Dans la nuit du 8 octobre, le siège social de Latécoère à Toulouse (Quartier Roseraie) a vu ses vitres étoilées et sa façade maculée de peinture rouge. Avec un gros tag « Fabrik de mort ».
Dans le vieux cimetière de Ramonville, la tombe de Pierre-Georges Latécoère, fondateur de l’entreprise, a aussi été tachée à la peinture rouge et tagguée « Assassin » et « Vendeur de mort ».
Ces actions symboliques répondent à l’appel « à agir contre le militarisme et le nationalisme » issu du salon du livre anarchiste des Balkans 2024 (on met le texte à la fin de cet article).
Pour les raisons qui nous ont fait viser cette entreprise, on peut lire ce texte.
Sabotons leurs chemins de guerre Indymedia Lille, 4 octobre 2024
La nuit du 3 au 4 Octobre 2024, nous avons saboté les voies ferrées au départ de Toulouse en direction sud -sud-ouest . Un tag a été laissé a proximité « Sabotons leurs chemins de guerre ».
Les chemins des guerres néolibérales traversent tous les pays grâce aux chemins de fer.
La guerre impériale se construit ici en Europe. L’infrastructure des transports est une base essentielle de son déploiement.
La TSI (Transatlantic Security Initiative) dans le cadre de son programme européen de mobilité militaire a produit un rapport en avril 2020. L’objectif est d’augmenter la capacité de fret et de connection digitale intra et extra européenne. Ce rapport se traduit par de nouveaux accords entre les sociétés ferroviaires et les entreprises militaires. Lire la suite
(Colombelles) Contribution aux journées d’action transnationales contre le militarisme et le nationalisme
Dans le cadre des journées d’action transnationales contre le militarisme et le nationalisme proposées à l’issue du salon du livre anarchiste des Balkans 2024, nous avons choisi d’attaquer un point de l’alimentation électrique du pôle technologique « Effiscience » à Colombelles (France). Nous avons incendié un poste électrique sur le site pour essayer de mettre à l’arrêt plusieurs entreprises :
Safran Data Systems qui fait de la recherche et de l’innovation de
télémesure depuis des satellites à usage militaire et vend ses
technologies à diverses armées. Lire la suite
Quelques boulons en moins pour un pylône THT
près de Flamanville (Indymedia Nantes, 30 septembre 2024)
L’EPR de Flamanville, dont les travaux (commencés en 2006) touchent à leur fin, pourrait être raccordé au réseau électrique cet automne. Cette étape appelée « couplage » est décisive pour la mise en service de ce qui serait alors le réacteur nucléaire le plus puissant de France. L’EPR de Flamanville et les futurs EPR2 annoncés (réacteurs en projet de Penly 3 et 4, Gravelines 7 et 8, Le Bugey 6 et 7) s’ajoutent aux 56 réacteurs en activité dans le pays, sans compter les réacteurs nucléaires utilisés pour la propulsion des sous-marins et d’un porte-avion militaires ni les quelques réacteurs de recherche en service. Lire la suite
A 69 : un collectif baptisé « Lièvres Vénères Et Libres » revendique une action de sabotage sur le chantier
La Dépêche, 24 septembre 2024
Un « nouveau » collectif vient de revendiquer une action de sabotage sur le chantier de l’A69. Baptisé Lièvres Vénères Et Libres, dont les initiales LVEL rappellent celles de La voie est libre, collectif historique d’opposants à cette autoroute entre Castres et Toulouse, indique dans un communiqué envoyé à la presse avoir coupé environ 2 km de clôtures dans la nuit de dimanche à lundi.
Ces clôtures avaient été posées par le concessionnaire Atosca pour sécuriser le terrain d’un éleveur de lièvres à Lacroisille. Atosca a en effet acheté 20 ha des 200 ha qui appartiennent à ce propriétaire pour y faire passer l’autoroute.
« Il leur faut maintenant installer des kilomètres de clôture pour créer deux enclos plus petits, afin de permettre le passage de l’autoroute au centre. Les chantiers ne pourront pas commencer si les enclos ne sont pas fermés, continue le communiqué. Le coût de ces clôtures est élevé en raison de leur enfouissement de 50 cm, alors qu’une bonne pince et de la patience suffit à les détruire. » Lire la suite
[La nuit de samedi à dimanche 22 septembre vers 3h du matin, une alerte a retenti chez les pompiers de la ville de Leverkusen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Une fois sur place, dans la Christian-Heß-Straße du quartier de Wiesdorf, les pompiers se sont trouvés face à un incendie sur le grand parking du concessionnaire « Audi ». Il était en train de consumer dix voitures de luxe neuves, tandis qu’une quinzaine d’autres étaient gravement endommagées par la chaleur, ce qui leur a nécessité plusieurs heures avant d’en venir à bout. Les dégâts s’élèvent à plus d’un demi-million d’euros, et les flics soupçonnent sans surprise un incendie volontaire. On trouvera ci-dessous le communiqué de revendication publié le lendemain sur Indymedia, dont nous livrons une traduction de l’allemand.]
(Leverkusen) Destroy Capitalism! Switch off system
of destruction!
À propos de l’attaque contre de nombreuses voitures neuves sur un parking à Leverkusen le 22 septembre 2024.
Sans voiture, pas d’autoroute
À une époque où la crise climatique s’est aggravée depuis longtemps, nous trouvons plus que cynique de défricher les forêts pour élargir les routes. Alors que nos moyens de subsistance sont de plus en plus dévastés dans le monde entier par le changement climatique et que la répartition inégale des ressources devient de plus en plus menaçante, en particulier pour les habitant.es des pays du Sud, le transport individuel motorisé continue d’être vendu en Allemagne comme la seule liberté envisageable. Lire la suite
Le 9 septembre dernier, à l’occasion d’attaques contre des éoliennes industrielles à Mamoiada puis à Villacidro, était paru ici une petite synthèse sur les mobilisations contre la « spéculation énergétique » en Sardaigne, avec quelques détails à propos de ces deux sabotages de la fin août.
Or il se trouve que la série ne s’est pas arrêtée là, puisqu’un troisième s’est produit peu après contre une des innombrables nuisances « vertes » en cours d’installation sur l’île. La nuit du lundi au mardi 11 septembre vers 4h, dans la zone de Garganu située vers Tuili au sud du territoire, deux mille panneaux photovoltaïques ont ainsi été entièrement détruits après avoir été aspergés d’essence puis enflammés. Ces derniers étaient stockés là en attendant de servir au chantier de la multinationale polonaise de l’énergie, Greenvolt Power. Lire la suite
L’un des paradoxes du localisme alsacien, est que si d’un côté son étroitesse se refuse à franchir la ligne bleue des Vosges, d’un autre il ignore volontiers la frontière tracée sur le Rhin. C’est ainsi que sa presse régionale reporte des brèves venues d’Allemagne dans ses colonnes locales, faute d’avoir suffisamment à se mettre sous la dent entre deux grappes de raisin et un chien écrasé.
La nuit de vendredi à samedi 21 septembre à Freiburg im Breisgau (Bade-Wurtemberg), des inconnu.es se sont par exemple rendus sur le parking de la mairie du quartier de Stühlinger, afin de lui exprimer de chaleureuses salutations. Résultat ? « Trois véhicules de service de l’administration municipale ont été en proie à de vives flammes vers1h45, tandis qu’un quatrième a commencé à fondre sous l’effet de la chaleur. Les flammes ont atteint non seulement les voitures, mais aussi détruit trois bornes de recharge. La scène dramatique a fait penser à un film d’action, mais les conséquences sont bien réelles : la police enquête désormais sur un incendie criminel. »
Les dégâts de l’attaque contre les voitures de la mairie de Freiburg (et leurs bornes de recharge) sont estimés à 120 000 euros. Selon la police, l’enquête devra déterminer s’il existe un lien avec une manifestation dansante nocturne (Nachttanzdemo) non autorisée qui a eu lieu à proximité, et avait été auparavant dispersée par la police.
[Synthèse de la presse locale (L’Alsace, Baden24&Tagesschau), 21 septembre 2024]
Lyon. L’école fondée par Marion Maréchal attaquée avant une conférence polémique
Actu/Le Progrès, 19 septembre 2024
Peu avant 4 heures du matin ce jeudi, les pompiers sont intervenus pour un incendie entre le 54 et le 56 rue Denuzière, dans le 2e arrondissement de Lyon. Le feu a pris dans un box abritant un compteur électrique, à proximité immédiate de l’Issep (Institut de Sciences sociales économiques et politiques), école privée cofondée par Marion Maréchal, figure de l’extrême droite française. Si l’école n’a pas été directement touchée par les flammes, le bâtiment se retrouve privé d’électricité. Cette coupure est liée à l’intervention d’Enedis pour réparer les réseaux touchés.
Par ailleurs, vers 23h, des tags hostiles avaient été découverts sur la façade de l’établissement : « ACAB », « Fachos », « Pas de quartier pour les fascistes », conduisant à l’interpellation de trois femmes. Ces faits surviennent dans un contexte tendu lié à une conférence polémique intitulée « Comment l’idéologie transgenre détruit des vies ». Cet événement doit accueillir Marguerite Stern, coautrice du livre controversé « Transmania ». Lire la suite
Dans la ville de McKeesport (Pennsylvanie, région de Pittsburgh), plusieurs SUV ont été incendiés le long du boulevard Lysle. Au total, ce sont quatre véhicules de police qui ont été détruits sur le parking situé justement à côté du commissariat de police et de la caserne des pompiers, ce qui n’a rien empêché du tout.
L’attaque s’est produite vers 3h15 la nuit du 28 août, et le maire Michael Cherepka n’a pas eu à réfléchir longtemps pour comprendre ce qui s’était passé. « Je pense que l’on peut dire sans se tromper qu’il s’agit d’un incendie criminel. Il s’agit bien évidemment d’une attaque contre la police », a-t-il déclaré le lendemain dans la presse.
Une agence fédérale a été chargée d’assister les enquêteurs locaux, en l’occurrence l’ATF (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives), qui a décidé d’offrir une prime 5 000 dollars à toute balance qui pourrait les aider. A McKeesport, il semble que les traditionnelles vertus qui constituaient tout le sel de l’être-citoyen –auxiliaire de police délateur et désintéressé– ne soient plus d’un grand secours, en tout cas lorsque les exactions policières reçoivent un peu de la monnaie de leur pièce…
On vient d’apprendre le décès par auto-immolation d’un tractopelle se trouvant sur le chantier du 39, rue des deux communes à Montreuil la semaine dernière.
Dans cette ancienne marbrerie, des travaux de construction de 8 nouveaux logements très chics et chers sont en cours depuis plus d’un an. Précédemment, ce lieu abritait un squat surnommé « le marbré ». Celui-ci a fermé ses portes au printemps 2022.
Enfant d’un tracteur et d’une pelleteuse, le tractopelle en question laisse derrière lui une famille de bébés tractopelles endeuillés ainsi qu’un propriétaire un peu désœuvré. Dans sa lettre d’adieu, il est écrit : « En tant que seul engin sur ce chantier, j’ai été poussé à bout jusqu’au burn-out. Ma vie n’a plus de sens après que j’ai appris que je participais directement à la destruction d’anciens espaces collectifs au profit des bourgeois venant s’installer dans des quartiers gentrifiés. » Lire la suite
La nuit de dimanche à lundi 9 septembre, la lune croissante venait à peine de former son premier quartier au-dessus du lac de Starnberg, situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Munich. Etait-ce suffisant pour que les poissons puissent discerner l’épaisse fumée venue du champ d’éoliennes implanté depuis une dizaine d’années dans la forêt qui surplombe le village de Berg, sur la rive droite du lac ? En tout cas, ils ne lâcheront pas un mot aux enquêteurs de la police criminelle de Haute-Bavière, chargés d’élucider l’incendie volontaire survenu vers 3h du matin contre un des géants planté là. D’abord pour une question de dignité. Ensuite par principe, eux dont les eaux limpides venues de l’âge glaciaire en ont vu bien d’autres, comme le corps sans vie du roi Louis II, ou les premiers étés de sa cousine « Sissi », avant qu’elle ne soit allégée du poids de sa charge au bord d’un autre lac, par la lime affûtée d’un anarchiste.
Que s’est-il donc passé en cette froide nuit de rentrée, dans la forêt coincée entre une autoroute et la rive Est du lac de Starnberg ? Selon le bureau d’ingénierie qui gère l’assistance technique de l’exploiteur du vent alpin (Bürgerwind Berg GmbH), un premier message d’alerte leur a été envoyé par les capteurs de sécurité d’une éolienne, suivi d’un second vers 3h59 qui récitait en code : « fumée dans la nacelle ». C’est-à-dire précisément dans la salle des machines, à environ 150 mètres de haut du côté des rotors. Les faits sont devenus beaucoup plus simples dès que les fins limiers ont pu se rendre sur place. Selon le rapport de police, des inconnu.es ont attaqué à la disqueuse la porte massive du mât éolien, dans laquelle ils ont pratiqué une ouverture de « 40 sur 60 centimètres », avant d’introduire « des objets préalablement enflammés » à l’intérieur de la structure. Lire la suite
Il n’y a rien à enjoliver ! Le salon de beauté de la candidate
de l’AfD aéré
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 11 septembre 2024
Dans la nuit du 11 septembre, nous avons brisé la porte d’entrée et la vitrine du salon de beauté d’Astrid Kemnitz, membre du parti d’extrême-droite AfD, puis nous avons aspergé l’intérieur de goudron liquide et d’acide butyrique.
La fasciste Astrid s’est présentée en juin 2024 comme candidate au conseil municipal dans la circonscription de Leipzig-Est.
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[Reçu par mail, 10 septembre 2024]
Switch-Off, interventions radicales contre la destruction de la planète. Documentation, analyses et discussion, (traduit de l’allemand), septembre 2024, 80 pages A4
Quatrième de couverture
La brochure que vous tenez entre les mains est la traduction de celle disponible sur le site « Switch Off the System of Destruction » : Eteindre le système de dévastation (de la planète). A l’exception d’un texte d’analyse dont l’économicisme dépassait nos compétences, on trouvera donc ici l’intégralité de ce volumineux recueil paru en allemand début avril 2024.
Il contient, outre un mot d’introduction et l’appel initial de l’initiative Switch-Off! lancée un an plus tôt par des « anarchistes, autonomes et révolutionnaires sociales/aux des pays germanophones », plusieurs nouveaux textes de réflexion ainsi qu’un long entretien avec différents individus participant au projet, le tout ponctué de communiqués d’attaques (certains traduits pour l’occasion) ou de traces de celles qui n’ont laissé aucun mot. Aussi bien contre l’industrie fossile, celles du béton, de l’automobile, de la guerre et de l’aérospatial, que contre les éoliennes du capitalisme vert, des pylônes électriques et des antennes-relais ; autant contre l’infrastructure du rail et les chantiers d’autoroutes qu’en défense des forêts occupées, ou contre le patriarcat et le néocolonialisme du Tren Maya au Mexique.
« Ce dont nous avons besoin dans la lutte contre la dévastation de la nature et la misère sociale qui en découle, c’est la quête commune d’une véritable rupture révolutionnaire et de la liberté pour toutes et tous. La poursuite d’une initiative qui rejette tous les compromis et les corrections cosmétiques de l’État et qui entraîne une transformation de nos relations sociales… » (mai 2023)
Le maire grognon, suite aux yeux du pouvoir crevés dans la nuit
Des caméras de vidéoprotection cassées pendant la nuit à Normée : 12 000 € de dégâts
L’Union, 10 septembre 2024 (extrait)
Brisées en deux. Tel est le sort qui a été réservé à deux caméras de vidéoprotection à Normée, près de Fère-Champenoise, dans la nuit du mardi 10 septembre 2024. Deux autres appareils ont aussi été dégradés. Ils pendent encore le long d’un fil. Les actes se sont déroulés à 1 h 34 et 1 h 37.
Ces caméras ont été installées il y a un an. Le coût total des dégâts se chiffre à 3 000 € par appareil, soit 12 000 €. L’édile de la commune va prochainement déposer une plainte à la gendarmerie.