Archives de catégorie : Dedans/Dehors

Paris : Grosse semaine pour les assos qui font leur business dans les CRA !

Indymedia Lille, 22 février 2024

Ces derniers jours les sièges de la Cimade, de l’Assfam (Groupe SOS) et de France Terre d’Asile, tous situés à Paris, ont été joliment redécorés. Leurs devantures ont été taguées et des affiches y ont été collées. On pouvait y lire « l’Etat enferme, la Cimade collabore », « Assfam complice », « Feu aux CRA » ou encore « Ni à Olivet ni ailleurs, non à la collaboration dans les CRA » !

Ces trois asso, comme Forum réfugiés et Solidarité Mayotte, sont payées par l’Etat pour intervenir en centres de rétention administrative (CRA) auprès des retenu.e.s. Elles collaborent ainsi à la politique raciste du gouvernement. Elles méritaient donc, comme toutes les boites qui se font des thunes sur l’enfermement, une petite visite.
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Caen (Calvados) : Contre toutes les prisons, représailles contre les architectes du SAS

[Reçu par mail, 21 février 2024]

En 2016, l’État français lance un plan de construction de nouvelles prisons, pour ajouter 15 000 places d’enfermement à celles déjà existantes. A ce plan s’ajoute le projet de construire 3 000 nouvelles places en Centre de Rétention Administrative d’ici 2027.

Ici, c’est à Ifs qu’un nouveau centre pénitentiaire a été construit, puis inauguré en octobre 2023. Le mois suivant, 306 prisonnier-es sont transféré-es dans la nuit et par surprise de l’ancienne maison d’arrêt de Caen jusqu’à la nouvelle taule, qui compte 551 places et les dernières merveilles du contrôle technologique, évidemment. A la fin de l’année dernière, un prisonnier mineur est mort à l’intérieur de ces murs flambant neufs.

Mais ce n’est pas tout. En décembre 2022, dans le cadre du même plan, une Structure d’Accompagnement vers la Sortie (SAS) de 90 places a aussi été inaugurée à Caen. Les SAS sont des prisons comme les autres, à ça près que le ministère de la Justice communique activement pour expliquer que ces enceintes entourées de hauts murs et de barbelés sont différentes puisque pensées comme des tremplins vers la sortie et la réinsertion. En vérité, les SAS sont des taules supplémentaires pour enfermer toujours plus de monde et maintenir en place l’ordre social.
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Paris : mais si, l’art permet de s’évader…

Paris : Un détenu de Fleury-Mérogis s’évade lors d’une sortie
au musée

20Minutes/Le Parisien, 4 février 2024

On dit souvent que l’art permet de s’évader. Un détenu du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne) a profité d’une sortie organisée au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris vendredi matin pour prendre la poudre d’escampette, a indiqué samedi le parquet d’Evry. Une enquête de flagrance a été ouverte et un mandat de recherche lancé, a ajouté le parquet.

Ce détenu âgé de 24 ans bénéficiait d’une permission de sortie pour participer à une visite dans ce musée parisien avec d’autres détenus, encadrés par des surveillants pénitentiaires, selon le parquet et une source syndicale.

En fin de matinée, ces agents se sont rendu compte qu’un détenu manquait à l’appel et ont donné l’alerte, selon une source proche du dossier. La police a fouillé le musée et le secteur, en vain. L’homme purgeait une peine de deux ans pour vol aggravé, a précisé cette source.
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Sainte-Baume (Var) : le laboratoire judiciaire part en fumée

Mystérieux incendie criminel dans un laboratoire d’expertise de scellés judiciaires sensibles dans le Var
Le Parisien, 15 février 2023

Cherchaient-ils à effacer des éléments compromettants issus d’enquêtes judiciaires sensibles ? Un laboratoire spécialisé dans l’analyse des supports numériques situé à environ 45 km au nord de Marseille a été la cible d’un incendie criminel, dans la nuit de mardi 13 à mercredi 14 février. Peu après minuit, selon des images captées par des caméras de vidéosurveillance, trois hommes encagoulés ont ainsi pénétré par effraction au sein de ce laboratoire avant d’asperger les lieux d’un produit inflammable et de projeter des engins incendiaires.

Selon nos informations, les trois suspects ont ensuite pris la fuite à bord d’un véhicule équipé d’une fausse plaque d’immatriculation. La voiture des malfaiteurs a finalement été retrouvée incendiée à 600 m du lieu des faits. Les trois hommes sont actuellement en fuite. La police judiciaire de Marseille est chargée de l’enquête. Initialement confiées au parquet de Draguignan, les investigations ont été transférées à Marseille en raison de la sensibilité du dossier. Car le laboratoire visé ne l’a sans doute pas été par hasard.
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[Tract] : Prison de la Santé, ras-le-bol des voisins vigilants

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF du tract A5 recto/verso

Prison de la Santé
y’en a ras-le-bol des voisins
vigilants

C’est un marronnier, un sujet qui revient chaque saison. On ne parle pas que des soldes et de la rentrée des classes, des chiffres du chômage, de la délinquance et de la surpopulation carcérale. On parle de ce que des voisin-es de la prison parisienne de la Santé appellent des « nuisances » qu’iels« subissent ». Pour ces habitants du chic 14e arrondissement, entendre les prisonnier.e.s, les voir depuis leurs fenêtres, torse nu à 40° en été derrière leur barreaux, et même que des proches leur rendent visite, c’est trop. Constitués en association, ces auxiliaires de l’administration pénitentiaire demandent l’installation de bâches sur l’école maternelle, voudraient des rideaux homogènes et que les objets accrochés aux barreaux soient interdits. Il faudrait cacher joliment les prisonnier.e.s quitte à ce que ces dernier.e.s n’aient comme horizon que les quatre murs de leur cellule.

Heureusement, presque chaque jour, chaque soir, des gens viennent saluer leurs potes enfermé.e.s, crier ou faire un feu d’artifice. Mais aussi discuter, s’embrouiller avec les matons pour un regard ou un retard après leur journée en semi-« liberté » avant de retourner au placard.
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Les accusé.es de l’affaire du 8 décembre font appel

[Note : le détail du délibéré de la seizième chambre du tribunal correctionnel de Paris rendu le 22 décembre 2023 contre les sept accusé.e.s en anti-terrorisme de l’affaire du 8/12 se trouve ici]


Appel de la décision de justice

Les six inculpé.es condamné.es à du sursis probatoire et à l’inscription au FIJAIT font appel de la décision de justice. Cinq d’entre elleux ont une peine ferme aménageable en bracelet électronique avec exécution provisoire (de 8 à 12 mois), ce qui signifie que l’appel n’est pas suspensif de leur peine.

Seul l’inculpé qui écope de 2 ans avec sursis simple sans inscription au FIJAIT ne fait pas appel.

Lors des rendez-vous avec la juge d’application des peines anti-terroriste (JAPAT) du 15 et du 22/01/24, cette dernière a décidé de suspendre la peine ferme aménageable en bracelet des cinq condamné.es concerné.es, considérant que l’appel est suspensif, malgré l’exécution provisoire requise. En temps normal, la mention d’exécution provisoire est ajoutée à la peine (prononcée ici par la juge Roux) pour empêcher justement que l’appel suspende la peine à exécuter.
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Nancy : Boris recondamné en appel pour l’incendie de deux antennes-relais



Le 25 septembre 2023, la Cour d’appel de Nancy a rejugé le compagnon anarchiste Boris, pour avoir incendié l’antenne-relais des quatre opérateurs télécoms, ainsi que celle des flics et des gendarmes, en avril 2020 sur le Mont Poupet (Jura).

Suite à cette attaque qui avait mobilisé en plein confinement des techniciens du ministère de l’Intérieur jusqu’au fin fond du Jura pour tenter de rétablir au plus vite leurs communications, de l’ADN du compagnon avait été retrouvé sur place. Après des mois d’écoutes et de filatures menées notamment par le Groupe Anti-Terroriste (GAT) de Dijon et des membres du GIGN venus spécialement de Versailles, et ce dans le cadre d’une enquête confiée à la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Nancy, Boris avait été arrêté à Besançon le 22 septembre 2020. Incarcéré en préventive à la prison de Nancy-Maxéville, il sera condamné en première instance le 19 mai 2021 à 4 ans de prison, dont deux ans assortis d’un sursis probatoire de deux ans (obligation de travailler, de rembourser les parties civiles et interdiction de porter une arme). Jugé sans avocat et dans un tribunal gardé par des CRS pour en interdire l’accès à l’ensemble des compagnon.nes solidaires présents sur place (au prétexte des restrictions liées au covid-19), Boris fera appel les jours suivants. Il sortira également une lettre publique de derrière les barreaux en juin, dans laquelle il défendra les raisons de cette double attaque.

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Carpiquet (Calvados) : petite visite à un rouage de la machine à expulser

[Reçu par mail, 16 janvier 2014]

Action contre la machine à expulser à l’aéroport de Carpiquet

Cette semaine, on est allé-e-s à l’aéroport de Caen-Carpiquet rendre une visite nocturne à Chalair Aviation. Cette entreprise, spécialisée dans le transport de cadres d’entreprises et de patrons, fournit depuis août 2022 ses avions et ses services à la Police aux Frontières française pour qu’elle puisse procéder à des expulsions. Le contrat d’un montant de 8 à 13 millions d’euros sur 4 ans rend Chalair Aviation complice de la politique raciste de l’État français. Grâce aux appareils de Chalair, la police peut réaliser des vols cachés (des expulsions par surprise contre les retenu-e-s en Centre de Rétention Administrative), notamment depuis l’aéroport du Bourget.

Pour info, le patron de l’entreprise s’appelle Alain Battisti. C’est
l’ancien dirigeant de la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM).

On s’est rendu-e-s jusqu’à l’entrepôt logistique de Chalair dans
l’aéroport et on a tagué :  « A bas les frontières » / « Collabos » / « Feu aux CRA »
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Coutances (Manche) : le fourgon cellulaire ne transportera plus personne

Coutances. Un fourgon de police incendié devant le commissariat
La Manche Libre, 13 janvier 2014

Mercredi 10 janvier en début de soirée
, c’est un passant qui a alerté le chef de poste du commissariat de Coutances : l’un des véhicules, un fourgon cellulaire utilisé pour les interventions, notamment le transport de prisonniers, était alors en proie aux flammes.

« Il était légèrement en contrebas, hors de la vision des agents. En sortant, ils ont constaté un début d’incendie à l’arrière, indique le commandant Maurice Bonnefond. Nous sommes intervenus avec un extincteur pour éteindre les dégâts, avant un appui des secours. »

Une fois l’incendie éteint, les policiers ont constaté de gros dommages sur le véhicule. « Il sera hors service pendant plusieurs mois », déplore le commandant. Une enquête est en cours pour déterminer l’auteur de l’incendie.

Région parisienne : feux d’artifices du nouvel an

Indymedia Nantes, 7 janvier 2024

Comme depuis de nombreuses années et sûrement tant qu’il y aura des lieux d’enfermement, des prisonnier-ere-s ont pu entendre des feux d’artifices.

Des feux d’artifice ont été tirés au pied des murs de la prison pour homme de Fleury-merogis; devant la prison de la Santé; celle de Villepinte ou encore au Mesnil-amelot où il y a un CRA (centre de rétention administrative) malgré une présence policière médiatisée comme au CRA de Vincennes ou à la prison de Villepinte.

Crève la taule !
Solidarité avec les personnes arrêté.e.s à côté du CRA de Vincennes !

Paris : réussir la belle sous le nez des juges et des flics

Paris : il s’échappe par la fenêtre en plein tribunal, trois
policiers légèrement blessés

LCI, 27 décembre 2023

Stupéfaction au tribunal administratif de Paris, mardi 26 décembre. Alors qu’un homme retenu au centre de rétention administrative de Vincennes (Val-de-Marne) comparaissait vers 17h30, il s’est échappé en pleine audience par une fenêtre de l’édifice, situé rue de Jouy, dans le 4ᵉ arrondissement de la capitale. En voulant rattraper le fugitif, trois policiers ont été légèrement blessés.

Pour rappel, le week-end dernier, 11 personnes ont réussi à s’évader du centre de rétention administrative de Vincennes, et sont toujours en fuite.

Toulouse : un compagnon anarchiste arrêté le 20 décembre [MàJ]

Mise à jour (Indy Nantes, 2 janvier)
Pour écrire au compagnon anarchiste arrêté à Toulouse le 20 décembre 2023 et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses (jusqu’à son procès le 1er février), adresser un mail à lettreaucompagnon@riseup.net
Il comprend l’Occitan, le Francais, l’Espagnol, le Catalan, l’Anglais et l’Italien. Il est bienvenue de faire circuler cette adresse mail et sa demande de recevoir du courrier, à condition que la diffusion de l’adresse ne soit pas accompagné d’un discours innocentiste.


Un compagnon anarchiste arrêté à Toulouse le 20 décembre
Indymedia Nantes, 27 décembre 2023

Arrêté lors d’une manifestation contre la loi des retraites le 6 juin dernier, il avait comparu libre devant le tribunal début juillet. Le compagnon avait été condamné à 10 mois de sursis, 5 ans d’interdiction de manif en Occitanie, et de lourdes amendes et des dédommagements pour les flics.

Le 20 décembre 2023, il a été arrêté dans un parc, par des flics en civil (l’ayant apparemment suivi à vélo) et qui lui ont annoncé un mandat de recherche le concernant. L’avocate qui avait défendu les flics lors du procès en juillet aurait dit qu’à la sortie de ce procès, elle a été bousculée et elle accuse le compagnon. Lors de sa garde à vue il lui a été quasi impossible de rencontrer un.e avocat.e, la plupart des commis.es d’office refusant probablement de défendre un client contre une de leur consoeur.

Le vendredi 22 décembre, après son déferrement et une nuit passée à la maison d’arrêt, il a comparu devant le tribunal. Le compagnon a demandé un délai pour préparer sa défense. La juge a décidé de le placer en détention provisoire jusqu’à son procès, qui aura lieu le 1er février au tribunal de grande instance de Toulouse.Le compagnon est donc aujourd’hui incarcéré à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses.

Nous tenons à lui souhaiter force et détermination.

Les barreaux n’arrêteront ni notre rage, ni notre solidarité !

Paris : un joyeux Noël pour les onze évadés du CRA de Vincennes ! | MàJ

Mise à jour (Le Parisien, 28/12) :  » Lundi 25 décembre vers 8h30, onze étrangers en situation irrégulière, en attente d’une mesure d’éloignement, sont parvenus à prendre la fuite. Après avoir fracassé la fenêtre d’une chambre, découpé le grillage, sauté de six mètres de hauteur, puis escaladé le dernier mur d’enceinte en recouvrant les barbelés de couvertures.  »


Onze personnes s’évadent du Centre de rétention de Vincennes
le jour de Noël

France Bleu/AFP, 25 décembre 2023

Onze individus ont réussi à s’enfuir du Centre de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes ce lundi 25 décembre. Ils ont forcé une fenêtre du centre puis coupé le grillage vers 9h. L’alarme ne s’est pas déclenchée lors de l’évasion du groupe, mais la surveillance a été renforcée sur le site. Les évadés sont activement recherchés.

Cet incident intervient deux jours après le déclenchement d’un incendie, qui n’avait pas fait de blessé, et d’une tentative d’évasion dans ce même CRA. Vers 22 h 30 samedi [23 décembre], en effet, des policiers étaient intervenus pour éteindre un incendie de matelas dans une chambre. En raison de l’épaisse fumée, une centaine de détenus avaient « été évacués » temporairement avant de réintégrer les lieux. Certains, une cinquantaine, avaient alors déjà « tenté de s’évader en coupant le grillage ou en brisant des fenêtres » avant que le calme ne revienne.

Une autre évasion s’était déjà produite en novembre. Huit individus avaient réussi à faire un trou dans une chambre avant de s’échapper du CRA de Vincennes.

Rodez (Aveyron) : tentative d’évasion et pompiers collabos

Aveyron : un prisonnier tente de s’évader de la maison d’arrêt
de Druelle en cette veille de Noël
France3/Le Parisien, 24 décembre 2023

Il a tenté de se faire la belle à la veille de Noël. Un jeune détenu de 20 ans a tenté de s’échapper de la maison d’arrêt de Druelle-Balsac (Aveyron) ce dimanche 24 décembre.

Le personnel pénitentiaire a sonné l’alerte vers 14h30 en se rendant compte qu’un des détenus n’était pas présent dans sa cellule. Prévenus, les gendarmes ont bloqué tous les accès routiers aux alentours de cette prison, située non loin de la zone industrielle de Bel air. Un important dispositif de fouilles est alors déployé avec le personnel de la maison d’arrêt. Le peloton spécial d’intervention de la gendarmerie, une équipe cynophile de Toulouse traquant l’individu au sein de l’établissement pénitentiaire ont aussi participé aux recherches, ainsi qu’un hélicoptère d’Egletons, et même un drone des pompiers. 

Finalement, le détenu est retrouvé sur un des toits de la prison par le personnel et les gendarmes au bout d’1h30. Incarcéré pour une affaire criminelle, il est âgé d’une vingtaine d’années. Il est désormais en garde à vue. Une enquête est ouverte pour déterminer quelles étaient ses motivations.

Saint-Jory (Haute-Garonne) : l’amitié jusqu’au bout de la nuit

Leur ami détenu, ils tentent de mettre le feu à la gendarmerie
France3/La Dépêche, 20 décembre 2023

Trois individus, tous âgés de 18 ans, ont été appréhendés par les gendarmes de la section de recherches, assistés par la brigade de recherches de la compagnie Toulouse Saint-Michel, pour leur implication présumée dans l’incendie criminel de la gendarmerie de Saint-Jory.

Cette affaire démarre le soir d’Halloween. Peu avant minuit, une dizaine de personnes vêtues de sombre, avec des masques, des cagoules ou des capuches lancent des « mortiers » en direction des forces de l’ordre. L’un des suspects est interpellé puis placé dans une cellule de garde à vue.

Quelques minutes après cette arrestation, ses amis auraient décidé de lui rendre visite. Au milieu de la nuit du 31 octobre, trois personnes se faufilent par l’arrière de la caserne de gendarmerie. Le visage dissimulé par des capuches, ils traversent les logements jusqu’à se rapprocher des geôles. Leur camarade se trouve toujours à l’intérieur mais impossible de l’aider.
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