Archives par mot-clé : Montreuil

Montreuil (Seine-St Denis) : Quand les flics expulsent, certain.e.s se réjouissent…

[Reçu par mail, 13 novembre 2023
Note : suite à l’expulsion du squat, une semaine après son ouverture, 5 personnes qui se trouvaient à l’intérieur passeront en procès le 15 mars 2024, notamment pour « introduction et maintien dans un local à usage d’habitation ou à usage commercial », en application de la nouvelle loi Kasbarian.]


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Ce mardi 7 novembre 2023, un gros dispositif policier vient expulser des personnes occupant un bâtiment vide au 86 rue de la fédération à Montreuil, dont le but était de créer un espace d’auto-organisation autonome et anti-autoritaire. A coup de bélier, les flics défoncent les portes, et envoient les personnes en garde-à-vue. Dans la foulée, un vigile est placé pour protéger l’immeuble vide. Événement triste mais banal dans ce monde où certains  sont multipropriétaires et exigent des loyers de ceux qui n’ont rien. Caché.e.s derrière les fenêtres de leurs beaux appartements, certain.e.s habitant.e.s se réjouissent de l’opération : leur mobilisation a payé, le squat est expulsé !

Depuis plusieurs jours déjà, sur un groupe Whatsapp d’une 50aine de membres, iels faisaient des pieds et des mains pour que le squat se fasse expulser au plus vite. Parmi ces raclures, certain.e.s épiaient et photographiaient les squatteur.euse.s, d’autres s’organisaient pour aller déposer des mains courantes au comico, faisaient jouer leurs contacts haut placés à la mairie de Vincennes ou ailleurs, ou encore essayaient de ramener à leur cause des associations du quartier comme celle des parents d’élèves de l’école d’à coté.

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Montreuil : Petit point sur les garde-à-vue dans l’affaire de l’usine Lafarge

Lundi 5 juin 5 personnes ont été perquisitionnées à Montreuil, puis mises en garde-à-vue par la sous-direction antiterroriste (SDAT), dans ses locaux à Levallois-Perret. Les personnes sont accusées d’avoir participé à l’« invasion-sabotage » de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air (13, Bouches du Rhône), le 10 décembre 2022. C’est le premier communiqué concernant les personnes de Montreuil sur le sujet, il n’est pas complet, d’autres suivront peut-être.

Ce qu’on leur reproche :

  • Détérioration du bien d’autrui par moyen dangereux, avec la circonstance aggravante de « bande organisée », cette qualification fait de cette procédure une procédure « criminelle » ;
  • Association de malfaiteurs formée en vue de la commission d’un délit puni d’au moins 5 ans d’emprisonnement, qui s’étendrait du 1er janvier 2022 au 10 décembre 2022 ;
  • Dégradation en réunion avec dissimulation du visage ;

Il semble que la SDAT ait été chargée de toute l’enquête depuis au moins février 2023, et qu’elle ait ordonné toutes les arrestations en France. L’enquête est dirigée par deux juges d’instruction à Aix-en-Provence dont Laure Delsupexhe. Les 5 garde-à-vue ont duré 82 heures. Pendant les garde-à-vue, le chef d’inculpation de « refus de donner le code de déverrouillage de téléphone et d’ordinateur » a été ajouté. Les 5 personnes gardées-à-vue sont sorties libres, sans contrôle judiciaire. Si elles sont convoquées par les juges d’instruction, elles pourront être mises en examen, ou qualifiées de « témoin assisté » ou de « témoin », et risqueront alors un procès. Il est aussi possible que les poursuites soient abandonnées (mais en vrai qui y croit au vu des moyens employés ?). 3 personnes sont convoquées dans un an pour refus de signalétique. Les 5 gardé.es-à-vue ont tenu le « je n’ai rien à déclarer » pendant tous les interrogatoires.
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Montreuil/Aubervilliers (93) : trois perquiz policières au prétexte de « dégradations » [mis à jour]

Perquisitions et arrestations de 3 compagnons
Indymedia Lille, 12 juillet 2022

« Paraît qu’ils sont oufs mais paraît qu’ils s’en foutent
tant qu’y a l’palais qui s’enflamme
et les condés qui s’enfuient »

Le 06 juillet 2022 à 6h du matin deux perquisitions simultanées menées par la police judiciaire ont eu lieu dans deux collocations, à Montreuil et Aubervilliers. Le motif : dégradation de biens publics, apparemment une caméra de vidéo-surveillance, dans la nuit du 18 au 19 février 2022 à Montreuil, contre deux personnes, E. et G., une dans chaque appartement. Les objets saisis sont : 4 ordinateurs, 6 téléphones, une clef USB, diverses affiches, journaux et stickers (une lettre publique de Boris(1), un numéro de la revue Des Ruines, des exemplaires du journal Mauvais Sang et du bulletin Lucioles). Dans l’un des deux appartements, les flics ont aussi pris une parka beige et une paire de chaussures blanches. Ces perquisitions ont débouché sur deux gardes à vue, toujours pour ces mêmes faits, au commissariat de Bobigny.

Pendant l’une des deux perquisitions, une troisième personne, V., a été convoquée à la DRPJ de Bobigny à 12h. Considérant, sur les conseils des avocats, que s’ils avaient voulu le mettre en GAV ils l’auraient fait directement et qu’y aller et garder le silence éviterait une autre intrusion policière toujours désagréable, il s’y est rendu. Or mal lui en a pris, car cette convocation s’est transformée en GAV pour des faits de septembre 2021 de violences sur PDAP, d’outrage, de rébellion, de refus de se faire prendre en photo, de donner ses empreintes et son ADN. Ce jour-là, pendant un concert au squat Le Marbré à Montreuil, les flics avaient interpellé ces même 3 personnes lors d’une charge policière(2). Cette affaire en suspend de septembre 2021 (qui peut difficilement justifier une perquisition 10 mois plus tard…), a donc été réactivée à l’occasion des perquisitions du 6 juillet, grâce à l’article 65 du code de procédure pénal, qui permet ce genre de saloperie.
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Quand les flics prennent tes empreintes, ta photo et ton ADN de force

Indymedia Lille, 11 mai 2022

Le 24 janvier 2022, dans le cadre de la loi relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, un nouvel alinéa a fait discrètement son apparition dans l’article 55-1 [1] du code de procédure pénale, qui réglemente la prise d’empreintes et de photo en garde à vue.

Le nouvel alinéa en question :

« Sans préjudice de l’application du troisième alinéa, lorsque la prise d’empreintes digitales ou palmaires ou d’une photographie constitue l’unique moyen d’identifier une personne qui est entendue en application des articles 61-1 ou 62-2 pour un crime ou un délit puni d’au moins trois ans d’emprisonnement et qui refuse de justifier de son identité ou qui fournit des éléments d’identité manifestement inexacts, cette opération peut être effectuée sans le consentement de cette personne, sur autorisation écrite du procureur de la République saisi d’une demande motivée par l’officier de police judiciaire. L’officier de police judiciaire ou, sous son contrôle, un agent de police judiciaire recourt à la contrainte dans la mesure strictement nécessaire et de manière proportionnée. Il tient compte, s’il y a lieu, de la vulnérabilité de la personne. Cette opération fait l’objet d’un procès-verbal, qui mentionne les raisons pour lesquelles elle constitue l’unique moyen d’identifier la personne ainsi que le jour et l’heure auxquels il y est procédé. Le procès verbal est transmis au procureur de la République, copie en ayant été remise à l’intéressé. »

Cet article annonce tout simplement que désormais si les flics considèrent qu’ils n’ont pas ton identité, ils pourront te prendre ta signalisation de force dans le cas ou tu la refuses (à savoir, un portrait photo et la prise de tes empreintes). Ce n’est pas nouveau en Europe, l’état français se rapproche des politiques de l’espagne, l’’italie, l’allemagne ou encore la belgique, mais on avait pu jusque là y échapper. Ce bout de loi n’a pas fait grand bruit, et il n’y a pas eu jusque là d’échos de son application. C’est aujourd’hui chose faite, avec ma dernière garde à vue, et celle d’autres compagnons.

Contexte de départ : Le vendredi 22 avril , des baqueux s’introduisent dans un squat, prétextant une tentative de cambriolage. Une des trois personnes présentes dans la maison est embarquée, poursuivie pour violence sur PDAP. Un rassemblement s’organise rapidement le soir même, depuis le squat du Marbré (il apparaît dans le dossier que nous étions pris en filature depuis le Marbré). On est une petite dizaine, mais impossible d’arriver devant le commissariat, de très nombreux flics nous barrent la route, et ne tardent pas à embarquer presque tout le monde. Je cours et me fait prendre en chasse jusqu’à mon interpellation.

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Montreuil (93) : « A bas les JO » et « Feu aux CRA »…

Montreuil (Seine-Saint-Denis) : attaques de véhicules contre les centres de rétention et les Jeux Olympiques
Lille Indymedia, 7 avril 2022

Il y a une semaine, nous avons taggué « A bas les JO » et « Feu aux CRA » sur une voiture de l’entreprise Spie Batignolles, puis nous avons inscrit « A bas les CRA / Expulseurs » et brisé les vitres d’un véhicule de la SNCF, pour l’immobiliser le jour d’après.

Si nous avons attaqué la SNCF, c’est parce qu’elle contribue à expulser les personnes qui n’ont pas de papiers. Systématiquement, les contrôleurs de la SNCF livrent ces personnes à la police aux frontières (PAF), qui les renvoie ensuite directement dans un autre pays ou les enferme dans les centres de rétention administrative (CRA) en France. Chaque année, on emprisonne plusieurs milliers de personnes sans titres de séjour dans les 25 CRA du territoire, dans le but de les expulser. Elles peuvent y rester jusqu’à 90 jours.
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Montreuil (Seine St Denis ) : incendie antinuc d’une voiture de l’Est républicain

Attaque (qui l’a reçu par mail, 20  février 2022)

Les journaux sont les porte-parole du pouvoir et de l’argent. Ils sont des entreprises qui veulent faire du fric comme toutes les autres entreprises. Leur prétendue « objectivité » ne dépasse presque jamais les limites de la narration étatique et les intérêts économiques.

Prenons par exemple l’opposition au nucléaire. Avec leur soutien enthousiaste ou parfois leurs fausses critiques les journaux nous donnent l’impression d’un débat « démocratique » pour mieux nous préparer à accepter des décisions prises à l’avance pour satisfaire les intérêts économiques de ce secteur énergétique et la soif de puissance militaire des hautes sphères de l’État. Et les médias « écolos », leur critique à cette technologie dévastatrices se limite à des bonnes intentions, mais ils sont toujours prêts à condamner les personnes qui essayent de la contraster par des actes. Leur défense de la légalité n’est rien d’autre qu’une défense de l’État et des patrons (les patrons du nucléaire, les patrons de ce monde, leurs patrons bien-aimés).
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Montreuil (Seine-Saint-Denis) : La fiiibre arrive chez vous

Attaque (qui l’a reçu par mail), 26 janvier 2022

« La fiiibre arrive chez vous » …bah non c’est raté, cette fois c’est nous qu’on est arrivés avant.

Le furgon-nacelle SFR qui était garé rue Girard à Montreuil la nuit du 21 au 22 janvier ne sera plus utilisé pour installer la fibre optique, ni rien d’autre. On lui a mis le feu, du coup il ne participera plus à la numérisation du monde. On a voulu mettre un petit bâton dans les rouages de la machine qui est en train de nous étouffer. La transformation en cours de nous tous en simples appendices d’un réseau d’ordinateurs, dans une société d’autant plus autoritaire et fondée sur l’exploitation et la destruction des êtres humains et de la nature.
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Montreuil (93) : Balade nocturne contre les prisons

Indymedia Lille, 2 octobre 2021

Jeudi en me baladant dans le bas Montreuil, j’ai aperçu des dizaines de messages sur les murs, en m’approchant, j’ai vu une affiche expliquant ce qui a été ciblé, archi 5, Orange et EGIS, en solidarité avec Boris, et contre ce monde de surveillance et d’enfermement.

En discutant avec un passant, on me dit qu’une 30-40 aine de personnes auraient pris la rue pendant une dizaine de minutes laissant affiches, tags, et bris de vitres sur leur passage dans la soirée du 29 septembre.
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Montreuil (Seine-Saint-Denis) : La camionnette de la rue valmy

Attaque (qui l’a reçu par mail), 29 septembre 2021

C’est l’histoire d’une camionnette eiffage. Une camionnette toute neuve. Car elle a visiblement remplacé celle qui, on l’a lu, a été incendiée en début d’année dans le même secteur. Une camionnette flambante neuve, donc, qui finit par flamber.

Une camionnette eiffage sert le plus souvent à construire des cages.

Des cages tristes avec des couleurs qui sonnent faux. Des cages pour nous habituer au conformisme, pour nous préparer au travail et à bien jouer le rôle social qu’on nous a attribué.
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Montreuil (93) : Egis s’est (encore) refait faire la façade !

Indymedia Lille, 4 septembre 2021

En me balladant dans le bas montreuil vers le 4 rue Dolorès j’ai pu constaté que la facade d’Egis a été redécoré. En plus des nombreux tags, reproduit ci dessous, on peut voir des taches de peintures sur les étages superieurs.

« Solidarité avec les enfermé.es / Crève Egis Crève la taule / Antennes, barreaux A bas ce monde prison / Egis construit des prisons / Solidarité / Egis crève / On ne veut pas croupir dans vos taules / Feu aux prisons / Emeutes, Vive la belle ! / 3g,4g,5g, brule les antennes / Crève la taule ! / Solidarité avec Boris / Evasion / Vive le feu / Constructeur de la ville prison/ Egis collabos »

Egis est en effet connue comme société d’ingénierie faisant notamment les études préalables à la construction d’une nouvelle prison dans le 93, a côté de celle de Villepinte. Boris est un compagnon anarchiste aujourd’hui dans le coma suite à l’incendie de sa cellule. Il est incarcéré pour l’incendie de deux antennes-relais durant le 1er confinement.

Voilà un ravalement de façade coloré, qui change du gris de la ville prison !
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Montreuil : Des chaînes technologiques aux barreaux des prisons

Montreuil 3/09 discussion : Des chaînes technologiques aux barreaux des prisons
Indymedia Lille, 31 août 2021

Notre compagnon Boris, incarcéré à la taule de Nancy-Maxéville depuis septembre 2020 pour l’incendie de deux antennes-relais dans le Jura pendant le premier confinement, est actuellement plongé en coma artificiel au service des grands brûlés de l’hôpital de Metz suite à un incendie de cellule le 7 août dernier.

Que la prison soit un système de torture institutionnalisée, et que l’État – de la police à la justice jusqu’à la taule –, est directement responsable de cette situation ne fait aucun doute. Un incendie de cellule est toujours une conséquence de sa violence, qu’il soit accidentel, un moment de désespoir, ou un acte de révolte. Si toutes les cages qui nous enferment doivent être définitivement rasées au sol, c’est à la fois parce qu’elles sont le reflet d’une société carcérale, et parce qu’aucun horizon de liberté ne pourra s’ouvrir tant qu’une seule d’entre elles restera debout. Ainsi, des architectes qui les conçoivent aux entreprises qui les bâtissent (comme Bouygues, Vinci et Eiffage) ou qui exploitent les prisonniers à l’intérieur ; des syndicats de matons (comme FO, l’UNSA ou la CGT) aux journalistes et intellectuels de tous bords qui en défendent et justifient l’existence ; des démocrates qui veulent perfectionner davantage leur fonctionnement au prétexte de les rendre plus « humaines » jusqu’aux belles âmes qui poussent vers un enfermement et un contrôle toujours plus diffus hors des murs… tous participent à renforcer cet ordre mortifère basé sur le profit, la domestication et la normalisation.

En juin dernier, dans une lettre écrite depuis la prison de Nancy suite à sa condamnation à quatre ans de prison dont deux avec sursis plus une centaine de milliers de dommages et intérêts destinés à Orange, Enedis et l’Etat lui-même (pour la partie émetteurs de la gendarmerie et de la police partis en fumée), Boris tenait notamment à rappeler un autre aspect de la société du contrôle et de l’enfermement : la marché forcée vers un techno-totalitarisme dystopique « nous isolant derrière des machines, avec des écrans nous rendant aveugles, des oeillères nous rendant sourds face à l’atrocité de ce monde, qui exploite, empoisonne et tue les êtres vivants, humains comme non-humains ». Et en effet, dans cette grande prison à ciel ouvert bardée de laisses électroniques où la connectivité permanente accompagne la restructuration capitaliste et étatique, il est clair que le regard des ennemis de l’autorité ne peut manquer de se tourner vers des infrastructures comme les antennes-relais et les trappes de fibre optique qui pullulent un peu partout. Tout comme il peut aussi s’intéresser de près aux fournisseurs et installateurs de câbles, pylônes et réseaux, comme les différents Axione (Bouygues), Axians (Vinci), Circet, Constructel, Dorsalys (Eiffage), Nexans, SNEF, Sogetrel ou Scopelec, qui ont d’ailleurs déjà reçu plusieurs visites chaleureuses ces derniers mois.

A présent que notre ami et compagnon se trouve dans une situation des plus critiques, retrouvons-nous vendredi 3 septembre à 18h au squat Le Marbré pour échanger sur cette situation et réfléchir à comment continuer de lutter contre ce monde de données, de barbelés, et d’autorité.

[Le Marbré – 39 rue des Deux Communes – Montreuil (93)]

Montreuil (Seine-Saint-Denis) : Signaux de fumée solidaires

Attaque (qui l’a reçu par mail), 22 août 2021

Hier soir on a voulu envoyer un message solidaire à Boris, compagnon anarchiste qui est dans le coma à cause d’un feu dans sa cellule de la prison de Nancy-Maxèville.

A Montreuil la gentrification avance à pas de géant avec des nouveaux immeubles destinés à une population plus friquée attirée par l’extension du métro. On est pas des admirateurs des taudis à pauvres et des quartiers rongés par le trafic, une simple forme de capitalisme, bien qu’illégale. Mais les labyrinthe de ruelles entre les petites maisons autoconstruites ont leur charme et permettent d’autres rapports entre les gens qui y habitent, moins dictés par l’argent. Un autre rapport à l’Etat aussi. Les ruelles sinueuses rendent moins efficace la vidéosurveillance qui avance elle aussi à Montreuil (comme partout dans Paname).
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Montreuil (Seine-St-Denis) : la collabo des prisons reçoit de la visite

Au 10 rue bonouvrier
Indymedia Nantes, 14 juin 2021

Au 10 rue bonouvrier,
A Montreuil on est allé-es,
Il y a une Paysagiste,
Mais heureusement vint l’anarchiste ! 

Et c’est donc avec dedain
qu’Sa serrure s’rempli d’étain,*
que ses plombs sont arrachés
Et que l’interphon’ est volé !

Un bon coup de chalumeau,
Et voilà qu’laurence jouhaud**,
N’a même plus de vigik,
fondu dans une fin tragique !
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Montreuil : visite surprise aux constructeurs de prisons

Indymedia Nantes, 17 mai 2021

Mardi 11 mai vers 14h, une trentaine de personnes se sont réunies entre deux averses à Montreuil (93), avec des tracts, une banderole, des affiches, de la peinture et un peu d’inspiration.

Quelques rues du bas Montreuil se souviendront de leur passage (éclair) mais surtout l’entreprise Egis au 4 rue Dolorès Ibarruri, qui en faisant son blé dans la construction des prisons, récolte aussi un relooking gratuit !

A la revoyure !
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Montreuil (Seine St Denis) : poisson d’avril contre Eiffage et toutes les prisons !

Indymedia Nantes, 4 avril 2021

Ce 1er avril un banc de poissons s’est attaqué à un camion benne d’Eiffage à Montreuil. Un poisson marteau a défoncé le pare-brise, un poisson scie s’en ai prit aux pneus et une pieuvre a laissé un message clair : Eiffage, constructeur de tôle, A bas les prisons, Crève la taule.

Eiffage se fait de la tune en construisant des prisons et des centre de rétention (CRA). Ce geste se veut une riposte solidaire avec celles et ceux qui luttent contre ce monde et ceux et celles sur qui la répression s’abat comme dans l’association de malfaiteur de décembre dernier et sur les révoltés du CRA du Menil-amelot en janvier dernier.

Au clair de lune ou en journée il reste plein de camionnettes Eiffage à couler !

Un gang de poisson à contre-courant