Archives de catégorie : Antimilitarisme/Guerre

Trente (Italie) : attaque solidaire contre le chantier de logements militaires

« Trente, nuit du 2 au 3 août. Attaque incendiaire contre les engins du chantier de construction de nouveaux logements pour les militaires dans le sud de la ville de Trente. Un tag « Guerre à la guerre » a été laissé sur place. Contre la guerre entre États, contre l’État et sa guerre à ceux qui relèvent encore la tête, solidarité avec Juan, Alfredo et Anna. »

[Traduit de l’italien de Il Rovescio, 15 août 2022]

[Affiche] : Mener notre guerre

Mener notre guerre

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Des villes entières rasées au sol. Des soldats tuant des gens sans défense et terrorisés. L’exode de millions de personnes. Face à tant d’horreurs, la condamnation de la guerre est unanime. Notre estomac ne peut que protester, submergé par une sensation de nausée.

Ce qui n’empêche pas la plupart d’entre nous de vivre au milieu des dispositifs et des infrastructures qui rendent ces massacres possibles. Car oui, en effet, la guerre commence ici, chez nous. Dans les centaines d’usines, de fabriques et de laboratoires qui produisent en permanence les instruments de mort. Dans la logistique meurtrière qui permet l’acheminement ininterrompu d’armes et d’équipements. Dans les systèmes énergétiques qui alimentent la machine de guerre. Autant dire que tous les discours larmoyants pour la fin de la guerre sont une véritable hypocrisie, aussi longtemps qu’il y aura des industriels pour la produire, des politiciens pour la déclarer, des scientifiques pour l’innover, des généraux pour la gérer, bref tant que fleuriront les intérêts de ceux qui de près ou de loin y collaborent.

Est-ce que l’industrie militaire est protégée des regards indiscrets par d’épais écrans de fumée ? Toute cette production se déroule-t-elle dans de lointains bunkers souterrains ? Mais non, tout est là ! Exposé au regard de n’importe qui.
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Un panache de fumée noire

Sassenage (Isère), nuit du 18 mai 2022. Les ateliers de production de « Précis Mécanic », fournisseur de l’industrie de guerre et autres nuisances technologiques, partent en fumée…

Un panache de fumée noire

C’était il y a deux mois pile. Dans la nuit du 17 au 18 mai 2022, peu avant minuit, un gros panache de fumée noire s’élevait au-dessus de Sassenage (Isère). Un grand brasier était en train de dévorer des centaines de mètres carrés dans une zone industrielle située au nord-ouest de Grenoble. D’importants moyens étaient alors déployés sur place, mais les pompiers ne réussiront à sauver que les locaux administratifs de l’entreprise, ainsi qu’un dépôt de stockage. L’atelier de production, lui, a été complètement détruit. Les 40 ouvriers qualifiés et ingénieurs employés par la boîte ont été mis au chômage technique en attendant le redémarrage de la production sur un autre site.

Si la presse n’a pas recouvert cet incendie nocturne d’un pudique voile de silence, elle n’a pas pour autant regardé plus loin que le panache de fumée qui s’est élevé cette nuit-là au-dessus de la cuvette grenobloise. C’est peut-être parce le nom de l’entreprise ravagée par les flammes n’est pas particulièrement évocateur. Et en effet, on ne peut pas leur donner tort : « Précis Mécanic » ne semble pas être un nom pensé pour attirer l’attention. Pourtant, sur les carnets de commande de cette PME de mécanique de précision et d’usinage qui a fêté en 2016 ses cinquante années d’existence, figurent des noms bien connus de l’industrie technologique : Schneider Electric, Siemens, Orano, Bosch, JST Transformateur. Et c’est encore sans mentionner les services que Précis Mécanic a déjà rendus à l’industrie militaire, un mérite dont elle se vante sur son propre site : « réalisation de paniers à carte, coffrets ou niches pour cartes électroniques embarquées dans les sous-marins nucléaires et les avions de chasse. »
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Russie : de la chair à prison à la chair à canon

[Note  : dès le mois d’avril, l’Etat ukrainien a fait exactement la même chose avec les sans-papiers enfermés dans ses centres de rétention, voir ici]

Guerre en Ukraine : le groupe Wagner recrute des prisonniers russes en promesse d’une remise de peine
France Info, 11 juillet 2022

Se battre en Ukraine contre une remise de peine. C’est ce que propose le groupe Wagner, société militaire privée associée à la présidence russe, à des détenus de droit commun. Après plus de quatre mois de guerre en Ukraine, l’armée russe semble souffrir d’un manque d’effectif. Le président russe Vladimir Poutine n’a pas décrété la mobilisation générale, donc il peine à assurer une rotation des troupes au combat. Pour éviter une pénurie de combattants, le groupe Wagner, recrute dans les prisons russes en échange de remise de peine. Les prisonniers qui acceptent iront se battre dans le Donbass, front principal de l’invasion russe en Ukraine.

La milice Wagner fait une campagne de recrutement dans la prison d’Obukhovo à Saint-Petersbourg. Le petit ami de Nadejda y purge une peine de huit ans et demi de prison pour trafic de stupéfiants. La compagne d’un autre détenu lui a appris la nouvelle : les prisonniers qui s’engagent à aller faire la guerre six mois en Ukraine pourront avoir une remise de peine.
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Perturbation contre Airbus à la Pride de Toulouse

IAATA, 3 juillet 2022

Samedi 2 juillet, il y avait la Pride officielle de Toulouse. Avec son village d’assos, d’entreprises et d’institutions, sécurisé par de nombreux vigiles, place du capitole. On a voulu un peu perturber ce moment, notamment pour « Pride Airbus », dont les membres se baladaient fièrement avec leurs ballons en forme d’avion sur la tête.
On a fait un lancer de centaines de tract au milieu de la foule (c’était beau !) et après on a fait une visite au stand de Pride Airbus (entre Orange et la BNP). Leur avion gonflable a pris un coup de mou, les tables se sont retournées, et les responsables du stand étaient tout.e.s choqué.e.s.

Voici le tract :


Airbus vendeurs de mort labellisés LGBTQI-friendly !

Airbus est, cette année encore, le partenaire évident de la marche des fiertés toulousaine.
Son logo sur l’affiche, son stand au village, et… personne à qui ça semble poser de problèmes.
La propagande a bien fait son travail. Airbus serait « la fierté de Notre région ». Le fleuron de l’industrie française qui emploie des milliers de personnes dans la métropole. Avec une politique d’entreprise pro-diversité en plus ! Logique qu’iels aient leur place à la Pride…

Euh… non ! Ou en tout cas pas pour nous !
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Barcelone (Espagne) : attaque de banque contre le sommet de l’OTAN

Dégâts contre une banque, Non à l’OTAN
Traduit de l’espagnol de Indy Barcelona, 30 juin 2022

Le tag « Non à l’OTAN » est apparu sur l’agence bancaire Caixa de la Place Sant Josep Oriol à Barcelone, tandis que les vitres de son distributeur de billets ont été défoncées.

La manifestation contre le sommet de l’OTAN [qui se tenait dans la capitale espagnole les 28 et 29 juin, Ndt] a été violemment réprimée dans les rues de Madrid par un fort état policier qui a empêché les manifestant.e.s de se rassembler.

La ville avait été blindée pour recevoir les représentant-e-s de la guerre qui dicteront le devenir du monde pour les prochaines années, en tirant profit des morts et de la misère qu’ils créent.

Cette modeste action veut briser le silence de ce sommet criminel qui a voulu se faire passer pour une messe solennelle, tandis que leurs politiques assassinent des compagnon-ne-s aux frontières, dévastent des territoires entiers et nous conduisent à la misère.

Contre la domestication des luttes
Insurrection anarchiste

Introduction à la cartographie de l’industrie locale de l’armement et de ses points faibles

Note du traducteur·ice : cet article est la traduction d’un article paru en allemand sur le site ruestungsindustrie.noblogs.org. Bien qu’il s’inscrive dans le contexte de l’Allemagne, il a été traduit dans l’idée de servir d’inspiration à des recherches similaires dans d’autres contextes, notamment en France.


Pourquoi est-il nécessaire de procéder à une analyse minutieuse de l’industrie de l’armement avec tous ses fournisseurs, sa logistique, ses financeurs, ses chercheurs et ses lobbyistes ? Ne suffit-il pas de savoir où se trouvent les principaux fabricants d’armes et d’équipements de guerre pour pouvoir les attaquer ? Comme la campagne « Disarm Rheinmetall » par exemple, qui a décidé, du moins en principe, de concentrer son opposition à l’industrie de l’armement sur l’une des plus grandes entreprises d’armement d’Allemagne, le groupe Rheinmetall ? Bien sûr, ce serait une grande victoire de réussir à détruire les grandes entreprises d’armement dont l’activité principale tourne autour des armes et du matériel de guerre, mais si l’on est réaliste un instant, les installations d’entreprises telles que Rheinmetall, Krauss-Maffai Wegmann, Heckler & Koch, DIEHL Defence, Airbus, etc., blindées de barbelés, surveillées par des caméras et contrôlées par des patrouilles de sécurité, n’offrent qu’un champ d’action marginal pour des sabotages et des attaques (précises). Certes, ce sont les producteurs de chars, d’avions de combat, de mitrailleuses, de missiles et de bombes qui nous font particulièrement horreur, qui produisent le plus visiblement le matériel utilisé pour les meurtres, les génocides et les massacres perpétrés ailleurs dans le monde. Ce sont toujours ces producteurs qui suscitent les contestations sociales, mais uniquement parce que l’industrie de l’armement a à moitié réussi à cacher le reste de sa structure, de sa logistique et de ses profiteurs. En tant qu’antimilitaristes et anarchistes, nous ne devons pas tomber dans ce piège.

Une analyse minutieuse de l’industrie de l’armement, révélant ses réseaux, ses enchevêtrements, ses fournisseurs, sa logistique, ses chercheurs et ses lobbyistes, sans oublier ses financeurs, peut d’une part montrer à quel point la technologie et la production sont étroitement liées à la guerre, et contrer le mythe selon lequel toute entreprise (d’armement) peut simplement être « désarmée » et produire des biens civils pour la prospérité générale. D’autre part, une telle analyse peut également mettre en évidence les points faibles où le sabotage et les attaques sont possibles à un niveau beaucoup plus modeste, où il n’est pas nécessaire d’escalader les clôtures de barbelés, de tromper les caméras et, enfin, de déjouer le personnel de sécurité avant même de se trouver dans les vastes locaux de l’un des sites de production du meurtre organisé. Et pourtant, les attaques sur ces points faibles peuvent avoir exactement le même impact, à savoir l’immobilisation d’installations de production et/ou la destruction de matériel de guerre manufacturé avant même qu’il n’atteigne l’un des champs de bataille de ce monde. Lire la suite

Kirzhach (Russie) : sabotage anarchiste d’une ligne de train militaire

traduit du russe du site anarchiste a2day, 28 juin 2022

La cellule Vladimir de l’Organisation combattante anarcho-communiste (БОАК-Владимир*) assume la responsabilité du sabotage de la ligne ferroviaire menant à l’unité militaire 55443 à Barsovo (51e arsenal de la Direction principale des missiles et de l’artillerie du ministère russe de la Défense), près de Kirzhach, dans l’oblast de Vladimir.

Contrairement à l’attaque précédente, où nous avons pris la responsabilité du sabotage sans en attendre le résultat (nous avions décidé de publier l’information pour montrer à tous à quel point il était possible d’attaquer), pour les actions suivantes, nous avons choisi la stratégie d’attendre le résultat, en ne publiant pas de compte-rendu jusqu’à ce que le succès soit au rendez-vous ou que l’on sache que le sabotage a été détecté.
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Belgorod/Perm (Russie) : les bureaux de recrutement militaire ont encore eu chaud

Pendant la nuit la plus courte de l’année, deux bureaux d’enrôlement militaire ont été incendiés en même temps

À Belgorod et à Perm, dans la nuit du 24 juin 2022, des bureaux d’enrôlement militaire ont été attaqués.

A Belgorod, le feu a pris au rez-de-chaussée. Un inconnu a brisé une fenêtre au rez-de-chaussée du bâtiment et a jeté deux molotovs à l’intérieur. Selon la presse, un bureau est parti en fumée.

A Perm (Oural), des inconnus ont tenté de mettre le feu au bureau d’enrôlement militaire. Plusieurs molotovs ont volé vers 4 heures du matin dans le bureau d’enrôlement militaire du quartier de Kirovsky, rue Zakamskaya. Quatre bouteilles ont été retrouvées sur place – deux se sont brisées, deux sont restées intactes, aucun incendie ne s’est déclaré.

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Munich (Allemagne) : bris de vitres chez deux profiteurs de guerre

Traduit de l’allemand de Zündlappen, 18 juin 2022

Dans le Sud-Est de Munich les vitres sont tombées fin mars, début avril chez les profiteurs de l’armement Philotech et Infineon.

L’entreprise de software Philotech, située au 2 de la rue Eschenstraße à Taufkirchen, compte parmi ses clients toutes les entreprises d’armement allemandes renommées. Selon ses propres dires, elle a une expérience particulière dans les domaines Military Aircraft, Military Vehicle, Border Control et Naval Systems. Fin mars, une nuit plusieurs vitres de cette entreprise ont été brisées.

Infineon est l’un des géants dans la conception de semi-conducteurs et de puces électroniques. Infineon n’a pas seulement de nombreuses entreprises d’armement sur sa liste de clients : les semi-conducteurs sont indispensables pour les plans d’un monde totalement interconnecté. Que ce soit pour l’internet des objets, pour les véhicules électriques, les smartphones, les papiers d’identité, pour toutes les applications du totalitarisme smart 4.0, il y a besoin de semi-conducteurs. Beaucoup de bonne raisons donc pour lesquelles Infineon pourrait avoir des ennemis.
Début avril, deux immeubles de bureaux d’Infineon ont été touchés à Munich aux n°12a et 14 de la rue Raiffeisenallee à Oberhaching, également dans le Sud-est de Munich. Les fenêtres, les portes d’entrée, ainsi que le vitrage de la cage d’escalier ont été détruits sur deux faces des deux bâtiments.

Contre leur guerre, contre leur paix.
Attaquer les profiteurs de l’armement !
Pour l’anarchie !

Nijni Novgorod (Russie) : une marraine de l’armée russe perd sa caisse

A Nijni Novgorod (région de la Volga) le 11 juin 2022 à 3h du matin, une Toyota immatriculée Р561ХТ152, propriété de la marraine des troupes de Poutine, Natalia Abiyeva, a été incendiée au 24 rue Krasnykh Zor.

Abiyeva est l’organisatrice du fonds de soutien à l’armée de Poutine, ardente partisane du régime actuel et belliciste. Les gens comme elle ne se soucient pas de la mort de dizaines de milliers de personnes en Ukraine et des millions de vies ruinées et brisées. Abiyeva ne s’intéresse qu’à la « grandeur de la Russie » imaginaire, illusoire. Mais est-il possible de gagner la grandeur en se lavant avec du sang ? Nous pensons que cette guerre entraîne la destruction non seulement de l’Ukraine, mais aussi de la Russie. Nous devons faire tout ce qui est possible pour l’arrêter.
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Komsomolsk-sur-Amour (Russie) : la garde nationale militaire sous le feu

Komsomolsk/Amour (Russie), 4 juin 2022 : incendie de l’entrée de la garde nationale militaire russe

Le 4 juin 2022, un habitant de Komsomolsk-sur-Amour a incendié l’entrée du bureau local de la Rosgvard [garde nationale militaire russe] dans la région de Khabarovsk. L’homme a renversé de l’essence d’un bidon sur le porche et y a mis le feu. Malheureusement, il a été arrêté, son nom est Vladimir Zolotarev, 50 ans.

Selon les informations officielles, Vladimir a essayé d’entrer dans le bâtiment de la rue Pionerskaya avec un bidon en plastique contenant un liquide inflammable, mais la porte était fermée. Il a ensuite placé le bidon près de la porte et y a mis le feu, ce qui a provoqué un incendie sur le porche, que des passants ont filmé avec leur caméra.

[D’après le site a2day, 5 juin 2022]

Simferopol & Iasnogorsk (Russie) : deux nouvelles attaques de bureaux d’enrôlement militaires

Dans la nuit du 30 au 31 mai 2022, un inconnu a attaqué le le bâtiment du commissariat militaire de la rue Shcherbina à Iasnogorsk (région de Toula). Il est arrivé vers quatre heures du matin, puis a brisé la fenêtre du bureau de recrutement militaire avec une hache, après quoi il mis le feu. Si la fenêtre a bien commencé à s’enflammer, les gardes ont néanmoins réussi à éteindre l’incendie avant l’arrivée des pompiers et qu’il ne se propage entièrement à l’ensemble des bureaux. Seule la hache a été retrouvée sur place.

La nuit du 28 mai à Simferopol (région de Crimée), une autre attaque s’était déjà produite. Cette fois, l’inconnu avait escaladé une clôture avant de lancer un molotov contre le soupirail du bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire. Malheureusement, la bouteille s’est brisée sur ses barreaux et n’a causé aucun dommage au bâtiment, mais l’inconnu poursuivi par les gardes a tout de même réussi à leur échapper sans être interpellé par la police.

[Synthèse d’après le site a2day, des 30 mai et 1er juin]

Région de Moscou (Russie) : sabotage d’une ligne de train militaire

traduit du russe de a2day, 25 mai 2022

Nous, l’Organisation de combat anarchiste-communiste, avons réalisé une action de sabotage du chemin de fer, aux coordonnées 56 16’44″N 38 12’40.5″E (à une soixantaine de kilomètres au nord de Moscou), sur un embranchement menant à une installation militaire de la 12e Direction principale du ministère russe de la Défense.

La jointure des rails a été démontée et les rails ont été partiellement séparés. Nous soulignons que nous ne sommes pas certains que cette disjonction des rails ait été suffisante pour faire dérailler le train. Mais c’était, pourrait-on dire, un test de sabotage, où nous avons testé sa faisabilité avec des outils adéquats. Et aussi, nous sommes partis de la nécessité de rendre le sabotage le moins visible possible, afin que le train n’ait pas le temps de ralentir.

De plus, il n’y a pas non plus de certitude qu’un déraillement dans une zone aussi déserte fasse la une des médias, et nous n’avons pas la capacité de contrôler cela visuellement. Par conséquent, il a été décidé de publier « tel quel » le résultat de l’attaque, afin de partager l’expérience avec d’autres groupes d’attaque.
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Hambourg (Allemagne) : Bris de vitre chez Thyssen-Krupp

Traduit de l’allemand de chronik, 3 juin 2022

Si vendredi 3 juin, conformément à toutes les prévisions, un fond spécial de 100 milliards d’euros est alloué à la Bundeswehr [l’armée allemande, grâce à une révision constitutionnelle Ndt], alors nous ne pouvons pas assister à cela sans agir.

C’est pourquoi, dans la nuit du 1er au 2 juin, nous avons réalisé un bris de vitres en règle chez le profiteur de guerre Thyssen-Krupp dans la rue de Stahltwiete dans le quartier de Hambourg-Altona.
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