Chili : une mise à jour sur la situation de Mónica et Francisco

Informations après un mois d’incarcération des compagnons Francisco Solar et Mónica Caballero (août 2020)
traduit de l’espagnol de Contramadriz, 27 août 2020

Le 24 juillet 2020, l’État a arrêté les compagnons anarchistes Francisco et Mónica, accusés de l’envoi de colis piégés contre le commissariat n°54 et l’ex-ministre de l’Intérieur Rodrigo Hinzpetter (juillet 2019, action revendiquée par “Cómplices Sediciosos / Fracción por la Venganza”) et la double attaque explosive contre le bâtiment Tánica situé dans le quartier de Vitacura (février 2020 en pleine révolte, action revendiquée par “Afinidades Armadas en Revuelta”).

Francisco est incarcéré dans la section de haute sécurité de la prison de Alta Seguridad, où il a été au début complètement isolé, mais suite à l’arrivée de l’assassin de la jeune Ámbar*, le compagnon a cherché une manière de l’affronter et de montrer son refus en actes, ce qui lui a valu d’être transféré dans une cellule d’une autre aile en lui permettant de sortir -en partie- de l’isolement extrême où il se trouvait.

Mónica, après être restée plusieurs jours dans la section des arrivantes sans accès aux promenades avec l’excuse de la quatorzaine, a finalement été transférée dans le module de Connotación Publica de la prison de San Miguel.

Sur ordre des bourreaux du parquet de la Fiscalía Sur, il a à nouveau été prélevé l’ADN sur les deux compagnons, qui avaient déjà été soumis à ce prélèvement par des tortures en 2010 dans le dit Caso Bombas.

Au même titre que l’ensemble des prisonniers de l’Etat chilien, les deux compagnons sont sans parloirs à cause de la situation sanitaire du coronavirus, et ils ne peuvent avoir de communication directe qu’à travers des coups de téléphone et la vidéoconférence surveillées par les matons.

Solidarité révolutionnaire et active avec les compagnons anarchistes Mónica et Francisco !

* Il s’agit de l’histoire médiatique d’un type assassin et violeur qui s’en prenait aux enfants de ses compagnes, récemment réincarcéré suite à un nouvel assassinat.

Pour leur écrire :