Offanengo (Italie) : l’antenne 5G part en flammes

Cela s’était déjà passé le 16 janvier dernier à Casale Cremasco (Crema). A présent cela s’est répété à sept kilomètres de distance, sur la commune de Offanengo. La cible est toujours la même : un pylône de téléphonie mobile 5G. La revendication aussi : « Non à la société digitale. Stop 5G», la première fois ; «Stop à la 5G», la seconde. Les carabiniers sont chargés de la double attaque incendiaire volontaire, dont la dernière vers 4h au matin du 26 avril sur un pylône de via Tirone, près du terrain de sport de la commune d’Offanengo. Les flammes sont montées jusqu’à vingt mètres de haut, alertant un voisin.  » L’enquête est en cours, les faits sont clairs, il existe un lien possible entre les deux faits« , a déclaré le lieutenant-colonel Lorenzo Maria Repetto, commandant du service d’enquête des carabiniers (Reparto operativo).

[Traduit du Corriere della sera, 27 avril 2021]

Rome (Italie) : attaque solidaire d’une antenne 5G

traduit de l’italien de roundrobin, 27 avril 2021

Contre le système technologique et le contrôle qui avance, nous ne pouvons qu’opposer l’action destructive. C’est pour cela que la nuit du 14 au 15 avril, une antenne 5G WindTre a été incendiée via Tor tre teste, à Rome.
Une pensée de feu à Juan et aux frères et soeurs du Chili en grève de la faim. Liberté pour Marcelo Villaroel !
Vive l’anarchie.

Les chantiers de nouvelles prisons se multiplient (+ une liste de bonnes adresses)

[Note : Le programme immobilier pénitentiaire prévoit la création nette de 15 000 places de prison supplémentaires, avec la mise en chantier d’ici 2022 de 7000 premières places (livrées ou à un stade avancé de construction à cette échéance) et 8000 places supplémentaires portant sur 16 opérations de constructions qui seront lancées d’ici 2022 (en vue d’une livraison entre 2025 et 2027).Dans le PDF ci-joint se trouvent les emplacements précis des sites des futures prisons de Muret (Haute-Garonne), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Entraigues-sur-la-Sorgue (Vaucluse), Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), Saint-Laurent du Maroni (Guyane), Nîmes (Gard), Le Muy (Var), Pau (Pyrénées-Atlantiques), Noiseau (Val-de-Marne), Trélazé (Maine-et-Loire), Crisenoy (Seine-et-Marne), Vannes (Morbihan), Donchery (Ardennes), Toul (Meurthe-et-Moselle), Arras (Pas-de-Calais).
A la fin de cet article se trouve également une liste détaillée des entreprises de BTP, cabinets d’architectes, bureaux d’ingénierie et d’étude qui ont d’ores et déjà remporté les appels d’offres des chantiers d’une vingtaine de futures prisons]

Le gouvernement dévoile les huit sites [supplémentaires]
retenus pour la construction de nouvelles prisons

France Bleu, 19 avril 2021

Le « Plan 15.000 places » de prison voulu par Emmanuel Macron se précise. Dans un communiqué envoyé ce lundi 19 avril, le gouvernement présente les sites retenus pour la construction de nouvelles prisons. Le Premier ministre, Jean Castex, doit se rendre ce mardi 20 avril sur le chantier de construction d’un centre pénitentiaire à Lutterbach (Haut-Rhin).
Continuer la lecture de Les chantiers de nouvelles prisons se multiplient (+ une liste de bonnes adresses)

Sartrouville (Yvelines) : bus flambé, bis repetita

Sartrouville : un bus aspergé d’essence et incendié dans
la Cité des Indes

Le Parisien, 19 avril 2021 (extrait)

Est-ce le début d’une nouvelle série noire ? Un bus RATP de la ligne 272, qui relie Sartrouville à Argenteuil, a été incendié dimanche soir dans la cité des Indes à Sartrouville. Deux personnes cagoulées ont fait descendre le chauffeur, seule personne à bord à ce moment-là, avant de répandre de l’essence dans le véhicule et d’y mettre le feu.

Si le transporteur « condamne fermement de tels actes », l’enquête jugée « prioritaire » par les autorités a été confiée à la sûreté départementale des Yvelines. Car cet incident n’est pas le premier du genre, il fait écho aux quatre bus incendiés en moins de trois mois en fin d’année dernière.
Continuer la lecture de Sartrouville (Yvelines) : bus flambé, bis repetita

La Hantise

La Hantise

Une obsession vicennale imprégnée de fiel. Périodiquement, nous sommes informés de son évolution, lorsqu’elle se manifeste de manière publique. Non seulement parce que cette obsession nous touche malheureusement directement, mais aussi et surtout en raison des effets qu’elle a eus au fil du temps, produisant des miasmes y compris hilarants. Comme tout cela se passe en France, nous ne nous en sommes pas occupés pendant de longues années. Après tout, vu à autant de kilomètres de distance, il s’agit de rien d’autre que de la pénible histoire privée d’un cas humain. Le personnage vit à Paris, et la nature lui a joué un vilain tour. D’un côté, elle a été généreuse avec lui, en le dotant d’une certaine intelligence ; d’un autre, elle a été rosse, puisqu’elle a gâché ce don en faisant couler dans ses veines non pas du sang, mais du fiel. Le résultat fait froid dans le dos. Tant qu’il est calme et tranquille, il réussit parfois à raisonner de manière sensée ; mais dès que le fiel commence à couler, à lui monter aux yeux, à lui pomper le cœur, à irriguer son cerveau – ce qui lui arrive de plus en plus souvent, car il est assez colérique – il devient bagarreur, déblatérant des absurdités sans queue ni tête, et n’a même pas besoin d’additifs pour chercher n’importe quel prétexte et déclencher la rixe. L’« homme du ressentiment » décrit par Nietzsche trouve l’une de ses plus parfaites incarnations précisément chez ce maoïste repenti aux prétentions libertaires, chez cet hyper-méga-ultra critique qui se pose en gourou de la pensée subversive en France (en Europe, sur Terre, dans l’Univers) et se consume de bile contre tous ceux qu’il soupçonne de lui faire de l’ombre (peu importe qu’ils soient insurrectionalistes, communisateurs, anti-industriels…). Contre eux tous, il déploie son artillerie pédante faite de procès d’intentions, de syllogismes, d’allégations et d’accusations farfelues, le tout basé sur une seule stratégie : brailler contre toute intrusion en ouvrant un feu de barrage composé d’accusations de réductionnisme (toujours), d’opportunisme (souvent), de négationnisme (parfois). Son vrai nom n’est pas pertinent ici, puisque l’A.D. de la subversion utilise plusieurs noms virtuels ; pour notre part, depuis de nombreuses années, nous l’appelons simplement « le Pauvre Type ».
Continuer la lecture de La Hantise

Canteleu (Seine-Maritime) : crever les yeux de l’Etat à la nacelle de chantier

Perchés sur une nacelle de chantier, ils détruisent une
caméra de videosurveillance

76actu, 16 avril 2021

Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 avril 2021, à 3h20, trois jeunes hommes ont été surpris par la brigade anti-criminalité, perchés sur une nacelle de chantier, en train de détruire une caméra de vidéosurveillance située en hauteur sur un immeuble, avenue de Versailles, à Canteleu, près de Rouen (Seine-Maritime).

À la vue des policiers, les trois jeunes hommes ont pris la fuite à pied, à travers des rues et des jardins de particuliers. Âgés de 24, 22 et 18 ans, ces habitants de Canteleu ont été placés en garde à vue pour vol en réunion et dégradation de biens publics, soit la caméra de la Ville de Canteleu. Les policiers ont également éteint le moteur de la nacelle qui se trouvait au milieu de la chaussée et l’ont mise en sécurité sur un parking.

Publication : Sans détour n°4, journal anarchiste apériodique

Le cinquième numéro du journal anarchiste apériodique Sans Détour vient de sortir.

Édito de ce numéro:

Qu’est-ce pour nous, Mon Cœur, que les nappes de sang
Et de braise, et mille meurtres, et les longs cris
De rage, sanglots de tout enfer renversant
Tout ordre ; et l’Aquilon encor sur les débris

Et toute vengeance ? Rien !… – Mais si, toute encor,
Nous la voulons ! Industriels, princes, sénats,
Périssez ! puissance, justice, histoire, à bas !
Ça nous est dû. Le sang ! le sang ! la flamme d’or !
[…]

Arthur Rimbaud (1872)

Cent-cinquante ans se sont écoulés, mais l’épaisseur du temps et le poids de l’oubli ne suffisent pas pour que l’événement que fut la Commune soit définitivement passé. D’autre part, le caractère indéterminé de l’avenir, qui demeure fondamentalement à écrire – compagnons, compagnonnes, tout reste à jouer ! – ne saurait se plier à nos désirs, à nos projections ou à nos cauchemars. Nous savons que nous vivons notre vie à la croisée des possibles, sans être tenus par des comptes d’hier en suspens, des comptes à régler qui nous incitent à revendiquer que le futur est à nous. Nous ne montons pas à bord du train de l’histoire en route – et d’ailleurs aucune place ne nous est réservé à son bord -, dans l’ambition de le remettre dans une prétendue bonne direction, préoccupés par le souci de s’assurer qu’il existe une gare hospitalière à l’horizon. Aucune certitude consolatrice, rien ne doit nous revenir, rien ne nous reviendra tôt ou tard, par la force des choses. Quoi de plus étrange, d’ailleurs, que cette manie de chercher à réveiller les morts pour leur demander où est passé le testament ? Malgré cela, nous éprouvons une vigoureuse satisfaction, bien
qu’éphémère, à l’idée que nous pouvons faire notre possible, et que le faisant, nous le dessinons, sourds aux sirènes du cynisme, de l’attente et du calcul. Nous l’éprouvons aussi quand nous parvenons à conjuguer nos aspirations avec notre engagement, notre réflexion avec notre action, notre éthique et nos principes avec nos moyens et nos façons d’agir, nos imaginaires avec un regard lucide sur la réalité, nos rêves démesurés de liberté avec les différents aspects d’une lutte que nous vivons au jour le jour.
Continuer la lecture de Publication : Sans détour n°4, journal anarchiste apériodique

Publication : Avis de tempêtes n°40 – avril 2021

Avis de tempêtesbulletin anarchiste pour la guerre sociale n°40 (avril 2021) vient de sortir.

« Peut-être le temps est-il venu pour essayer de revenir sur les hypothèses organisationnelles, le refus ou l’absence de celles-ci, au sein de la petite galaxie d’individus, de petits groupes, de projets divers et variés, de constellations de lutte, qui se reconnaissent dans le combat pour l’anarchie, un combat certes aux méthodes variées, mais qui se livre ici et maintenant. Un combat qui place le problème de la destruction au cœur. Destruction de ce qui fait obstacle à la liberté et à l’anarchie, plutôt que son aménagement.
Cela étant dit, entendons-nous bien. La destruction n’est pas seulement une affaire de feu, de sabotage, d’insurrection ou d’armes. Si d’un côté, la destruction implique la suppression matérielle des structures et des personnes autoritaires, de l’autre, elle implique une critique corrosive des rapports sociaux qui soutiennent, favorisent et reproduisent ces structures, jusqu’à toucher nos propres responsabilités, nos propres compromis, nos propres renonciations, qui sont autant de briques du bâtiment sociétal qu’il s’agit de démolir. La destruction n’est pas tellement une affaire de guerre, où les lignes de démarcations se tracent entre amis et ennemis ; celle dont nous parlons va bien plus loin qu’un tel schéma sans doute trop facile pour expliquer la pérennité de l’oppression et de l’exploitation dans le calvaire de l’histoire humaine. Puis, la destruction, comme fait matériel violent n’est pas réductible au simple acte de la destruction (qu’elle s’exprime contre des choses ou contre des hommes ne fait, de ce point de vue, aucune différence : l’acte de détruire implique toujours l’emploi de la violence – qu’elle soit offensive ou défensive, justifiée ou pas, ce sont, en fin de compte, des débats que chacun et chacune doit résoudre avec soi-même, sans les béquilles qu’une quelconque idéologie, système philosophique ou conviction religieuse peut lui offrir). Il faut non seulement des bras, mais aussi la tête ; pas seulement une préparation mentale, mais aussi le cœur ; pas seulement un effort et une conviction individuelle, mais peut-être aussi un soutien de proches. »

Pour lire tous les anciens numéros : avisdetempetes.noblogs.org

[Reçu par mail]

Monologue dans le vide de la grande antenne avant de s’éteindre

« Je veux m’en aller, je n’en peux plus de l’immobilité de ces gens, qui passent en-dessous de moi sans même me remarquer, alors qu’ils se tapent les ondes électromagnétiques que j’émets et restent les yeux fixés sur leurs smartphones comme des automates hagards, smartphones qui ne sont rien d’autre que l’outil qui les contrôle, les anesthésie et les abrutit, à leurs dépens mais pour le bien de l’Etat et des multinationales. A tout moment, de l’usine au petit tour dans le parc avec le chien, ils emmènent avec eux le bâton et la carotte de leur servitude obstinée. Il semble bien qu’ils se fichent d’être devenus complètement soumis à un rectangle de puce électronique et de couleurs à cristaux liquides. Il semble qu’ils se foutent comme de l’an quarante d’être pris pour des cobayes et des pantins, réduits à la portion congrue dans une vie gouvernée, schématisée, happée et violée par un pouvoir schizophrène qui s’érige en plus grand défenseur de la vie même, alors qu’il s’agit de défendre l’économie et les privilèges, avant de démontrer dans les faits que la vie humaine, vraie, libre et complète, vaut pour lui moins que zéro. Ces bien-pensants peu pensants que je vois défiler chaque jour dans la rues de Rome, passent à mes pieds en laissant tout passer.
Continuer la lecture de Monologue dans le vide de la grande antenne avant de s’éteindre

[Tract] : Signaux de fumée printaniers

Indymedia Nantes, 16 avril 2021

Signaux de fumée printaniers

Le 19 mai prochain, après une incarcération préventive de huit mois à la prison de Nancy, les larbins de l’État passeront l’anarchiste B. en procès pour l’incendie de deux antennes-relais pendant le grand confinement. Or s’il est bien connu que la solidarité c’est l’attaque, voilà en tout cas une bonne occasion de ne pas laisser ce compagnon seul face aux crapules en toge, tout en poursuivant l’œuvre de démolition urgente du vieux monde…

Salins-les-Bains (Jura), 10 avril 2020. Alors que l’auto-enfermement bat son plein un peu partout dans le monde, un anarchiste gravit les pentes du Mont Poupet. Fort de ses idées et de sa détermination, il fait partir en fumée les deux grandes antennes-relais diffusant les ondes de la police, de la gendarmerie et des opérateurs de téléphonie mobile, avant de disparaître dans la nuit comme il était venu. Ce n’est d’ailleurs pas le seul, puisqu’au moins 174 antennes ont officiellement été sabotées aux quatre coins du territoire depuis un an, dont la moitié par incendie. Et ce, bien entendu, sans compter les sabotages de fibre optique ou de centraux téléphoniques, ni ceux contre les fournisseurs de câbles et d’équipements électroniques.
Continuer la lecture de [Tract] : Signaux de fumée printaniers

Seysses (Haute-Garonne) : beau comme un plan qui fonctionne à merveille

Près de Toulouse, le détenu casse sa fenêtre et s’évade de
la maison d’arrêt

La Dépêche, 15 avril 2021

Son plan a fonctionné à merveille. Dans la nuit de mercredi à jeudi,  un prisonnier de la maison d’arrêt de Seysses s’est évadé. Peu avant 4 heures du matin, ce détenu, dont la cellule est située au premier étage du bâtiment des courtes peines, casse le pied de sa table et se sert de ce manche pour forcer sa fenêtre. Après quelques minutes d’effort, il réussit à dégonder la lucarne puis se hisse à l’extérieur du bâtiment. Une fois dehors, ce trentenaire dont la peine devait se terminer en septembre 2021, saute le grillage et disparaît des radars

Pendant ce temps, une alarme se déclenche mais le surveillant chargé d’observer les caméras ne remarque rien d’inhabituel. « Ces alarmes sont défaillantes. Neuf fois sur dix, elles sonnent pour rien. Il a cru que c’était une nouvelle fausse alerte », confie David le représentant local du syndicat des surveillant(e)s pénitenciers (SPS).
Continuer la lecture de Seysses (Haute-Garonne) : beau comme un plan qui fonctionne à merveille

Barcelone (Espagne) : une lettre de Danilo

Lettre de Danilo, accusé de l’incendie d’un fourgon de police à Barcelone
Indymedia Nantes, 16 avril 2021

En février, l’incarcération du rappeur Pablo Hasél et les émeutes à Linares, en Andalousie, suite au tabassage d’un homme et sa fille par des flics en civil ont été l’étincelle d’un bref moment de révolte dans le territoire ibérique, notamment en catalogne. Les raisons vont au-delà de la liberté d’expression: haine de la police, refus du couvre-feu, situation économique et sociale, etc. Le samedi 27 février une émeute à lieu dans le centre de Barcelone: banques et commerces défoncés, DABs cramés, affrontements et barricades contre les schmits, et léger incendie d’un camion de police. Niveau répressif, de nombreuses blessées, une centaine d’arrestations, et une douzaine de personnes incarcérées, dont huit compagnon·nes arrêtées le 27 février et le 1er mars pour l’incendie du camion.
Pour plus d’infos: presxs27febrer.noblogs.org

27/03/2021
Salut tout le monde !

Je suis Danilo, un des arrêté·e·s lors de la manif du 27 février. Comme beaucoup de gens savent déjà, j’écris depuis Brians 1 (Martorell). Aujourd’hui ça fait un mois qu’on a été arrêté.e.s je voulais publier un écrit plus tôt mais je devais me faire une meilleure idée de ce qui allait se passer, autant pour moi que pour les autres, aussi recevoir des nouvelles du dehors, etc.
Continuer la lecture de Barcelone (Espagne) : une lettre de Danilo

Ivry-sur-Seine : l’office HLM sous le feu de la critique [mis à jour]

Un incendie dans les bureaux de l’OPH d’Ivry-sur-Seine
actuValdeMarne, 14 avril 2021

Les faits ont eu lieu aux environs de 4 heures du matin. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’incendie, qui a ravagé une centaine de m² de bureaux dans les locaux de l’OPH, situés au centre Jeanne-Hachette d’Ivry-sur-Seine.

L’OPH d’Ivry-sur-Seine a annoncé en conséquence la fermeture de ses services administratifs. Les rendez-vous sont annulés et la ligne téléphonique coupée. L’incendie n’est pas sans conséquences sur les services voisins. La Ville d’Ivry-sur-Seine a annoncé de son côté la fermeture temporaire des locaux des médiateurs et de l’Espace Gérard-Philipe, suite au « déclenchement des systèmes anti-incendie du centre Jeanne-Hachette ».
Continuer la lecture de Ivry-sur-Seine : l’office HLM sous le feu de la critique [mis à jour]

L’Etat fait les poches des gardés-à-vue

Le fisc va saisir du cash au cours de certaines gardes à vue
RTL, 13 avril 2021

Les gardés à vue vont bientôt devoir passer à la caisse. L’argent en liquide retrouvé sur les mauvais payeurs, entre autres, pourra être saisi directement lors de leur arrestation. La nouvelle consigne du ministère de la Justice vise surtout à sanctionner les délinquants soit disant insolvables.

Le dispositif concerne toutes les personnes placées en garde à vue, quel que soit le motif. Objectif : l’argent liquide trouvé lors de la fouille, dont la propriété ne peut être sérieusement contestée écrit le ministère de la Justice. Si la somme est supérieure à trois cent euros, l’officier de police judiciaire consulte la permanence des impôts, qui vérifie alors l’ardoise pénale du suspect, c’est-à-dire ses éventuelles contraventions et condamnations restées impayées.
Continuer la lecture de L’Etat fait les poches des gardés-à-vue