Tous les articles par sansnom

Berlin (Allemagne) : feu à la caisse de l’ambassadeur grec

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 5 septembre 2022 (extrait)

Nous avons suivi avec attention la manière dont l’État grec a écrasé les manifestations dans les rues d’Athènes. Le gouvernement de Nea Dimokratia [ND, parti au pouvoir] et son système judiciaire ont prouvé, lors des grèves de la faim de D. Koufontinas et G. Michailidis, qu’ils étaient prêts à laisser mourir des prisonniers plutôt que de céder d’un pas. Nous connaissons les vidéos du lynchage de Zak Kostopoulos avec la participation de policiers. Tout comme l’exécution de N. Sampanis à Perama par la DIAS est l’expression d’un régime impitoyable, tout comme le meurtre de Vassilis Maggos à Volos. Le sang coule des mains des autorités grecques.

La nouvelle junte se croit maligne en profitant des vacances d’août pour lancer la construction de la station de métro d’Exarchia. Son objectif est de détruire toute base sociale et d’occuper avec des troupes tout lieu de résistance. Les expulsions de squats à Thessalonique et l’invasion policière de l’université de cette ville n’ont pas non plus échappé à notre attention.
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Torcy (Saône-et-Loire) : 7 des 15 caméras de la ville sabotées

Disjoncter, 15 septembre 2022

Durant les nuits du dimanche 28 au mercredi 31 août, 7 des 15 caméras installées par la municipalité de Torcy, en Saône-et-Loire ont été détruites. Les flics et le maire évoquent « des groupes de 2 à 6 jeunes adolescents âgés de 13 à 17 ans », qui ont détruit les caméras « au marteau et par jet de pierres ». Les audacieux saboteurs ont même éclaté la caméra située sur le poste de police municipale. La facture s’élèverait à 50 000 €.

Ces dernières années la videosurveillance s’est immiscée dans de plus en plus de nos rues, y compris dans des villages puisqu’on parle ici d’une bourgade de 2800 habitant·es. Des technologies toujours plus intrusives, puisque les avocats de la technopolice imposent petit à petit les idées de reconnaissance faciale, d’audiosurveillance, ou encore de drones de surveillance.

Parution : Le chant du cygne. Saborder la société industrielle et défier le sort qu’elle nous réserve

[reçu par mail]

Face au désastre climatique qui s’emballe, la société industrielle appuie sur l’accélérateur. Transition énergétique, innovations technologiques et renouveau industriel sont appelés à la rescousse des rouages qui se grippent et des moteurs qui crachotent. Dans son sillage, le navire titanesque du progrès laisse un paysage affligeant de béton et d’acier, d’usines et de chaînes technologiques, de pollutions et de plastiques, de chimères agrochimiques et d’irradiations durables. A bord de ce navire, le confort des cabines peut être amélioré, la salle des machines réorganisée, les officiers au gouvernail remplacés, mais la liberté n’y est pas possible. Ce qui nous reste alors, c’est de l’envoyer au plus vite par le fond et oser le saut dans les eaux libres.

Le chant du cygne
Saborder la société industrielle et défier le sort qu’elle nous réserve
304 pages // format 190 x 125mm
été 2022
12 euros

Pour commander ce livre, envoyer un courriel à :
tumult_anarchie[arobase]riseup.net

Le reste du catalogue sur https://tumult.noblogs.org

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Metz (Moselle) : une émeute et douze évadés au centre de rétention [MaJ]

Une douzaine de personnes s’évadent du centre de
rétention de Metz-Queuleu
Le Républicain Lorrain/Europe 1, 15 septembre 2022

Dans le jargon de la police aux frontières, on appelle ça plutôt une « fuite » qu’une « évasion ». N’empêche, le centre de rétention administrative de Metz-Queuleu (CRA), situé juste à côté de la maison d’arrêt et qui a une capacité d’accueil de 98 personnes, se serait bien passé de cet épisode : une douzaine d’étrangers en situation irrégulière se sont échappés ce mercredi soir et sont toujours recherchés par les forces de l’ordre.

Vers 21 heures, les policiers ont dû faire face à une forte agitation et un début d’émeute au sein du CRA. Ce n’est qu’une heure plus tard, une fois le calme revenu grâce à l’arrivée de renforts, qu’ils sont parvenus à faire le décompte des personnes retenues. Ils se sont alors rendu compte que douze d’entre eux manquaient à l’appel.
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Chagny (Ardennes) : sabotage du futur projet d’éoliennes

Le mât de mesure pour les éoliennes à terre à Chagny
L’Ardennais, 29 août 2022

Depuis le printemps, une association anti-éolienne lutte contre le projet de huit éoliennes à Chagny et La Sabotterie. Malgré tout, un mât de mesure (120 m de haut) a été installé à Chagny, sur la crête entre Poix-Terron et Le Chesne.

Ce dernier vient d’être vandalisé. Il a été retrouvé ce matin à terre dans le champ où il a été implanté. Une des attaches a été sectionnée. C’est le promoteur Green Energy qui lance ce futur parc éolien.

Montgibaud (Corrèze) : sabotage du mât de mesure du projet d’éoliennes

Un mât éolien de plus de 80 mètres de haut saboté
à Montgibaud
France 3 / Le Populaire du Centre, 13/14 septembre 2022

Arrivé sur place ce mercredi matin, Gilles Subra, technicien en charge de sécuriser les lieux, n’en revient pas : le mât de 84 mètres, qui portait des panneaux solaires, est étendu au sol. Plusieurs câbles qui le maintenaient ont été sectionnés. « Il n’est pas réutilisable. On ne remonte jamais un mât qui a pris un choc, ça coûterait trop cher de vérifier tous les éléments. Là, honnêtement, tout va partir au rebus, sauf peut-être quelques équipements qui sont au sol ».

Installé en avril par la société VSB, le mât devait rester au moins un an pour mesurer le vent et l’activité des espèces animales, notamment les chauves-souris, en vue d’une possible implantation de 6 à 7 éoliennes. « Nous n’avons que 3 mois de mesures. Si on veut continuer, il faudra réinstaller un mât. Il y aura un délai de 3-4 mois. Mais on n’est pas sûrs de le faire, pour l’instant », explique Agnès Fardoux, chargée de territoire éolien pour VSB.
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Toulouse : véhicule scopelec en feu en solidarité avec Boris

Indymedia Lille, 13 septembre 2022

Ce monde est chaque jour un peu plus irrespirable. Le système techno-industriel y est pour beaucoup. Pour ne pas se laisser étouffer, dans la nuit du 12 au 13 septembre, on a choisi d’attaquer. Sous les regards des corbeaux et de la lune, on a cramé une camionnette Scopelec.

Au moment d’écrire ce communiqué, on a pensé à Boris qui, après avoir été enfermé dans les cages de l’état, continue à subir la répression des autorités judiciaires et médicales. Les défenseur.euses de ces institutions cherchent à le priver de son autonomie pour le punir des incendies d’antennes-relais qu’il a revendiqué et plus généralement pour son hostilité contre leur monde.

Si on a envie d’être solidaires des personnes qui s’en prennent à la domination, on veut aussi garder en tête que « leur monde » nous traverse et que la lutte contre les oppressions liées au genre n’est pas relégable au second plan que ce soit dans nos actes ou nos relations.

Solidarité avec les prisonnièr.es anarchistes !

Toulouse : action contre la ZFE, en solidarité avec Boris

Action contre la ZFE, en solidarité avec Boris
IAATA, 13 septembre 2022

La nuit du 5 au 6 septembre, une borne de recharge pour voiture électrique a été incendiée dans le quartier des sept deniers à Toulouse.

Une averse nucléaire a provoqué une poussée de nouveaux champignons partout dans les métropoles, et Toulouse fait du zèle. Ni raison économique, ni transition dite « écologique » ne peut justifier ni le carnage social ni la destruction de l’air et des eaux.

Que les marchés s’assèchent plutôt que les rivières, que chantent les oiseaux et que les experts de la gouvernance se taisent enfin.

Comité contre le foutage de gueule
(CCFG)

Saint-Fargeau-Ponthierry (77) : la caisse de la municipale part en fumée

Saint-Fargeau-Ponthierry : une voiture de la police
municipale incendiée
La République de Seine-et-Marne, 12 septembre 2022 (extrait)

Un véhicule de patrouille a été la cible d’un incendie criminel, ce dimanche 11 septembre, vers 1h50 du matin, alors qu’il était stationné devant les nouveaux locaux, au niveau de l’avenue de Fontainebleau, à Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne). C’est un engin incendiaire, lancé sur la voiture, qui a provoqué le sinistre.

Si les fonctionnaires municipaux terminent d’habitude leurs tournées à minuit, deux policiers se trouvaient à l’intérieur des locaux pour gérer une affaire qui s’était produite tardivement dans la soirée. Une enquête de police a été ouverte à la suite des faits, les investigations sont menées par la sûreté urbaine de Melun Val de Seine.

Caen (Calvados) : action en solidarité avec Boris

Indymedia Lille, 12 septembre 2022

Comme d’autres l’on fait en août à Poitiers*, on est allé rendre une visite à l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) du coin, en solidarité avec le compagnon Boris.

Sur les locaux de l’UDAF 14, on a écrit à la peinture les slogans suivants  :
« Soutien à Boris »
« Que crâme l’UDAF 25 »
« ACAB »
« Laissez-nous mener la vie qu’on veut ! »
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Limoges (Haute-Vienne) : couper les caméras de tout un quartier

Les installations électriques dégradées, les caméras
de vidéoprotection hors service
Le Populaire du Centre, 12 septembre 2022

Les riverains du quartier de La Bastide, à Limoges, ont constaté des dégradations sur les installations électriques, menées dans la nuit de vendredi 9 à samedi 10 septembre.

Vers 1 h 15, un ou plusieurs individus auraient mis le feu à des câbles souterrains, en soulevant des plaques situées sur les trottoirs, et à des boîtiers électriques d’immeuble, du côté de l’allée Manet. Les pompiers ont dû intervenir pour éteindre les feux.

Ces incendies criminels ont eu pour conséquence de perturber le fonctionnement des feux de circulation et, surtout, de mettre hors d’état de fonctionner les caméras de vidéoprotection du secteur, ce qui était probablement le but de l’opération. Une enquête est en cours.

Pyrénées-Orientales : quadruple sabotage de fibre optique

« C’est du sabotage » : des câbles d’alimentation internet
sectionnés dans les Pyrénées-Orientales
France Bleu 10 & 11 septembre 2022

Cela fait plusieurs jours que de nombreux habitants des Pyrénées-Orientales sont victimes de coupures internet et de réseau mobile, durant de longues heures. Selon le délégataire du réseau, Altitude Infra, des câbles qui alimentent tout le département ont en effet été sabotés, touchant plus de 10.000 abonnés dOrange, Free, SFR et Bouygues.

« On a constaté qu’à deux reprises, mercredi et une autre fois en fin de semaine, l’alimentation internet du département, qui arrive de Paris, via un câble, a été sectionnée », détaille Jean Roque, conseiller départemental en charge du Très haut débit. Tout laisse à penser que c’est un acte volontaire. « C’est très préoccupant », s’inquiète l’élu, « c’est du sabotage, surtout que ça peut toucher tout le monde, particulier comme professionnel, client ADSL, fibre optique ou même juste téléphonie mobile. »
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Pulnoy (Meurthe-et-Moselle) : un nouveau golf saccagé

Trous bétonnés et tags écolos : le golf vandalisé
Est Républicain/France Bleu, 10 septembre 2022 (extrait)

Mauvaise surprise pour les jardiniers du golf de Pulnoy ce vendredi 9 septembre. Ils ont découvert vers 7 heures du matin des dégradations sur quatre greens du parcours de 18 trous. On pouvait y lire « Eat the rich » (mangez les riches), « il y a de l’eau ? » ou encore « j’ai soif ».  Elles ont été faites à la peinture, à proximité des trous 12, 13, 14 et 15. Des trous qui ont été également bouchés avec du ciment.

Par endroits, le green a été aussi abîmé, comme s’il avait reçu des coups de pioche. Les auteurs de ces dégradations se sont introduits sur le parcours par la forêt toute proche. Ils ont découpé le grillage et enjambé une petite clôture électrique utilisée pour repousser les sangliers.

Le 18 trous de Bruno Escamez, le directeur du golf. n’est pas la cible d’activistes uniquement pour des raisons écologiques, qu’elles soient vraies ou fantasmées. Il y a aussi un arrière-plan politique et un petit côté vendetta sociale. La lettre A des inscriptions est, en effet, entourée d’un cercle pour former le symbole de l’anarchie.

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Angol (Chili) : destruction du chantier de parc éolien

Lundi 15 août peu avant 20h, sur le domaine de La Cabaña situé dans la commune de Angol (région mapuche de La Araucanía), huit individus masqués ont fait irruption sur le chantier de construction d’un champ d’éoliennes industrielles. Après avoir désarmé les trois vigiles et leur avoir soustrait téléphones et talkie-walkie, les inconnus ont détruit par le feu six engins de chantiers dédiés et quatre camions, avant de disparaître dans la nuit.

Cette destruction du chantier d’éoliennes réalisé pour le compte de la compagnie d’électricité Enel, a été revendiqué par Resistencia Mapuche Malleco (RMM), dont une banderole laissée sur place disait notamment « Latifundistes, entreprises forestières et parcs éoliens dégagez de tout le Wallmapu« , tout en appuyant la grève de la faim des prisonniers mapuche et en menaçant le directeur de la prison de Angol…

[synthèse de la presse chilienne, 15 & 16 août 2022]