Rome (Italie) : attaque solidaire d’un local de distribution TIM

Traduit de l’italien de lanemesi, 12 mars 2023

Au milieu de la nuit du jeudi au vendredi 9 mars, nous avons attaqué un centre de distribution du réseau TIM [premier réseau de télécommunication italien, ex-Telecom Italia] dans un quartier de Rome.

À l’extérieur de la structure, un bâtiment au-dessus duquel se trouvent plusieurs antennes et un gigantesque relais, il y avait un local fermé dont la porte indiquait la présence d’équipements électriques, raison pour laquelle nous avons pensé qu’il pouvait s’agir à la fois d’un centre de données et de la source d’alimentation des antennes et de la structure elle-même.

Nous nous sommes donc introduits dans le local en ouvrant la porte à l’aide d’un pied de biche, après quoi nous avons simplement versé de l’essence sur les tableaux électriques, les câbles et les unités de contrôle. Sous les différents tableaux ou serveurs se trouvaient des câbles de gros diamètre, probablement utilisés pour transmettre des données vers/depuis le relais. Nous avons retardé l’allumage avec quelques petites astuces et nous avons disparu.

En raison du silence des grands médias sur les faits, nous ne connaissons pas l’étendue exacte des dégâts, c’est-à-dire le nombre de compteurs et de tableaux de distribution endommagés ; ce qui est certain, c’est qu’un incendie s’est déclaré avec une forte déflagration.

TIM collabore activement à la catastrophe technique/technologique en cours et est à l’avant-garde de l’extension de la fibre optique et de la 5G.

En outre, TIM collabore avec les détenteurs du pouvoir, l’État et les matons, à la mise en place de bracelets électroniques pour contrôler les personnes assignées à résidence.

La presse nous apprend que l’entreprise est confrontée à plusieurs problèmes techniques de distribution (le dénommé « tim down »), ce qui est une raison de plus pour l’attaquer car les dégâts volontaires se joignent à son inefficacité. Il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud : frapper, frapper encore, frapper mieux jusqu’à la destruction de la société carcérale.

TIM, l’Etat et les patrons sont partout, à chacun son choix.

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