Archives par mot-clé : Aubervilliers

Aubervilliers (Seine-St-Denis) : le local des staliniens part en fumée

« On ne comprend pas » : à Aubervilliers, le local du PCF ravagé par un incendie
Le Parisien, 11 mars 2024 (extrait)

« Vers 19 heures, on a été appelé pour nous annoncer que le local était en feu. Des militants sont partis directement sur place, je les ai rejoints quelques minutes après. Les pompiers étaient déjà en train d’intervenir et éteindre l’incendie. » C’est l’émotion chez les communistes d’Aubervilliers, comme le raconte Anthony Daguet, conseiller municipal d’opposition, après le sinistre qui a ravagé dimanche soir leur espace d’une cinquantaine de mètres carrés.

Situés depuis 2011 en rez-de-chaussée d’un immeuble de l’Office public de l’habitat (OPH) d’Aubervilliers, au 35, rue Heurtault, les lieux sont désormais inutilisables. Outre la vitrine, les faux plafonds sont détruits, ainsi que le matériel à l’intérieur. « Pas mal de papiers ont été détruits, et aussi des ordinateurs et barnums. On attend désormais l’assurance pour pouvoir chiffrer » précise Roger Calcagni, le secrétaire de section.

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Montreuil/Aubervilliers (93) : trois perquiz policières au prétexte de « dégradations » [mis à jour]

Perquisitions et arrestations de 3 compagnons
Indymedia Lille, 12 juillet 2022

« Paraît qu’ils sont oufs mais paraît qu’ils s’en foutent
tant qu’y a l’palais qui s’enflamme
et les condés qui s’enfuient »

Le 06 juillet 2022 à 6h du matin deux perquisitions simultanées menées par la police judiciaire ont eu lieu dans deux collocations, à Montreuil et Aubervilliers. Le motif : dégradation de biens publics, apparemment une caméra de vidéo-surveillance, dans la nuit du 18 au 19 février 2022 à Montreuil, contre deux personnes, E. et G., une dans chaque appartement. Les objets saisis sont : 4 ordinateurs, 6 téléphones, une clef USB, diverses affiches, journaux et stickers (une lettre publique de Boris(1), un numéro de la revue Des Ruines, des exemplaires du journal Mauvais Sang et du bulletin Lucioles). Dans l’un des deux appartements, les flics ont aussi pris une parka beige et une paire de chaussures blanches. Ces perquisitions ont débouché sur deux gardes à vue, toujours pour ces mêmes faits, au commissariat de Bobigny.

Pendant l’une des deux perquisitions, une troisième personne, V., a été convoquée à la DRPJ de Bobigny à 12h. Considérant, sur les conseils des avocats, que s’ils avaient voulu le mettre en GAV ils l’auraient fait directement et qu’y aller et garder le silence éviterait une autre intrusion policière toujours désagréable, il s’y est rendu. Or mal lui en a pris, car cette convocation s’est transformée en GAV pour des faits de septembre 2021 de violences sur PDAP, d’outrage, de rébellion, de refus de se faire prendre en photo, de donner ses empreintes et son ADN. Ce jour-là, pendant un concert au squat Le Marbré à Montreuil, les flics avaient interpellé ces même 3 personnes lors d’une charge policière(2). Cette affaire en suspend de septembre 2021 (qui peut difficilement justifier une perquisition 10 mois plus tard…), a donc été réactivée à l’occasion des perquisitions du 6 juillet, grâce à l’article 65 du code de procédure pénal, qui permet ce genre de saloperie.
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