[Article repris du site Manif-Est, 7 décembre 2023. Note : nous avons ôté le lien cliquable vers le site du Ministère des sports]
On a dit beaucoup de mal des Jeux Olympiques – à juste titre – et ce depuis longtemps. C’était déjà de la merde à Londres et à Rio, à Albertville ou à Pékin, c’était déjà le lieu de l’exaltation des nationalismes à Berlin en 1936 et il y a fort à parier qu’on aurait même trouvé ça nul dans la Grèce antique. Pourtant, force est de constater que le Comité olympique n’est pas toujours dépourvu de bon sens et qu’il sait reconnaître, apprécier et valoriser les coutumes locales. Il en va ainsi de la venue prochaine de la Flamme olympique dans le sud du département de la Meuse.
Le 29 juin 2024, le « Relai de la flamme » traversera en effet nos verdoyantes campagnes. On pourrait légitimement se demander pourquoi. C’est vrai qu’un événement de moins d’une journée dont le coût (à la charge du département) excède le budget annuel du Conseil général pour le sport, ça peut sembler surprenant. Et puis quand on pense à la Meuse, on ne pense pas directement à l’athlétisme ou au lancer de javelot, encore moins au tennis ou au breakdance (oui, c’est un sport olympique désormais). Certes, la pédale de bicyclette a été inventée à Bar-le-Duc mais ça ne peut pas suffire pour labelliser tout ça « Terre de Jeux ».
Il y a quelques jours, entre l’adoption définitive de la loi dite « Plein emploi » (avec ses 15 heures d’activité hebdomadaire obligatoire pour les bénéficiaires du RSA) et celle en cours d’examen contre les immigrés et les demandeurs d’asile *, les progressistes en toge et en cravate ont fini par trouver un petit motif de satisfaction. Ouf, enfin une victoire des libertés formelles sur la raison d’Etat, enfin de quoi continuer à défendre coûte que coûte les institutions de la domination, qui après tout comportent aussi quelques garde-fous bien méritoires contre l’injustice.



Bien qu’il ait passé les dix dernières années de sa vie à Paris, on oublie souvent du côté de la grise capitale française que le célèbre peintre Vassily Kandinsky avait débuté ses recherches picturales en Allemagne. Et plus précisément à Munich, au pied des Alpes bavaroises. De cette période initiale de l’un des futurs fondateurs de l’art abstrait, on retient souvent la toile 



Scorpion, acronyme de Street Crimes Operation to Restore Peace in Our Neighbourhoods, est le nom d’une unité spéciale de la police de Memphis, créée l’année dernière et chargée de faire la pluie et le beau temps dans les quartiers de Memphis : massacrer, arrêter et réprimer les personnes qui ont l’infortune de ne pas avoir la peau de couleur blanche aux États-Unis d’Amérique.
C’est une conseillère du Prince envoyée de l’autre côté de la frontière, qui déclare aujourd’hui être très « choquée ». Grâce à ses affables services, elle ne pensait mériter que prébendes, honneurs, interviews, applaudissements. Jamais elle n’aurait pensé être réveillée en sursaut au milieu de la nuit, parce qu’une de ses voitures avait été livrée aux flammes. Jamais elle n’aurait pensé courir un tel « risque », d’après elle « inattendu ». Au fond, elle est juste une diplomate, la représentante à l’étranger d’un État. Et qui pourrait bien lui en vouloir juste pour cela ?