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Le deuxième numéro de la revue Takakia vient de sortir. N’hésitez pas à nous contacter pour recevoir des exemplaires (précisez une adresse postale). Sur notre site, il y a un formulaire de contact sécurisé (PGP).
bonne lecture,
l’équipe de Takakia
TAKAKIA. Rugissements contre la société techno-industrielle
#2 (printemps 2024) – 90 pages
prix libre (coût de fabrication 1,75 euros) abonnement de soutien : 20 euros (3 numéros par an) tirage 1000 exemplaires Pour commander : via le formulaire sur takakia.blackblogs.org
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Acte de vandalisme : une dizaine de communes impactées
par une grosse panne internet d’Orange
Le Dauphiné/France Bleu, 31 mai 2024
Dans la nuit du 30 au 31 mai, un câble important du réseau d’Orange en Ardèche a été endommagé suite à un acte de vandalisme , lorsque des fils ont été sectionnés, causant une importante panne internet pour l’ADSL et la fibre. Idem pour le réseau téléphonique y compris cuivre. Toutes les communes des cantons de Privas et du Pouzin ont été concernées totalement ou partiellement. « Les zones de Privas, Alissas, Cruas, Rochemaure, Meysse et le Teil ont aussi été touchées », a précisé Orange.
Toute la journée, l’opérateur est intervenu pour réparer. En début de soirée, les usagers impactés ont retrouvé leur connexion. Une plainte a été déposée par Orange.
À Lorient, le siège du Parti socialiste « sévèrement dégradé »
France Bleu, 2 juin 2024
Des tags « social traitre » sur la devanture de la Fédération du Morbihan du Parti socialiste et deux grandes vitrines brisées. Le siège du parti de gauche dans le département a été « sévèrement dégradé »dans la nuit du samedi au dimanche 2 juin, « entre 4h et 5h du matin », précise dans un communiqué le Parti socialiste. Après signalement, les forces de l’ordre sont intervenues dans la nuit, ont fait poser des panneaux de bois pour sécuriser le local. Les responsables départementaux du parti ont déposé plainte ce dimanche matin au commissariat de police de Lorient.
Dans la nuit de mercredi à jeudi 4 avril, vers 3h30 du matin, les pompiers de Munich sont alertés d’un gros incendie dans le quartier de Meillerweg, à seulement quelques centaines de mètres du Maximilianeum, le siège historique du Parlement du Land de Bavière. Sur place, ils découvrent quatre engins de chantier en train d’être dévorés par les flammes : une pelleteuse, deux chargeuses sur pneus et un Unimog (petit camion utilitaire tout-terrain de marque Mercedes).
Sauf que ce lieu n’est pas n’importe lequel, car en plus d’être situé à deux pas du palais des dirigeants du Royaume de Bavière, il s’agit aussi du chantier de construction de la deuxième ligne principale du métro de la capitale, le S-Bahn. Et plus précisément du déplacement d’une conduite de chauffage urbain pour y construire un puits de secours à partir du tunnel ferroviaire. Les quatre engins, éloignés les uns des autres, ont été entièrement détruits, avec des dégâts qui se montent à six chiffres. A présent, les enquêteurs s’interrogent sur les auteurs de cette nouvelle attaque contre une infrastructure critique à Munich, et c’est donc l’Office central bavarois de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme (ZET) ainsi que le groupe d’enquête « Raute » qui se sont rendus sur place avec des chiens renifleurs et la police scientifique. Lire la fantomatique suite
Perquisition, instruction : une camarade dort au centre de rétention administrative (CRA) depuis vendredi Indymedia Lille, 2 juin 2024
Ce mercredi 29 mai, une camarade italienne a été interpellée à l’aéroport d’Orly (Île-de-France). Elle rentrait d’Italie. Les flics l’ont emmenée directement à son domicile et ont procédé à une perquisition. Ils sont rentrés dans toutes les chambres et ont tout retourné, en défonçant le mobilier et en insultant les collocs présent.e.s à ce moment-là. A l’issue de la perquisition, les flics sont repartis avec le matériel informatique qu’ils ont trouvé, des téléphones, des vêtements, des tracts politiques et des sprays de peinture. La camarade a ensuite été emmenée en garde à vue dans le commissariat du 1er arrondissement de Paris. Elle est accusée de dégradations en réunion, de menaces réitérées, de diffamation et de refus de donner les codes d’accès de son téléphone. Les flics disent l’avoir repérée sur des caméras de vidéosurveillance. Sa garde à vue a été renouvelée pour 24h puis elle a été déférée le 30 mai au soir au Tribunal judiciaire de Paris. Elle a ensuite été mise en examen et informée qu’une instruction était en cours.
Une instruction, c’est une grosse enquête dirigée par une juge d’instruction et qui peut permettre aux flics d’utiliser de nombreux moyens d’enquête. Le plus souvent, l’instruction est utilisée pour les affaires les plus graves ou les plus complexes. Elle peut durer de nombreux mois voire plusieurs années. Lire la suite
La prison du Camp-Est à Nouméa, construite sur les vestiges du bagne colonial, dont l’État français a tenu à conserver la chapelle, comme une insulte permanente aux prisonniers…
Trois mois avant l’insurrection kanak de mai 2024, un ministre en décalage horaire annonçait fièrement son nouveau projet, évidemment indispensable à l’archipel du Pacifique Sud, assurant même qu’ « avec un budget estimé à 500 millions d’euros, il s’agira du plus important investissement public jamais réalisé en Nouvelle-Calédonie ». Mais quel pouvait bien être l’objet de ce déluge monétaire d’une ampleur sans précédent, en tout cas depuis l’accord de Nouméa, signé en 1998 entre l’État français, les loyalistes et les partis indépendantistes ? Eh bien, rien moins que la construction d’une future prison de 600 places sur la presqu’île de Ducos, avec une mise en chantier en 2028 pour une livraison prévue en 2032. Cette annonce du ministre de la Justice en date du 22 février dernier, a été faite lors de son inauguration du centre de détention de Koné, situé en province Nord, un an après sa mise en service et 56 millions d’euros de travaux (pour 120 places). « En Kanaky, l’Etat investit pour votre avenir carcéral », a donc été le message sans ambiguïté distillé par Éric Dupond-Moretti, quelques mois à peine avant le vote au Sénat d’une nouvelle loi électorale visant à pérenniser la colonisation de l’île. Celle qui allait déclencher émeutes, barricades, pillages et incendies sur fond de misère et de relégation de la jeunesse kanak urbanisée.
Pourtant, en Nouvelle-Calédonie, il existe déjà une grande prison : celle de Nouville, construite –ô surprise – sur les vestiges du bagne colonial, et plus communément appelée le « Camp-Est » depuis ce temps pas si lointain.
Car la Nouvelle-Calédonie, colonie de peuplement basée sur la spoliation foncière et la mise en « réserves autochtones » des Kanak concomitante à l’importation massive de colons et de bagnards européens, a ainsi vu passer entre 1864 et 1931 près de 21 600 « transportés » (condamnés aux travaux forcés), qui devaient ensuite doubler leur peine en étant placés dans des fermes pénitentiaires et, une fois libérés, obtenaient une terre en concession pénale arrachée aux populations kanak. Mais également 3 300 hommes et 460 femmes « relégués », suite à la loi de 1885 entraînant l’internement à perpétuité des condamnés récidivistes de métropole sur le sol d’une colonie. Ainsi que plus de 4000 « déportés » (condamné.es politiques), envoyés sur l’archipel suite à la Commune de Paris de 1871, aux différentes insurrections kabyles de 1864 à 1882 contre l’occupation française en Algérie, sans oublier les insurgés de Hanoï en 1913 contre l’occupation française au Vietnam, ouCheikou Cissé, un ancien tirailleur arrêté à Dakar en 1917 pour « excitation à la guerre civile » (soit auto-organisation contre l’occupation française au Sénégal), déporté de 1924 à 1931 au bagne de Nouvelle-Calédonie, avant de finir tristement ses jours dans celui de Guyane. Lire la suite
Une nouvelle révolte a éclaté la nuit du 28 au 29 mai dans le centre de rétention (Cpr) de Gradisca d’Isonzo, situé dans la province de Gorizia. Vers 22h30, des prisonniers sans-papiers en attente d’expulsion se munis d’extincteurs pour attaquer les gardes, tout en leur jetant des morceaux de béton arrachés à la structure. Ils ont réussi à tenir l’aile du centre jusque vers 1h30 du matin, le temps de la rendre inutilisable, malgré l’arrivée en force de « policiers, carabiniers, militaires et guardia di finanza [douane] » pour tenter de circonscrire l’émeute, selon la presse locale.
Dans ce centre de rétention qui enferme une petite centaine de retenus, et compte désormais une aile en moins, les évasions se multiplient, parallèlement à la démolition de la structure par les reclus. Suite à la dernière en date la nuit du 28 au 29 avril dernier, lorsque deux d’entre eux ont pris la poudre d’escampette en sautant du toit (un troisième s’est malheureusement blessé lors du saut), le syndicat de flics Siulp recensait désormais 21 évadés depuis le début l’année 2024.
[Synthèse de la presse locale (Telefriuli & Rai), 29 avril & 29 mai 2024]
Dans un « entretien exclusif » publié le 30 mai, le nouveau patron du Renseignement territorial (RT), fort de ses 3100 agents, a décidé de « sortir de l’ombre » pour offrir quelques révélations aux abonnés payants du Figaro. Sur les 160.000 notes annuelles produites par ces flics au service du plus froid des monstres froids, on n’apprendra pourtant pas grand chose, sinon la sempiternelle définition policière de ladite « mouvance d’ultragauche » : « la remise en cause du capitalisme et de l’État, à travers la destruction de biens publics ou privés, et la violence contre les forces de l’ordre ».
On ne retiendra donc ici que deux passages de cette interview, l’un concernant les Jeux Olympiques, et le second concernant leurs cibles dans la mouvance. Les voici reproduits in extenso : Lire la suite
Autoroute A69 : un nouvel engin de chantier a été incendié
à Teulat
La Dépêche, 31 mai 2024
Un nouvel engin de chantier de l’A69 a été incendié dans la nuit de jeudi à vendredi à Teulat. C’est vers 4 h 30 que les sapeurs-pompiers ont été alertés par le PC de sécurité d’Atosca, le concessionnaire de l’autoroute entre Castres et Toulouse en cours de construction. De nombreux soldats du feu venus de Verfeil, Lavaur et Puylaurens ont été dépêchés sur place pour éteindre l’incendie qui concernait un rouleau compresseur. Leur intervention rapide a permis d’éviter la propagation des flammes à trois pelles mécaniques situées à proximité.
La série continue donc et la situation se tend à une semaine d’un rassemblement contre l’A69 annoncé par Les Soulèvements de la terre les 8 et 9 juin sur le tracé. Il y a une semaine c’est un camion de chantier et une pelleteuse qui avaient été retrouvés en flammes en pleine nuit à Lacroisille. Cela avait déjà été le cas au début du mois à Puylaurens et mi-avril, à Saïx. Lire la suite
[Samedi 18 mai à Athènes, le chantier de la ligne 4 du métro a été attaqué dans le quartier de Galatsi, à deux kilomètres au nord de la station que l’État tente d’imposer sur la place Exarcheia. Deux engins de chantier appartenant à l’entreprise AVAX, partenaire de l’hexagonale ALSTOM dans la construction de la ligne du métro de la capitale grecque, sont partis en fumée. Voici la traduction du communiqué paru le 23 mai sur Indy Athènes.]
Samedi 18 mai, juste après minuit, nous avons mené une attaque coordonnée contre les flics anti-émeute des MAT qui protégeaient le chantier du métro sur la place Exarchia. Nous les avons attaqués simultanément depuis trois rues différentes, Themistokleous, Solomou et Metaxas. Une fois de plus, les flics en panique ont couru en tout sens pour essayer de se mettre à l’abri des flammes.
Cette action s’est déroulée à un moment où les palissades de tôle du chantier s’étendent, où le gouvernement prépare le terrain pour de nouvelles mesures plus répressives, à la fois dans les universités et plus largement dans les quartiers, profitant comme d’habitude de la saison estivale où les possibilités de résistance organisée et de masse sont réduites. Voici donc notre réponse pour leur rappeler que, comme toujours, ils nous trouveront en face d’eux.
15 ans après la mort de Mauricio Morales, nous envoyons un signal de feu et de complicité de la Grèce au Chili, en honorant la coopération internationale qui existait entre ces deux pays il n’y a pas si longtemps. Que le slogan « une étincelle à Santiago, un feu à Athènes » redevienne une réalité.
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Solidarité avec l’insurrection kanak !
Après l’adoption par le Sénat français d’une loi électorale visant à pérenniser la colonisation de la Kanaky, l’archipel s’embrase. Le 13 mai, à l’appel des organisations indépendantistes, des rassem-blements sont improvisés partout sur le Caillou, des barrages sont installés sur les axes routiers et des grèves entamées dans les principaux secteurs économiques. Rapidement la situation tourne vers la révolte ouverte. Dans l’après-midi, une mutinerie éclate dans la prison principale de Camp-Est et à la tombée du soir, des insurgés kanaks multiplient les barricades, s’affrontent aux forces de l’ordre et mettent le feu à des dizaines de bâtiments officiels et commerciaux.
Le lendemain, l’État instaure le couvre-feu, mais rien ne semble freiner le raz-de-marée kanak. Gendarmerie et police sont débordés, les attaques incendiaires font tâche d’huile. A Nouméa, dans les quartiers des colons, des milices loyalistes installent des barrages. Souvent armés, les loyalistes se coordonnent entre quartiers et avec les forces de l’ordre pour contenir le feu insurrectionnel. Confronté à cet embrasement diffus qui dépasse largement les structures et les consignes des organisations indépendantistes, l’état d’urgence est déclaré. Renforts policiers et militaires sont acheminés en toute urgence vers l’archipel. L’armée sécurise les ports et les aéroports, de nombreuses personnes fichées sont assignées à résidence, des réseaux de communication numérique sont bloqués. Le jeune étudiant kanak Jybril (19 ans) est tué d’une balle dans le dos par des colons dans le quartier Tindu à Nouméa. Dans la zone industrielle de Ducos, Chrétien (36 ans) et sa cousine Stéphanie (17 ans) sont exécutés par un colon. Les insurgées font aussi état de nombreuses blessées plus ou moins graves, touchées par des gendarmes ou des miliciens loyalistes. Du côté de l’État, un gendarme est mort lorsque le véhicule de service est pris pour cible par des insurgés à Mont-Dore. Deux jours plus tard, un colon qui a tiré sur des insurgées près d’un barrage est tué par des tirs de défense. Lire la suite
On a diffusé ce tract anti-nucléaire le 22 mai à l’entrée d’une soirée de conférences sur le climat à l’université de Caen (en présence de François Gemenne, membre du GIEC), et le 25 mai lors de la marche pour le climat à Caen.
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Et le nucléaire dans tout ça ?
L’expérience ordinaire rappelle tous les jours la dégradation générale des possibilités de vie sur Terre. Dans quelques dizaines d’années, le sol, l’eau et l’air seront encore plus empoisonnés, une partie des terres immergées et une quantité énorme d’espèces ne seront plus que des souvenirs. La sécheresse est d’ores et déjà une réalité palpable, même dans les régions tempérées. Le désastre est notre lot quotidien. Et dans cette affaire, il n’y a rien à attendre des gouvernements pour améliorer les choses et changer de cap, et pour cause : ils font partie du problème.
C’est avec effroi que nous constatons que le feu atomique est présenté comme la solution au réchauffement climatique. Et ce tour de force des plus cyniques semble fonctionner dans une partie importante des marcheurs et marcheuses pour le climat qui relaient, sans mentionner ses complicités avec l’industrie nucléaire, le discours de Jean-Marc Jancovici.
Pourtant, les mouvements « écolo », s’ils sont un tant soit peu sérieux et conséquents, ne peuvent pas passer à côté de la critique du nucléaire. Les catastrophes de Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima ont montré les dangers sanitaires et environnementaux de cette industrie – sans oublier Hiroshima et Nagasaki, car le nucléaire est toujours civil et militaire. D’ailleurs, alors que les gouvernements essayaient jusqu’à présent de cacher le fait que l’objectif de développer l’industrie nucléaire soit d’abord de s’assurer la possibilité de faire la bombe atomique, ils ne s’en cachent même plus aujourd’hui. C’est ainsi que Macron a annoncé publiquement que l’armée allait utiliser la centrale nucléaire de Civaux pour produire du tritium pour la bombe atomique. Le but est de nous habituer à une ambiance belliqueuse et patriotarde. Lire la suite
Vers 7h du matin le jeudi 23 mai 2024, des flics ont fait irruption dans 2 domiciles de compagnons à Bruxelles. Après avoir fouillé les lieux pendant environ 3 heures, ils ont saisi du matériel informatique (ordinateur, disques durs, clés usb, téléphones, caméras), de l’outillage et des écrits anarchistes.
Aucune personne présente n’a été arrêtée. Les perquisitions sont à l’initiative de la justice allemande en lien avec l’incarcération d’un compagnon en Suisse.
Nous ne sommes pas surpris. Nous savons que ce genre de procédures fait partie du vaste arsenal employé par l’État contre ses ennemis. À la répression nous répondons par la solidarité, l’entraide mutuelle et la poursuite de la lutte contre toute forme d’autorité.
Lacanau : une antenne téléphonique incendiée
Sud Ouest, 25 mai 2024
L’endroit est isolé. Dans la nuit de jeudi 23 à vendredi 24 mai, une antenne téléphonique qui doit être installée à Longarisse, dans la commune de Lacanau, a été détruite par un incendie. Seule la partie supérieure a brûlé. Elle devait être érigée le jour même par l’opérateur Free.
La gendarmerie a procédé aux constatations et ouvert une enquête.
Lundi 27 mai auprès du tribunal de Moabit (Berlin), commencera le procès contre deux anarchistes accusé.es « d’entente en vue de commettre un crime (incendie) en lien avec des inconnus » . Les faits reprochés remontent à la nuit du 15 au 16 février 2023, lorsque deux personnes ont été localisées grâce à la caméra thermique d’un hélicoptère de la police fédérale effectuant un vol de reconnaissance pour la surveillance des infrastructures ferroviaires, qui a rapidement signalé leur présence à l’intérieur d’un tunnel près de la gare d’Adlershof.
Désormais, à cause des inlassables avancées technologiques, un hélicoptère semble capable de localiser, de filer et d’espionner des personnes en mouvement même à 10 kilomètres de distance, en dehors du champ de vision et d’audition de ses cibles. Les policiers qui se sont précipités sur les lieux, bloquant les deux sorties du tunnel, immobilisant les deux compagnon.nes et tentant de leur extorquer des informations sur la raison de leur présence sur les voies, ont passé de nombreuses heures à fouiller la zone à la recherche de graffitis, de peinture fraîche et de bombes aérosols. Ce qu’ils ont réussi à trouver dans un premier temps, c’est un sac à dos contenant des gants, des talkies-walkies et une liste de plaques d’immatriculation de véhicules de flics en civil. Ce n’est qu’après avoir fouillé la zone à plusieurs reprises qu’un autre sac à dos contenant un bidon de liquide inflammable et des gants de cuisine est apparu à côté d’un conduit de câbles. Lire la suite