Surrey (Canada) : et une église de plus en moins !

Surrey (Colombie-Britannique), 19 juillet : la seule église qui illumine est celle qui brûle

Une nouvelle église ravagée par les flammes en Colombie-Britannique
Radio Canada, 19 juillet 2021

L’Église orthodoxe St. George, à Surrey, dans le Grand Vancouver, a été détruite dans un incendie lundi matin. Elle s’ajoute à la liste grandissante des établissements religieux ravagés par les flammes au cours des dernières semaines. Vers 3 h 30, 10 camions et 32 pompiers ont été déployés sur les lieux de l’incendie, survenu dans le quartier Whalley, à Surrey. Selon les autorités, personne n’a été blessé et aucun autre bâtiment n’a été touché par les flammes.

Au cours des dernières semaines, de nombreuses églises ont été la proie d’incendies en Colombie-Britannique, à Yellowknife, en Alberta et en Saskatchewan [soit au moins 45 églises canadiennes vandalisées ou incendiées à ce jour, selon un site religieux]. Ailleurs au pays, des paroisses ont été l’objet de vandalisme. Aucune preuve ne lie ces incendies à la découverte récente de tombes non marquées près d’anciens pensionnats pour Autochtones, gérés par des congrégations religieuses. Malgré tout, des membres de Premières Nations demandent que cessent ces actes de vandalisme, « qui ne font qu’ajouter à la douleur des Autochtones » selon leurs représentants.

Fort-de-France (Martinique) : le retour du couvre-feu ne passe vraiment pas

[Le 12 juillet 2021, quelques heures après que le Président ait annoncé le pass sanitaire sur tout le territoire, et en même temps un retour de l’état d’urgence dès le lendemain pour les colonies françaises de La Réunion et de la Martinique, avec couvre-feu (de 21 h à 5h) et retour des attestations nocturnes, le préfet de la seconde s’est ingénié à le mettre en place. Malgré cela, dès mardi 13 juillet au soir, des manifs se sont déroulées à 21h pour le braver dans la capitale de la Martinique Fort-de-France, continuant parfois en semaine (110 amendes distribuées la nuit de jeudi à vendredi), et samedi 17 juillet elles se sont prolongées en affrontements avec la police toute la nuit : bijouteries pillées, comico défoncé, incendie de voitures et de l’agence EDF, et tentative d’incendie du Palais de Justice…]

Fort-de-France (Martinique), 18 juillet : bijouterie pillée puis incendiée

Heurts à Fort-de-France, où des bijouteries ont été la cible de casseurs

Ce dimanche matin (18 juillet 2021), les habitants du centre-ville de Fort-de-France découvrent les effets des affrontements de la nuit entre forces de l’ordre et manifestants opposés au couvre-feu.

Une bijouterie de la rue Lamartine est prise d’assaut peu après 22 heures. Elle a été ouverte, vidée et incendiée vers 2 heures ce dimanche, affirment nos journalistes sur place. Les voisins de l’immeuble de trois étages, ont déménagé pendant la nuit car ils étaient incommodés par les fumées.
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Grenoble (Isère) : incendie solidaire contre l’installateur Telecom

boum véhicule scopelec
Indymedia Nantes, 18 juillet 2021

Dans la nuit du 15 au 16 juillet, on a incendié une camionette nacelle Scopelec dans le quartier des eaux claires à grenoble.

Un ptit boum contre cette entreprise qui participe à l’extension du contrôle technologique en installant des réseaux télécom (fibre optique, 5G etc.). L’instauration d’un pass sanitaire est une pierre de plus pour la construction de « villes intelligentes », de surveillance et de traçage.

Solidarité avec Boris enfermé pour l’incendie de deux antennes-relais !

ps la pluie n’éteint pas le feu

Schwalmstadt (Allemagne) : sabotage contre le chantier d’autoroute

La forêt de Dannenrod après l’abattage des arbres pour faire place à l’autoroute A49

Des engins de chantiers de l’A49 mis hors service
traduit de l’allemand de Chronik, 4 juillet 2021

(HNA).
À Treysa, un quartier rattaché à Schwalmstadt dans la région de Hesse, des engins de chantier ont été endommagés par des inconnus sur le chantier de la A49 ce week-end [l’autoroute pour laquelle la forêt de Dannenrod a été rasée malgré la lutte]. Selon la police, les dégâts s’élèvent à 150 000 euros.

Cinq véhicules et équipements de chantier différents sur le chantier de construction de l’A 49 près de Treysa ont été gravement endommagés par des inconnus le week-end dernier. La police soupçonne un lien avec les manifestations contre la poursuite de la construction de l’A 49. La sûreté de l’État de la police criminelle de Homberg a repris l’enquête.
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Wanted interconnectés

Saarlouis, petite bourgade allemande de 35 000 habitants située à une cinquantaine de kilomètres de Metz (Moselle), ne fait pas souvent parler d’elle de ce côté-ci en dehors des manuels d’histoire. Les nostalgiques d’une France expansionniste se souviendront par exemple que cette ville-forteresse fondée par Vauban en 1680 est restée un morne poste frontalier jusqu’à la chute de l’empire napoléonien en 1815, avant de redevenir hexagonale par deux fois lors de l’occupation forcée de la région de la Sarre ayant suivi chaque guerre mondiale (1920-1935, 1945-1956). Quant aux plus autoritaires, ils écraseront certainement une larme en découvrant que Saarlouis fut la ville de naissance de Marx-père, né sujet du Royaume de France et mort sujet du Royaume de Prusse, alimentant peut-être la vindicte de son fameux rejeton contenue dans sa lettre à Engels du 20 juillet 1870 lors de la guerre franco-prussienne, quelques mois avant que la Commune de Paris ne vienne rebattre les cartes : « Les Français ont besoin d’une raclée. Si les Prussiens l’emportent, la centralisation du pouvoir d’Etat favorisera la centralisation de la classe ouvrière allemande… la suprématie allemande déplacerait [enfin] le centre de gravité du mouvement ouvrier ouest-européen en le transférant en Allemagne. »

Oubliée de beaucoup, Saarlouis a pourtant refait parler d’elle le 2 juillet dernier, lorsque le journal Bild a publié deux photos du visage d’un inconnu (masqué) en pleine action, capté par une caméra de vidéosurveillance, sous ce titre retentissant : « Prime de 2000 euros offerte. Qui connaît cet incendiaire d’antennes-relais ? ». Jusqu’alors plutôt discrète sur des faits qu’elle n’avait pu entièrement taire, et certainement lasse de faire chou blanc, c’est donc aux lecteurs d’un torchon populiste que la police a décidé de faire confiance pour l’aider dans ses recherches, n’ignorant pas qu’une bonne partie de son lectorat est justement composé des milliers d’ouvriers et de leurs familles de l’usine automobile Ford-Europe, qui fait vivre la bonne ville de Saarlouis depuis une cinquantaine d’années. Rien de nouveau sous le soleil en tout cas, puisque la pratique délatoire du journal du groupe Springer et son étroite collaboration avec la police remonte aux lointaines et tumultueuses années 60 contre les dits « groupes extraparlementaires », ce qui lui avait d’ailleurs valu de nombreux déboires, y compris explosifs.
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Versailles (Yvelines) : un 14 Juillet à la masse pour le député LREM

La permanence du député Didier Baichère (LREM) a été
vandalisée à Versailles

78actu, 16 juillet 2021 (extrait)

La permanence du député de la 1ère circonscription des Yvelines, Didier Baichère, située à Versailles, a été la cible d’une attaque dans la nuit du 14 au 15 juillet. La porte d’entrée a été retrouvée brisée ce jeudi matin.

Le député a été alerté ce matin par le propriétaire de l’immeuble puis les collaborateurs de l’élu sont arrivés sur place pour constater les dégâts. La police a ensuite été appelée sur les lieux. « La commissaire est passé tout à l’heure, selon elle ce serait une attaque à la masse » confie Didier Baichère. Le député LREM a déposé plainte.

 

La Ciotat (Bouches-du-Rhône) : couper le jus de ce monde

[d’après des coupures de presse reçues par mail]

Poste-source d’Athelia (La Ciotat), 7 mai : les employés de la SME au travail pendant cinq jours pour réparer les dégâts du sabotage

Dans la nuit du jeudi 6 mai 2021, un acte de malveillance a été commis sur le réseau électrique. Cet acte est intervenu au poste source Athelia privant 15 000 clients d’électricité sur les communes de La Ciotat et Ceyreste. Le parc d’activité industrielle d’Athelia, créé en 1987 à mi-chemin entre Marseille et Toulon pour reconvertir le site des ex-chantiers navals et dont la cinquième tranche a été inaugurée en 2016 (Athelia V), héberge des entreprises comme Thalès, Arpège, Trees Télécom, mais aussi le datacenter du câble sous-marin TIER 4 géré par Interxion, dont le courant a ainsi été coupé une partie de la nuit. Sur un rayon de 110 hectares, les quatre zones d’Athelia comptent plus de 300 entreprises.

Pour faire face à cette situation, Enedis a aussitôt dépêché ses équipes d’astreinte pour localiser le dysfonctionnement et réalimenter de façon provisoire la totalité des clients dans la matinée du vendredi 7 mai 2021. Pendant cinq jours, du 7 au 11 mai, les techniciens de son sous-traitant le Groupe SME (Société Méditerranéenne d’Electricité), sont ensuite intervenus sur place pour réparer les dégâts, en procédant à la réfection complète de la partie Basse Tension Contrôle Commande des grilles des transformateurs, mais aussi en devant retirer près de 4 kilomètres de câbles basse-tension. Enedis condamne les malveillances sur le réseau électrique de distribution. Une plainte va être déposée.
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Toulouse : la vidéosurveillance par la 4G et 5G

Toulouse : comment la ville renforce son arsenal de
vidéoprotection

La Dépêche, 14 juillet 2021 (extrait)

La Ville de Toulouse va diversifier son arsenal de vidéoprotection. Le maillage de 454 caméras fixes, installées depuis 2014 par l’équipe de Jean-Luc Moudenc, va accueillir dix caméras « mobiles ». Le boîtier en lui-même sera le même qu’une caméra fixe, mais c’est la connectique qui va changer. Pour une caméra fixe, il faut tirer la fibre et le réseau électrique, et souvent installer un mât.

Les démarches administratives peuvent prendre plusieurs semaines, et les travaux tout autant. Pour les caméras dites « mobiles », les images seront transmises par les réseaux 4G et 5G, directement au PC vidéo de la police municipale. Les installations se feront donc en quelques jours. Aucune connectique lourde ne sera nécessaire. Les caméras pourront être placées sur un mât déjà existant, un équipement public. Et ces caméras pourront aussi être enlevées et placées dans une autre rue, un autre quartier, en fonction des besoins. Autre différence entre les deux, et pas des moindres : le coût. Une caméra classique coûte en moyenne 30 000 €, contre à peine 10 900 € pour une caméra « légère », prix auquel il faut ajouter l’abonnement annuel au réseau 4G.
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Brochure solidaire : Burning the centres of the technological virus

[reçu par mail]

« Incarcéré depuis son arrestation le 24 septembre 2020 pour avoir incendié deux antennes-relais dans le Jura pendant le premier confinement, B. a été condamné à 4 ans de prison, dont deux avec sursis. En solidarité avec Boris, nous avons traduit en anglais la publication que la police a trouvé à son domicile lors de la perquisition, et utilisée comme un élément [supplémentaire] à charge contre lui : Brûler les foyers du virus technologique. » En complément a aussi été rajoutée la traduction de sa lettre de prison, Pourquoi j’ai cramé les deux antennes du Mont Poupet.

Burning the centres of the technological virus. On the necessity of cutting the networks of domination, (en anglais), 24 pages A5, juillet 2021

Le chiffre du jour : 673

Bron (banlieue lyonnaise), 14 juillet 2021

Nuit du 14 juillet : 673 voitures brûlées, 363 interpellations
Europe1, 15 juillet 2021

Selon les informations d’Europe 1, 673 voitures ont brûlé sur les deux nuits cumulées des 13 et 14 juillet, soit 28,5% de moins que l’an dernier, 942 véhicules avaient été incendiés en 2020. Cette année, 294 véhicules ont été incendiés la nuit du 13 au 14 juillet et 379 dans la nuit du 14 au 15 juillet.

Des incidents ont émaillé tout le territoire. À Paris notamment, il y a eu des jets de mortiers visant les forces de l’ordre dans les 18e et le 20e arrondissements. À Pontault-Combault (77), c’est le commissariat qui a été la cible de jets de projectiles. Toujours en Seine-et-Marne, à Combs-la-Ville, deux policiers ont été pris dans un guet-à-pent ont été blessés par des jets de projectiles. Des poubelles et des voitures ont été brûlées à Besançon, Lyon, Martigues. À Saint-Nazaire, c’est le minibus de la ville qui a été brûlé. [A Bron, c’est un bus des TCL qui a été incendié]. À Dreux un policier a été blessé au visage par un jet de pierre, deux gendarmes ont également été blessés au visage à Vire, dans le Calvados, et à Autun, en Saône-et-Loire. [A Nice, le commissariat de l’Aniane a été attaqué aux mortiers d’artifice et aux molotovs, endommageant sa porte de garage]
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Seysses (Haute-Garonne) : la belle plutôt que les rats

Toulouse : tentative d’évasion à la maison d’arrêt de Seysses
France3Occitanie, 15 juillet 2021 (extrait)

Il était un peu plus de 14h00, mardi 13 juillet, quand un détenu de la maison d’arrêt de Seysses, en Haute-Garonne, a tenté de profiter d’une promenade pour se faire la belle. C’est une surveillante, qui effectuait un dépannage dans une cellule du troisième étage de la prison qui l’a vu commencer à escalader le grillage de la cour de promenade. Elle a rapidement alerté ses collègues.

Le détenu, âgé de 29 ans, a eu le temps de passer au-dessus des deux rangs de barbelés qui surmontent le grillage et de se glisser dans la zone neutre, entre la cour et le chemin de ronde, avant d’être arrêté par les gardiens et conduit en quartier disciplinaire.

Dans son rapport, publié le 13 juillet, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Dominique Simonnot, jugeait la situation « inacceptable » à la maison d’arrêt de Seysses. Non seulement, la surpopulation y atteint des records avec 898 détenus pour 482 places dans le quartier des hommes. Mais la situation sanitaire y est critique avec 173 détenus qui dorment sur des matelas posés au sol, la présence de rats, de punaises ou encore de cafards.

Les Covid-positifs en mode assignation à résidence

Le Parisien, 14 juillet 2021 (Live du jour)

L’avant-projet de loi incorporant les nouvelles dispositions sanitaires annoncées par Emmanuel Macron élargit le placement à l’isolement à toute personne positive au coronavirus, selon le texte que s’est procuré l’AFP mercredi. Le texte, actuellement soumis au Conseil d’Etat, introduit ainsi, si le test Covid est positif, le placement et le maintien en isolement pour 10 jours dans le lieu déclaré à l’examen.

Cette disposition était jusqu’ici réservée aux personnes entrant sur le territoire. Le respect de ce placement à l’isolement pourra être contrôlé par la police et la gendarmerie, la procédure étant placée sous le contrôle du juge des libertés et de la détention. Le projet prévoit le maintien d’une autorisation de sortie entre 10 heures et midi, ainsi que des adaptations possibles concernant « la poursuite de la vie familiale », « la condition particulière des mineurs » ou encore le cas de personnes dont la sécurité serait menacée pendant leur isolement.

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Lachapelle-sous-Aubenas (Ardèche) : feu au poste électrique

Ardèche : un poste électrique RTE visé par un incendie criminel
Le Dauphiné, 14 juillet 2021

Dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 juillet, un poste électrique RTE (Réseau de transport d’électricité), qui est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, a été la cible d’un incendie criminel à Lachapelle-sous-Aubenas, dans le Sud-Ardèche. Cette installation sert au transport d’électricité.

Les gendarmes de la brigade de recherches de Largentière sont en charge des investigations. Différentes constatations sont menées par les techniciens de la Cellule en identification criminelle (CIC) de Privas ce mercredi matin sur le site ardéchois.
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Chili : la zone mapuche s’enflamme après l’assassinat de Pablo Marchant [mis à jour]

Au Sud du Chili, une partie de la population mapuche mène depuis de nombreuses années une lutte acharnée aussi bien contre les grands propriétaires latifundistes (incendie de leurs villas et occupations de terres) que contre les exploitants agro-forestiers, les grands barrages hydro-électriques ou les élevages intensifs de saumon. C’est dans ce cadre que vendredi 9 juillet à Carahue, Pablo Marchant Gutiérrez a été assassiné lors d’une attaque contre des véhicules de l’entreprise Forestal Mininco (filiale du géant de la cellulose CMPC).

L’ex-étudiant en anthropologie de 29 ans qui avait ensuite rejoint la lutte mapuche à travers la CAM (Coordinadora Arauco Malleco), était en train de participer à l’incendie d’un minibus, d’un skidder et d’un camion-citerne vers 17h sur le domaine de Santa Ana-Tres Palos, lorsqu’il a reçu une balle en pleine tête tirée à courte distance par des carabiniers chargés de protéger les intérêts des exploitants forestiers. Un autre saboteur ainsi qu’un employé ont également été blessés par balle lors de l’échange de tirs, et le parquet s’est empressé de faire l’hypothèse que celle qui a envoyé le second à l’hôpital venait du M16 qu’aurait tenu Pablo Marchant.

De son côté, la CAM a immédiatement rendu public le fait que Pablo venait d’être abattu par un carabinier lors d’une action de sabotage menée par un de ses groupes locaux (Órgano de Resistencia Territorial, ORT), celui nommé Lafkenche-Leftraru, devenant ainsi un combattant mapuche (weichafe) tombé au cours de la lutte. Son corps a été accompagné le lendemain par 300 personnes depuis l’institut médico-légal de Temuco jusqu’à la commune de Lumaco, où se tiendra la veillée de son corps (féretro) jusqu’à mardi 13 juillet, jour de son enterrement.

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Melilla (Maroc/Espagne) : à l’assaut victorieux de la frontière

Melilla : 119 migrants arrivent à pénétrer dans l’enclave
espagnole

AFP/Infomigrants, 12 juillet 2021

Vers 4h30 du matin lundi 12 juillet, un groupe d’environ 200 migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont tenté d’escalader la clôture métallique séparant le Maroc de Melilla, ont indiqué les autorités espagnoles à l’AFP.

La Garde civile espagnole et la police marocaine se sont rapidement mobilisées pour essayer de les en empêcher, mais 119 personnes ont réussi à forcer le passage et à pénétrer dans l’enclave espagnole. Cinq gardes civils et un migrant ont été blessés lors cette opération.

Les 119 migrants ont immédiatement été conduits au Centre de séjour temporaire (CETI, centre de rétention) et placés dans une zone spéciale afin d’y être soumis à des tests pour le Covid-19.
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