisonner la terre. Ce n’est pas continuer une recherche scientifique et technologique qui soumet toujours plus nos vies, pénètre nos corps et modifie la nature de façon irréversible. Ce n’est pas enfermer et déporter des êtres humains parce qu’ils sont dépourvus du petit bout de papier adéquat. Ce n’est pas nous tuer et mutiler au travail pour que les patrons s’enrichissent à l’infini. Ce n’est pas même bombarder des populations entières. Tout cela, ils l’appellent économie, civilisation, démocratie, progrès, ordre public. Lire la suite