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Besançon (Doubs) : Qu’il soit de prison ou d’hôpital, à bas le pouvoir !

[Après un premier tract synthétique sur la situation actuelle de Boris sorti le 28 juillet dernier Besançon (Doubs) : Les pouvoirs médicaux et judiciaires s’acharnent contre Boris, un second texte vient de sortir, en insistant plus spécifiquement sur le pouvoir médical auquel le compagnon est confronté…]


Qu’il soit de prison ou d’hôpital, à bas le pouvoir !
Solidarité avec Boris

Indymedia Lille, 13 août 2022

Le camarade anarchiste Boris a été en prison à nancy maxéville depuis septembre 2020 pour le sabotage de deux antennes relais 5G** pendant le premier confinement. Il était en prison depuis près d’un an quand, le matin du 7 août 2021, un incendie s’est déclaré dans sa cellule. Boris a été hospitalisé à l’hôpital de metz, puis au service de réanimation de l’hôpital de besançon. Il est actuellement au service des soins palliatifs du même hôpital.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé (en italiques, des extraits du serment d’Hippocrate)

Depuis le début de son hospitalisation, et malgré les rechutes, l’état de santé global de Boris ne cesse de s’améliorer. Cela n’a pas empêché le « collège médical » de l’hôpital de besançon de décider que ça ne valait pas la peine de le réanimer en cas de nouvelle sepsis, d’arrêter tout soin thérapeutique qui lui donnerait une chance de guérison et de le balancer au mouroir qu’est le service des soins palliatifs. Son « médecin » actuel, Elisabeth Batit, a « évalué » son état de santé et a décrété qu’il avait « peu de chances de guérir », malgré le fait que ses évolutions positives ne cessent de la démentir. Est-ce que les médecins se trompent ? C’est bien plus grave. Les médecins se basent, pour établir leurs diagnostics, sur de l’imagerie, des examens, des analyses, sans jamais tenir compte de son image clinique qui est bien différente de ce qui résulte des appareils. L’image mécanisée a plus de valeur diagnostique que l’image réelle. Donc puisque les machines le disent, Boris n’est pas « guérissable » et donc pas la peine d’essayer d’améliorer son état !
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Limoges (Haute-Vienne) : une belle virée dans la caisse de l’éduc

A 15 ans, il vole la voiture de son éducatrice
Le Populaire du centre, 10 août 2022

Il n’a que quinze ans mais s’est offert une balade en BMW de Limoges à Tulle après avoir volé le véhicule de son éducatrice.

Récemment, une éducatrice d’un foyer pour mineurs de Limoges a eu une drôle de surprise. Cherchant ses clés de voiture, elle ne les trouve pas, avant de s’apercevoir que ladite voiture, une BMW, avait proprement disparu. Elle dépose plainte, et la police parvient assez vite à la conclusion qu’un mineur de quinze ans dont l’éducatrice s’occupait était l’auteur du vol.

S’estimant assez habile pour conduire, cet adolescent se rend à Tulle, accompagné d’une jeune fille qui, disait-elle, devait s’y rendre. Une fois en Corrèze, la police, qui a repéré le véhicule volé, tente de l’intercepter. Mais le jeune conducteur refuse d’obtempérer et parvient à échapper aux forces de l’ordre, selon des circonstances inconnues. Un peu plus tard, la BMW est retrouvée abandonnée, son conducteur toujours en fuite.

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Pouillé/Nalliers (Vendée) : saboter la flotte des agro-industriels [MàJ]

[Mise à jour plus bas :  revendication du sabotage paru dans la presse locale (qui s’est bien gardée de le reproduire intégralement) & condamnation de l’action par la Confédération Paysanne, qui rejoint ainsi logiquement ses collègues de la FNSEA et de la Préfecture.]

Vendée : deux réserves d’eau dégradées, la guerre de l’eau
est déclarée
Le Journal du pays yonnais/20 Minutes, 10 août 2022 (extraits)

Dans la nuit du 8 au 9 août dernier, deux réserves de substitution situées dans le sud Vendée, à Pouillé et Nalliers ont été vandalisées. Selon les premières constations, les bâches en plastique, qui tapissent les bassins, ont été découpées sur les bords.

Ces deux réserves, aussi appelées bassines, d’une surface d’environ 8 hectares chacune et contenant 807 000 m3 pour celle de Nalliers et 870 000 m3 pour celle de Pouillé, sont utilisés par les agriculteurs pour irriguer les cultures. Elles ont été construites en 2014 et en 2017. Propriétés du syndicat mixte Vendée Sèvre Autizes, elles sont remplies l’hiver en pompant l’eau des nappes phréatiques. Pour l’heure, l’eau de ces réserves devrait pouvoir être utilisée.

Mais les réparations vont coûter cher : « Les dégâts occasionnés sont en cours d’estimation mais il est évident que l’unité de mesure sera le million d’euros », poursuit le syndicat. « Ces actes de dégradation des réserves sont d’autant plus répréhensibles qu’ils ne sont pas signés, déplore le syndicat dans un communiqué. Le syndicat n’a donc aucun interlocuteur avec qui établir un dialogue constructif et faire évoluer les modes de gestion
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Osny (Val-d’Oise) : mettre HS les quartiers disciplinaires et d’isolement de la taule

Val-d’Oise : pris de colère, un détenu provoque un incendie
et des dégâts importants à la maison d’arrêt

Le Parisien, 10 août 2022 (extraits)

Un détenu de la maison d’arrêt du Val-d’Oise à Osny a provoqué une sacrée pagaille, mardi 9 août, en fin d’après-midi. Il a provoqué un incendie et commis de nombreuses dégradations. Ce détenu avait été placé le matin même en quartier disciplinaire. Il avait agressé un surveillant. Plus tard dans la journée, il a demandé à pouvoir passer un appel téléphonique.

C’est à ce moment-là qu’il a été sorti de sa cellule et accompagné vers une salle dotée d’une cabine téléphonique. Celle-ci se trouve dans le quartier d’isolement, au-dessus du quartier disciplinaire. Il a essayé de joindre en vain sa femme par téléphone. C’est à partir de là qu’il s’est mis dans une colère terrible.

Il a commencé à tout casser dans la pièce où il se trouvait. Il a réussi à se procurer une barre de fer en démontant un meuble. Il s’est ensuite attaqué à la porte. Il a réussi à sortir dans la coursive où il a continué à commettre des dégradations importantes.

Il s’en est pris au réseau électrique, aux caméras et même aux conduites d’eau. Il a ainsi provoqué une inondation. Il a ensuite réussi à pénétrer dans une petite salle où était entreposé du matériel, notamment des draps et des couvertures. C’est là qu’il a trouvé un briquet avec lequel il a mis le feu à des objets divers.

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Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) : mutinerie au centre de rétention

Le Mesnil-Amelot : des étrangers en situation irrégulière
se mutinent au centre de rétention administrative

Le Parisien, 7 août 2022 (extrait)

Des violences ont éclaté au centre de rétention (CRA) du Mesnil-Amelot, samedi soir entre 21h30 et 23h30. Le plus grand CRA de France est situé près des pistes de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il abrite actuellement 150 ressortissants étrangers sans-papiers qui y sont retenus dans l’attente d’une décision judiciaire sur leur sort, la plupart redoutant une expulsion vers leur pays d’origine.

« Une trentaine de personnes retenues s’est rebellée et a mis le feu à des matelas et au mobilier dans deux bâtiments, s’en prenant également aux policiers assurant la surveillance du centre », indique un délégué Unité SGP police. Les retenus ne sont pas des détenus, s’ils n’ont pas le droit de quitter le CRA, ils peuvent circulent librement à l’intérieur des bâtiments et des cours.

Pendant ce temps, des retenus se sont rendus sur les toits des bâtiments et d’autres ont tenté de s’enfuir en découpant les grillages. « Ils ont réussi à prendre l’ascendant sur les surveillants qui ont dû se mettre dans un endroit sécurisé en attendant l’arrivée des renforts », ajoute-t-il.

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Cholet (Maine-et-Loire) : l’agence immobilière et Decaux à la caillasse

Cholet. Des vitres cassées boulevard Gustave-Richard
Le Courrier de l’Ouest, 1er août 2022

Les casseurs ont opéré tard dans la nuit. Ce lundi matin 1er août, un des négociateurs de l’agence immobilière Laforêt du boulevard Gustave-Richard, située à deux pas de la place Travot, à Cholet, a eu la désagréable surprise de découvrir les deux vitres de sa façade brisées. Une pierre a été retrouvée dans l’agence.

En plus des vitres de cette agence, sur le trottoir juste en face, c’est un panneau publicitaire de la marque JC Decaux qui a subi les foudres des casseurs, dans la nuit de dimanche à lundi. Le dépôt de plainte par le groupe Laforêt fera l’objet d’une enquête du commissariat de Cholet pour dégradation volontaire.

Vosges : à Gerardmer-la-non-potable comme ailleurs…

Depuis juillet, avec la sécheresse en cours, de plus en plus de villages ont recours à plusieurs allers retours hebdomadaires de camions-citernes pour approvisionner leur territoire en eau, qu’ils se trouvent à l’Est ou au Sud de l’hexagone. La situation ne s’améliorant évidemment pas avec l’arrivée du mois d’août, les interdictions et limitations préfectorales d’usage de l’eau sont en train de se multiplier un peu partout, avec les habituelles dérogations qui permettent aux golfs de continuer d’arroser leurs greens, aux producteurs de maïs d’irriguer leurs champs agro-chimiques sous le soleil brûlant, ou aux usines de pomper tout leur saoul pour continuer d’empoisonner la planète. Avec en tête de file les habituelles métallurgie, chimie, raffineries de pétrole et autres fabriquants de pâte à papier. Et ce, sans oublier bien sûr l’énergie nucléaire, puisque quatre centrales (Bugey, Golfech, Blayais, Saint-Alban) ayant atteint le seuil maximal de température pour leurs rejets thermiques dans les cours d’eau  (devant normalement conduire à leur arrêt temporaire), viennent d’être autorisées de façon dérogatoire à augmenter encore la température des eaux rejetées dans les fleuves et les rivières, malgré les ravages supplémentaires provoqués sur leur faune et leur flore. Soit un nouvel exemple de comment l’énergie nucléaire contribue elle aussi au réchauffement de la planète (à Saint-Alban, la centrale nucléaire ajoute ainsi + 3° C dans le Rhône, entre l’amont et l’aval de ses réacteurs).

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas aller plus loin encore, en expérimentant par exemple de nouvelles techniques autoritaires de rationnement d’eau aux habitants, afin que le dispendieux complexe techno-industriel puisse de son côté continuer d’avancer coûte que coûte vers le gouffre ?
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Vitry-sur-Seine (94) : à l’assaut du comico

Cocktails Molotov, tirs de mortiers… deux policiers blessés après l’attaque «coordonnée» du commissariat de Vitry
Le Parisien, 1er août 2022

Il ne reste pas plus que quelques tessons de bouteilles et traces de feux au sol. Pourtant, un véritable affrontement a bien eu lieu au pied du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), dans la nuit de ce dimanche à lundi 1er août. Plusieurs personnes, toutes vêtues de noir, ont attaqué le commissariat, vers une heure du matin, en jetant des cocktails Molotov dans un premier temps à l’arrière du bâtiment, puis en tirant des mortiers sur la façade.

Le bilan matériel est également important : en plus du commissariat touché par cinq cocktails Molotov et des tirs de mortiers, jusqu’à 56 impacts ont été relevés sur la voiture de l’une des patrouilles. Deux véhicules {de police] sont partiellement détruits.

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Nantes (Loire-Atlantique) : une nouvelle caméra dans le viseur

Nantes. Dans les quartiers Nord, une nouvelle caméra
de vidéosurveillance visée par des tirs

Ouest France, 27 juillet 2022

Un peu plus de trois mois et trois semaines après la destruction de deux caméras de vidéosurveillance visée par des tirs, les 17 avril et le 9 juillet 2022, un autre appareil du Centre de supervision urbain (CSU) de la métropole nantaise a connu un traitement similaire, dans le même quartier, Chêne des Anglais, au nord de Nantes.

Les policiers nantais ont été prévenus par plusieurs riverains qui ont composé le 17, vers 1 h 30, mercredi 27 juillet. Ces derniers ont entendu six à sept détonations d’armes à feu et un homme porteur d’une arme longue a, semble-t-il, été vu. Une caméra a été détruite à l’angle de la rue Samuel-de-Champlain et de la rue Eugène-Thomas, dans laquelle est plantée la médiathèque Luce-Courville. Au sol, les policiers ont découvert trois bourres de cartouche de chasse de calibre 12.

Besançon (Doubs) : Les pouvoirs médicaux et judiciaires s’acharnent contre Boris

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En avril 2020, notre compagnon et ami Boris a incendié sur le Mont Poupet (Jura) les antennes-relais des quatre opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que celles des flics et des gendarmes. Confondu par de l’ADN présent sur un bouchon de bouteille, il a été incarcéré en septembre 2020 à la prison de Nancy, puis condamné en avril 2021 à quatre ans de prison dont deux fermes. Dans une lettre publique écrite depuis la taule *, il a défendu haut et fort son acte par sa volonté de s’opposer à travers l’action directe à la numérisation croissante de nos vies, avec tout le contrôle, les ravages environnementaux et sociaux qu’elle implique. En août 2021, il a été grièvement blessé dans un incendie de cellule, et se trouve depuis aux mains du pouvoir médical. Du côté judiciaire, son écrou a été levé lors du procès en appel de septembre suivant (reporté quant à lui sine die), tandis qu’une instruction, toujours en cours, était confiée à une juge nancéienne afin de déterminer les causes de l’incendie et d’enquêter sur la promptitude des matons à laisser suffoquer notre compagnon en cellule.

Alternant entre le coma artificiel et la semi-conscience pendant quelques mois, Boris n’a pas pu faire ses choix. Les médecins n’ont pas manqué de se tromper sur les diagnostics, mais toujours avec une assurance sans faille. Début mars 2022, Boris a été transféré de l’aile « Grands Brûlés » de l’hôpital de Metz vers le CHRU de Besançon au service de réanimation qui, en avril, a décidé de se débarrasser de lui en l’envoyant dans un autre service peu adapté à sa situation, sans que son avis ait une quelconque importance. Cette décision lourde de conséquence qui a signifié l’abandon de soins actifs, a été essentiellement motivée par le fait de ne pas constater d’évolution favorable de son état de santé en suivant de misérables critères statistiques. De manière évidente, ces critères ne tiennent absolument aucun compte de l’individu particulier auxquels ils sont appliqués de façon absolue et glaçante, même si celui-ci exprime sa volonté farouche de continuer à vivre et à se battre pour aller mieux. Profitant de sa tétraplégie actuelle, et malgré le fait qu’il est en état de parler, lucide et combatif, les médecins ont décidé de ne pas le réanimer si une nouvelle infection grave survenait. Ce n’est alors qu’en protestant et en faisant écrire des lettres qu’ils ont dû prendre en compte sa volonté de survivre et reprendre un minimum de soins actifs.
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Paris : pancartes solidaires sur le Tour de France

Pancartes de solidarité sur le Tour de France : Forza Ivan !

Indymedia Lille, 28 juillet 2022

Ivan a été arrêté le 11 juin 2022 vers 3h30 du matin, selon Le Parisien au moment où il rangeait son vélo. Il est accusé d’avoir brûlé 6 véhicules, dont et notamment une voiture diplomatique dans le 17e arrondissement le soir-même.

Les jours d’après, les médias nous ont servi des infos visiblement sorties directement du dossier d’instruction mais aussi l’histoire d’un Ivan qui sortirait tous les samedis soirs à vélo pour mettre le feu à des bagnoles
.
En même temps, un autre type de rallye cycliste a lieu, un peu moins chaud certes. Macron nous signalait dans une interview le 21 juillet à l’arrivée à Hautacam que c’est une « chance » de pouvoir voir gratuitement le Tour de France en ces temps où « les fins de mois sont difficiles, le caddie de plus en plus cher ». C’est « du pain et des jeux », mais sans le pain.
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Lamia (Grèce) : la cour d’appel refuse de relâcher Giannis Michailidis [mis à jour]

[Mis à jour 29/7 : Giannis a annoncé le 29 juillet suspendre sa grève de la faim, dans une lettre publiée sur indymedia Athènes, qu’on peut lire en anglais ici]

Les assassins de la Cour d’appel de Lamia [qui devait statuer le 25 juillet] ont rendu une décision négative concernant la remise en liberté du compagnon anarchiste Giannis Michailidis, en grève de la faim depuis 67 jours. Leurs mains sont tâchés du sang des pauvres, des opprimés, des combattants, et de Giannis…, qui demande sa remise en liberté et continue de se battre depuis une cellule d’hôpital.

« Je pense qu’ils utilisent désormais ma grève de la faim comme un exemple. Ils ont fixé ma date d’appel pour le 25 juillet. Ce jour-là, j’en serais à mon 64e jour de grève de la faim. Leur objectif est clair. Celui de m’épuiser. Une possible invalidité permanente renforcerait le message qu’ils envoient. Peut-être même ma mort, qui devient toujours plus probable au fil des jours qui passent. Une telle perversion de la signification de la justice est impensable. Laissez-les profiter de leur « justice ». Je vous souhaite une bonne carrière.
Quant à moi, qui n’ai pas accès à leurs villas avec leurs tables somptueuses payées en pot-de-vin, je quitterai peut-être ce monde affamé, mais avec la plénitude spirituelle d’un conflit existentiel total avec leur système pourri. »
Giannis Michailidis, 15 juillet 2022
(en grève de la faim depuis le 23 mai)

Ndlr :
* un résumé de sa situation judiciaire et la lettre de Giannis d’entrée en grève de la faim du 23 mai 2022 se trouve ici,
* une lettre de Giannis du 11 juillet 2022, écrite depuis la cellule spéciale de l’hôpital de Lamia se trouve là
* on peut trouver ici (en anglais) une chronologie des nombreuses actions solidaires avec Giannis en Grèce et ailleurs

[Traduit de l’anglais de Act for Freedom now, 28 juillet 2022]

Munich (Allemagne) : attaque contre l’entreprise énergétique Montana

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 27 juillet 2022

Au cours d’une tiède nuit d’été à la mi-juillet, les vitres de l’entreprise énergétique Montana ont été brisées dans une zone industrielle à Oberhaching près de Munich. De plus, les pneus d’une fourgonnette de l’entreprise et d’une remorque garées devant le bâtiment ont été crevés.

Montana fait de gros profits avec le commerce de gaz naturel et d’électricité provenant tant d’énergies fossiles que de sources renouvelables.

Geispolsheim (Alsace) : à deux doigts de la sortie… [mis à jour]

Geispolsheim. Tentative d’évasion au centre de rétention
DNA, 27 juillet 2022

Trois retenus ont tenté de s’évader du centre de rétention administratif de Geispolsheim dans la nuit de mardi à mercredi [27 juillet]. La police aux frontières, qui sécurise l’endroit, a demandé le soutien des policiers de la Direction départementale de la sécurité publique et des gendarmes de la Compagnie de Strasbourg, afin de sécuriser le périmètre et de surveiller la trentaine des autres retenus. À 0 h 30, deux hommes ont été rattrapés alors qu’ils allaient franchir la dernière enceinte. Le troisième a, quant à lui, escaladé le poteau de la seconde enceinte, pour se figer à son sommet, à cinq mètres de haut, sans vouloir redescendre. Calmé, ou plus simplement fatigué, il a fini par obtempérer au petit matin et la situation est revenue à la normale à 7 h 30.
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Trémolat (Dordogne) : ces précieux câbles qui courent sur les ponts

25.000 foyers privés d’internet en Dordogne à cause
d’un câble sectionné en Périgord noir

France Bleu/Sud Ouest, 26 juillet 2022

A Sarlat, Siorac, Limeuil ou encore Trémolat, près de 25 000 foyers sont privés d’internet fixe sur leur box depuis environ 10 heures et demi du matin ce mardi 26 juillet. En cause, un câble sectionné au niveau du nœud de connexion souterrain du pont de Trémolat.

Il alimente aussi plusieurs antennes mobiles qui sont hors service le temps de la panne, privant d’internet mobile 4G et de réseau téléphonique une partie de la zone du Périgord noir. Le secteur avait déjà été touché par une grosse panne suite à une coupure de câble il y a quelques semaines, causée par un engin agricole. Cette fois, on ne connaît pas l’origine du sinistre.

Les équipes d’Orange sont sur place depuis la mi-journée. Les réparations pourraient être faites en début d’après-midi au plus tôt, mais pourraient se prolonger au moins jusqu’à la soirée de mardi. Il va falloir prendre son mal en patience.