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Thio (Kanaky) : maintenir la pression

Une voiture de gendarmes en stationnement visée par des tirs
à Thio

Nouvelle-Calédonie La1ere, 16 août 2025

Le procureur de la République de Nouméa, Yves Dupas, a retenu le chef d’accusation de “tentative de meurtre sur gendarme”, après des tirs sur un véhicule stationné et sans occupant survenus dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 août à Thio.

Il était 2h50 du matin lorsque les gendarmes mobiles logés dans une maison située à 50 mètres de la brigade ont été réveillés par quatre tirs d’arme à feu. Des tirs qui ont visé un pick-up garé le long de la villa et facilement identifiable, puisqu’“équipé d’un gyrophare” et portant “l’inscription gendarmerie sur les portes latérales”, précise Yves Dupas dans un communiqué diffusé samedi 16 août. Aucun blessé n’est à déplorer.

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[Brochure] La Guerre se fabrique…

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF de la brochure (48 pages A5)

La guerre se fabrique…, mars 2025 (1ere version), Saint-Etienne., 48 p. A5


L’atmosphère militariste monte en pression. La guerre en Ukraine, en cours depuis l’hiver 2022, fait planer la menace du retour d’une « guerre de haute intensité » (termes de l’état-major) sur le sol de pays de l’OTAN. En France, comme ailleurs, bidasses, politiciens et bureaucrates s’y préparent et remodèlent, selon le familier schéma de la « gestion de crise », le cadre dans lequel ils voudraient nous contraindre à vivre. Après une succession d’états d’urgence, voilà que nous assistons en ce moment à l’instauration d’un état de guerre. La propagande médiatique surfe sur le nationalisme des plus fétides, nous bombardant d’images choc qui nous enjoignent à « choisir notre camp » face à l’ennemi censé mettre en péril « nos valeurs ». L’état-major n’hésite plus à évoquer le « potentiel sacrificiel national », des pubs pour l’armée tapissent les rues, des stratégies qui cherchent à enrôler la jeunesse s’étoffent. Lire la suite de la présentation de la brochure

Potsdam (Allemagne) : ni télévision, ni téléphone, ni internet

Traduit de l’allemand de switchoff, 7 août 2025 (extrait)

Pas de télévision, pas de téléphone, pas d’Internet. Depuis jeudi matin 7 août, des milliers de clients Vodafone de la ville de Potsdam [en proche banlieue de Berlin] sont privés de ces services. La raison : un incendie criminel !

Vers huit heures du matin, la police a reçu un appel d’urgence : un incendie faisait rage près du pont Nuthebrücke, dans la rue Friedrich-Engels de Potsdam. Les flammes jaillissaient d’un puits de câbles. Depuis, quatre antennes relais Vodafone sont hors service. 6422 clients câblés de l’entreprise ne peuvent plus accéder à Internet chez eux, ni téléphoner, ni regarder la télévision.

La police soupçonne un incendie criminel sur la voie ferrée voisine. Il y a deux ans, un incendie s’était déjà déclaré près du pont. Après les pompiers, les enquêteurs du Landeskriminalamt (LKA, office régional de police criminelle) se sont rendus sur place. Ils ont examiné les lieux à la recherche d’indices et interrogé les riverains et les passants.
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Hohenmölsen (Allemagne) : sabotage de la ligne de transport de charbon

Dans la nuit de vendredi à samedi 2 août, des inconnus ont délibérément mis le feu à des câbles le long d’une ligne de fret destinée au transport de charbon. Une section d’une longueur d’environ 100 mètres a été touchée, sur des câbles faisant 40 centimètres de diamètre. L’enquête a été confiée à la sécurité de l’État (Staatsschutz).

Cela s’est produit dans le quartier de Webau de la ville de Hohenmölsen (région de Saxe-Anhalt). Un porte-parole de la Deutsche Bahn a déclaré que le transport de passagers n’était pas affecté, parce qu’il s’agit d’une ligne non électrifiée. Cette dernière a été rouverte après la fin des investigations, mais « les travaux visant à rétablir complètement le fonctionnement devraient se poursuivre jusqu’à lundi. »

[Synthèse de la presse allemande (Tagesschau), 2 août 2025]

La Peyratte (Deux-Sèvres) : sabotage du projet d’éoliennes industrielles


Projet éolien contesté à La Peyratte : le mât de mesures mis à terre
Courrier de l’Ouest, 11 août 2025 (extrait)

Un projet éolien est loin de faire l’unanimité à La Peyratte, près de Parthenay, comme en témoigne un acte de malveillance constaté ce week-end. En effet, un mât de mesure de 110 m a été démoli et mis à terre à l’aide d’un engin de manutention appartenant à l’entreprise Vlok.

Les faits évoqués se sont vraisemblablement déroulés dans la nuit de vendredi 8 à samedi 9 août 2025. La gendarmerie s’est déplacée samedi matin sur le site pour constater les dégradations. Elle a ouvert une enquête.

Ce mât avait été installé il y a peu pour une durée de 12 à 18 mois dans le cadre d’un projet de construction d’un nouveau parc éolien
sur le secteur. C’est la société H2air qui est chargée d’étudier ce projet d’installation d’éoliennes dans la commune de La Peyratte dans le secteur de La Goutte- Le Sable-La Pionnière, en limite des communes de Lhoumois et Oroux.

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Rome (Italie) : un micro-espion trouvé dans une voiture

Traduit de l’italien de Brughiere, 9 août 2025

Un mouchard composé de deux micros, avec carte SIM de l’opérateur de téléphonie Vodafone, carte SD de 32 gigas et un GPS, a été retrouvé dans une voiture.

Il semble qu’il ait commencé à enregistrer et émettre le 14 février 2025, ayant peut-être été installé fin janvier. Le mouchard se trouvait côté conducteur, en bas, à côté du siège, à gauche. Il tirait son jus par des câbles passant sous le volant, et l’emplacement de chacun  des micros était le suivant : un sous le siège conducteur et un près de la ceinture de sécurité, toujours du même côté.

Fin des transmissions, sales merdes !
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[Archives] 2024 : Ce jour où…


Ce jour où le plus gros sabotage jamais vécu par la SNCF
a failli faire dérailler les JO
Les Echos, 11 août 2025

CELLULE DE CRISE (1/4) – Des attaques coordonnées sur le réseau TGV ont mis la SNCF sous tension le 26 juillet 2024, en pleine ouverture des Jeux Olympiques. Malgré des efforts énormes du transporteur, 800.000 voyageurs ont été impactés durant tout le week-end. La menace sur les infrastructures critiques inquiète toujours.

La journée du 26 juillet 2024 s’annonçait depuis longtemps particulièrement délicate, mais à la SNCF, elle le fut à la puissance 1.000. Côté transports, elle marquait rituellement l’un des plus grands chassés-croisés de l’année, pour les voyageurs partant ou rentrant de leurs congés. A cela s’ajoutait, de manière exceptionnelle, la soirée d’ouverture des Jeux Olympiques, à partir de 19 h 30, une très ambitieuse parade de navires sur la Seine : ce soir-là, le monde entier aura les yeux braqués sur la capitale, et nombre de spectateurs ont choisi de longue date le train pour y assister.

Chez le transporteur national, Alain Krakovitch, le directeur des TGV et Intercités, entame ce matin-là sa semaine d’astreinte, une rotation qu’effectuent à tour de rôle onze dirigeants, pour gérer tous les sujets sensibles le cas échéant. Dès 5 h 40 du matin, son téléphone sonne : trois lignes de TGV différentes ont été attaquées par des inconnus [qui ont revendiqué leur sabotage sous le nom de Une délégation inattendue] pendant la nuit de jeudi à vendredi, entre 1 h 00 et 5 h 30, à des points très sensibles du réseau : les grandes bifurcations des voies, sur les réseaux Atlantique, Nord et Est Europe.

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Munich (Allemagne) : lettre de la compagnonne N. depuis la prison d’Aichach (mai 2025)

Sur la vie d’une prisonnière

Tout ce qui rend cette société, dans laquelle nous sommes contraints de vivre, si hostile et si réfractaire à la vie, transparaît dans le lieu qu’elle a inventé pour rappeler à tous les êtres humains – ceux qui s’écartent de la norme comme ceux qui semblent pleinement s’y intégrer – ce qui attend quiconque franchit les limites ou sort de cet ordre : la prison. Un lieu qui, à la place ou en plus des condamnations à mort d’autrefois et d’aujourd’hui, met en œuvre une autre forme d’exécution : la mort suspendue. Enterrés vivants dans un tombeau jusqu’au jour de la résurrection, coupés de nos proches, du monde vivant et de l’impulsion naturelle de notre corps à se déplacer librement dans le monde, réduits à un numéro dans une machine parfaitement fonctionnelle, pour être gérés, observés, éduqués.

Lorsqu’on se retrouve pour la première fois dans les griffes de cette machine, on est surpris de voir à quel point tout nous semble familier. Certains diront même : « Ce n’est pas une punition. C’est un internat de rééducation. » Et ils ont raison. Mais ils oublient que nous ne découvrons pas la prison le jour de notre incarcération ; elle fait partie de notre vie depuis notre plus jeune âge : au jardin d’enfants, à l’école, à l’hôpital, puis plus tard au bureau, à l’usine, à la caserne, à la maison de retraite. Triés et rangés, habitués dès le plus jeune âge au tic-tac de l’horloge et au rythme des machines, enfermés dans des cavernes de béton, coupés du rythme pulsatoire du devenir et du déclin, réduits à une fonction dans le système, conditionnés à considérer le pays et ses habitants en fonction de la valeur monétaire que l’on peut en tirer, pleins d’ignorance, voire de mépris arrogant envers toutes les activités et compétences liées à la subsistance et à l’auto-organisation. Lire la suite de la lettre de N.

Hambourg (Allemagne) : sabotage du trafic portuaire de marchandises

Saboter le bellicisme et le réarmement ! «Quoi qu’il en coûte. »
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 8 août 2025

La nuit du 7 au 8 août 2025, nous avons saboté une ligne ferroviaire de fret dans le port de Hambourg, au sud de Wilhelmsburg. Nous avons délibérément choisi cette portion car nous ne voulions pas frapper les passagers, déjà en difficulté, mais plutôt l’industrie de l’armement et les fauteurs de guerre.

Le port de Hambourg est un important point de transbordement de matériel militaire. Des tonnes d’armes, de munitions, d’équipements et de composants militaires en partent chaque jour.
Nombre de ces équipements militaires sont produits à Hambourg. Diverses entreprises hambourgeoises fabriquent elles-mêmes les instruments de guerre ou fournissent sciemment des composants particuliers, qu’ils soient optiques, électroniques ou mécaniques. Ceux qui profitent de la guerre fournissent aussi bien la Bundeswehr [armée allemande] que les forces armées d’autres pays.

Des transports nucléaires transitent également régulièrement par le port de Hambourg, malgré la sortie de l’Allemagne du nucléaire. Les navires des compagnies maritimes MACS, OOCL et Hapag-Lloyd sont particulièrement impliqués dans ces opérations. En 2024, 154 transports nucléaires ont été recensés.
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La Côte-Saint-André (Isère) : Feu à France Travail !

L’agence France Travail de La Côte-Saint-André fermée une semaine à la suite d’un incendie volontaire
France Bleu/Le Dauphiné, 4-5 août 2025

Les faits se sont produits dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 août. Un véhicule de service de France Travail stationné sur le parking de l’agence, rue du commandant Julhiet, à La Côte-Saint-André, a été incendié avant de toucher ensuite le bâtiment.

Le sinistre a provoqué des dégâts. Outre la façade qui a été noircie par les flammes, des fenêtres ont éclaté sous la chaleur et l’intérieur du bâtiment a été touché par la fumée et la suie. Ce sinistre, qui a tout d’un incendie volontaire, a nécessité la fermeture de l’agence au public jusqu‘à la fin de la semaine.
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Leipzig (Allemagne) : les profiteurs du contrôle sur le grill

Feu aux profiteurs du contrôle et de la surveillance.
Teilauto sur le grill
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 6 août 2025

Au cours des dernières années, des voitures appartenant au service municipal chargé de faire respecter l’ordre public, appelé « police municipale » [Polizeibehörde] à Leipzig, ont pris feu spontanément à plusieurs reprises.

En 2020, ils ont perdu tellement de voitures qu’ils ne pouvaient plus se rendre sur leurs lieux d’intervention. Des interventions au cours desquelles, pendant l’état d’urgence lié au coronavirus, ils harcelaient les gens dans les parcs parce qu’ils ne voulaient pas se confiner, effectuaient des contrôles 2G [contrôles liés au pass sanitaire obligatoire], etc.

Afin de rétablir leur capacité opérationnelle, ils ont alors utilisé des véhicules de Teilauto [entreprise régionale d’autopartage]. Nous considérons cela comme un soutien à un État de plus en plus autoritaire, et avons donc incendié 4 voitures de Teilauto la nuit du 4 au 5 août, dans la Karl-Heine-Straße [quartier de Plagwitz].
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Oregon (États-Unis) : Toutes les caméras sont des flics

[Traduit de l’anglais sur indy nantes de Rose City Counter-Info
3 août 2025]

Le 25 juillet, le FBI a mené une descente matinale sur une maison à Portland et kidnappé une personne âgée de 24 ans sur des accusations fédérales reliées à une manifestation au bâtiment de l’ICE. Iel encourt 20 ans de prison prétendument pour avoir « agressé un agent » et des dégradations sur la façade du centre de l’ICE à SW Portland début juin. Le FBI l’a identifié·e en faisant passer une photo (sur laquelle son visage est visible) dans un logiciel de recherche par reconnaissance faciale. La photo a été prise par Mark Graves, un photographe du Oregonian.

Chaque caméra est un atout pour l’État et une menace pour celleux qui résistent. Du journaliste professionnel « ne faisant que son travail » au livestreamer du mouvement qui est « de ton côté », au manifestant·e agitant son téléphone pour une publi de réseau social – toutes les caméras sont des flics. Cette affaire est juste l’exemple le plus récent, mais il y en a eu beaucoup plus auparavant. Alors que s’étend l’utilisation de l’IA et de logiciels de reconnaissance faciale, il est plus important que jamais de bloquer, peinturlurer, et péter des caméras aux manifs.
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Düsseldorf (Allemagne) : coup double contre le trafic ferroviaire !

[Dans la septième plus grande ville d’Allemagne, Düsseldorf, située dans la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le « Commando Angry Birds » fait régulièrement parler de lui depuis quelques années. En août 2024, il a par exemple revendiqué un incendie de câbles de signalisation ferroviaires à Mettmann, qui est venu se rajouter à ses précédents sabotages déjà menés contre le trafic ferroviaire : l’un à Düsseldorf en janvier 2024, et cinq autres dans la même ville revendiqués en mai 2023. Après avoir généreusement partagé un manuel intitulé « Mettre le feu aux câbles pour débutant.e.s » à l’automne 2024, il est revenu sur sa propre vision de l’effondrement dans son Communiqué n°4 publié en janvier 2025, puis a revendiqué le sabotage de trois nouvelles antennes de télécommunication en juin 2025.
Au beau milieu de l’été, le « Commando Angry Birds » vient de provoquer une nouvelle perturbation à quelques jours d’un énorme chassé-croisé : la nuit du mercredi 30 au jeudi 31 juillet, sur l’une des plus importantes lignes ferroviaires allemandes, entre Duisbourg et Düsseldorf où passent plus de 620 trains par jour (hors trains de marchandises) et à deux pas de l’aéroport, s’est produite une double attaque simultanée contre les câbles situés le long des voies. La première en a endommagé près de 60 m aux abords d’un poste d’aiguillage, et la seconde, un kilomètre plus loin, en a détruit cinq de la taille d’un poing, mesurant chacun 20 mètres de long. Ce sabotage a été revendiqué par le communiqué n°6 du Commando Angry Bird, publié sur le 31 juillet sur de.indymedia, dont nous livrons ci-dessous une traduction de l’allemand.]


Sabotage ferroviaire – Communiqué n°6
Switch off the system of destruction

Le corridor Rhin-Alpes relie Rotterdam, Amsterdam, Duisbourg, Cologne, Francfort, Mannheim, Bâle, Zurich, Milan et Gênes, quelques-uns des centres économiques les plus importants d’Europe. Dans la région « Duisburg-Düsseldorf-Cologne », ce corridor se heurte à un de ses nombreux goulets d’étranglement. Toute perturbation du trafic ferroviaire à cet endroit provoque des répercussions directes ou indirectes sur cet espace économique, en raison des déviations des trains concernés.
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[Livre] : L’extinction des lucioles

[Trognon, 31 juillet 2025]

Un nouveau bouquin est dispo, qui est en réalité une compilation de textes et brochures. Il est dispo de la main à la main à prix libre, et dans quelques distros ici et là. Il est aussi dispo en ligne chez Lutines Séditions. Ci-dessous, l’intro et le sommaire.


L’extinction des lucioles

Dans son livre
Contre le Léviathan, contre son histoire, Fredy Perlman dit qu’à bien des égards, nous sommes des dépossédés. Nous ne savons plus écouter les plantes pousser, ressentir cette croissance par tous les pores de la peau. Nous sommes étrangers à ce monde. Nos ancêtres étaient à l’inverse des possédés. Ils savaient danser autour du feu et être présents au monde. Ils connaissaient la joie de la possession – pas la possession des choses, mais celle de l’être. Je ne sais pas pourquoi, mais à la lecture de ce passage, il m’est revenu des souvenirs d’enfance avec mon frère et mon cousin, lorsque nous parcourions la campagne près de chez ma grand-mère. Nous ne connaissions alors pas ce qu’était une nuit noire. Déjà, le peu de lumière artificielle permettait d’observer le ciel étoilé. Il y avait aussi un peu partout des vers luisants, qui éclairaient la nuit. Il n’y en a plus guère aujourd’hui.

Il m’apparaît que ce déclin est un signe explicite de l’appauvrissement généralisé que provoquent les ravages de nos sociétés modernes, capitalistes et industrielles. Il ne s’agit pas seulement d’une destruction du vivant, mais aussi de nos capacités d’imagination.

Quelles peuvent être les rêves des enfants dans un monde de plus en plus artificialisé, pollué, dominé par des esprits de caserne et de profit ? L’extinction des lucioles, c’est un peu le reflet du désastre ambiant dans lequel on s’embourbe.

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Nantes (Loire-Atlantique) : Contre les CRA contre l’État

Indymedia Nantes, 29 juillet 2025

La semaine dernière dans le cadre de la lutte contre les CRA (Centre de Rétention Administrative), les frontières et l’enfermement en général une mairie annexe (Chantenay) a été attaqué à coup de marteau et de tags (“Feu aux CRA” et “Crève la taule”) .

Traqués par les institutions de l’Etat que ce soit par la CAF,  France Travail les contrôleurs ou les flics les sans papiers sont des indérisables bien utile pour les patrons qui peuvent les exploiter contre pas grand chose (voir rien du tout) la menace d’une expulsion planant constamment au dessus de leurs têtes, ils sont considérés comme jetable et indésirable que ce soit par la droite ou la gauche qui ne cherche qu’à accentuer leur exploitation et à toujours plus faciliter leur expulsions.

Contre l’Etat et contre ceux qui aspirent à le gérer (qu’ils soient de droite ou de gauche) reprennons l’offensive. Pour des cendres de rétention feu à toutes les prisons !

Contre l’apathie vive l’attaque !
Sabotons la machine à expulser !
Mort à l’Etat vive l’anarchie !