[Suite à l’incendie de huit voitures d’Enedis à Limoges en janvier 2020, puis à celui d’un émetteur TDF comprenant des antennes de radio, télé, téléphonie et militaires en février de l’année suivante aux Cars (sud de Limoges), une douzaine de personnes ont été perquisitionnées et /ou gardées à vue dans le Limousin le 15 juin 2021. Depuis, trois personnes sont toujours mises en examen et placées sous contrôle judiciaire, notamment pour « destructions en bande organisée par moyen dangereux » (dont destruction de biens relevant d’ « intérêts fondamentaux de la nation ») et pour « association de malfaiteurs ». Plusieurs recours en nullité ont été lancés par les accusés au niveau de la cour d’appel de Limoges, devant laquelle se tenait notamment un rassemblement de soutien le 24 février 2022.
Il y a quelques mois, un journal alternatif de la région a rendu public différentes mesures qui ont été utilisées dans cette enquête : filatures, pose de micros dans des domiciles et véhicules, prise sauvage d’ADN sur la portière de voiture d’une personne suspectée, demande à Enedis de la liste des personnes ayant refusé le compteur Linky dans la région, demande au quotidien local de la liste des IP s’étant connectés à son article relatant l’incendie, installation de keyloggers (enregistreurs de claviers) dans les ordinateurs des personnes surveillées.
Nous le reproduisons ci-dessous pour infos.]
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