La forêt n’appartient à personne !
Traduit de l’anglais de Unravel, 30 septembre 2023
Au cours de la nuit, un groupe d’anarchistes a attaqué le musée du Centre forestier mondial (World Forestry Center) et son bâtiment de conférence voisin, détruisant les portes, les fenêtres et la façade vitrée du musée avant de disparaître dans l’obscurité.
Le Centre est sur le point d’accueillir la conférence « À qui appartiendra la forêt ? », du 26 au 28 septembre. La conférence réunira « des propriétaires fonciers, des gestionnaires d’actifs, des investisseurs, des dirigeants de l’industrie forestière » et autres vampires afin de planifier et adapter leur pillage des forêts à la croissance capitaliste.
Pour véritablement défendre les forêts, il faut détruire complètement le capitalisme. Sachant qu’il ne peut y avoir de dialogue avec ce qui doit être détruit, nous nous tournons vers l’attaque.
Nous espérons que les dégâts constitueront un obstacle au déroulement de la conférence comme elle était prévue. Même si l’ambiance de verre brisé et de fenêtres manquantes ne nous dérange pas, nous nous attendons à ce que les dirigeants de l’industrie le soient !
Amour à celles et ceux qui se battent contre Cop City, le Mountain Valley Pipeline et leur monde !
Le World Forestry Center attaqué avant sa conférence
Traduit de l’anglais de rosecitycounterinfo, 27 septembre 2023
Aux premières heures de lundi matin, des anarchistes ont attaqué deux bâtiments du Centre forestier mondial à Portland, Oregon, brisant des dizaines de fenêtres et plusieurs portes avant de s’enfuir dans la nuit. Cette attaque a été réalisée juste avant le début de la conférence annuelle du World Forestry Center. À partir de mardi soir, les PDG du secteur du bois, les capitalistes verts, des grands investisseurs, des propriétaires fonciers et d’autres tueurs de forêts donneront le coup d’envoi d’une conférence de trois jours intitulée « A qui appartiendra la forêt ? ».
Espérons que cette attaque rappellera aux anarchistes que nous pouvons agir sans qu’il n’y ait d’appel à l’action, que nous ne sommes pas limités aux formes symboliques d’attaque et qu’il est facile et amusant de frapper.
Rassemblons-nous et détruisons !