Bois d’Arcy (Yvelines) : lettre d’un inculpé du 8 décembre depuis le quartier d’isolement

Lettre du QI de Bois d’Arcy – Libre Flot
soutienauxinculpeesdu8decembre, 3 juin 2021

Une lettre de Libre Flot, incarcéré dans le cadre de la procédure anti-terroriste du 8 décembre 2020, et transmise depuis le quartier d’isolement (QI) de la prison de Bois d’Arcy, où il est placé en isolement depuis le 11 décembre dernier :

Pour moi qui ai vécu la majeure partie de ma vie de manière collective, j’avais pourtant récemment accepté les bienfaits de courtes périodes de solitude. En disant cela, j’ai comme un arrière goût âpre dans la bouche tant mes semblables me manquent. Ce sentiment n’est pourtant pas justifié mais provient de l’amalgame dont, dans ce contexte, j’ai du mal à me séparer, entre solitude et régime d’isolement. Il m’est pourtant simple de constater que l’isolement est à la solitude ce que la lobotomie est à la méditation.

L’être humain étant un animal grégaire, le lien social est pour lui-elle un besoin vital. L’isolement s’apparente donc à de la torture. Non pas une torture physique existant par un fait ou un acte, mais une torture plus pernicieuse, invisible, permanente existant par cette absence continue. Les seules personnes que l’on entrecroise brièvement, avec qui on se dit réciproquement des « bonjour », des « tenez », des « merci » sont les surveillant.es. Tout est dans l’énoncé ! Aussi cordiales, polies et arrangeantes que peuvent être ces personnes (ce qui n’est pas forcément le cas partout et tout le temps), les surveillant.es, comme le nom l’indique, ne sont pas nos pair.es, ielles sont nos preneur.euses d’otage dont les seules revendications sont vénales (les salaires). S’attacher à cet ersatz de rapports sociaux, que je ne puis et ne veux me résigner à abandonner, soit dit en passant, se rapproche plus du syndrome de Stockholm qu’autre chose.
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Crisis Data Hub : leçons de prospective sénatoriale…

En France, la tentation de créer une société sous surveillance
Le Temps (Suisse), 9 juin 2021

Un rapport de sénateurs français propose de désactiver à distance des abonnements de transport, de géolocaliser les citoyens et de supprimer l’accès aux comptes bancaires en cas de crise. Le tout en créant une plateforme appelée «Crisis Data Hub».

Les complotistes vont adorer, les défenseurs des libertés individuelles beaucoup moins. En France, trois membres du Sénat, composant la «délégation sénatoriale à la prospective», ont remis il y a quelques jours un rapport au contenu très surprenant. Les élus suggèrent de créer une véritable société de surveillance en cas de nouvelle crise majeure, en contrôlant de très près les agissements des citoyens et en restreignant sensiblement leurs libertés individuelles.

Ce n’est ni une loi, ni même un projet de loi, tout juste un rapport. Ce document a été présenté le 3 juin dernier. Les rapporteurs, René-Paul Savary, Véronique Guillotin et Christine Lavarde (tous de droite) suggèrent la mise en place d’une plateforme, activable en cas de nouvelle crise, par exemple sanitaire. Les politiciens disent qu’il faudra assumer «si nécessaire des mesures plus intrusives, mais aussi plus ciblées et limitées dans le temps».
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Allemagne : les belles brèves de fin mai/début juin

Brême : les véhicules de la police anti-émeute partent
en fumée

traduit de l’allemand de chronik, 6 juin 2021

(Weser-Kurier). Dimanche matin, des inconnus ont mis le feu à plusieurs voitures de la police anti-émeute à Brême. Selon les déclarations de la police, vers 2h40, plusieurs engins incendiaires auraient été lancés de l’arrière de l’enceinte du commissariat sur les véhicules garés-là. Trois fourgons et un bus ont ainsi été réduits en cendres et quatre voitures de patrouille ont été endommagées par la chaleur. La Sûreté de l’État enquête sur d’éventuels mobiles politiques.

Les politicien-ne-s de Brême condamnent cette attaque. Le sénateur de l’Intérieur, Ulrich Mäurer (SPD), l’a par exemple qualifiée de « folie absolue », puisqu’il s‘agirait d’une attaque contre « notre sécurité à tous ». On ne sait certes pas qui est derrière, mais certains éléments « indiqueraient qu’il s’agit d’une attaque de la gauche radicale », selon la police. Depuis quelques temps, il y aurait une augmentation des délits politiques contre des institutions étatiques, des entreprises immobilières, l’armée fédérale ainsi que des instituts financiers au niveau national. « La spirale de la violence tourne toujours plus vite », a déclaré Mäurer.
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Pontarlier (Doubs) : un autre usage des masques…

Après un défi TikTok, des ados de Pontarlier scient les
poignées du bus avec l’élastique de leur masque

Est Républicain, 5 juin 2021

Les réseaux sociaux n’en finissent pas de donner des idées toutes plus idiotes les unes que les autres. La dernière en date vaut des points. Depuis quelques semaines, les sociétés de transports scolaires de Pontarlier mais aussi du reste du Doubs ont constaté des dégradations dans les bus avec des poignées de sièges sciées.

La police a été prévenue. L’origine de ces méfaits dont le préjudice s’élève à plusieurs milliers d’euros (une poignée coûte 100 € sans la pose) se trouve sur le réseau TikTok , le plus en vogue chez les jeunes. Des tutos y montrent comment scier une poignée de bus (ou d’autres choses en plastique comme des chaises) à l’aide de l’élastique des masques. Une mode bien stupide et coûteuse qui a obligé les policiers pontissaliens à multiplier les exercices de sensibilisation dans les bus auprès des ados.

Quelques infos sur la convention Etat/opérateurs pour défendre les antennes-relais [mis à jour]

Vandalisme sur les réseaux télécoms : opérateurs et préfets se mobilisent autour de conventions départementales
La gazette des communes, 2 juin 2021

Dégradation, incendies, vol de cuivre et de batteries… Les pylônes de téléphonie mobile subissent de nombreux actes de vandalisme, en recrudescence depuis le début de la pandémie. Comme cet incendie sur un site de Télédiffusion de France (TDF), près de Marseille, qui a privé plus de trois millions et demi de personnes de radio et de télévision en décembre 2020.

« Les maires sont confrontés à de réelles difficultés, explique Ariel Turpin, délégué général de l’Avicca (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel). Les délinquants ne sont pas toujours des hurluberlus anti-5G ou des marginaux, ce sont plutôt des individus anti-système au profil assez dangereux, pour qui les opérateurs représentent le mal » . De surcroît, ils n’hésitent pas à mettre en danger le personnel qui intervient sur ces ouvrages de plus de 40 mètres, en mettant le feu ou en démontant les boulons, ce qui les fragilise.

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Calais : pavés et boîtes de conserve pour les CRS

Sept CRS blessés après de violents affrontements avec des migrants à Calais
FranceBleu, 2 juin 2021

« C’est la première fois depuis la fin de la Jungle qu’on atteint un tel niveau de violence » selon la préfecture du Pas-de-Calais. Sept CRS ont été blessés dans la nuit de mardi à mercredi 2 juin à Calais, lors de violents affrontements avec un groupe de migrants.  Les escarmouches ont duré toute la nuit, de 3h à 8h du matin rapporte la Préfecture. A l’origine des tensions : une cinquantaine de migrants ont tenté de s’introduire dans la zone du port. Ils ont été repoussés, ce qui a mis le feu aux poudres. Ils sont revenus, plus nombreux.

Les autorités ont compté au plus fort des tensions une centaine de personnes dans ce groupe. Pour Manuel Vanoeteghem, CRS calaisien du syndicat Alliance Police Nationale, ils étaient 300. « On a eu 32 collègues contusionnés, sept ont dû aller à l’hôpital pour réaliser des examens complémentaires. Au moins un s’est vu prescrire 14 jours d’ITT » s’effare-t-il. Il décrit des exilés « prêts à en découdre », armés de « barres de fer », jetant pavés, boites de conserves pleines et vides sur les forces de l’ordre.  Selon la Préfecture, une personne a été interpellée.

La biométrie anti-choure débarque dans les supermarchés

Vidéosurveillance biométrique dans nos supermarchés
La Quadrature du net, 31 mai 2021 (extrait)

Afin de détecter les vols, Carrefour, Monoprix, Super U ou encore Franprix [et Intermarché] expérimentent des logiciels d’analyse biométrique pour surveiller nos moindres gestes dans leurs surfaces.

La crise sanitaire avait déjà libéré les velléités de surveillance biométrique des entreprises privées : caméras thermiques à l’entrée des entreprises, détection de distances physiques dans les bureaux, suivi de mouvement des yeux pour les examens d’université à distance… Plusieurs entreprises françaises proposent maintenant de détecter automatiquement les vols en magasin « en temps-réel » grâce à des logiciels d’analyse biométrique directement branchés sur les caméras déjà présentes dans les magasins [logiciels de détection des comportements qui envoient ensuite une alerte immédiate sur le smartphone du vigile avec copie des images].
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Le chiffre du jour : 27 729

27.729 contrôles pour s’assurer du respect du couvre-feu à 21 heures ont été réalisés par les forces de l’ordre le 31 mai dernier, selon les chiffres communiqués ce mardi par le ministère de l’Intérieur à BFMTV. 3072 verbalisations de tout ordre ont été relevées par les forces de l’ordre ce jour-là. Parmi celles-ci, 17 concernaient des établissements recevant du public.

Le couvre-feu doit être décalé à 23 heures le 9 juin prochain, nouvelle étape du calendrier de réouverture, , avant d’être définitivement supprimé le 30 juin selon la situation sanitaire.
[Ouest France, 2 juin 2021]

Brochure : BlablADN

[reçu par mail]

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blablADN. Tout cramer pour brûler plus longtemps : un guide pour ne pas laisser de traces, A5, juin 2021, 52 p.

Pourquoi cette brochure ?

La preuve par l’ADN est aujourd’hui largement utilisée par le système judiciaire comme outil de répression. Dans ce contexte-là, la circulation d’informations pas vérifiées comme « l’acétone détruit les traces ADN » met en danger les personnes face à la répression. Le but de cette brochure est à la fois de comprendre comment les flics identifient une personne avec l’ADN, et de proposer des pistes pour s’en protéger.

On aimerait voir disparaître les taules, les tribunaux et les comicos et toutes celles et ceux qui participent à la machine à réprimer. L’idée ici est de participer à construire une culture de la sécurité autour des empreintes génétiques. On va surtout parler d’ADN, qui n’est qu’une question parmi plein d’autres autour de la sécurité face à la répression.

La preuve par l’ADN est un élément de croyance scientifique. Peu importe notre état de croyance par rapport à la science, les juges, elleux, enferment des personnes sur ces bases. On va utiliser un point de vue scientifique, qui est un point de vue partiel. On ne propose pas ici de réflexion critique sur l’usage des techniques scientifiques autour de l’identification par l’ADN, ni sur la science en général. Et pourtant y’a de quoi.

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Soleil noir n°2 – mai 2021

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Si notre soleil est noir, c’est parce qu’une tâche se pose chaque jour sur notre cornée : là, troublant notre idéal domination, oppression, exploitation. L’ombre pesante du pouvoir et de l’autorité vient obscurcir notre goût insatiable de vivre et notre désir de liberté et d’égalité.

Soleil Noir devient pour ce second numéro une aventure collective. Pour autant, vous ne trouverez ici ni le Nous d’une position – d’un Parti pas si imaginaire que ça par exemple –, ni celui d’une Organisation, mais des textes, des analyses, des infos qu’il semblait important de mettre en circulation. Souvent glané dans des revues amies, ou rédigé par nos soins ou collectivement dans des assemblées ou des collectifs, tout ce « fatras » cherche à « éclairer » les situations que nous vivons, à alimenter nos révoltes et nos désirs de détruire ce vieux monde.

Si Soleil Noir n’est pas écrit à partir d’une position homogène et monolithique, il n’en demeure pas moins que notre « rédaction » partage de réelles affinités. Loin des poses militantes, pragmatiques ou radicales, et du goût consensuel de la composition politique, l’aventure vise à renouer avec un anarchisme autonome des structures politiques et syndicales, participant à son humble mesure à combattre ce monde d’exploitation et de dominations.
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Charleville-Mézières (Ardennes) : scier les yeux de l’Etat six par six [mis à jour]

Charleville-Mézières : des caméras de vidéosurveillance découpées à la disqueuse
France3/Radio8fm, 31 mai 2021 (extrait)

De nombreuses dégradations ont été commises ce week-end à Charleville-Mézières, dans les quartiers de Manchester et de la Ronde Couture où, lors de 5 épisodes de violences urbaines distincts, des containers à poubelles et des véhicules ont été incendiés et des caméras de vidéoprotection détruites. Ainsi 4 des caméras de vidéoprotection ont été détruites à Manchester, sur les 7 installées dans le quartier, et 2 caméras, sur 9, à la Ronde Couture. Des caméras dont le préjudice financier pour la municipalité s’élève à près de 150 000 euros.

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Vire (Orne) : passages à niveau si cruciaux

Normandie. Des câbles arrachés bloquent les trains, la SNCF dépose plainte
La Manche libre, 31 mai 2021

Vendredi 28 mai, vers 19 heures, cinq trains de la ligne Paris-Granville avec environ 800 passagers à bord ont dû s’arrêter sur les rails. En cause, « des dérangements sur quatre passages à niveau distincts entre Vire et Flers« , nous informe la SNCF. « Les équipes techniques, rapidement sur les lieux, ont découvert que des câbles d’alimentation avaient été arrachés. » L’acte « isolé et pas courant » selon la SNCF est sans aucun doute « une dégradation volontaire et un acte de malveillance«  pour lesquels SNCF Réseau, filiale chargée de la gestion des infrastructures ferroviaires, a déposé plainte lundi 31 mai. Vols de matériaux ? Volonté de nuire ? L’enquête devra déterminer les raisons et les responsable de l’incident.

La circulation a repris sur les rails dans la soirée de vendredi, à partir de 23 heures. « Les équipes techniques sont restées sur le qui-vive ce week-end », indique la SNCF. Un Paris-Granville a eu près de deux heures de retard, et un Granville-Argentan près de quatre. Neuf cars ont été affrétés par la SNCF pour prendre en charge les voyageurs, également ravitaillés en eau. Certains passagers, dans des trains inaccessibles en cars, ont dû attendre le redémarrage de la ligne.

Un mois de révolte incendiaire en Colombie

Tuluá (Colombie), 25 mai : Beau comme un tribunal ravagé par les flammes de la colère

En Colombie, la révolte qui s’est emparée des rues depuis le 28 avril dernier, soit maintenant plus d’un mois, ne semble pas près de s’arrêter. Le président conservateur Iván Duque, dont le mandat s’achève en 2022, a bien tenté nombre de manœuvres classiques pour apaiser les émeutiers, mais rien n’y a fait : ni la suspension de la réforme fiscale qui en avait été l’étincelle initiale (comportant par exemple une hausse de la TVA de 5 à 19 % sur les biens de base), le 2 mai ; ni la démission du ministre des Finances qui l’avait portée, le 3 mai ; ni l’ouverture de négociations avec le Comité national de Grève le 10 mai (suivie  d’un pré-accord le 24 mai en cours de validation) ; ni le rejet par le Congrès du projet de loi sur la réforme du système de santé qui se calquait sur le modèle libéral nord-américain (ce rejet était demandé par de nombreux manifestants), le 19 mai ;  ni quelques miettes lâchées à des catégories particulières, comme l’extension de la gratuité de l’université pour les plus pauvres pendant… un semestre, ce qui n’a pas calmé les étudiants ; ni bien entendu la terreur policière contre les protestataires.

Dans un contexte colombien marqué par la pauvreté et l’économie informelle, le chantage gouvernemental des confinements et du couvre-feu contre la propagation du covid-19 ne fonctionne pas non plus depuis un bail pour empêcher les manifestants de se regrouper en masse, si bien que le gouvernement a même officiellement levé nombre de restrictions le 19 mai, qui n’étaient de toutes façons pas respectées (le couvre-feu étant toutefois maintenu avec un objectif anti-émeute à Medellin et Bogota, et tout le week-end à Santa Marta et Carthagène). Depuis un mois, ce sont ainsi blocages de rue et barrages routiers qui parsèment l’ensemble du pays, avec des manifestations et rassemblements plus tranquilles en journée (près de 10.400 en un mois), souvent suivis d’émeutes, de pillages et saccages à la nuit tombée.
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Kochersberg (Bas-Rhin) : la balade nocturne déconnecte la vallée

Fibre optique : acte de malveillance sur le réseau dans
le Kochersberg

DNA, 26 mai 2021 (extrait)

Dans la nuit du 21 au 22 mai, de nombreuses communes et des milliers de clients dans le Kochersberg [zone de 25 000 habitants au nord-ouest de Strasbourg] ont été impactés par des coupures sur le réseau de fibre optique géré par l’opérateur Rosace. Après un incident similaire mais pas de la même envergure survenu début décembre 2020 à Truchtersheim et Wiwersheim et qui avait impacté 500 clients, l’opérateur Rosace a dû à nouveau faire face à un acte de malveillance. À plusieurs endroits, des câbles ont été sectionnés, cette fois-ci pas seulement sur des armoires mais également au niveau des chambres de tirage dans les trottoirs.

Alors que l’opérateur n’informe que parcimonieusement sur sa page Facebook, les internautes sont nombreux à se plaindre. Autre victime, la Maison de service et le centre de vaccination à Truchtersheim se sont retrouvés sans connexion, tout comme des commerçants et restaurateurs qui ne pouvaient pas recevoir de paiement par carte. « Compliqué également pour les élèves qui suivent les cours en distanciel… Ça fait 4 jours que nous n’avons plus rien », ajoute Barbara.
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Berlin (Allemagne) : saboter à la source le complexe industriel de Tesla

Lundi 17 mai 2021, le célèbre patron milliardaire de SpaceX et de Tesla Elon Musk s’est déplacé à Grünheide, petite ville située à l’est de la capitale allemande dans le Brandebourg, afin de visiter le site de sa future usine de voitures électriques de luxe, qui sera sa quatrième « Gigafactory » dans le monde (après celles des Etats-Unis et de Chine), exploitant 12 000 personnes. Il a annoncé son ouverture programmée pour fin 2021, où Tesla devrait y produire d’un côté 500 000 voitures du Model Y, mais aussi des cellules de batteries pour en faire à terme la plus grande usine d’Europe en la matière.

La nuit du 25 au mercredi 26 mai vers 3 heures, ses beaux projets avaient toutefois un peu de fumée dans l’aile et prendront un peu de retard. En effet, à environ 250 mètres du site de l’usine Tesla de Berlin/Grünheide –et plus précisément à proximité immédiate de l’autoroute A10 au niveau de la sortie Freienbrink –, le groupe Volcan a incendié avec succès six câbles électriques à haute tension (110 000 volts) de la compagnie Edis qui alimentaient le chantier et se trouvaient dans un couloir dédié derrière une clôture.
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