Trois voitures d’un surveillant de la prison de Seysses brûlées La Dépêche, 20 avril 2025
C’est un évènement qui crispe le personnel de la prison de Seysses. Un surveillant pénitentiaire a vu trois de ses véhicules détruits dans un incendie. «Avec le contexte actuel, on ne peut pas écarter la possibilité qu’il ait été volontairement visé», souligne David, représentant local du syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS-CEA).
Les faits se sont déroulés dans une commune du Muretain [à Saint-Martory précisément], au sud-ouest de Toulouse. Peu après 1 heure du matin hier, une habitante aperçoit un véhicule s’embraser chez l’un de ses voisins. Elle le prévient rapidement, mais le feu se propage. À l’arrivée du propriétaire, âgé d’une cinquantaine d’années, trois automobiles sont déjà détruites et la quatrième commence à être attaquée par les flammes. L’homme intervient immédiatement et alerte les secours.
Tarascon (Bouches-du-Rhône), mercredi 16 avril, 5h20 : incendie de trois voitures sur le parking de la taule
Depuis dimanche 13 avril au soir, une vague d’attaques incendiaires (et pas que) frappe la pénitentiaire et les biens de ses larbins dans une dizaine de villes du sud et de la région parisienne. Après une première synthèse détaillée publiée avant-hier, on trouvera ci-dessous un petit complément enflammé sur la troisième nuit, celle de mardi à mercredi 16 avril, où le bleu-maton a de nouveau connu un goût de cendres.
Par ailleurs, tandis qu’à côté de plusieurs objectifs ciblés ont été retrouvés des tags DDPF (qui serait d’après les journaleux l’acronyme de « Défense des droits des prisonniers français », du nom d’un canal Telegram), le ministère de l’Intérieur fait également mention de « slogans anarchistes ». Aujourd’hui, un de ses porte-voix quotidien a donné un peu plus de détails à ce propos (Le Monde, 17/4), en précisant que « à Angers notamment, des inscriptions à la bombe de peinture ont été relevées sur des façades d’habitation proches de la maison d’arrêt : « soutien aux taulard.e.s » et « la prison tue ». ». En réalité, ces tags avaient été tracés au début du mois d’avril, soit avant les attaques… ce qui n’enlève rien à leur pertinence, au contraire, en particulier le « crèvent les taules » d’une actualité brûlante dans la rue Brisepotière.
Enfin, côté premier bilan, le procureur national antiterroriste Olivier Christen a tenu à communiquer en personne à propos de ces attaques (dans une longue interview donnée à France info,17/4) : il fait état de « 12 faits, deux contre des domiciles personnels d’agents de l’administration pénitentiaire, une attaque conduite contre des véhicules dans les parkings de l’École nationale pénitentiaire (Enap) et puis neuf faits directement contre des établissements pénitentiaires ». Géographiquement, « ce sont huit départements qui ont été touchés », dont « un tiers des faits commis dans les Bouches-du-Rhône, un tiers dans la région Île-de-France », avec un total de « 21 véhicules incendiés et une dizaine de véhicules dégradés » (sans parler du mitraillage de la porte de la taule de Toulon et l’incendie de celle des ERIS à Aix-Luynes). En conclusion, ce défenseur fanatique du terrorisme d’État et fervent adepte de la propagande blindée, a même rajouté une couche de complotisme dont il a le secret : « ça peut être des groupes de radicalisés politiques, ça peut être des groupes plus liés avec la criminalité organisée, ça peut être aussi une convergence d’objectifs et de personnes qui se manipulent les uns les autres : tout est possible ».
Guérite blindée des matons, dans le sas d’entrée de la prison de Toulon-La Farlède, nuit de lundi à mardi 15 avril 2025
Les nuits de dimanche à lundi 14 avril, puis de lundi à mardi 15 avril, ont été marquées par des attaques contreplusieurs structures de la pénitentiaire et de ses larbins, dans une dizaine de villes du Sud et de la banlieue parisienne. Des voitures de matons qui étaient garées sur le parking de prisons (Réau, Valence, Villepinte, Aix-Luynes, Nîmes), ou le long de l’école nationale pénitentiaire (Agen) ou encore devant leurs logements de fonction (Marseille, Nanterre) sont parties en fumée. En outre, le sas d’entrée d’une taule a été mitraillé (Toulon-La Farlède), et le portail d’une base-ERIS a été incendié (Aix-Luynes).
Cette « attaque coordonnée » au cours de deux nuits d’affilée a conduit le Parquet national antiterroriste (PNAT) à se saisir de l’enquête, puis à confier cette dernière à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, aux services locaux et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’enquête comprend « trois qualifications, dont association de malfaiteurs terroriste » a précisé aujourd’hui le ministre de la Justice, parce que « la nature même de l’action » traduit une opération « concertée dont l’objectif est de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ». Quant aux matons, ils sont bien entendu dégoûtés, à l’image du secrétaire national de la CGT pénitentiaire, Damien Tripenne, qui a déclaré tout ému sur une grande radio : « J’ai des camarades, des collègues, qui sont meurtris parce que c’est leurs véhicules qui ont été ciblés, c’est leurs domiciles qui ont été visés… il va falloir que la peur change de camp » (RTL, 15/4).
De plus, les porte-voix du ministère de l’Intérieur ont précisé qu’à plusieurs endroits a été retrouvé le tag “DDPF” (interprété par les journaleux comme l’acronyme de “droits [ou plutôt défense] des prisonniers français”, du nom d’un canal Telegram), mais également des « slogans anarchistes ». Ce qui les a conduit à mettre en avant dans leurs bavardages tant la piste « de groupes d’ultragauche », que celle du « narcotrafic ». Une fameuse « source proche du dossier » a ainsi affirmé à une agence de presse étatique que « selon les premiers éléments de l’enquête, la piste anarchiste semble prendre le pas dans la vaste majorité des faits » (AFP, 15/4, 15h50). Quoi qu’il en soit, leur hypothèse est que ces attaques sont liées à la lutte des uns et des autres contre la construction de vastes quartiers de haute sécurité, c’est-à-dire de véritables tombeaux où seront enterrés vivants des centaines de prisonniers à partir de cet été… et plus généralement contre le durcissement des conditions de détention (promenades et activités réduites, tabassages et humiliations de la part des matons…) encouragé par l’arrivée de Darmanin au ministère de la Justice.
Voici donc un premier aperçu de cette série d’attaques nocturnes contre l’administration pénitentiaire et les biens de son petit personnel :
Crépy-en-Valois (Oise) : l’usine Bouygues où sont construites les prisons modulaires en kit
Vendredi 11 avril 2025, le ministre de la Justice a emmené avec lui les chefs des quatre grands syndicats de la pénitentiaire (soit la CGT, le SPS, FO-surveillants et Ufap-surveillants) dans un voyage au nord de l’Allemagne, en Basse-Saxe, au sein du complexe pénitentiaire de Meppen. Son but, comme lors d’un précédent voyage à Rochester (Angleterre) le 28 mars, était de leur présenter un nouveau modèle de prison, dite « modulaire » ou « préfabriquée », dont voici le principe tel que décrit par son constructeur allemand : « Nous avons lancé la construction en 2021 », détaille Jürgen Thiem, qui dirige l’entreprise familiale qui porte son nom basée à Leipzig et spécialisée dans la construction carcérale. «Il ne s’est écoulé que dix mois entre la conception et la livraison finale. Une seule entreprise exécute le cahier des charges et non une multitude, avec leur délai et des approximations. D’autre part, nous ne sommes pas soumis aux risques météo, facteur de retards et de surcoûts, puisque tout est construit en usine». Après une simulation de l’ensemble, les modules sont ensuite transportés par camion, « assemblés comme des Lego » puis branchés sur place à une dalle technique en trois jours. L’achèvement des travaux d’aménagement et la mise en service ne dépassent pas douze semaines.
Deux jours plus tard, dimanche 13 avril 2025 dans un entretien accordé au Figaro, le même ministre de la Justice a continué de dérouler son plan de bataille, en annonçant la création de 3000 nouvelles places de prison d’ici à 2027-28 à l’aide de ces infrastructures pénitentiaires modulaires. Ces dernières seront installées sur des terrains déjà détenus par l’administration pénitentiaire, et a priori à l’extérieur de l’enceinte principale : il s’agira de quinze quartiers de semi-liberté – soit 1 500 places – (appel d’offre fin mai) et de dix quartiers dédiés aux courtes peines – soit également 1 500 places (appel d’offre début juin).
Après l’ENAP, plusieurs véhicules brûlés à la prison de Valence un site policier, 14 avril 2025
Un nouvel acte de malveillance a frappé l’administration pénitentiaire ce lundi. En fin de journée, deux véhicules ont été incendiés sur le parking du centre pénitentiaire de Valence, dans la Drôme. D’après le syndicat FO Justice, un individu circulant à trottinette aurait mis volontairement le feu avant de prendre la fuite. Les pompiers et les forces de l’ordre sont intervenus rapidement pour circonscrire les flammes et sécuriser la zone.
Cet incident intervient dans un climat de tension grandissante autour de l’institution pénitentiaire. La nuit dernière déjà, plusieurs individus avaient pénétré dans l’enceinte de l’École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP), à Agen, pour y allumer un incendie.
Si les motivations de ces actes restent inconnues, leur proximité dans le temps et la nature ciblée des établissements interrogent les syndicats comme les autorités. Une enquête a été ouverte pour identifier l’auteur de l’incendie à Valence. Les investigations devront également déterminer s’il existe un lien entre les deux événements.
« Ils ont crié avant de mettre le feu » : l’école des surveillants de prison incendiée, 1000 élèves évacués Le Parisien/Sud Ouest, 14 avril 2025
« C’est une première dans l’histoire de l’École nationale d’administration pénitentiaire » (Enap), regrette le syndicat FO Justice sur ses réseaux. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 23h30, des incendiaires ont enflammé des véhicules garés sur le parking de ce centre de formation des gardiens de prison, basé à Agen (Lot-et-Garonne). Résultat : plus de 1000 élèves ont dû être évacués de bâtiments situés proches du sinistre, le temps de l’intervention.. Tous ont pu réintégrer leurs bâtiments dans la nuit.
Sur place, les dix-huit sapeurs pompiers mobilisés ont réussi à éviter une propagation à dix véhicules stationnés à proximité. Deux lances ont été nécessaires. Ce lundi matin, les investigations débutent du côté des policiers agenais. Selon les premiers éléments recueillis, la piste criminelle est envisagée. Ufap Unsa Justice dénonce quant à lui l’utilisation de cocktails molotov.
Marseille : 5 étrangers en situation irrégulière se sont échappés du centre de rétention administrative du Canet
La Provence, 5 avril 2025
Le matériel d’évasion jeté par-dessus les barbelés dans le centre de rétention administrative du Canet dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 avril, a manifestement rapidement trouvé usage. Plusieurs paquets contenant des lames de scie à métaux, des tournevis et une tenaille avaient été saisis par la police aussitôt après les jets d’objets. Mais l’évasion de plusieurs étrangers retenus au CRA dans l’attente de leur expulsion du territoire français, peut laisser penser que quelques outils avaient quand même pu être récupérés par leurs destinataires avant l’intervention des forces de l’ordre.
Dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 avril dernier, cinq ressortissants algériens sont en effet parvenus à s’échapper du CRA du Canet, dans le 5e arrondissement de Marseille. Deux d’entre eux ont été interceptés alors qu’ils avaient à peine mis un pied dehors. Un troisième a réussi à rejoindre le centre-ville, avant d’être repéré par une patrouille et interpellé. Mais deux des cinq fuyards manquaient toujours à l’appel ce samedi soir 5 avril. Les deux hommes sont activement recherchés par la police.
Gendarmes et voleurs ? Un historique des techniques d’enquête + une mise à jour sur les deux incarcéré.es dans la procédure contre le journal munichois Zündlumpen (traduit de l’allemand de de.indymedia, 25 mars 2025)
Incarcérés pour avoir publié un journal anarchiste
Dans ce qui suit, nous allons vous parler de la misérable entreprise qui a occupé les services de la Protection de l’État de Munich pendant deux ans : comment diable ont-ils réussi à s’emparer du sang de la compagnonne anarchiste N., afin de prélever son ADN ? La flicaille bavaroise n’a lésiné sur aucune dépense ni effort pour mener à bien cette opération, et certaines des méthodes qu’elle a employé pourraient bien vous intéresser. A la fin du texte, vous trouverez en outre une liste de mesures d’investigation supplémentaires utilisées par la police munichoise au cours de cette enquête.
Récemment, le 26 février 2025, la compagnonne anarchiste N. ainsi que le compagnon anarchiste M. ont été arrêtés. Le mandat d’arrêt initial a été émis avec l’accusation d’association de malfaiteurs, pour avoir publié (avec une autre personne) l’hebdomadaire anarchiste Zündlumpen [2019-2021]. Plus de détails sur ces accusations se trouvent ici : A propos de la dernière vague répressive, solidarité avec N. et M. (8 mars 2025)
Qu’est-ce que la police ?
On pourrait dire que la police n’est rien d’autre qu’une force militaire d’occupation permanente sur un territoire particulier, qui tente également de projeter sa puissance à travers l’espace (et le temps) au moyen d’outils technologiques. Prendre son souffle, puis lire la suite
Près de Bordeaux, trois voitures incendiées sur le parking
de la prison de Gradignan
Sud Ouest, 22 mars 2025
Il y avait davantage de surveillants qu’à l’habitude ce vendredi 21 mars, dans la soirée, à la prison de Gradignan, en raison du loto de l’Amicale des personnels pénitentiaires. Alors que le jeu se déroulait, des explosions ont été entendues à l’extérieur. Il s’agissait des pneus et réservoirs d’essence de plusieurs voitures incendiées qui éclataient sous la chaleur des flammes.
Il était environ 21 h 45. Au total, trois véhicules stationnés sur le parking jouxtant la prison ont été entièrement détruits. Deux autres ont été endommagés, malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers. Le parquet a saisi la division de la criminalité territoriale pour mener les investigations.
Note : les liens vers les articles concernant les précédentes instructions judiciaires figurent dans l’original, nous avons simplement renvoyé vers leurs traductions en français (toutes déjà présentes sur ce site)
Munich : Solidarité avec les anarchistes incarcéré.es N. et M. ! À propos de la dernière vague répressive
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 8 mars 2025
Non, ce n’était pas un groupe de carnaval qui s’est élancé le 26 février 2025 vers 22 heures à huit endroits différents avec 140 clowns déguisés, pour brandir des armes, raconter de mauvaises blagues et faire des sketches pathétiques. Non, c’étaient des flics. Et non, leur spectacle démesuré était tout sauf drôle, car ils ont arrêté nos compagnon.nes anarchistes M. et N.
Nous allons ci-dessous expliquer un peu plus en détail ces différentes perquisitions, arrestations et enquêtes.
Ce qui est nouveau pour nous, c’est une enquête contre M. et N. pour incendies criminels, mais dans ce cas, il n’y a qu’un soupçon initial, ce qui selon la presse n’est pas suffisant pour un mandat d’arrêt. Les accusations exactes sont expliquées ici : Arrestations et perquisitions de compagnon.ne.s anarchistes (2 mars 2025)
D’autre part, les perquisitions d’il y a une semaine ont révélé une instruction ouverte contre le journal « Hetzblatt gegen den Windpark » pour « encouragement/approbation de délits ». À notre connaissance, il y a quatre accusés dans cette affaire, dont M. et N.
Technologie et prison, d’après l’épisode #80 de l’émission de radio Carapatage de décembre 2024, février 2025, 40 p. A5
Cette brochure, tirée de l’épisode # 80 de Carapatage, propose un état des lieux de l’usage de la technologie dans les prisons françaises, un aperçu de l’influence de ce qui se passe du côté des entreprises privées et de certaines prisons étrangères, ainsi que quelques bribes de luttes et de résistances à l’intérieur des prisons contre les avancées technologiques.
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 2 mars 2025)
Le 26 février 2025 et aux cours des jours suivants, deux nouvelles instructions du Parquet général de Munich ont été rendues publiques au travers de perquisitions par des hordes de keufs déchaînés dans différents lieux de la ville et aux environs de Munich, ainsi qu’en Autriche. Des arrestations et des incarcérations préventives ont eu lieu dans la foulée.
Comme par le passé, ce sont bien sûr les appartements entiers, et pas seulement les chambres particulières, qui ont été fouillés. De plus ils ont aussi déboulé dans un appartement où n’habite aucune personne inculpée, sous prétexte qu’y habitent des « personnes en contact étroit », qui seraient donc perquisitionnées en tant que témoins. De nombreuses personnes ont en outre été rapidement convoquées devant le procureur en qualité de témoins dans cette même enquête. Lire la suite
Bonne nouvelle! Louna est sortie de prison ce vendredi 14/02!
Le 3 février, lorsque le juge des libertés et de la détention (JLD) avait décidé du renouvellement de sa détention jusqu’à juin, il mettait notamment en avant le fait que Louna n’avait pas encore été entendue par la juge d’instruction (Après 4 mois de détention, merci la lenteur de la justice…). L’entretien avec la juge d’instruction a eu lieu la semaine suivante et les avocates de Louna ont déposé une Demande de Mise en Liberté (DML) dans la foulée. C’est à l’issue de cette DML qu’elle a été libérée, sous Contrôle Judiciaire (CJ).
Lors de l’entretien devant la juge d’instruction, Louna a revendiqué son geste. Elle a déclaré : « Je reconnais avoir fait une tentative de dégradation d’un engin de chantier. Par contre, je ne m’excuserai pas, car je considère qu’il s’agit d’un acte de légitime défense écologiste. On se rappelle que dans les années 40, les Résistant.es étaient qualifié.es de terroriste : je me demande comment on sera qualifié.es plus tard… »
Louna, militante transgenre opposée au projet d’autoroute A69 entre Castres et Toulouse, a finalement été libérée de prison, vendredi 14 février au matin par une ordonnance du juge d’instruction. Elle a été placée sous contrôle judiciaire. Alors que sa détention préventive au sein de la maison d’arrêt pour hommes de Tarbes durait depuis plus de quatre mois, le juge des libertés et de la détention avait décidé, le 3 février, de la prolonger jusqu’au 15 juin.
« Une bonne nouvelle » a confié à France3 par SMS son avocate Claire Dujardin, qui demandait depuis le début de l’enquête de ne pas incarcérer Louna, privilégiant un placement sous contrôle judiciaire. Aucune date de jugement n’est aujourd’hui fixée, puisque l’instruction est toujours en cours, soupçonnant Louna d’avoir mis volontairement le feu à un engin de travaux de l’A69, en mai 2024.
Indymedia Lille, 10 février 2025 Nouvelle attaque incendiaire contre NGE en soutien à Louna dans le Val d’Oise. Le GIEC annonce la reprise du chantier de démolition de la liaison Roissy-Picardie.
Le week-end passé, la foudre anarchiste a frappé une deuxième fois au même endroit, là où NGE et Egis construisent la liaison ferroviaire Roissy-Picardie.
Armé.e.s de rage face à la nouvelle de la prolongation de la détention provisoire de Louna (accusée d’avoir cramé un engin de NGE), nous avons voulu enlever notre propre pierre à l’édifice. Deux engins ont donc été attaqués au cours d’une nuit bien calme. Au moins l’un d’eux a fini complètement engouffré dans les flammes. Lire la suite