Archives de catégorie : Antimilitarisme/Guerre

Russie : un mois d’attaques incendiaires contre la guerre

Chtchiolkovo (région de Moscou), 16 octobre 2022

Chtchiolkovo (région de Moscou)
Dans la nuit du 16 octobre vers 1h30 du matin, un inconnu a lancé un molotov par la fenêtre du bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire, après l’avoir brisée, en provoquant un incendie à l’intérieur. C’est la deuxième fois que ce bureau est attaqué de la sorte, après une première fois le 18 mai, lors de laquelle le mobilier et des dossiers personnels de conscrits avaient été détruits.

Votkinsk (Volga)
Dans la nuit du 14 octobre, un inconnu s’est introduit depuis un bâtiment voisin dans le bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire (où deux policiers étaient en faction devant), a brisé une vitre latérale de l’un des bureaux du rez-de-chaussée, puis jeté des molotovs à l’intérieur. Le gardien du bureau militaire a certes commencé à éteindre le feu après avoir entendu le bruit du verre brisé… mais au cours de l’opération d’extinction, de nombreux documents ont été inondés.

Arkhangelskoye (Bachkirie), 8 octobre 2022

Arkhangelskoye (Bachkirie)
Dans la nuit du 8/9 octobre, un inconnu a jeté un molotov à travers la fenêtre d’un bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire, provoquant de nombreux dégâts à l’intérieur.

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Oust-Ilimsk (Russie) : mener sa propre guerre…

Lundi 26 septembre 2022, quelques jours après la mobilisation partielle décrétée par le président russe, un jeune chômeur de 25 ans se rendit d’un pas allègre dans le centre de recrutement de sa ville. Plus précisément à Oust-Ilimsk, à 600 kilomètres au nord d’Irkoutsk, en pleine Sibérie. Vers midi, il monta au quatrième étage de l’immeuble, avant d’atteindre la salle de réunion où se trouvaient déjà les autres futures recrues.

Face à elles se tenait le commandant du centre militaire, Alexander Eliseev, remplissant bientôt la pièce de ses discours martiaux et vociférant ses premières instructions. C’est alors que Ruslan Zinin lança aux jeunes qui l’entouraient : « Personne ne se battra » et « Maintenant, nous allons tous rentrer à la maison ! ». Puis, armé ‘de ses convictions, il sortit un petit pistolet artisanal de sous son blouson et tira dans la tronche de l’officier. Inutile de dire que le colonel ferma aussitôt sa grande gueule en s’effondrant au sol, avant de sombrer dans le coma et d’être transporté à l’hôpital en urgence absolue.

Ruslan Zinin n’avait pas reçu d’ordre de mobilisation pour partir à la guerre dans la lointaine Ukraine, contrairement à son cousin ou à son meilleur ami. Il s’était rendu au centre de recrutement de son propre chef, pour mener la sienne avec une arme faite maison, avant de tomber malheureusement dans les griffes de l’ennemi en tentant de s’enfuir. A ce jour, ce sont aussi 54 centres de recrutement ou locaux de l’administration militaire qui ont été incendiés à travers toute la Russie depuis le début de la guerre…

Graz (Autriche) : attaque anti-militariste contre un fournisseur de Mercedes

Traduit de l’allemand de Sozialer Zorn, 18 août 2022
(via Autonomes Blättchen #50)

Le 18 août, nous avons saboté l’usine de Magna Steyr, fournisseur de Mercedes à Graz. Pour cela, nous avons ouvert les puits de câbles à côté des voies ferrées menant au site de l’entreprise, puis nous y avons mis le feu. Sur ce site sont assemblés des SUV Mercedes-classe G.

Mercedes-Benz vend ses jeeps à des super-riches ainsi qu’à des armées étatiques. Mercedes fait partie de l’industrie duale civilo-militaire et profite de la destruction continue de l’écosystème. Cette action est un encouragement aux attaques contre l’industrie de guerre ainsi que contre les acteurs de la destruction de la terre.

Cassel (Allemagne) : attaque incendiaire du parc automobile de l’armée allemande

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 17 août 2022

Dans la nuit du jeudi au vendredi de la semaine dernière, deux véhicules ont complètement cramé dans le quartier de Bad Willhelmshöhe à Cassel (région de Hesse). Les deux voitures qui ont été entièrement détruites par le feu étaient deux véhicules civils appartenant au parc automobile de l’armée allemande, garés à proximité de l’école technique de la Bundeswehr. Les flics évoquent des dommages d’un montant moyen à cinq chiffres. Une petite goutte d’eau sur une pierre chaude en comparaison avec les énormes sommes dédiées actuellement au réarmement.

Depuis qu’il est exigé de tous les pays membres de l’OTAN qu’ils consacrent au moins 2% de leur PIB aux préparatifs de guerre, les dépenses pour les produits militaires et d’armement montent en flèche en Europe. Depuis lors, l’armée allemande nous est subtilement présentée comme une  » troupe vétuste, réduite à peau de chagrin à force d’économies », et qui ne serait pas « en état de combattre « . Il s’agit de convaincre l’opinion publique que les énormes investissements dans le complexe militaro-industriel seraient justifiés et au service de la sécurité en Europe. Lorsqu’au début de cette année la guerre en Ukraine a connu une nouvelle escalade et que la classe des puissants de Russie a envoyé son armée pour finir d’annexer les territoires de l’Est de l’Ukraine disputés depuis des années, les appels au nécessaire réarmement de l’Europe ont fini par trouver des oreilles complaisantes.
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Orel/Konokavo (Russie) : attaques incendiaires contre des bâtiments du régime

Orel, 24 août

Au matin du 24 août 2022, des molotovs ont volé contre le bâtiment administratif de la région d’Orel. L’inconnu a réussi à s’échapper. Le Bureau du Comité d’enquête a ouvert une instruction pour « tentative de meurtre à l’aide d’une manière dangereuse».

Klychkov, le gouverneur de la région, a confirmé la tentative d’incendie du siège de l’administration régionale : « Ce matin, dans la ville d’Orel, un inconnu a lancé deux molotovs contre l’entrée principale du bâtiment. Le feu a été rapidement éteint, et lors de son extinction, un employé s’est légèrement brûlé ».
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Audenarde (Belgique) : deux blindés de l’armée sous le feu

Enquête ouverte après l’incendie de deux véhicules
blindés de l’armée

Belga/RTBF, 29 août 2022

Le feu s’est déclaré dimanche matin dans le zoning Westerring situé le long de la N60 à Audenarde, à proximité de l’entreprise OIP. Deux blindés à roues – des 6×6 de type Piranha IIIC DF30, c’est-à-dire équipés d’un canon de 30 mm – y ont été incendiés. La firme OIP, filiale de la multinationale israélienne Elbit Systems, fabrique des systèmes électro-optiques, tels que des lunettes et autres instruments de vision diurne et nocturne.

L’incendie a été rapidement maîtrisé mais les deux véhicules blindés ont brûlé. Personne n’a été blessé, on ne déplore que des dégâts matériels. L’inscription « Shut Elbit Down » a été inscrit sur les murs de l’entreprise.

Selon le service de presse de la Défense, sept Piranha – en jargon des AIV (« Armoured Infantry Vehicles ») – se trouvaient ce week-end dans les locaux de l’entreprise OIP pour une modernisation de leurs systèmes optroniques. L’un d’eux a été totalement détruit et la Défense examine si le second est considéré comme réparable ou non. L’armée ne dispose que de dix-neuf de ces blindés en version DF30, sur un effectif total de 138 Piranha, toutes versions confondues.

« C’est très clairement un acte criminel », confirme le Colonel Jean-Paul Baugnée, gestionnaire de matériel terrestre à la Défense. « Et chaque véhicule de combat de ce type coûte 1,5 million d’euros », ajoute le capitaine Laurens Rottiers.

Trente (Italie) : attaque solidaire contre le chantier de logements militaires

« Trente, nuit du 2 au 3 août. Attaque incendiaire contre les engins du chantier de construction de nouveaux logements pour les militaires dans le sud de la ville de Trente. Un tag « Guerre à la guerre » a été laissé sur place. Contre la guerre entre États, contre l’État et sa guerre à ceux qui relèvent encore la tête, solidarité avec Juan, Alfredo et Anna. »

[Traduit de l’italien de Il Rovescio, 15 août 2022]

[Affiche] : Mener notre guerre

Mener notre guerre

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Des villes entières rasées au sol. Des soldats tuant des gens sans défense et terrorisés. L’exode de millions de personnes. Face à tant d’horreurs, la condamnation de la guerre est unanime. Notre estomac ne peut que protester, submergé par une sensation de nausée.

Ce qui n’empêche pas la plupart d’entre nous de vivre au milieu des dispositifs et des infrastructures qui rendent ces massacres possibles. Car oui, en effet, la guerre commence ici, chez nous. Dans les centaines d’usines, de fabriques et de laboratoires qui produisent en permanence les instruments de mort. Dans la logistique meurtrière qui permet l’acheminement ininterrompu d’armes et d’équipements. Dans les systèmes énergétiques qui alimentent la machine de guerre. Autant dire que tous les discours larmoyants pour la fin de la guerre sont une véritable hypocrisie, aussi longtemps qu’il y aura des industriels pour la produire, des politiciens pour la déclarer, des scientifiques pour l’innover, des généraux pour la gérer, bref tant que fleuriront les intérêts de ceux qui de près ou de loin y collaborent.

Est-ce que l’industrie militaire est protégée des regards indiscrets par d’épais écrans de fumée ? Toute cette production se déroule-t-elle dans de lointains bunkers souterrains ? Mais non, tout est là ! Exposé au regard de n’importe qui.
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Un panache de fumée noire

Sassenage (Isère), nuit du 18 mai 2022. Les ateliers de production de « Précis Mécanic », fournisseur de l’industrie de guerre et autres nuisances technologiques, partent en fumée…

Un panache de fumée noire

C’était il y a deux mois pile. Dans la nuit du 17 au 18 mai 2022, peu avant minuit, un gros panache de fumée noire s’élevait au-dessus de Sassenage (Isère). Un grand brasier était en train de dévorer des centaines de mètres carrés dans une zone industrielle située au nord-ouest de Grenoble. D’importants moyens étaient alors déployés sur place, mais les pompiers ne réussiront à sauver que les locaux administratifs de l’entreprise, ainsi qu’un dépôt de stockage. L’atelier de production, lui, a été complètement détruit. Les 40 ouvriers qualifiés et ingénieurs employés par la boîte ont été mis au chômage technique en attendant le redémarrage de la production sur un autre site.

Si la presse n’a pas recouvert cet incendie nocturne d’un pudique voile de silence, elle n’a pas pour autant regardé plus loin que le panache de fumée qui s’est élevé cette nuit-là au-dessus de la cuvette grenobloise. C’est peut-être parce le nom de l’entreprise ravagée par les flammes n’est pas particulièrement évocateur. Et en effet, on ne peut pas leur donner tort : « Précis Mécanic » ne semble pas être un nom pensé pour attirer l’attention. Pourtant, sur les carnets de commande de cette PME de mécanique de précision et d’usinage qui a fêté en 2016 ses cinquante années d’existence, figurent des noms bien connus de l’industrie technologique : Schneider Electric, Siemens, Orano, Bosch, JST Transformateur. Et c’est encore sans mentionner les services que Précis Mécanic a déjà rendus à l’industrie militaire, un mérite dont elle se vante sur son propre site : « réalisation de paniers à carte, coffrets ou niches pour cartes électroniques embarquées dans les sous-marins nucléaires et les avions de chasse. »
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Russie : de la chair à prison à la chair à canon

[Note  : dès le mois d’avril, l’Etat ukrainien a fait exactement la même chose avec les sans-papiers enfermés dans ses centres de rétention, voir ici]

Guerre en Ukraine : le groupe Wagner recrute des prisonniers russes en promesse d’une remise de peine
France Info, 11 juillet 2022

Se battre en Ukraine contre une remise de peine. C’est ce que propose le groupe Wagner, société militaire privée associée à la présidence russe, à des détenus de droit commun. Après plus de quatre mois de guerre en Ukraine, l’armée russe semble souffrir d’un manque d’effectif. Le président russe Vladimir Poutine n’a pas décrété la mobilisation générale, donc il peine à assurer une rotation des troupes au combat. Pour éviter une pénurie de combattants, le groupe Wagner, recrute dans les prisons russes en échange de remise de peine. Les prisonniers qui acceptent iront se battre dans le Donbass, front principal de l’invasion russe en Ukraine.

La milice Wagner fait une campagne de recrutement dans la prison d’Obukhovo à Saint-Petersbourg. Le petit ami de Nadejda y purge une peine de huit ans et demi de prison pour trafic de stupéfiants. La compagne d’un autre détenu lui a appris la nouvelle : les prisonniers qui s’engagent à aller faire la guerre six mois en Ukraine pourront avoir une remise de peine.
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Perturbation contre Airbus à la Pride de Toulouse

IAATA, 3 juillet 2022

Samedi 2 juillet, il y avait la Pride officielle de Toulouse. Avec son village d’assos, d’entreprises et d’institutions, sécurisé par de nombreux vigiles, place du capitole. On a voulu un peu perturber ce moment, notamment pour « Pride Airbus », dont les membres se baladaient fièrement avec leurs ballons en forme d’avion sur la tête.
On a fait un lancer de centaines de tract au milieu de la foule (c’était beau !) et après on a fait une visite au stand de Pride Airbus (entre Orange et la BNP). Leur avion gonflable a pris un coup de mou, les tables se sont retournées, et les responsables du stand étaient tout.e.s choqué.e.s.

Voici le tract :


Airbus vendeurs de mort labellisés LGBTQI-friendly !

Airbus est, cette année encore, le partenaire évident de la marche des fiertés toulousaine.
Son logo sur l’affiche, son stand au village, et… personne à qui ça semble poser de problèmes.
La propagande a bien fait son travail. Airbus serait « la fierté de Notre région ». Le fleuron de l’industrie française qui emploie des milliers de personnes dans la métropole. Avec une politique d’entreprise pro-diversité en plus ! Logique qu’iels aient leur place à la Pride…

Euh… non ! Ou en tout cas pas pour nous !
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Barcelone (Espagne) : attaque de banque contre le sommet de l’OTAN

Dégâts contre une banque, Non à l’OTAN
Traduit de l’espagnol de Indy Barcelona, 30 juin 2022

Le tag « Non à l’OTAN » est apparu sur l’agence bancaire Caixa de la Place Sant Josep Oriol à Barcelone, tandis que les vitres de son distributeur de billets ont été défoncées.

La manifestation contre le sommet de l’OTAN [qui se tenait dans la capitale espagnole les 28 et 29 juin, Ndt] a été violemment réprimée dans les rues de Madrid par un fort état policier qui a empêché les manifestant.e.s de se rassembler.

La ville avait été blindée pour recevoir les représentant-e-s de la guerre qui dicteront le devenir du monde pour les prochaines années, en tirant profit des morts et de la misère qu’ils créent.

Cette modeste action veut briser le silence de ce sommet criminel qui a voulu se faire passer pour une messe solennelle, tandis que leurs politiques assassinent des compagnon-ne-s aux frontières, dévastent des territoires entiers et nous conduisent à la misère.

Contre la domestication des luttes
Insurrection anarchiste

Introduction à la cartographie de l’industrie locale de l’armement et de ses points faibles

Note du traducteur·ice : cet article est la traduction d’un article paru en allemand sur le site ruestungsindustrie.noblogs.org. Bien qu’il s’inscrive dans le contexte de l’Allemagne, il a été traduit dans l’idée de servir d’inspiration à des recherches similaires dans d’autres contextes, notamment en France.


Pourquoi est-il nécessaire de procéder à une analyse minutieuse de l’industrie de l’armement avec tous ses fournisseurs, sa logistique, ses financeurs, ses chercheurs et ses lobbyistes ? Ne suffit-il pas de savoir où se trouvent les principaux fabricants d’armes et d’équipements de guerre pour pouvoir les attaquer ? Comme la campagne « Disarm Rheinmetall » par exemple, qui a décidé, du moins en principe, de concentrer son opposition à l’industrie de l’armement sur l’une des plus grandes entreprises d’armement d’Allemagne, le groupe Rheinmetall ? Bien sûr, ce serait une grande victoire de réussir à détruire les grandes entreprises d’armement dont l’activité principale tourne autour des armes et du matériel de guerre, mais si l’on est réaliste un instant, les installations d’entreprises telles que Rheinmetall, Krauss-Maffai Wegmann, Heckler & Koch, DIEHL Defence, Airbus, etc., blindées de barbelés, surveillées par des caméras et contrôlées par des patrouilles de sécurité, n’offrent qu’un champ d’action marginal pour des sabotages et des attaques (précises). Certes, ce sont les producteurs de chars, d’avions de combat, de mitrailleuses, de missiles et de bombes qui nous font particulièrement horreur, qui produisent le plus visiblement le matériel utilisé pour les meurtres, les génocides et les massacres perpétrés ailleurs dans le monde. Ce sont toujours ces producteurs qui suscitent les contestations sociales, mais uniquement parce que l’industrie de l’armement a à moitié réussi à cacher le reste de sa structure, de sa logistique et de ses profiteurs. En tant qu’antimilitaristes et anarchistes, nous ne devons pas tomber dans ce piège.

Une analyse minutieuse de l’industrie de l’armement, révélant ses réseaux, ses enchevêtrements, ses fournisseurs, sa logistique, ses chercheurs et ses lobbyistes, sans oublier ses financeurs, peut d’une part montrer à quel point la technologie et la production sont étroitement liées à la guerre, et contrer le mythe selon lequel toute entreprise (d’armement) peut simplement être « désarmée » et produire des biens civils pour la prospérité générale. D’autre part, une telle analyse peut également mettre en évidence les points faibles où le sabotage et les attaques sont possibles à un niveau beaucoup plus modeste, où il n’est pas nécessaire d’escalader les clôtures de barbelés, de tromper les caméras et, enfin, de déjouer le personnel de sécurité avant même de se trouver dans les vastes locaux de l’un des sites de production du meurtre organisé. Et pourtant, les attaques sur ces points faibles peuvent avoir exactement le même impact, à savoir l’immobilisation d’installations de production et/ou la destruction de matériel de guerre manufacturé avant même qu’il n’atteigne l’un des champs de bataille de ce monde. Lire la suite

Kirzhach (Russie) : sabotage anarchiste d’une ligne de train militaire

traduit du russe du site anarchiste a2day, 28 juin 2022

La cellule Vladimir de l’Organisation combattante anarcho-communiste (БОАК-Владимир*) assume la responsabilité du sabotage de la ligne ferroviaire menant à l’unité militaire 55443 à Barsovo (51e arsenal de la Direction principale des missiles et de l’artillerie du ministère russe de la Défense), près de Kirzhach, dans l’oblast de Vladimir.

Contrairement à l’attaque précédente, où nous avons pris la responsabilité du sabotage sans en attendre le résultat (nous avions décidé de publier l’information pour montrer à tous à quel point il était possible d’attaquer), pour les actions suivantes, nous avons choisi la stratégie d’attendre le résultat, en ne publiant pas de compte-rendu jusqu’à ce que le succès soit au rendez-vous ou que l’on sache que le sabotage a été détecté.
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