Brest (Finistère) : et de deux pour les banques ! [MàJ]

À Brest, un deuxième incendie ravage une partie de l’agence Crédit Agricole de Bellevue
Le Télégramme, 4 mars 2024 (extrait)

À l’intérieur du bâtiment, les dégâts sont spectaculaires. À Brest, les pompiers ont été déclenchés vers 19 h 15, ce lundi 4 mars 2024, pour un incendie déclaré dans l’agence bancaire du Crédit Agricole, installée place Napoléon III, au cœur du quartier de Bellevue.

Rapidement, une quinzaine de pompiers ont pris d’assaut le feu qui avait déjà ravagé une bonne partie des locaux et commençait à attaquer la toiture.  Si la police, ce lundi soir, n’établissait pas encore formellement les causes du sinistre, une chose est sûre : les sept salariés de l’agence ne pourront reprendre leur travail à l’agence de Bellevue mardi 5 mars 2024.

Troublante coïncidence, une autre agence bancaire, celle de la BNP, rue Jean-Jaurès, a également été pour partie sinistrée vendredi 1er mars 2024, suite à un feu qui s’est déclaré vers 22 h.

Incendie du Crédit Agricole à Brest : un Brestois de 44 ans interpellé
Côté Brest, 8 mars 2024

Un incendie, d’origine criminelle, a occasionné de gros dégâts à l’agence du Crédit Agricole située place Napoléon-III dans le quartier de Bellevue à Brest, lundi 4 mars 2024, peu après 19h. Le plafond s’est notamment effondré, et l’agence ne devrait pas pouvoir rouvrir avant plusieurs semaines, voire quelques mois.

Mercredi 6 mars, la police a interpellé un individu, du côté de la place de la Liberté, vers 20h45. En état d’ébriété. Il est suspecté d’avoir mis le feu à l’agence. Un agent de sécurité avait indiqué avoir vu un homme s’enfuir dans le centre commercial au moment de l’incendie. L’exploitation des bandes de vidéo-surveillance a permis d’identifier formellement l’individu mettant le feu à deux guichets automatiques bancaires à l’aide de briquets.

Un acte de dépit

Le Brestois de 44 ans, sous tutelle, avait déjà été condamné pour avoir incendié la même agence (l’incendie avait été rapidement circonscrit) en décembre 2023. Placé en garde à vue au commissariat central, rue Colbert, il aurait reconnu les faits lors de son audition. En expliquant qu’il était dépité de ne pouvoir retirer les 200 euros versés par l’Udaf.

Il a été déféré devant le parquet ce vendredi 8 mars puis traduit devant le tribunal correctionnel dans le cadre d’une comparution immédiate. À l’audience, il a demandé un délai pour préparer sa défense. L’affaire a été renvoyée au 14 juin 2024. En attendant, il a été placé sous mandat de dépôt et incarcéré jusqu’à cette date.