Saint-Lys (Haute-Garonne) : les cars scolaires s’envolent en fumée

Saint-Lys : dix bus détruits par un incendie, la piste criminelle privilégiée
La Dépêche, 23 juillet 2021

« La fumée, très noire, très âcre, se voyait depuis l’autre côté de la commune. C’était impressionnant», confie un habitant de Saint-Lys qui ce matin s’est inquiété quand il a entendu passer plusieurs véhicules des sapeurs-pompiers. L’alerte a été donnée à 10h33. Un car de la société Verdié, qui s’occupe du transport scolaire pendant l’année, brûlait sur le parking de la société, route de Saint-Clar-de-Rivière à Saint-Lys.

Quand les premiers pompiers sont arrivés sur place, le feu touchait déjà plusieurs cars. Et malgré le déploiement de plusieurs lances, les pompiers n’ont pas réussi à stopper la progression des flammes attisées par le vent. Dix véhicules ont été totalement détruits, un très endommagé, deux autres plus légèrement et deux épargnés.
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Creuse : sabotages d’engins d’exploitation forestière [mis à jour]

Deux enquêtes ouvertes en Creuse suite à des dégradations
sur des machines d’exploitation forestière

France Bleu, 22 juillet 2021

Jusqu’ici relativement épargnée, la Creuse fait face à des dégradations et des actes de vandalisme de la part d’opposants à l’exploitation forestière dans le département ces derniers mois d’après les élus locaux et les professionnels de la filière bois. Depuis le début du mois de juillet, le groupement de gendarmerie de la Creuse a ainsi ouvert deux enquêtes. A quelques jours d’intervalle, une récolteuse a été vandalisée à Saint-Junien-La-Brégère puis une machine du type abatteuse incendiée à Saint-Pardoux-Morterolles.

Des incidents graves qui laissent pantois le maire d’Auriat, Franck Simon-Chautemps. Il constate ces derniers mois de multiples dégradations sur la communauté de communes Creuse Sud-Ouest dont il est le vice-président.  « On a des tags en permanence du type ‘Assassins de la forêt’, sur les panneaux des chantiers mais aussi sur les bâtiments communaux, à Auriat, à Saint-Moreil, à Saint-Junien-Le-Petit, » se désole le maire. « C’est incompréhensible. Ce qui est grave c’est qu’il y a trois ans, on ne connaissait pas ce phénomène », analyse l’édile qui entame son quatrième mandat. Franck Simon-Chautemps qui reste circonspect face à ces comportements, « les gens ne comprennent plus ce qu’on fait, » déplore-t-il.
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Barcelonnette (Alpes) : le joujou des riches reçoit de la visite

Alpes de Haute-Provence : le golf du Bois Chenu à Barcelonnette vandalisé
Alpes1, 22 juillet 2021

C’est dans la nuit de mardi à mercredi que le directeur François Vallet a découvert ce triste spectacle. En effet, les greens 1, 7 et 8 qui sont les zones les plus compliquées à entretenir de l’établissement ont été fortement abîmés avec de nombreux trous et dessins incrustés dans le sol. « Des désagréments désolants » pour le golf qui ne comprend pas l’attitude de « ces idiots ». Même si une première réparation a été effectuée pour poursuivre l’activité, d’autres rénovations sont nécessaires à l’avenir, ce qui va entraîner des frais à hauteur de 1.500 euros. Notez qu’une plainte auprès de la gendarmerie a été déposée ce jeudi matin.

Melilla (Maroc/Espagne) : nouvel assaut victorieux de la frontière

Espagne : au moins 200 migrants ont pénétré dans l’enclave
de Melilla
AFP, 22 juillet 2021 (extrait)

Plus de 200 migrants provenant d’Afrique subsaharienne ont réussi jeudi 22 juillet au matin à franchir la haute clôture marquant la frontière entre Melilla et le Maroc et à pénétrer dans l’enclave espagnole, l’une des arrivées les plus massives de ces dernières années, ont indiqué les autorités espagnoles. Au total, plus de 300 personnes ont essayé d’escalader la clôture, munis de «crochets», peu avant 7h00 du matin, et 238 hommes sont parvenus à entrer en Espagne.

Trois policiers ont été légèrement blessés et les migrants ont été transférés dans un centre de séjour, où ils resteront en quarantaine en raison de la situation sanitaire, précise un communiqué de la préfecture de Melilla.

Boulogne-sur-mer : internet ne tenait qu’à un fil

Un acte de vandalisme prive des Boulonnais d’Internet
depuis plusieurs jours

La Voix du Nord, 21 juillet 2021 (extrait)

Le 13 juillet, un ou plusieurs individus ont sectionné les fibres d’une armoire télécom située avenue de Normandie à Boulogne. Résultat, un bon nombre d’abonnés du quartier Beaurepaire, tous fournisseurs d’accès internet confondus, ont été privés d’Internet et de téléphone fixe pendant plusieurs jours.

La panne dure depuis le 13 juillet. «  Vous vous rendez compte, aujourd’hui, se retrouver presque 10 jours sans Internet et sans téléphone…  », râle Robert Courdot. Cet habitant de la place de Bretagne fait partie des nombreuses victimes de l’acte de vandalisme perpétré la semaine dernière avenue de Normandie. Un ou plusieurs individus ont forcé une armoire télécom et ont coupé l’ensemble des fibres qui s’y trouvaient. Ce qui a eu pour conséquence de couper le réseau téléphonique et internet…

Paris : incendie solidaire d’une camionnette Enedis

Paris : Camionnette Enedis en feu
Attaque, 21 juillet 2021 (qui l’a reçu par mail)

Les ennemis de l’autorité ressentent de plus en plus la nécessité de s’en prendre au réseau de distribution d’électricité, un élément indispensable de cette société.

Les centrales sont difficiles à atteindre (pour l’instant. Mais peut-être qu’à l’avenir…) mais récemment il y a eu des belles tentatives de saboter des postes électriques.

C’est l’empire d’EDF tout entier, fondé sur le nucléaire (70% de l’électricité produite en France vient des centrales nucléaires) qu’il faudrait arriver à frapper sans cesse, partout.

Comme petite contribution à la lutte contre ce monstre froid qui se remplit le poche en assurant l’énergie à cette société qui nous asservit on a fait une petite surprise à l’une des sociétés du groupe EDF.

La nuit du 17 au 18 juillet nous avons mis le feu à une camionnette d’Enedis, rue des Pyrénées, derrière le Père Lachaise.
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Pozzallo (Italie) : révolte incendiaire dans le centre pour migrants

Dimanche 18 juillet vers 18h30, un incendie s’est déclaré dans le hotspot de Pozzallo, en Sicile (province de Ragusa), après que certains migrants aient mis le feu à leurs matelas. Le Hotspot de l’union européenne enfermait une centaine de migrants, dont une vingtaine de mineurs, arrivés récemment en Italie  à bord d’embarcations de fortune. Enfermés dans cette structure le temps de leur quarantaine-covid, ils devaient ensuite être orientés vers d’autres centres de rétention de Sicile.

Le bâtiment principal a été mis hors d’usage par l’incendie, et la préfecture a immédiatement « réhabilité » l’ancien bâtiment destiné aux femmes, et aussi transféré une vingtaine de migrants à Cifalì, portant leur total restant à 78. Pourtant, ce qui fait que les comptes ne tournent pas rond, c’est que 36 migrants ont réussi à s’évader du Hotspot de Pozzallo grâce à son incendie. Si 7 ont été repris, les autres courent toujours…

[synthèse de la presse italienne, 20 juillet 2021]

Surrey (Canada) : et une église de plus en moins !

Surrey (Colombie-Britannique), 19 juillet : la seule église qui illumine est celle qui brûle

Une nouvelle église ravagée par les flammes en Colombie-Britannique
Radio Canada, 19 juillet 2021

L’Église orthodoxe St. George, à Surrey, dans le Grand Vancouver, a été détruite dans un incendie lundi matin. Elle s’ajoute à la liste grandissante des établissements religieux ravagés par les flammes au cours des dernières semaines. Vers 3 h 30, 10 camions et 32 pompiers ont été déployés sur les lieux de l’incendie, survenu dans le quartier Whalley, à Surrey. Selon les autorités, personne n’a été blessé et aucun autre bâtiment n’a été touché par les flammes.

Au cours des dernières semaines, de nombreuses églises ont été la proie d’incendies en Colombie-Britannique, à Yellowknife, en Alberta et en Saskatchewan [soit au moins 45 églises canadiennes vandalisées ou incendiées à ce jour, selon un site religieux]. Ailleurs au pays, des paroisses ont été l’objet de vandalisme. Aucune preuve ne lie ces incendies à la découverte récente de tombes non marquées près d’anciens pensionnats pour Autochtones, gérés par des congrégations religieuses. Malgré tout, des membres de Premières Nations demandent que cessent ces actes de vandalisme, « qui ne font qu’ajouter à la douleur des Autochtones » selon leurs représentants.

Fort-de-France (Martinique) : le retour du couvre-feu ne passe vraiment pas

[Le 12 juillet 2021, quelques heures après que le Président ait annoncé le pass sanitaire sur tout le territoire, et en même temps un retour de l’état d’urgence dès le lendemain pour les colonies françaises de La Réunion et de la Martinique, avec couvre-feu (de 21 h à 5h) et retour des attestations nocturnes, le préfet de la seconde s’est ingénié à le mettre en place. Malgré cela, dès mardi 13 juillet au soir, des manifs se sont déroulées à 21h pour le braver dans la capitale de la Martinique Fort-de-France, continuant parfois en semaine (110 amendes distribuées la nuit de jeudi à vendredi), et samedi 17 juillet elles se sont prolongées en affrontements avec la police toute la nuit : bijouteries pillées, comico défoncé, incendie de voitures et de l’agence EDF, et tentative d’incendie du Palais de Justice…]

Fort-de-France (Martinique), 18 juillet : bijouterie pillée puis incendiée

Heurts à Fort-de-France, où des bijouteries ont été la cible de casseurs

Ce dimanche matin (18 juillet 2021), les habitants du centre-ville de Fort-de-France découvrent les effets des affrontements de la nuit entre forces de l’ordre et manifestants opposés au couvre-feu.

Une bijouterie de la rue Lamartine est prise d’assaut peu après 22 heures. Elle a été ouverte, vidée et incendiée vers 2 heures ce dimanche, affirment nos journalistes sur place. Les voisins de l’immeuble de trois étages, ont déménagé pendant la nuit car ils étaient incommodés par les fumées.
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Grenoble (Isère) : incendie solidaire contre l’installateur Telecom

boum véhicule scopelec
Indymedia Nantes, 18 juillet 2021

Dans la nuit du 15 au 16 juillet, on a incendié une camionette nacelle Scopelec dans le quartier des eaux claires à grenoble.

Un ptit boum contre cette entreprise qui participe à l’extension du contrôle technologique en installant des réseaux télécom (fibre optique, 5G etc.). L’instauration d’un pass sanitaire est une pierre de plus pour la construction de « villes intelligentes », de surveillance et de traçage.

Solidarité avec Boris enfermé pour l’incendie de deux antennes-relais !

ps la pluie n’éteint pas le feu

Schwalmstadt (Allemagne) : sabotage contre le chantier d’autoroute

La forêt de Dannenrod après l’abattage des arbres pour faire place à l’autoroute A49

Des engins de chantiers de l’A49 mis hors service
traduit de l’allemand de Chronik, 4 juillet 2021

(HNA).
À Treysa, un quartier rattaché à Schwalmstadt dans la région de Hesse, des engins de chantier ont été endommagés par des inconnus sur le chantier de la A49 ce week-end [l’autoroute pour laquelle la forêt de Dannenrod a été rasée malgré la lutte]. Selon la police, les dégâts s’élèvent à 150 000 euros.

Cinq véhicules et équipements de chantier différents sur le chantier de construction de l’A 49 près de Treysa ont été gravement endommagés par des inconnus le week-end dernier. La police soupçonne un lien avec les manifestations contre la poursuite de la construction de l’A 49. La sûreté de l’État de la police criminelle de Homberg a repris l’enquête.
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Wanted interconnectés

Saarlouis, petite bourgade allemande de 35 000 habitants située à une cinquantaine de kilomètres de Metz (Moselle), ne fait pas souvent parler d’elle de ce côté-ci en dehors des manuels d’histoire. Les nostalgiques d’une France expansionniste se souviendront par exemple que cette ville-forteresse fondée par Vauban en 1680 est restée un morne poste frontalier jusqu’à la chute de l’empire napoléonien en 1815, avant de redevenir hexagonale par deux fois lors de l’occupation forcée de la région de la Sarre ayant suivi chaque guerre mondiale (1920-1935, 1945-1956). Quant aux plus autoritaires, ils écraseront certainement une larme en découvrant que Saarlouis fut la ville de naissance de Marx-père, né sujet du Royaume de France et mort sujet du Royaume de Prusse, alimentant peut-être la vindicte de son fameux rejeton contenue dans sa lettre à Engels du 20 juillet 1870 lors de la guerre franco-prussienne, quelques mois avant que la Commune de Paris ne vienne rebattre les cartes : « Les Français ont besoin d’une raclée. Si les Prussiens l’emportent, la centralisation du pouvoir d’Etat favorisera la centralisation de la classe ouvrière allemande… la suprématie allemande déplacerait [enfin] le centre de gravité du mouvement ouvrier ouest-européen en le transférant en Allemagne. »

Oubliée de beaucoup, Saarlouis a pourtant refait parler d’elle le 2 juillet dernier, lorsque le journal Bild a publié deux photos du visage d’un inconnu (masqué) en pleine action, capté par une caméra de vidéosurveillance, sous ce titre retentissant : « Prime de 2000 euros offerte. Qui connaît cet incendiaire d’antennes-relais ? ». Jusqu’alors plutôt discrète sur des faits qu’elle n’avait pu entièrement taire, et certainement lasse de faire chou blanc, c’est donc aux lecteurs d’un torchon populiste que la police a décidé de faire confiance pour l’aider dans ses recherches, n’ignorant pas qu’une bonne partie de son lectorat est justement composé des milliers d’ouvriers et de leurs familles de l’usine automobile Ford-Europe, qui fait vivre la bonne ville de Saarlouis depuis une cinquantaine d’années. Rien de nouveau sous le soleil en tout cas, puisque la pratique délatoire du journal du groupe Springer et son étroite collaboration avec la police remonte aux lointaines et tumultueuses années 60 contre les dits « groupes extraparlementaires », ce qui lui avait d’ailleurs valu de nombreux déboires, y compris explosifs.
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Versailles (Yvelines) : un 14 Juillet à la masse pour le député LREM

La permanence du député Didier Baichère (LREM) a été
vandalisée à Versailles

78actu, 16 juillet 2021 (extrait)

La permanence du député de la 1ère circonscription des Yvelines, Didier Baichère, située à Versailles, a été la cible d’une attaque dans la nuit du 14 au 15 juillet. La porte d’entrée a été retrouvée brisée ce jeudi matin.

Le député a été alerté ce matin par le propriétaire de l’immeuble puis les collaborateurs de l’élu sont arrivés sur place pour constater les dégâts. La police a ensuite été appelée sur les lieux. « La commissaire est passé tout à l’heure, selon elle ce serait une attaque à la masse » confie Didier Baichère. Le député LREM a déposé plainte.

 

La Ciotat (Bouches-du-Rhône) : couper le jus de ce monde

[d’après des coupures de presse reçues par mail]

Poste-source d’Athelia (La Ciotat), 7 mai : les employés de la SME au travail pendant cinq jours pour réparer les dégâts du sabotage

Dans la nuit du jeudi 6 mai 2021, un acte de malveillance a été commis sur le réseau électrique. Cet acte est intervenu au poste source Athelia privant 15 000 clients d’électricité sur les communes de La Ciotat et Ceyreste. Le parc d’activité industrielle d’Athelia, créé en 1987 à mi-chemin entre Marseille et Toulon pour reconvertir le site des ex-chantiers navals et dont la cinquième tranche a été inaugurée en 2016 (Athelia V), héberge des entreprises comme Thalès, Arpège, Trees Télécom, mais aussi le datacenter du câble sous-marin TIER 4 géré par Interxion, dont le courant a ainsi été coupé une partie de la nuit. Sur un rayon de 110 hectares, les quatre zones d’Athelia comptent plus de 300 entreprises.

Pour faire face à cette situation, Enedis a aussitôt dépêché ses équipes d’astreinte pour localiser le dysfonctionnement et réalimenter de façon provisoire la totalité des clients dans la matinée du vendredi 7 mai 2021. Pendant cinq jours, du 7 au 11 mai, les techniciens de son sous-traitant le Groupe SME (Société Méditerranéenne d’Electricité), sont ensuite intervenus sur place pour réparer les dégâts, en procédant à la réfection complète de la partie Basse Tension Contrôle Commande des grilles des transformateurs, mais aussi en devant retirer près de 4 kilomètres de câbles basse-tension. Enedis condamne les malveillances sur le réseau électrique de distribution. Une plainte va être déposée.
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Toulouse : la vidéosurveillance par la 4G et 5G

Toulouse : comment la ville renforce son arsenal de
vidéoprotection

La Dépêche, 14 juillet 2021 (extrait)

La Ville de Toulouse va diversifier son arsenal de vidéoprotection. Le maillage de 454 caméras fixes, installées depuis 2014 par l’équipe de Jean-Luc Moudenc, va accueillir dix caméras « mobiles ». Le boîtier en lui-même sera le même qu’une caméra fixe, mais c’est la connectique qui va changer. Pour une caméra fixe, il faut tirer la fibre et le réseau électrique, et souvent installer un mât.

Les démarches administratives peuvent prendre plusieurs semaines, et les travaux tout autant. Pour les caméras dites « mobiles », les images seront transmises par les réseaux 4G et 5G, directement au PC vidéo de la police municipale. Les installations se feront donc en quelques jours. Aucune connectique lourde ne sera nécessaire. Les caméras pourront être placées sur un mât déjà existant, un équipement public. Et ces caméras pourront aussi être enlevées et placées dans une autre rue, un autre quartier, en fonction des besoins. Autre différence entre les deux, et pas des moindres : le coût. Une caméra classique coûte en moyenne 30 000 €, contre à peine 10 900 € pour une caméra « légère », prix auquel il faut ajouter l’abonnement annuel au réseau 4G.
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anonyme, inconnu, inqualifiable, innommable, insupportable