Francfort (Allemagne) : attaque incendiaire contre l’Office des forêts

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 4 avril 2023

Pleins de colère et de rage contre les expulsions et les défrichements des forêts [occupées] de Fecher et de Heibo, cette nuit nous avons mis le feu à une voiture de l’Office des forêts de la région de Hesse [Hessenforst, équivalent fédéral de l’ONF] à Francfort-sur-le-Main.

Début janvier, l’Office des forêts de la ville de Groß-Gerau (en Hesse) a émis un décret administratif qui a donné une base légale à l’expulsion de nos ami.e.s de la forêt occupée de Fechenheim. L’occupation s’opposait à l’extension de l’autoroute A66, qui a été expulsée par une violence policière massive et la répression de la justice de Hesse. Ainsi, l’Office des forêts se fait le larbin des flics et de la justice pour imposer les intérêts de l’entreprise autoroutière Autobahn GmbH. (voir le texte : https://teufelsbruch.blackblogs.org/2023/01/28/der-fecher-ist-geraumt/ )

Dans le village de Heibo, près de Dresde, l’Office des forêts de Saxe a également joué un rôle important dans l’expulsion et le déboisement de la zone occupée, et a défriché la forêt dans l’intérêt d’une entreprise locale de gravier. C’est avec joie que nous avons appris les attaques incendiaires contre l’Office des forêts régional de la région de Saxe (Sachsenforst) dans le cadre de l’évacuation de Heibo et que nous envoyons des salutations enflammées à Finn, qui est toujours enfermé derrière les murs d’une prison,.

La saison des défrichements est terminée. Mais nous avons été privés de nos espaces anarchiques et beaucoup trop de forêts ont été défrichées pour les intérêts des entreprises, les projets d’infrastructure et la sylviculture. Il est temps de panser les plaies et de prendre notre revanche !

Les forêts sont vivantes !
Aucune expulsion, aucun défrichement ne reste sans réponse !
Ces dernières ont un prix, et c’est le service forestier de Groß Gerau qui a dû le payer cette nuit.

En même temps, nous attaquons Hessenforst en tant qu’autorité publique qui exploite systématiquement la nature. Chaque jour, des forêts sont défrichées pour la sylviculture et des écosystèmes entiers sont détruits par leur exploitation. Notre attaque est aussi un signe de solidarité et d’attachement aux luttes radicales des communautés indigènes contre la destruction de leur habitat et de leurs moyens de subsistance par les entreprises forestières d’État.

Pour l’anarchie – à bas l’industrie forestière