Archives par mot-clé : Puy-de-Dôme

Volvic (Puy-de-Dôme) : « Extractivisme de l’eau ? Nan mais à l’eau quoi »

Puy-de-Dôme: une usine Volvic cible d’un incendie criminel
BFM/La Montagne, 1er mai 2024

L’usine de la Société des eaux de Volvic sera à l’arrêt forcé certainement jusqu’à la fin de semaine, si ce n’est davantage : ses installations ont été la cibles d’un acte de malveillance dans la nuit de mardi 30 avril à mercredi 1er mai. Les dégâts occasionnés par l’incendie volontaire contre un bâtiment technique d’une vingtaine de mètres carrés [situé à 3 km de l’usine d’embouteillage et en pleine forêt] ont affecté le système électrique de la chaîne de production. Le local est modeste de dimensions, mais les dégâts sont importants : ils empêchent l’usine de tourner. 

Que s’est-il passé précisément  ? Peu d’informations filtrent sur le sujet. Le site de production a été attaqué vers 2h30. Dominique Puechmaille, procureure de la République de Clermont-Ferrand,  évoque « une explosion dans un local technique, ayant provoqué des dégâts importants. » La dégradation a été découverte ce mercredi matin, vers 7 heures, par des employés.

L’origine criminelle de cet événement est établie. Selon les informations de BFM, confirmées par La Montagne, deux individus auraient été filmés par les caméras de vidéosurveillance du site. Ils ont laissé une inscription sur un mur : « Extractivisme de l’eau ? Nan mais à l’eau quoi. »

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Loire/Puy-de-Dôme : double attaque contre l’acierie Aubert et Duval, fournisseur des industries de la guerre

Indymedia Nantes, 2 décembre 2023
(avec les véritables liens hypertexte du communiqué original)

Dans la nuit du 19 au 20 novembre, nous avons attaqué l’alimentation électrique de deux sites de production du groupe Aubert et Duval :

A Firminy, nous avons scié un pylône sur la ligne 220kV qui alimente le site. Il n’est que partiellement tombé.

A Ancizes-Comps, nous avons incendié une ligne de 220 kV également, à l’endroit où les câbles de haute tension entraient sous terre. Nous avons pu nous approcher et déposer nos dispositifs au pied des gaines, sans danger.

L’entreprise Aubert et Duval est un rouage central de l’industrie militaire française. Elle fournit des pièces pour les sous-marins de Naval Group, pour des Rafales de Dassault ainsi que pour les centrales nucléaires de Framatom.

Notre action résonne avec l’appel international à une semaine d’action contre toute les guerres, du 17 au 25 novembre 2023 publié début novembre (attention, c’est un peu tard…) sur Iaata.info. Nous saluons ce genre d’initiative, et appelons à notre tour à attaquer l’industrie militaire partout et en tout temps.

Ce qui est sûr, c’est que notre objectif de toucher à l’industrie militaire est atteint. Si nous n’avons pas les moyens de connaître précisément les dégâts que nous avons occasionné, nous savons que ces industries se savent visées, et que leurs points faibles sont mis en lumière par nos actes.

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Job (Puy-de-Dôme) : scier les pieds des chaînes technologiques

Une antenne téléphonique vandalisée
La Montagne, 13 mars 2022

Sollicités par la société de téléphonie SFR, les gendarmes de la compagnie d’Ambert ont constaté, vendredi, que l’antenne 3G/4G située à proximité du lieu-dit « Chalet de la Roche », sur la commune de Job, n’émettait plus parce que ses pieds avaient été sciés. La communauté de brigades d’Ambert a donc ouvert une enquête, qui s’oriente sur des dégradations volontaires.

Un constat partagé par le maire de Job, François Dauphin, qui a également observé l’antenne « à terre ». « Les quatre tubes ont été coupés net, ça se voit bien », précise-t-il. Selon lui, cette antenne avait été installée en décembre 2020 pour couvrir une zone blanche montagneuse, sans que personne manifeste de mécontentement à ce moment-là, ajoute-t-il.

Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) : la préfecture à coups de marteau

Clermont-Ferrand : un trentenaire poursuivi pour une série de dégradations à la préfecture du Puy-de-Dôme
La Montagne, 3 octobre 2020

Un homme de 33 ans, soupçonné d’avoir dégradé un lecteur de badge de la préfecture du Puy-de-Dôme à coups de marteau, à trois reprises, entre le 23 et 30 septembre, a été interpellé par les policiers de la brigade anticriminalité et placé en garde à vue, vendredi après-midi.

Lors de son audition, ce demandeur d’asile d’origine irakienne aurait reconnu les faits, racontant être mécontent du traitement de son dossier. Il devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel prochainement.