Le fameux coronavirus qui occupe depuis des mois tous les esprits possède des enzymes de réplication à base d’ARN plutôt que d’ADN, ce qui rend sa séquence génétique beaucoup moins stable et lui permet de muter rapidement. Depuis mars 2020, la variante mutante D614G du SARS-CoV-2 qui augmente sa capacité à infecter les humains (tout en étant peut-être moins virulente) est ainsi devenue majoritaire parmi les échantillons cliniques prélevés chez les malades en Europe, prenant en partie la place de ses autres versions qui ne portaient pas cette mutation avantageuse pour lui. Au total, plus d’une centaine de ses mutations ont été décrites à ce jour dans le monde, tout en restant jusqu’à présent minoritaires.
Toutefois, loin des analyses de laboratoire sur un virus à la diffusion si capitaliste (déforestation massive, concentration urbaine et économique, déplacements aériens,…), il existe également une autre série de mutations accélérées – cette fois de sa souche tricolore – qui pourraient au minimum rendre perplexe sur la direction qu’elles empruntent. En ces beaux jours de fin septembre, voici un petit aperçu sur un phénomène finalement pas si curieux que cela.
Continuer la lecture de Le coronavirus tricolore ne cesse de muter (mis à jour)