Arlon (Belgique) : saisir l’occasion du Réveillon pour s’évader

Les deux individus évadés de la prison d’Arlon toujours
en cavale

Sudinfo, 2 janvier 2022 (extrait)

Vendredi soir [31 décembre], vers 19h, deux individus ont réussi à s’échapper de la prison d’Arlon. Selon les informations communiquées par le Parquet de la province de Luxembourg, trois individus ont décidé de se faire la malle durant la promenade du soir lors du réveillon de la Saint-Sylvestre.

Après une première analyse des images des caméras de surveillance, les enquêteurs ont pu retracer le modus operandi des trois individus. Selon les premières informations récoltées, il s’agirait d’une évasion improvisée. Les trois individus ont tenté d’escalader un premier mur, pour accéder à la rotonde, pendant la promenade du soir vers 19 h. Ils auraient ensuite franchi le deuxième grillage.

Le troisième individu n’aurait pas suivi le même chemin ce qui a permis aux gardiens de la prison de lui mettre la main dessus avant qu’il ne puisse s’échapper. Quant aux deux autres, originaires du Maroc et en séjour irrégulier, ils ont réussi à se faire la malle et sont toujours dans la nature à l’heure actuelle.

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Puisque le rouge leur va si bien

La petite ville de Gauchy (Aisne) et ses 5000 habitants paumés au milieu de la morne campagne picarde ne paie a priori pas de mine. En y regardant d’un peu plus près, c’est pourtant un patelin qui fait non seulement la fierté des braves ouvriers ayant élu des maires staliniens jusqu’en 2014 avant de se prononcer pour un ex-gendarme… mais également celle des friqués et des hommes de pouvoir qui trônent au sommet de l’État. Et pour cause, vu que la besogneuse commune abrite en même temps l’usine de parfums de luxe du groupe L’Oréal en partance pour le monde entier, et une seconde qui réserve ses effluves aux plus pauvres de la planète, en y répandant une odeur de sang, de guerre et de mort.

Cette dernière se nomme Hazemeyer, modeste PME d’une centaine d’exploités devenue filiale du groupe Comeca, dont la spécialité est la construction apparemment anodine d’énormes armoires à basse tension pesant parfois plusieurs tonnes. Il ne s’agit cependant pas de n’importe lesquelles –sinon pourquoi concevoir, découper et plier sur-mesure la tôle de ces équipements électriques, avant d’assembler chacun de leurs milliers de câbles manuellement avec autant de minutie ?–, puisqu’elles équipent des navires de guerre de l’armée française, des complexes et plateformes pétrochimiques (Total, Arkema, Solvay ou Exxon), des centrales nucléaires et centres de recherche d’EDF, ainsi que de nombreux data centers récemment inaugurés (ceux des banques Société Générale et Crédit Agricole ou une partie des 230 du géant Equinix).
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Brême (Allemagne) : attaque des bureaux de l’entreprise d’armement OHB

Brême : Les ennemis de la liberté sont les nôtres !
Les bureaux de l’entreprise d’armement OHB en flammes

traduit de l’allemand de de.indymedia, 5 janvier 2022

Nous entamons la nouvelle année avec des nuits agitées pour Marco R. Fuchs et Orbitale Hochtechnologie Bremen (OHB System), son groupe d’aérospatiale et d’armement qui pèse des milliards. Nous avons brisé plusieurs vitres d’un bâtiment d’OHB à coups de marteau avant de mettre le feu à ses bureaux [la nuit du 31 décembre au 1er janvier].

Les dégâts à leur image sont certains. Happy new fear !

OHB System AG est considéré comme un groupe spatial et de haute technologie de renom. Depuis les années 1950, OHB construit principalement des systèmes basés sur les satellites, utilisés à des fins militaires. Grâce aux commandes directes de l’armée allemande, OHB ne peut même plus tenter d’utiliser la feuille de vigne du double usage, c’est-à-dire de l’utilisation de ses satellites à des fins à la fois civiles et militaires. OHB est un groupe d’armement.

Les groupes d’armement sont des gagnants de la crise : malgré la pandémie, OHB ne se contente pas de s’étendre visiblement grâce à de nouveaux bâtiments dans le parc technologique de Brême, mais s’ouvre également au marché américain. Lire la suite

Paris : Solidarité avec Francisco !

Attaque (qui l’a reçu par mail), 5 janvier 202

La prison plane en permanence comme un nuage sombre au dessus des vies de celles et ceux qui ne veulent pas se résigner à ce monde d’autorité et d’exploitation. Elle broie les vies de tant de personnes que l’État considère comme inutiles ou dangereuses.
Nous portons dans nos cœurs les noms, les mots et les actes de nos compagnon-nes emprisonné-es partout dans le monde.
Parmi elleux il y a Franscisco Solar, un anarchiste chilien qui a récemment assumé avec force et dignité la responsabilité des engins explosifs qui ont brisé l’illusion de la sécurité tellement chère aux flics, aux politicards et aux riches. Pour que la peur change enfin de camp.

Malgré la distance et les murs, on voulait lui envoyer un message de solidarité.
Du coup dans la nuit du 24 au 25 décembre on a mis le feu à une voiture des constructeurs de prisons Eiffage, et à un’autre qui avait une plaque diplomatique, rue Courat à Paris.
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Loenen/Beekbergen/Epe (Pays-Bas) : triple sabotage d’antennes-relais

Beekbergen (Pays-Bas), 17 décembre : sabotage incendiaire de l’antenne-relais

La nuit du 17 décembre 2021 vers 2h du matin, deux antennes-relais situées à une courte distance l’une de l’autre ont été cramées le long de l’autoroute A50 entre les villes d’Apeldoorn et de Arnhem (province de Gueldre). Le double incendie a été signalé à la police par des automobilistes de passage, certainement inquiets de ne plus pouvoir téléphoner, mater des séries ou se laisser guider par un algorithme en conduisant.

Sur la première antenne-relais à Loenen, un barreau de l’enceinte de protection a été scié pour pénétrer sur les lieux et le feu allumé à son pied. Si les pompiers ont réussi à éviter que l’ensemble des installations au sommet du mât ne soient calcinées, cela n’a pas empêché que la téléphonie mobile soit coupée. A Beekbergen par contre, comme les pompiers ne pouvaient être à la fois et au four et au moulin, les flammes ont réussi à grimper jusqu’à son sommet en suivant leur bonhomme de chemin câblé, et c’est bien trop tard qu’ils ont réussi à l’éteindre à l’aide d’une nacelle.

La police ne se prononce pas sur le fait qu’il puisse s’agir des mêmes auteurs ou pas, tout en confirmant le caractère volontaire de ces sabotages, puisque « les incendies de ces mâts de transmission ne se déclenchent généralement pas d’eux-mêmes » et que « c‘est spécial que les deux incendies se soient succédé rapidement », selon leur porte-parole.

Trois jours plus tôt, la nuit du dimanche 12 au 13 décembre, un premier sabotage incendiaire d’antenne-relais s’était déjà produit vers 3h du matin le long de l’autoroute A50, à la hauteur de la ville d’Epe. Là encore, la police penche pour un incendie criminel, et a également appelé les chauffeurs de poids lourds et les automobilistes qui ont circulé sur l’A50 ces nuits-là à collaborer avec les enquêteurs en visionnant les images de leurs caméras embarquées pour les leur livrer.

Enfin, pour ne pas être en reste sur ces attaques bataves d’infrastructures de télécommunication la semaine d’avant Noël, signalons qu’à une quarantaine de kilomètres de là, à Zeewolde  (province du Flevoland) le 18 décembre vers 19h, une autre antenne-relais a été déconnectée, tout simplement en démolissant son coffret électrique… qui a littéralement été « explosé  » selon la police.

[Synthèse de la presse néerlandaise (RTL et De Stentor), 4 janvier 2022]

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Cravanche/Belfort : les voitures en auto-partage Optymo crament de plus belle

Une sixième voiture en libre-service Optymo incendiée
dans la nuit
Est Républicain, 4 janvier 2022

Une Peugeot 208 du service en libre-service d’Optymo a été prise pour cible par un incendie volontaire, ce mardi matin. Ce véhicule qui était garé sur un emplacement réservé devant la mairie de Cravanche a été entièrement détruit. « Ce véhicule était loué plus de 500 fois par an », explique Franck Mesclier, directeur du développement au syndicat mixte des transports en commun (SMTC). « Des collaborateurs ont appelé plusieurs clients pour leur signaler la destruction de la voiture qu’ils avaient réservée. »

Il s’agit du sixième incendie d’une voiture en libre-service depuis septembre. Il s’est déroulé dans le même créneau horaire et avec le même modus operandi  que la veille. Lundi vers 1 h 40, les pompiers étaient déjà intervenus avenue Miellet à Belfort, pour un feu de voiture en libre-service. Selon le SMTC, cette Peugeot 208 avait été mise en service en novembre 2020 dans le quartier de la Pépinière et avait été louée 183 fois en quelques mois.
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Rucalhue (Chili) : contre le projet de barrage hydroélectrique… destruction du poste des carabiniers

Samedi 1er janvier 2022 vers 23h, un incendie a entièrement détruit le seul poste de carabiniers de la commune de Rucalhue, près de Quilaco (région du Biobío). Les pompiers sont intervenus rapidement suite aux appels des voisins, mais ils ont dû laisser dans un premier temps les flammes dévorer le repaire des militaires à cause de la présence d’armes et de munitions à l’intérieur, en se contentant de refroidir le bâtiment à distance, ce qui n’a pas empêché sa destruction.

Les premières investigations penchent pour un incendie criminel, et les experts scientifiques des carabiniers (Labocar) se sont rendus sur place pour effectuer des prélèvements. Dans une interview à la télévision 24Horas, le maire de Quilaco, Pablo Urrutia, a relié cette attaque à la lutte contre les projets hydroélectriques dans la région : « apparemment depuis que la question du barrage de Quilaco a commencé, c’est compliqué, les gens ne veulent pas l’accepter ».

Ce projet de centrale hydroélectrique à Rucalhue sur le fleuve Biobío a été lancé en 2018 par l’entreprise China International Water and Electric Corporation (CWE), filiale de la compagnie d’État chinoise CTG responsable de la construction du barrage des Trois Gorges, qui avait déjà obtenu en juillet dernier l’expulsion des occupants de la zone concernée par les carabiniers.

(synthèse de la presse chilienne du 2 janvier 2022)

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Liberté pour Claudio Lavazza !

[reçu par mail, 3 janvier 2022]

Liberté pour Claudio Lavazza !

Pilier sur lequel repose toute l’organisation sociale, la prison, contrairement à la rhétorique des gouvernements démocratiques, n’a pas une fonction de rééducation et de réinsertion dans la société, mais plutôt la fonction de punir, d’anéantir et d’éliminer ceux qui y sont emprisonnés ; autrement dit, ceux qui sont inutiles ou contre le bon fonctionnement de la société et de son économie. Le régime de détention de l’État français, celui de « Liberté, Égalité et Fraternité » issu de la Révolution, n’est pas différent ; il suffit de dire que la peine de mort n’a été abolie dans sa législation qu’en 1981. Mais la guillotine n’a été remplacée que par la volonté de tuer d’une manière plus “propre”: par l’écoulement lent et répétitif du temps enfermé.

Parmi les nombreuses vies prises dans l’étau de cette législation démocratique figure celle de l’anarchiste Claudio Lavazza.
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Le Cap (Afrique du Sud) : Beau comme un Parlement en flammes qui ne s’éteint plus [MaJ]

Afrique du Sud : le Parlement partiellement détruit
Le Parisien, 3 janvier 2022 (extrait)

L’incendie dévastateur au Parlement sud-africain au Cap, qui s’était déclaré tôt dimanche matin et a réduit l’enceinte de l’Assemblée nationale en cendres, était maîtrisé lundi matin, selon les pompiers. L’ampleur des dégâts n’a pas encore été établie mais l’enceinte de l’Assemblée nationale a été complètement détruite. « Le plus gros des dégâts est sans doute dans ce bâtiment qui ne pourra pas être utilisé avant des mois », selon M. Carelse. Le vaste édifice est composé de trois parties : un bâtiment accueillant l’actuelle Assemblée nationale, un autre abritant la chambre haute du Parlement nommée le Conseil national des provinces, et la partie historique la plus ancienne où se réunissaient auparavant les parlementaires.

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Paris : 3 exploiteurs de prisonnier-e-s redécorés pour Noël

Indymedia Lille, 3 janvier 2022

Que suis-je ?
On y suit des ordres, des plans pensés par d’autres ou par des machines, on n’y choisit pas pourquoi, comment et avec qui on fait telle ou telle chose. Autres indices : On y laisse parfois sa santé et on y perd son temps pour finalement galérer toujours autant pour survivre dans ce monde régi par les rapports marchands.
Que suis-je ? Le travail bien sûr !
Qu’il soit légalisé ou non, à son compte ou en entreprise familiale, le travail c’est l’exploitation !
Combien finissent entre les griffes de la justice et en prison punis pour ne pas avoir voulu ou pu se soumettre aux règles de l’exploitation définies par la loi ? Et une fois enfermé-e, il faut toujours du fric pour vivre un peu plus dignement et manger autre chose que la platée administrée.
L’Etat et les entreprises gestionnaires de prisons en tirent profit en faisant travailler à 2 euros de l’heure des prisonnier-e-s pour effectuer certaines tâches nécessaires au fonctionnement de la taule. L’Etat sait aussi qu’il se constitue une main d’oeuvre captive vu comme des parias par une grande majorité de ses sujets-citoyens. Et cela intéresse n’importe quel entrepreneur soucieux de payer de moindres salaires (les boites privées sont censées payer à l’heure à 45% du SMIC et le salaire à la pièce est largement de mise), de disposer d’une main d’oeuvre soumise au rythme de son carnet de commandes et de trouver un moyen de faire faire des tâches particulièrement abétissantes.
Ça évite des délocalisations et des dépôts de bilans diront les économistes. C’est de la réinsertion diront les bonnes âmes de gauche ; la prison doit offrir une seconde chance, celle d’accepter sa condition d’exploité-e.

Les réformes n’y feront rien, c’est l’exploitation et l’enfermement que nous voulons anéantir. Pour que s’ouvrent d’autres horizons !

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Leipzig/Magdebourg (Allemagne) : quelques brèves de décembre

Magdebourg : le néo-nazi a une adresse
traduit de l’allemand de de.indymedia, 23 décembre 2021

Nous avons brisé les vitres et crevé les pneus de la voiture de Martin Schock de Magdebourg. Martin Schock est un militant néonazi de longue date et assesseur au comité directeur du parti Neue Stärke [« Nouvelle force », parti néonazi fondé en novembre 2021].

Antifa veut dire attaque !


Leipzig : Les SUV brûlent en série
traduit de l’allemand de chronik, 17 décembre 2021

(LVZ, 17 décembre). Dans la nuit de jeudi à vendredi, des inconnus ont mis le feu à des voitures dans le centre-sud-est de Leipzig. Selon les informations de la police il s’agit de deux SUV qui étaient garés sur le terrain en plein air d’un concessionnaire automobile dans la rue Zwickauer. Deux autres voitures qui se trouvaient près de ces véhicules ont également été endommagées sous l’effet de la chaleur.
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Le chiffre du jour : 874

À travers un communiqué publié ce 1er janvier 2022, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin fait état de 648 départs de feu qui ont provoqué 874 voitures incendiées pour le Nouvel An. En 2019, 924 départs de feu avaient provoqué 1316 véhicules incendiés. Le ministre de l’Intérieur constate également 441 interpellations contre 376 en 2019. 381 personnes ont été placées en garde à vue. Ils étaient 314 en 2019.

A Nantes, ce samedi 1er janvier, le Procureur de la République a recensé 41 véhicules incendiés et 12 gardes à vue en lien avec « ces émeutes urbaines ». A Strasbourg (Bas-Rhin), la nuit a été « assez agitée » particulièrement dans les quartiers du Neuhof et Hautepierre, ajoute cette source policière. En zone police, les forces de l’ordre ont enregistré 87 véhicules brûlés dont 25 par propagation. Par ailleurs, sur la Direction départementale de la sécurité publique du Haut-Rhin (Mulhouse, Colmar, Saint-Louis, Wittenhein), en zone police, 28 véhicules brûlés ont été recensés. En Rhône-Alpes, plus de 70 véhicules en flammes ont été comptabilisés à Lyon, Villeurbanne, mais aussi Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Rillieux-la-Pape. A Nice, deux individus ont été placés en garde à vue pour avoir dégradé des caméras.
(Journaux variés, 1er janvier 2022)

Gênes (Italie) : destruction incendiaire d’un pylône à haute tension

traduit de l’italien de infernourbano, 31 décembre 2021

La nuit de la veille de Noël, lassés du panorama factice de la ville qui s’apprête à festoyer sur le traîneau du capitalisme, nous avons décidé de contribuer aux illuminations en allumant un pylône à haute tension appartenant à Terna [équivalent italien de RTE] avec quelques bidons d’essence. Notre petit cadeau nocturne s’est déroulé sans encombre, illuminant le ciel gris de quelques éclairs éblouissants et de quelques bruits sourds.

À ce jour, nous ne connaissons pas les dégâts réels causés, mais nous savons que Terna devra peut-être ajouter notre pylône de Noël à la liste interminable des travaux de maintenance, d’amélioration et de modernisation qu’elle s’apprête à effectuer sur les quelque 75 000 km de réseaux italiens.

Évidemment, l’espoir était, reste et restera celui d’éteindre définitivement le système d’approvisionnement en énergie, cœur battant de ce monde malade de consommation et d’opulence, de dévastation, de guerres et de mort.
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Mont-de-Marsan (Landes) : liberté immédiate pour Claudio Lavazza

traduit de l’italien de infernourbano, 30 décembre 2021

Claudio Lavazza est un anarchiste d’action qui a passé les 25 dernières années de sa vie dans les prisons espagnoles et françaises. Militant dans le tumulte armé des années 1970, après avoir été emprisonné en Italie pour les activités des PAC (Prolétaires armés pour le communisme), sa vie s’est déroulée entre clandestinité, cavale et une inimitié obstinée et jamais interrompue contre banques et autorités, ainsi qu’une solidarité toujours disponible avec les mouvements subversifs qu’il a rencontrés sur son chemin. Arrêté en 1996 en Espagne après une fusillade suite à un braquage de banque qui a mal tourné, il s’est engagé dans la lutte contre les prisons spéciales de l’Etat espagnol, le régime FIES auquel il a été soumis pendant 8 ans.

Après 24 années de prison, il a été extradé vers la France [en mai 2021] où une peine de 10 années de prison l’attendait pour un important braquage dans une succursale de la Banque de France en 1986. Malgré le fait que la législation européenne stipule que le cumul des peines purgées en Espagne peut absorber cette condamnation, et que Claudio aurait dû être libéré le 11 décembre, la procureure du tribunal de Mont-de-Marsan, qui est en charge de son dossier, continue d’utiliser des excuses et des prétextes pour retarder la remise en liberté de Claudio.
Il s’agit d’une nouvelle vengeance de l’État pour punir un révolutionnaire conséquent qui n’a jamais renié son passé et continue d’affirmer la nécessité et la valeur de la lutte contre l’État et le Capital.
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