Le chiffre du jour : 18 (+3)

Il détruit 18 distributeurs avec une boule de pétanque
Sud Ouest, 8 septembre 2024

C’est ce que l’on appelle une réaction disproportionnée. Vendredi 6 septembre, un homme d’une cinquantaine d’années a été arrêté à Saint-Etienne pour des faits de dégradation. Ce jour-là, il a tenté d’acheter des tickets au distributeur automatique d’un arrêt de tram.

Ne parvenant pas à arriver à ses fins, il a endommagé 18 distributeurs longeant la ligne T1 à l’aide d’une boule de pétanque ainsi que trois distributeurs automatiques de billets qui étaient sur son chemin. L’homme a été interpellé dans la foulée par la police puis placé en garde à vue avant d’être remis en liberté dans l’attente de son procès.

Le montant du préjudice est estimé à plus de 80 000 euros selon la Stas (Société de transports de l’agglomération stéphanoise) sans compter le montant des dégâts sur les distributeurs de billets qui n’a pour l’heure pas été évalué par les banques concernées.

[Brochure] : Switch-Off, interventions radicales contre la destruction de la planète

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[Reçu par mail, 10 septembre 2024]

Switch-Off, interventions radicales contre la destruction de la planète. Documentation, analyses et discussion, (traduit de l’allemand), septembre 2024, 80 pages A4


Quatrième de couverture

La brochure que vous tenez entre les mains est la traduction de celle disponible sur le site « Switch Off the System of Destruction » : Eteindre le système de dévastation (de la planète). A l’exception d’un texte d’analyse dont l’économicisme dépassait nos compétences, on trouvera donc ici l’intégralité de ce volumineux recueil paru en allemand début avril 2024.

Il contient, outre un mot d’introduction et l’appel initial de l’initiative Switch-Off! lancée un an plus tôt par des « anarchistes, autonomes et révolutionnaires sociales/aux des pays germanophones », plusieurs nouveaux textes de réflexion ainsi qu’un long entretien avec différents individus participant au projet, le tout ponctué de communiqués d’attaques (certains traduits pour l’occasion) ou de traces de celles qui n’ont laissé aucun mot. Aussi bien contre l’industrie fossile, celles du béton, de l’automobile, de la guerre et de l’aérospatial, que contre les éoliennes du capitalisme vert, des pylônes électriques et des antennes-relais ; autant contre l’infrastructure du rail et les chantiers d’autoroutes qu’en défense des forêts occupées, ou contre le patriarcat et le néocolonialisme du Tren Maya au Mexique.

« Ce dont nous avons besoin dans la lutte contre la dévastation de la nature et la misère sociale qui en découle, c’est la quête commune d’une véritable rupture révolutionnaire et de la liberté pour toutes et tous. La poursuite d’une initiative qui rejette tous les compromis et les corrections cosmétiques de l’État et qui entraîne une transformation de nos relations sociales… » (mai 2023)

switchoff.noblogs.org
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Normée (Marne) : briser les yeux de l’État

Le maire grognon, suite aux yeux du pouvoir crevés dans la nuit

Des caméras de vidéoprotection cassées pendant la nuit à Normée : 12 000 € de dégâts
L’Union, 10 septembre 2024 (extrait)

Brisées en deux. Tel est le sort qui a été réservé à deux caméras de vidéoprotection à Normée, près de Fère-Champenoise, dans la nuit du mardi 10 septembre 2024. Deux autres appareils ont aussi été dégradés. Ils pendent encore le long d’un fil. Les actes se sont déroulés à 1 h 34 et 1 h 37.

Ces caméras ont été installées il y a un an. Le coût total des dégâts se chiffre à 3 000 € par appareil, soit 12 000 €. L’édile de la commune va prochainement déposer une plainte à la gendarmerie.

Sur les dispositifs de surveillance de la SNCF post-sabotages

Sabotages : la SNCF s’active pour éviter de nouvelles attaques
sur le réseau ferroviaire

Le Figaro, 9 septembre 2024

Le sabotage contre les voies ferrées la nuit précédant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet dernier, a laissé des traces à la SNCF. Officiellement, le groupe ferroviaire préfère mettre en avant sa réaction après cette attaque XXL : en trois jours, la circulation de tous les trains avait été rétablie. « 435 agents ont travaillé en 3×8 pendant trois jours. La rapidité du retour à la normale montre la résilience de notre réseau face à une attaque de très grande ampleur », estime Damien Pallant, directeur général adjoint de la sécurité à SNCF Réseau, chargée des voies ferrées en France. Le grand public, lui, a découvert la fragilité du réseau hexagonal. Et, loin des micros, les langues se délient au sein de l’entreprise publique : « On a été estomaqué que plusieurs axes de notre réseau fassent l’objet d’une attaque concomitante », glisse un de ses cadres.

Quinze jours avant, le PDG du groupe, Jean-Pierre Farandou, semblait pourtant confiant lors de sa visite du centre de supervision de SNCF Réseau Île-de-France. Le patron de ce PC opérationnel, niché quelque part à la gare du Nord, lui avait présenté un dispositif rassurant où 25 personnes se relayant en 3×8 et 7 jours sur 7 suivaient sur des écrans d’ordinateur l’état du réseau. Avec 50 % des équipements pourvus de capteurs (rails, caténaires…), ils étaient immédiatement tenus au courant des pannes. Mais cela ne disait rien des façons de déjouer des actes de malveillance sur ces installations. Dans ce domaine, SNCF Réseau estimait qu’il faisait déjà beaucoup : dispositif antieffraction sur les postes d’aiguillage, transformateurs électriques protégés…
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Sardaigne (Italie) : le prix du capitalisme vert

En Sardaigne comme en de nombreuses autres régions d’Europe, se multiplient depuis plusieurs années des projets énergétiques pour alimenter le capitalisme vert. Dans les régions les plus ensoleillées ou maritimes, déjà infestées par le tourisme de masse, il s’agit principalement de parc solaires et éoliens.

Sur cette île méditerranéenne au large de la Corse, les monstres d’acier et de ciment doivent passer à tout prix, quitte à arracher de force oliviers, abricotiers et amandiers, pour les remplacer par d’immenses aérogénérateurs industriels dont le mât peut aller jusqu’à 200 mètres de haut. Près de 800 nouveaux projets de « production d’énergies renouvelables » y sont officiellement en cours d’étude, avec certains qui ont l’art de symboliser tous les autres, comme celui de la multinationale chinoise Chint, qui a acheté en avril 2024 plus de mille hectares au nord de l’île (à Nurra), afin d’y construire la plus importante centrale de panneaux photovoltaïques au sol jamais conçue au niveau européen. Face aux protestations citoyennistes croissantes, allant de manifestations de comités locaux en piquet  dans le port d’Oristano pour tenter de bloquer l’arrivée d’un chargement de mâts éoliens, et qui mettent notamment en avant les paysages, la spéculation ou le fait que la Sardaigne ne peut pas continuer à être ravagée de la sorte juste pour exporter de l’énergie soi-disant « verte » vers le continent, la présidente de la région s’est vite trouvée confrontée à un dilemme.

D’un côté, il y a le bordel interne à ces mobilisations hétérogènes, où les uns disent « non » aux éoliennes mais « oui » aux infrastructures de terminal méthanier, tandis que d’autres, comme les associations écolos institutionnelles (Legambiente, Greenpeace, WWF), ont fini par se retirer bruyamment  des protestations, en expliquant qu’au fond les éoliennes c’est plutôt propre, et que la priorité est avant tout d’exiger un moratoire sur les énergies fossiles ( dont provient 75 % de l’électricité de Sardaigne, avec 40 % exportée vers la péninsule italienne). Et d’un autre côté, il y a bien sûr l’ensemble des intérêts politico-économiques en jeu, y compris en termes de « transition énergétique » financée par l’Union européenne, même si les éoliennes et autres parcs photovoltaïques ne servent en réalité qu’à lisser les courbes de consommation d’énergies fossiles sur le marché industriel de l’énergie.
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Claudio Lavazza est sorti de taule !

Claudio Lavazza a été relâché hier, 7 septembre 2024, après avoir purgé sa condamnation. Après quasi 28 années de prison entre l’Espagne et la France, Claudio peut finalement parcourir à nouveau les chemins de la liberté, et embrasser les camarades qui n’ont jamais, au cours de toutes ces années, arrêté de lui démontrer complicité et solidarité.

À bas les murs des prisons ! Liberté pour tou-te-s les prisonnier-e-s !
Presoak kalera!

Cassa AntiRep delle Alpi occidentali


Note : Sur le compagnon Claudio Lavazza, outre son autobiographie Ma peste de vie qui a été traduite en français (ed. L’Assoiffé, 2018, 284 p.), il existe également une brochure d’avril 2012 qui contient des extraits de son autobiographie et plusieurs lettres de prison traduites de l’espagnol, ainsi qu’un large compte-rendu du procès de novembre 2019 à Paris, qui lui a valu la dernière peine de 10 ans de taule pour un braquage de 1986, qu’il a notamment purgée à Fleury-Mérogis puis à Mont-de-Marsan après avoir été extradé d’Espagne.

Marseille : réussir la belle du centre de rétention

Un homme s’évade du centre de rétention administrative
de Marseille
Le Figaro, 5 septembre 2024 (extrait)

L’alerte a été immédiatement donnée par le policier de garde posté à l’entrée du centre de rétention administrative (CRA) du Canet, témoin dans la nuit de dimanche à lundi d’une tentative d’évasion organisée par trois individus retenus dans l’établissement. Comme rapporté au Figaro de sources concordantes, l’un d’entre eux est parvenu à s’enfuir [en coupant le grillage du toit de la cour puis] en sautant au-dessus du portail d’entrée du centre. Deux fonctionnaires de police ont pourtant tenté de le rattraper, en vain. Il était toujours activement recherché ce jeudi.

D’après une source policière, les deux autres individus ont été appréhendés alors qu’ils se trouvaient encore dans l’enceinte du CRA avant d’être placés à l’isolement. Une enquête a été rapidement ouverte et confiée à l’unité de traitement des étrangers en situation irrégulière (UTESI) du service de police aux frontières terrestre (SPAFT) pour faire la lumière sur cette évasion visiblement bien préparée.

Munich (Allemagne) : saboter l’industrie du béton…

Dans la nuit de dimanche à lundi 2 septembre, vers 3h du matin, les salariés d’une petite entreprise ont appelé les pompiers pour signaler un incendie chez leur voisin. Leur voisin, puisqu’on se trouve dans le parc industriel de la Detmoldstraße au nord de la ville de Munich, n’est rien d’autre qu’une immense usine : la Centrale à béton Max Bögl, qui recouvre le monde de ses immondices depuis 1929 et emploie, selon ses propres informations, 6500 personnes sur 40 sites à travers le monde.

Sur place, c’est vite la consternation pour les soldats du feu. Les flammes sont en train d’engloutir le site de production à différents endroits. D’un côté ce sont six bétonnières qui flambent, de l’autre une pelleteuse, et enfin, tout en haut dans le ciel, c’est le tapis roulant de l’entreprise qui illumine la nuit. Malgré l’alerte générale lancée par les premiers pompiers, qui seront rejoints par une cinquantaine de collègues, le feu continue même de progresser un peu partout, et l’incendie du tapis roulant finit par atteindre le sommet du silo de mélange, en commençant à le grignoter, tandis que plusieurs blocs de cartons compressés d’une déchetterie voisine commencent à sentir le roussi. Ce n’est que vers 6h30 du matin que ce sabotage contre la centrale à béton, qui a provoqué des millions d’euros de dégâts, sera définitivement maté.
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Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) : saisir l’occasion…

Livry-Gargan : en pleine messe, des voleurs cambriolent une église et repartent avec les dons
20Minutes/Le Parisien, 2 septembre 2024

Très mauvaise surprise pour le père Zhao qui officie à l’église de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis). Dimanche, après la messe, alors qu’il regagnait son presbytère, il a constaté que des inconnus s’y étaient introduits par effraction et avaient dérobé le fruit de toutes les quêtes du mois d’août, soit la somme de 2 700 euros. Un choc pour le prêtre comme pour les fidèles. Car le butin représente leurs contributions dominicales. Chacun s’acquitte de petites sommes d’argent, surtout en menue monnaie, mais mises bout à bout, cela représente une coquette somme.

L’argent se trouvait dans le logement du prêtre, qui disait la messe au moment des faits, de 10 h 45 à midi. Les cambrioleurs ont donc pu fouiller l’appartement sans être dérangés. Ils avaient réussi à s’introduire dans le presbytère en fracturant une fenêtre.

Munich (Allemagne) : le train-usine n’a pas passé la nuit

Certains apprécient peu les attaques anonymes contre le pouvoir, c’est le moins qu’on puisse dire. D’un côté se trouvent les bien-pensants du mouvement révolutionnaire, eux qui ne voient que « récupération » lorsque des compagnon.nes mettent en avant les actes qui leur parlent pour les défendre. Et tout à l’opposé du spectre, se nichent par exemple les flics de Munich, eux qui ont dû créer en 2023 un groupe d’enquête spécial nommé « Raute », dépendant du service de la Protection de l’État (Staatsschutz), afin de tenter d’élucider une trentaine d’incendies volontaires n’ayant laissé aucun indice textuel. Soit autant de sabotages contre des infrastructures de communication, d’énergie, de transport et de guerre *, dont deux ont notamment fait l’objet de perquisitions par la police allemande contre des compagnons à Bruxelles et Amsterdam, en mai dernier.

Après quelques mois de répit, les larbins du bon ordre bavarois espéraient pouvoir enfin lézarder au soleil estival, mais c’était sans compter sur le retour des fantômes qui hantent leurs nuits blanches. A Oberhaching, petite commune située au sud de Munich, stationnait un train-usine de 200 mètres de long, chargé de remplacer le ballast des voies entre les gares de banlieue (S-Bahn) de Deisenhofen et de Solln. Une belle entreprise civilisationnelle qui a été ruinée mercredi 31 juillet vers 4h du matin, quand plusieurs engins incendiaires ont été judicieusement placés pour le dévorer par les flammes. Les dégâts du sabotage sont estimés à environ 500.000 euros, soit « une somme à six chiffres dans le milieu de la fourchette », comme on dit dans le langage bureaucratique des uniformes. Notamment parce que le coûteux serpent d’acier composé de deux chaînes d’excavation et de trois systèmes de tamis est désormais hors d’usage, et qu’une partie a dû être démontée sur place.
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[Brochure] : A propos de la capacité d’agir anarchiste

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[Reçu par mail, 1er septembre 2024]

A propos de la capacité d’agir anarchiste, (traduit de l’allemand de Antisistema n°3, août 2024), septembre 2024, 12 p. A5


Il y a quelques semaines, un texte intéressant a été publié sur des sites de contre-information allemands. « En attendant la guérilla anarchiste … » * est une proposition de discussion qui suggère ni plus ni moins que le développement d’une guérilla anarchiste asymétrique et informelle. Hop, s’exclameront probablement plus d’un, et en effet, le texte a de quoi séduire. Je vais maintenant aborder certains points. Il est vrai que j’ai apprécié le texte – il discute de perspectives, il ne répète pas les sempiternels mantras et il a un horizon international et historique. Toutes choses qui font défaut à de nombreux textes anarchistes de nos jours. Alors, quelles questions le texte soulève-t-il ?

* Ndlr : le premier texte auquel celui-ci entend répondre, « En attendant la guérilla anarchiste … », a été publié le 13 mai 2024 sur Indymedia.de. On peut en trouver une traduction de l’allemand ici (16 p. A5).

Leipzig (Allemagne) : les criminels chient sur la CDU !

[Dimanche 1er septembre était jour d’élections régionales partielles en Allemagne, en Thuringe et en Saxe, avec une importante percée attendue du parti d’extrême droite « Alternative pour l’Allemagne » (AfD). La veille dans le quartier de Leutzsch à Leipzig (Saxe), la camionnette de campagne du candidat de droite Volker Klostermann (CDU) est volontairement partie en fumée vers 3h du matin. On trouvera ci-dessous le communiqué publié le lendemain sur Indymedia, dont nous livrons une traduction de l’allemand.]


Les criminels chient sur la CDU !

Le 31 août, nous avons incendié la camionnette de campagne de Volker Klostermann. Afin de ne pas endommager une autre voiture, nous avons mis le feu au pneu arrière droit.

La CDU se présente aujourd’hui comme le sauveur de la démocratie. Mais n’est-ce pas elle qui a dirigé la Saxe pendant 30 ans depuis la réunification, et qui a réussi à faire en sorte que les gens se sentent laissés pour compte et opprimés, au point qu’ils se tournent vers le fascisme dans une proportion effrayante ? N’est-ce pas la CDU qui a ouvert la voie à la forte disparité Est-Ouest, à la grande insécurité économique et aux inégalités causées par les bas salaires et les retraites et la vente des appartements et des hôpitaux à leurs amis du monde des affaires ? Ils n’en ont rien à foutre des gens, en dehors du moment où ils quémandent du soutien pour qu’eux et leurs amis du monde des affaires puissent rester au pouvoir.
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Hambourg (Allemagne) : attaque solidaire contre un collabo carcéral

Liberté pour Maya ! Attaque contre le profiteur des prisons SPIE
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 30 août 2024

Dans la nuit du 29 au 30 [août], des voitures de l’entreprise SPIE EPH GmbH se sont enflammées dans le quartier de Wilhelmsburg à Hambourg, au niveau de la König-Georg-Stieg 8-10.

SPIE EPH GmbH, dont le siège est à Hambourg, fait partie de SPIE Germany & Central Europe (Allemagne, Autriche, Pologne, Slovaquie, République tchèque et Hongrie), qui est elle-même une filiale du groupe français SPIE. En tant que « prestataire de services multitechnologiques pour les bâtiments, les systèmes et les infrastructures » (selon sa propre définition), le groupe est présent dans de nombreux secteurs et est en constante expansion.

Free Maya. Fight Fascism!

L’un de ces secteurs est le système pénitentiaire, que Spie soutient en installant et en entretenant des systèmes de surveillance dotés de diverses technologies de sécurité.
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Saïx (Tarn) : feu aux défenseurs de l’autoroute A69

Chantier de l’autoroute A69 : les violences montent d’un cran,
un véhicule de police incendié
France Bleu, 26 août 2024

Les dégradations se poursuivent sur le chantier de l’A69, après l’incendie d’une pile de pont dans la nuit de jeudi à vendredi 23 août. Point culminant des violences du week-end, une voiture de la police municipale a pris feu alors qu’elle intervenait suite à des dégradations sur le chantier de l’A69 à Saix, près de la ZAD la Cal’arbre. D’après le concessionnaire Atosca, les individus sont revenus ce dimanche après-midi pour « prendre possession du chantier ».

Dimanche 25 août, toujours sur le même site, un agent de sécurité a été agressé le matin avec « un outil en fer » – d’après le parquet de Castres – par trois personnes cagoulées. Les agresseurs ont pris la fuite avant l’arrivée des gendarmes. Une enquête pour violences aggravées a été ouverte. L’agent de sécurité a été auditionné par les enquêteurs ce dimanche après-midi. Selon le concessionnaire Atosca, le salarié a porté plainte.
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Mettmann (Allemagne) : sabotage du trafic ferroviaire

[Ndt : Le communiqué revendiquant cet incendie de câbles de signalisation ferroviaires à Mettmann, dans le district de Düsseldorf (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), a été rédigé en rimes, que nous n’avons pas tenté de restituer. Par ailleurs, ce même groupe, le « Commando Angry Birds », avait déjà réalisé plusieurs sabotages contre le trafic ferroviaire : l’un à Düsseldorf en janvier 2024, et cinq autres à Düsseldorf, revendiqués en mai 2023]


[Switch off] Communiqué n°3 – Sabotage du rail
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 22 août 2024

Le silence s’abat sur la forêt, la chouette hulotte élève la voix,
/ un train vrombit de gauche à droite, et lui fait complètement perdre les sens.

« Que vient donc faire ce bruit ici dans la nuit, vous avez pété les plombs ! » / Pardonnons ce langage au hibou, cela le touche personnellement…

C’est le sang de la terre que transportent les camions et les trains.
/ Il a été volé très loin, sur le territoire Sami, au Congo, au Chili.
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