Archives par mot-clé : Bolivie

Cochabamba (Bolivie) : attaque solidaire contre un véhicule de police

(Traduit de l’espagnol de Contrainfo, 14 septembre 2022)

Au petit matin du 12 septembre, à 2h40, nous avons placé un engin incendiaire composé de quatre bouteilles en plastique d’un demi litre remplies d’essence, attachées ensemble avec du ruban adhésif, qui ont été enflammées par une mèche que nous avons fabriquée avec cinq allumettes et trois bâtons d’encens attachés avec des élastiques.

Nous avons placé cet engin rudimentaire derrière l’une des roues avant pour nous assurer que les dommages principaux touchent la zone du moteur.

Bien que tous leurs véhicules puissent être incendiés, le choix d’une camionnette de la Force Spéciale de Lutte Contre la Violence (FELCV) n’est pas dû au hasard. Sans exception, toutes les forces de police sont l’ennemi, et nous ne tombons pas dans le panneau de leur ritournelle de lutte contre la violence sexiste [la FELCV est une division spéciale de la police bolivienne chargée des violences de genre et créée en 2014, Ndt]. Le patriarcat tombera lorsque tombera la dernière pierre de cette société carcérale. Nous haïssons leur capitalisme avec sa perspective de genre. Nous abhorrons son rejeton d’un État contraint à des différences insondables pour satisfaire les besoins des oligarchies post-coloniales. Nous ne réclamons rien des institutions, nous ne voulons pas de police dans nos quartiers et nos communautés sous prétexte de la sécurité des femmes. Vous, flics assassins, êtes le phallus (maintenant roussi) du patriarcat !
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La Paz (Bolivie) : explosion contre le siège des évêques [MaJ]

Revendication de l’explosion contre le siège de la
Conférence épiscopale bolivienne (CEB)

retraduit de l’espagnol de anarquia, 28 novembre 2021

Aux premières heures du mercredi 24 novembre, évitant les nombreuses patrouilles de la zone, et à quelques mètres d’une voiture de police de garde, nous avons placé et fait exploser un engin contre l’entrée du siège de la Conférence épiscopale bolivienne (CEB), la plus haute instance de l’Église catholique en Bolivie.

Cette action parle d’elle-même. L’objectif était d’endommager l’infrastructure de la CEB et d’envoyer un message clair que les abus de l’Église ne resteront pas sans riposte. C’est la seule réponse possible à une institution qui persiste à torturer les corps pour perpétuer sa morale hypocrite.

Récemment, une fois de plus, cette institution a obligé une fillette de 11 ans à accoucher (1). Ils ont prolongé aussi longtemps qu’ils l’ont pu sa grossesse issue d’un viol. Chaque jour que cette enfant a passé séquestrée par l’archevêché bolivien, sous la contrainte de menaces morales, est, à l’évidence, une forme de torture.
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