Tous les articles par sansnom

Lille (Nord) : le QG de campagne à coups de masse

Municipales à Lille: le QG de campagne de Louis Delemer vandalisé
BFM, 21 novembre 2025 (extrait)

Le QG de campagne de Louis Delemer (LR), candidat aux élections municipales à Lille, a été vandalisé au cours de la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 novembre, comme il l’indique sur ses réseaux sociaux. « Vitrines brisées, façade dégradée, tentatives d’intrusion, tags insultants, intimidations… voilà le visage de ceux qui refusent la démocratie« , déplore Louis Delemer, dont la permanence est située dans le quartier Wazemmes.

Le candidat de la droite a reçu le soutien de nombreux adversaires politiques, notamment du maire socialiste Arnaud Deslandes, qui rappelle que « la violence n’a pas sa place dans le débat républicain« . L’ancienne édile Martine Aubry (PS) dénonce pour sa part un acte « inacceptable« . « Rien ne justifie la violence politique« , écrit quant à lui Patrick Kanner, sénateur socialiste du Nord.

Marseille (Bouches-du-Rhône) : « Que nos larmes deviennent des armes ! »

Tdor of revenge toute l’année!
Indymedia Nantes, 17 novembre 2025

Dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 un bon tiers des voitures presentes dans la concession Tesla des pennes-mirabeau (marseille) a flambe. Une plaquette allume-feu posee sur un des pneus avant suffit, la contagion a fait le reste.

Big-up a l’appel a action ( meme si la sortie etait deja prevue)

Que nos larmes deviennent des armes!


Incendie de Tesla aux Pennes-Mirabeau : plusieurs départs de feu, grillage découpé… la piste criminelle envisagée
La Provence, 13 novembre 2025 (extrait)

Ce jeudi 13 novembre, vers 3 h du matin, près de 50 sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont lutté contre le feu de 24 véhicules électriques sur le parking de la concession Tesla, dans la zone d’activités des Sybilles, aux Pennes-Mirabeau. Si les voitures sont quasiment toutes entièrement calcinées, l’intervention rapide et massive des pompiers a permis de préserver le bâtiment attenant et 50 véhicules à proximité. [Selon une première estimation révélée par TF1, le montant des dégâts atteindrait 600 000 euros.] Lire la suite

[Publication] : Sans dessous dessus. Apériodique pour chahuter l’extractivisme n°2

Extraits de l’édito :

[…] Comme nous l’avons dit dans le numéro précédent, ce projet est né de l’envie de mieux comprendre le renouveau minier en Europe pour nourrir des perspectives de luttes. Il est le fruit de rencontres, de longues discussions et de pas mal de recherches sur un sujet qui ne nous était pas familier à tou·tes. Cette publication, nous l’avons pensée comme un outil donnant des billes d’analyse et des informations pratiques à propos de projets industriels qui peuvent toujours être entravés, voire empêchés. […]

Si notre premier numéro était centré sur le projet de mine de lithium dans l’Allier porté par Imerys, ce deuxième opus replace ce projet dans son contexte : celui d’une tentative de « retour à la mine » en France et d’une nouvelle vague d’attributions de permis miniers par l’État, tout comme celui, encore plus général, du monde autoritaire et marchand. Nous y élargissons la critique de l’extractivisme et de ses incarnations locales à celle plus approfondie de l’État et de ses mécanismes d’oppression et de délégation, de la société techno-industrielle et de sa restructuration « verte » (c’est-à-dire électrique) et numérique, du capitalisme avec son règne des marchandises et ses fondements coloniaux, ainsi que de la guerre qui sert de moteur à toute cette machinerie.
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Mulhouse (Alsace) : du ferme contre les gilets jaunes incendiaires d’antennes-relais

Dix gilets jaunes condamnés pour avoir incendié neuf pylônes
téléphoniques

France3/D’ici, 3 novembre 2025

Ils s’en étaient pris à des infrastructures de téléphonie mobile. Neuf pylônes avaient été détruits entre janvier 2019 et janvier 2020. Le tribunal correctionnel de Mulhouse (Haut-Rhin) a rendu son jugement, lundi 3 novembre. Sur les quatorze personnes de 22 à 63 ans, accusées et placées sous contrôle judiciaire, dix ont été condamnées et quatre relaxées.

Les douze hommes et deux femmes étaient poursuivis pour « destruction du bien d’autrui par moyen dangereux » et « participation à une association de malfaiteurs« . Ils ont été jugés jeudi 25 septembre au tribunal correctionnel de Mulhouse.
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Paulinet (Tarn) : sabotage du mât de mesure du projet d’éoliennes

Une enquête électrique dans le Tarn après la chute mystérieuse d’un gigantesque mât éolien
La Dépêche/actu.fr, 14 novembre 2025 (extrait)

Sur les hauteurs du hameau de l’Oulas, à Paulinet, le spectacle frappe encore les habitants : un mât de mesure du vent, 103 mètres d’acier, gisant au sol comme un géant foudroyé. L’installation, destinée à évaluer le potentiel d’un futur parc éolien industriel, s’est effondrée dans la nuit de mercredi à jeudi de la semaine dernière aux alentours de 22h30.

La gendarmerie a immédiatement ouvert une enquête. L’hypothèse d’un acte de sabotage est désormais sur la table. Dans ce paysage rural, chacun est venu constater l’étendue des dégâts. Le métal tordu court dans la végétation, les haubans sectionnés comme des fils de coton. Le mât, flambant neuf, n’avait été implanté que depuis quelques semaines.
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Saint-Jory (Haute-Garonne) : deux nuits de sabotages contre le chantier de la LGV

Sur le chantier de la LGV, des opposants incendient un engin
La Dépêche, 12 novembre 2025

Des silhouettes qui avancent sans un mot puis la lueur des flammes dans le noir du chantier. À Saint-Jory, au nord de Toulouse, un commando encagoulé s’est glissé dans la nuit de vendredi à samedi sur le tracé de la future ligne à grande vitesse. En quelques minutes, les intrus ont pris pour cible un engin de chantier. Selon nos informations, il s’agirait d’une foreuse utilisée pour les opérations préparatoires. Au petit matin, il ne restait qu’une carcasse calcinée de cette machine estimée à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Dans un contexte où le chantier fait l’objet d’oppositions récurrentes, l’attaque semble avoir été méthodiquement préparée. Selon les informations recueillies, les mêmes individus seraient revenus dans la nuit de dimanche à lundi pour détruire plusieurs caméras de surveillance installées sur la zone. Les images enregistrées avant les dégradations pourraient néanmoins fournir des éléments utiles aux enquêteurs.
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[Livre] : Le travail est un crime, par Herman J. Schuurman

Le travail est un crime, par Herman J. Schuurman suivi de : Le Groupe « De Moker » : la jeunesse rebelle dans le mouvement libertaire hollandais des Années folles par Els van Daele, ed. Anar’chronique , novembre 2025, 220 pages
(6 euros – 4 euros pour les distros)

Les jeunes Moker avaient l’ardeur et la gaieté de la jeunesse pour eux (et ce n’est pas qu’une question d’âge), ils étaient l’expression d’un présent et d’un futur inconciliables avec le monde des vieux, pas seulement le monde des patrons et des exploités, mais aussi le monde de la militance, de la discipline syndicale, des meetings bureaucratiques, de la propagande à deux balles, des mobilisations « à rythme lent », de la modération politicienne, des compromis avec le pouvoir, de la morale religieuse. Ils suivaient leur chemin dans l’unique direction véritablement révolutionnaire, celle de la destruction du capitalisme et non pas de son renversement ; celle de la négation du travail, le pire crime commis au détriment de l’humanité, dont la Grande guerre n’a été qu’un des produits. Lire la suite

Balan (Ain) : sabotage contre la plateforme chimique de granulés de plastique

[Reçu par mail, 3 novembre 2025]

Revendication du sabotage de la plateforme chimique
de Balan dans l’Ain

Dans la nuit du 5 octobre, nous avons eu recours au sabotage pour essayer de mettre à l’arrêt la production toxique de la plateforme chimique de Balan dans l’Ain, en frappant son alimentation électrique en amont.

Puisant de l’inspiration dans les actions visant à couper l’énergie aux industries un peu partout en France et ailleurs, nous avons mis le feu aux câbles haute tension qui partent du poste de La Boisse en direction de la plateforme. A l’intérieur du poste électrique, les câbles sortent du sol (isolés dans des gaînes) pour grimper sur les pylônes. C’est là que c’est possible d’y mettre le feu sans risque majeur, provoquant un court-circuit et coupant le courant.
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Sciez (Haute-Savoie) : la municipale se souviendra de la nuit d’Halloween [MàJ]

Des véhicules de la police municipale incendiés derrière
la mairie de Sciez pendant la nuit d’Halloween
Dauphiné libéré, 1er novembre 2025 (extrait)

Ce samedi 1er novembre à 4 h 27, les sapeurs-pompiers de Haute-Savoie ont été appelés pour un feu de véhicules derrière la mairie de Sciez. À leur arrivée, deux voitures de la police municipale, stationnées devant les locaux du service, étaient en feu.

Les flammes se sont propagées à la façade du bâtiment. Une partie du secteur occupé par la police municipale a été touchée, notamment un bureau, un local technique et un vestiaire. De la fumée s’est également répandue dans d’autres pièces. La commune a porté plainte dans la matinée. En raison des dégâts et des opérations de sécurisation, la mairie sera exceptionnellement fermée au public lundi matin. Lire la mise à jour

Langen ( Allemagne) : feu au container de la gravière de Sehring

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 17 octobre 2025

Moi, toi, nous, humains, créatures, qui ou quoi a/ont incendié un conteneur de chantier de l’entreprise Sehring à Langen (Hesse), dans la nuit du 16 au 17 octobre 25 !

L’anarchisme à l’offensive !

C’est ce que nous avons pensé et, lors d’une randonnée nocturne après avoir fait un peu de tourisme à Langen, nous avons pris l’initiative de forcer le portail de pacotille de la gravière de Sehring, pour transformer rapidement son container de chantier en un immense feu de joie, beaucoup plus joli ainsi, dirais-je… ou dirions-nous ? Lire la suite

Alixon/St Marcel-lès-Valence (Drôme) : saboter le TGV et la carrière d’à côté

Dans la nuit de dimanche à lundi 27 octobre, deux incendies ont ravagé des infrastructures sensibles non loin de la gare TGV de Valence (Drôme).

Le premier sabotage s’est attaqué à la carrière des Barris, près de la voie ferrée de Saint-Marcel-lès-Valence, vers 3h30 : cinq engins de chantier (une pelle hydraulique de 50 tonnes, une chargeuse de 40 tonnes et trois tombereaux articulés) sont partis en fumée, ainsi que le bâtiment qui abritait la centrale de concassage. Le groupe de travaux publics Cheval, spécialisé dans l’extraction de granulats utilisés pour la fabrication du béton, estime que « les départs distincts et distants de [trois] feu nous permettent de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un accident », et évalue les dégâts à cinq-six millions d’euros. De plus, la destruction incendiaire de l’usine de production de granulats va entraîner une cessation de cette activité pendant « au moins six mois », a déploré le président du groupe.

Le second sabotage s’est produit à 200 mètres de là, vers 4h du matin, sur la commune d’Alixan, cette fois directement au pied de la voie du TGV, après que le grillage ait été découpé : 16 câbles de signalisation et de communication situés dans des chambres de tirage, le long de ce nœud ferroviaire sensible pour tout le Sud-Est, sont partis en fumée. Soit 16 x 25 mètres à remplacer du côté des réparateurs, dont des câbles de fibre optique contenant 72 brins à ressouder un à un.

Une centaine de TGV entre Paris et Marseille, Montpellier, Nice, entre Toulouse et Lyon, entre Marseille et Rennes ou Strasbourg, ou encore entre Lyon et Bruxelles/Luxembourg ont été annulés ou fortement retardés par ce sabotage. Soit près de 50 000 voyageurs TGV et 10 000 autres du TER des région Auvergne-Rhône-Alpes et PACA, et sans compter ceux des compagnies Trenitalia et Renfe.

Dans la journée, l’enquête à été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble (Isère), la SNCF a annoncé qu’un début de retour à la normale n’était pas « envisagé » avant mardi, et un communiqué sous forme de poème est sorti sur Indymedia Nantes, que nous reproduisons ci-dessous. Le lendemain, des journaflics annoncent que la Sdat (sous direction antiterroriste) est désormais saisie des deux faits, notamment « au regard du préjudice et du mode opératoire ».

[Synthèse de la presse nationale et régionale, 27-28 octobre 2025]
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Quand la « généalogie génétique » devient de l’ADN policier…

[Il y a un peu moins d’une semaine, lundi 20 octobre, le ministre de la Justice Darmanin  a annoncé lors d’une visite au tribunal de Nanterre, que son futur projet de loi nommé « Sure » (pour Sanction utile, rapide et effective) inclura notamment la possibilité policière d’aller piocher dans les données d’entreprises spécialisées dans les tests ADN récréatifs, dits de « généalogie génétique ».

Cela viendrait en réalité légaliser une technique policière officieuse, déjà en vigueur depuis quelques années dans certains services à propos des « cold case », et désormais vouée à se généraliser (bien qu’elle serait réservée dans un premier temps aux seuls cas de « meurtres, viols, enlèvements » selon le ministre). Il existe en effet « plus de 50 000 traces au Fnaeg [fichier national automatisé des empreintes génétiques] (…) qui ne trouvent pas d’auteur parce que nous ne connaissons pas les ADN des personnes », s’est-il ainsi justifié en conférence de presse.

Concrètement, les pandores pourront bientôt comparer une trace génétique non-identifiée en France, avec les vastes bases de données américaines, qui contiennent des dizaines  de millions d’ADN venus du monde entier (dont environ 2 millions de ‘Français’), cédés volontairement à des sites qui proposent des tests récréatifs aux personnes curieuses de leurs origines. Dans ce cas, la technique policière consiste non pas à trouver directement l’ADN de la personne-cible au sein de ces bases, mais d’abord celui de tout individu qui a un ascendant commun avec elle -et donc aussi un bout d’ADN- (jusqu’à des cousins éloignés au 3e degré). Et ensuite de resserrer l’arbre généalogique de proche en proche sur plusieurs générations, jusqu’à l’identification de la cible à qui appartenait l’ADN inconnu initial.

Si cela vous paraît incongru, voici ci-dessous trois articles de mars à octobre 2025 (dont l’un plus scientifique), on ne peut plus éclairants sur ces dernières avancées techno-policières, avec des exemples d’exploitation de « généalogie génétique » déjà validée par des juges d’instruction…]

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Barraux (Isère) : sabotage d’une carrière de Vicat, collabo du Lyon-Turin

[Reçu par mail, 25 octobre 2025]

Titre : Lueur sous le capot contre le Lyon Turin

On revendique :
Une nuit d’automne, du feu, 3 véhicules de chantier incendiés à la carrière de Barreaux en Isère.
Propriété de Vicat béton, bénéficiaire et complice du ravage des travaux de la 2nde ligne du Lyon-Turin.

Les cibles :
– 1 crible à étoile, triant par taille les granulats extraits de la carrière
– 2 bulldozers, qui déplacent les gravats et terrassent

Si vous croyez encore que détruire nos territoires pour ce projet est une bonne idée, on vous a mal informé.
Si vous pensez que les 3 véhicules que nous avons brûlé suffiront à freiner le chantier, vous vous trompez.
Il faudra attaquer de tout bord pour faire trembler TELT*. Les vandales c’est eux.
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Montreuil (Seine-Saint-Denis) : Incendie d’une grue sur le chantier de la Baudrière

Indymedia Nantes, 25 octobre 2025

C’est dans le bas-Montreuil, dans un quartier d’apparence tranquille, que dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 octobre survient un drame inexplicable car inattendu. Des passants remarquent une lueur soudaine : la cabine d’une grue s’enflamme suscitant désordre et émoi général.

Les pompiers tardent à arriver. Cela laisse au feu le temps de causer des dégâts considérables, irréversibles et innomables. Relativement peu visible depuis la rue à l’exception des fenêtres noiricies de la cabine, l’impact important de cet incendie nous a été confié par une source proche de l’enquête. La cabine, calcinée de l’intérieur, est à ce jour complètement inutilisable.

L’engin en question se situait sur le chantier d’Imava au 65 bis rue Voltaire, le promoteur immobilier qui avait expulsé en août 2022 le squat s’appelant la Baudrière. Ce chantier est pour l’instant à l’arrêt.
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anonyme, inconnu, inqualifiable, innommable, insupportable