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Portland (Etats-Unis) : saboter les chantiers de l’oléduc

Clous dans les arbres et pelleteuses détruites sur les chantiers
du pipeline
(Traduit de l’anglais de Rose City Counter-Info, 17 juin 2024)

Au cours du week-end, deux attaques simultanées ont eu lieu contre les chantiers de construction d’un important pipeline de pétrole raffiné, traversant les collines boisées de Portland (Oregon). Des travaux y sont en cours pour moderniser le pipeline, géré par Kinder Morgan, qui transporte du diesel et de l’essence entre Portland et Eugene. Cet oléoduc est une ligne d’approvisionnement essentielle pour les stations-service de la région, et fait partie d’un réseau plus vaste qui longe la côte ouest.

Deux sites ont été sabotés dans un parc forestier. Sur l’un, une grande pelleteuse et d’autres pièces d’équipement ont été mises hors service. Des fils et des tubes ont été coupés, et des outils trouvés sur le chantier ont été utilisés pour causer davantage de dégâts. Un oiseau coincé dans un filet anti-érosion a été libéré. Sur le second site, des dizaines d’arbres ont déjà été abattus au-dessus du pipeline. Dans les arbres restants, qui doivent encore l’être, ont été plantés divers types de clous et de vis [ce qui fait péter les chaînes des tronçonneuses au moment de les trancher, Ndt]. Une pièce d’équipement y a également été détruite.
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Trémentines (Maine-et-Loire) : sabotage d’une bassine par la FNSEA !

Une réserve d’eau agricole dégradée par des opposants
aux « bassines 
»

Courrier de l’Ouest, 20 juin 2024 (extrait)

Une réserve d’eau de 40 000 m³ destinée à l’irrigation agricole a été dégradée volontairement à Trémentines près de Cholet, probablement au cours de la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris auprès du procureur de la République d’Angers et des propriétaires de l’équipement. Le ou les auteurs, qui ont adressé un mail anonyme de revendication à la presse mardi soir, ont d’abord arraché la clôture entourant la réserve en trois endroits, avant de taillader la bâche au niveau de l’eau sur la totalité de son périmètre.

Le tag « No Bassaran » a été retrouvé sur une cabane abritant la pompe de relevage de la réserve. Le préjudice total des dégradations s’élèverait à 150 000 €.  Dans un mail transmis mardi soir à plusieurs rédactions dont celle du Courrier de l’Ouest, un collectif rebaptisé FNSEA (Foule nombreuse solidaire des écosystèmes abîmés), en référence ironique au syndicat agricole majoritaire, a revendiqué l’action. « L’eau n’a pas vocation à croupir dans une bassine, mais bien à courir dans les ruisseaux qui font les grands fleuves, à s’infiltrer et nourrir les nappes phréatiques », justifient les auteurs.

Casalecchio (Italie) : gâcher la fête des chasseurs-alpins

Chaque année depuis 1920, l’association nationale des chasseurs-alpins (Alpini) organise un grand rassemblement annuel dans une ville différente, au cours de la deuxième semaine de mai. Sauf bien entendu lorsque l’Etat prive les spectateurs éberlués de cette immense parade belliciste, comme en 2020 et 21 (gestion militarisée de la pandémie de covid-19 oblige). Cette année, pour donner une petite idée, ce sont ainsi près de 100 000 chasseurs alpins qui ont défilé sans interruption pendant 13 heures d’affilée à Vicenza, devant un demi-million de personnes.

Pourtant, il semble que certains soient encore un peu réticents aux si glorieuses vertus bellicistes et patriarcales de ce corps militaire, qui a par exemple servi aussi bien en Afghanistan qu’en Irak, au point –qui sait ?– de songer à leur gâcher la fête. La nuit du 12 au 13 mai, alors qu’ils étaient en train de célébrer leur 95e rassemblement annuel, un de leurs locaux a ainsi été incendié à un peu plus d’une centaine de kilomètres de là. Cela s’est passé à Casalecchio (Emilie-Romagne), où du chalet qui abritait leurs activités , dont une unité cynophile, il reste désormais beaucoup de suie et de cendres. Les dégâts sont estimés à 25 000 euros.

[Synthèse de la presse régionale italienne, 14 mai 2024]

Cassis (Bouches-du-Rhône) : saboter le train-train de la normalité

Un acte de malveillance à hauteur de la gare de Cassis provoque des retards sur la ligne Marseille-Toulon
La Provence, 18 juin 2024 (planqué dans ses « faits divers »)

Dans le secteur de la gare de Cassis, un acte de malveillance a été commis hier matin. « Il s’agit d’un câble de terrain qui a été sectionné et qui provoque un défaut de signalisation« , indique la SNCF qui a porté plainte et qui fait savoir que l’enquête a commencé afin de retrouver les auteurs de ce vandalisme le plus rapidement possible.

Cet acte a provoqué des retards importants sur la ligne Marseille-Toulon-Nice [dont plusieurs TGV comme le Nice-Paris via Marseille]. Par ailleurs, en gare de Cassis toujours, un conducteur d’un train de travaux a lancé une procédure de vérification après avoir pensé heurter un obstacle sur la voie. En réalité, la rame n’a rien percuté.

Nanterre (Hauts-de-Seine) : action nocturne contre une entreprise sécuritaire des JOP

(Indymedia Nantes, 18 juin 2024)

Entre plusieurs cités de Nanterre, sur une avenue du secteur de la préfecture, le bâtiment Gaïa habrite la bien nommée Obvious Technologies. Une startup créée par Thierry Orosco, qui dirigea le GIGN de 2011 à 2014, et qui a pris part dans le programme d’expérimentation de cybersécurité des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Avec ses deux antennes à Dubaï (Émirats arabes unis) et Doha (Qatar), elle développe pour le bras armé de l’État des techniques sécuritaires présentées comme « immersives » et made in fRance. Soit un écran de surveillance en modélisation 3D de l’environnement, augmentée d’intelligence artificielle, analysant en direct un large spectre de données, de la vidéosurveillance à la géolocalisation en passant par le sens du vent. C’est peut-être aussi ça l’écologisme New Age à la sauce Gaïa. En tout cas, cette entreprise s’active dans le calme et la normalité, s’accomodant de tout chef au gouvernement.

Il a donc été décidé de se donner rendez-vous dans la nuit pour étoiler des vitres de la façade et d’y inscrire à la peinture FAUT CRAMER LES JOP C’EST OBVIOUS Ⓐ ! C’est possible de consulter une liste d’autres responsables du malheur avec leurs adresses sur cette liste.

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Le chiffre du jour : 18 agents pour 24h de filoche

Seize millions de touristes… et autant de suspects potentiels. Les spécialistes du monde du renseignement s’inquiètent de l’arrivée possible, cet été, d’agents venus de l’étranger pour mener des missions de surveillance, voire de recrutement. Les Jeux olympiques représentent « une aubaine pour les espions du monde entier », prédit l’un d’eux, qui les imagine avec une couverture de simple touriste, ou… d’athlète doté d’une autre mission que de rapporter une médaille. « Les services de contre-espionnage seront, quoi qu’il arrive, débordés », annonce un autre.

En France, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) assure ce fameux contre-espionnage mais aussi l’antiterrorisme, le suivi de l’ultragauche, de la fachosphère ou encore de l’écologie radicale. Ces milieux aux nombreux « fichés S » pourraient être tentés de s’emparer de l’événement [les Jeux Olympiques] pour servir leur cause. Depuis mars, le niveau « urgence attentat » est déclaré sur l’ensemble du territoire national, soit le degré d’alerte le plus élevé du plan Vigipirate.

Filer un seul suspect pendant 24 heures mobilise 18 agents. Entre les délégations et les fans, chaque nation pourrait essayer d’échapper à des effectifs trop courts en jouant sur le nombre. Et, pourquoi pas, en multipliant les leurres : des individus qui adopteraient des conduites erratiques, proches de lieux sensibles, afin d’attirer l’attention de leurs chaperons pendant quelques jours et laisser libre champ aux véritables infiltrés…

[Extrait du Parisien, 16 juin 2024, « Paris 2024, nid d’espions ? »]

Lac de Grand Lieu (Loire-Atlantique) : un nouvel engin de chantier de NGE réduit en cendres par le GIEC

Communiqué du GIEC (Générateur d’images et expériences combustibles)
IAATA, 18 juin 2024

« S’appeler NGE, Nouvelles Générations d’Entrepreneurs, c’est avoir l’audace nécessaire à la prise de risques. Nous sommes cette entreprise de BTP. » Et effectivement, quelle entreprise de BTP ! S’appliquer soigneusement au saccage de 400 hectares de terres pour un projet inutile au profit de quelques uns. Et quelle prise de risque ! Facturer 20 € aux utilisateurs pour parcourir 54 km, de quoi s’assurer une belle rentabilité et disrupter le BTP !

Les entreprises comme NGE ne connaissent pas la précarité et la crise climatique qui écrasent les personnes sous le rouleau compresseur du libéralisme autoritaire. Ils marchent main dans la main avec les gouvernants, et avec eux ne reculent devant rien pour s’assurer un matelas confortable au prix de la destruction et de la répression de celles et ceux qui veulent simplement vivre dignement. Ils nous accompagnent joyeusement vers la mort, et en plus nous font payer le voyage !

C’est pourquoi nous aussi, nous nous engageons dans une prise de risque. Emboîtant le pas des autres GIEC, nous avons réduit en cendre un engin de chantier NGE utilisé pour déverser 600 tonnes de béton armé près de deux zones Natura 2000 du Lac de Grand Lieu. Un juste retour sur leur investissement 🙂 Lire la suite

Saïx (Tarn) : feu au camion porte-char le long du chantier de l’A69

Incendie d’un porte-char sur le chantier de l’A69 à Saïx
La Dépêche/Journal d’ici, 17 juin 2024

De nuit et maintenant de jour. Jusqu’où ira la série d’incendies d’engins sur le chantier de l’A69, entre Castres et Verfeil ? Après plusieurs feux nocturnes revendiqués par le « Giec » (un groupe d’opposants à l’autoroute), un dernier a été constaté vers 13h30 aujourd’hui, en face de l’ancienne Zad de la Crem’arbre, le long de la D50. Le camion porte-char était stationné sur le chemin menant au hameau de La Gascarié à Saïx. Hormis quelques palettes jetées sur son site de Cambounet-sur-le-Sor et un grillage tagué, l’entreprise voisine de la Zad de la Cal’arbre avait été jusqu’ici épargnée. Le prix d’un camion porte char de ce type pourrait grimper jusqu’à 80 000 €.

Une dizaine d’individus cagoulés auraient été aperçus en train de jeter un projectile incendiaire, avant de prendre la fuite. Dépêchés sur place, tout comme les pompiers, les gendarmes ont lancé un peu plus tard dans l’après-midi une opération sur un camp d’opposants situé un peu plus loin, avant Sémalens, qui leur servirait de base arrière. La descente de gendarmerie aurait conduit à une interpellation, sans que l’on nous précise si elle a un lien direct avec l’incendie du jour.

Cherbourg (Manche) : la police assassine, France Travail s’embrase

16 juin 2024, Cherbourg. L’agence France Travail sous le feu

Mort de Sulivan : nuit de colère et de feu à Cherbourg-en-Cotentin
Ouest France/Midi Libre/France Bleu, 16 juin 2024

La nuit de samedi à dimanche 16 juin 2024 a été émaillée de violences dans le quartier des Provinces à Cherbourg, là où vivait Sulivan, cet homme de 19 ans tué par le tir d’une policière à Cherbourg dimanche 9 juin. La fonctionnaire de police a été mise en examen pour « homicide volontaire » et placée sous contrôle judiciaire.

La nuit de lundi 10 à mardi 11 juin avait immédiatement été marquée par quelques scènes de « violences urbaines », selon les mots de la préfecture de la Manche. Une marche blanche, où s’étaient réunies 600 personnes, avait eu lieu mercredi 12 juin. Trois jours plus tard, un autre rassemblement avait été organisé à la demande de la famille de Sulivan devant le tribunal judiciaire de Cherbourg pour réclamer le placement en détention provisoire de la fonctionnaire. Et enfin, la nuit de samedi à dimanche 16 juin 2024, ce sont donc de nouvelles émeutes qui ont éclaté dans le quartier des Provinces, là où vivait Sulivan.
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Abbeville (Somme) : les mouchards à cyclistes ne passent pas

Près d’Abbeville, le compteur mobile dégradé pour
la troisième fois sur la Traverse du Ponthieu

Courrier picard, 13 juin 2024

Exemple de mouchard pour piéton

Trois dégradations en moins d’un an. C’est le sort subi par les compteurs mobiles installés à hauteur de Caours-l’Heure, près d’Abbeville, sur la Traverse du Ponthieu. L’idée est de mesurer la fréquentation de cette voie verte, récemment rénovée. Le dernier acte de vandalisme remonte à la fin du mois de mai 2024.

« Le Département de la Somme a mis en place deux compteurs mobiles sur la traverse du Ponthieu en juillet 2023, à Saint-Riquier et à Caours. Celui de Caours a été détérioré le 14 août 2023 », confirme Hubert de Jenlis, vice-président du conseil départemental en charge des infrastructures départementales et des bâtiments départementaux.
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Paris : à propos de l’instruction en cours sur les luttes contre les CRA

Des nouvelles de l’instruction en cours sur les luttes contre les constructions de CRA : mise en examen, placement en rétention, association de malfaiteurs
(Indy Lille, 14 juin 2024)

Une camarade a été mise en examen dans le cadre d’une instruction portant sur les luttes contre les constructions de CRA. Elle a été placée en CRA pendant 10 jours puis libérée ce lundi 10 juin. Elle est poursuivie pour association de malfaiteurs, menace de mort sous condition de, et refus de PIN. Ce texte vise à faire le point sur les moyens qui auraient été utilisés par les flics dans l’enquête en cours.

Une camarade italienne a été interpellée le mercredi 29 mai à l’aéroport d’Orly (Île-de-France) alors qu’elle rentrait de vacances. Les flics l’ont emmenée directement à son domicile et ont procédé à une perquisition. Puis, la camarade a été emmenée en garde à vue dans le commissariat du 1er arrondissement de Paris. Elle a ensuite été déférée au Tribunal judiciaire de Paris, où elle a été mise en examen et informée qu’une instruction était en cours.
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Nouvelle-Calédonie : barrages, sabotages et tambouilles politiques

Le week-end dernier, à l’occasion des élections européennes, de nouveaux barrages ont été montés à Nouméa par des insurgés kanak dès la nuit de samedi à dimanche 9 juin, en perturbant fortement ces dernières. Pourtant, l’État avait tout fait pour tenter de préserver un semblant de normalité, quitte à regrouper les 57 bureaux de vote habituels de Nouméa au sein de 6 lieux (et les 296 bureaux des 33 communes du territoire sur 50 sites) ou à avancer l’horaire d’ouverture à 7h du matin. Sauf que dans les quartiers nord du Grand Nouméa, à Dumbéa sur mer, le Pic aux Chèvres, Koutio et Apogoti, les affrontements avec les flics ont repris dès l’aube, la quatre voies Savexpress a été bloquée, et même l’école Robert-Abel (Dumbéa) prévue pour accueillir les votards a été incendiée le 5 juin, suite à l’annonce de son affectation électorale.

De son côté, la maison des jeunes du quartier de Tuband (Nouméa) a cramé la veille du grand cirque, tandis qu’aucun vote n’a pu se dérouler dans les mairies bloquées de Kouaoua (celle où la serpentine de nickel est régulièrement incendiée) et d’Ouvéa (l’île où les militaires avaient assassiné 19 kanak en 1988, puis où les deux dirigeants du FLNKS avaient été tués l’année suivante par un indépendantiste kanak opposé à leur signature des accords de Matignon avec la France).
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La Tronche/Grenoble (Isère) : couper le jus de ce monde

Métropole de Grenoble : des transformateurs incendiés, des foyers privés d’électricité
France Bleu, 13 juin 2024

Les pompiers sont intervenus sur plusieurs incendies dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 juin dans la métropole de Grenoble. À La Tronche mais aussi près du centre commercial Grand’Place à Grenoble où plusieurs magasins sont sans courant. Une enquête a été effectivement ouverte par le parquet de Grenoble, et confiée à la police judiciaire, car la destruction de ces deux postes électriques rappelle forcément la vague d’incendie à Grenoble ces dernières années.

D’ailleurs, selon le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, « la quasi simultanéité des incendies des deux transformateurs, situés à une dizaine de kilomètres l’un de l’autre, fait en effet penser à des sabotages de l’ultra-gauche libertaire. Aucune revendication n’est encore intervenue, mais n’y en a pas toujours ». Lire la suite

Lyon/Bordeaux/Toulouse/Paris : quelques traces des manifs sauvages contre les fachos (et pas que)

Lyon, 12 juin. Statue de Louis XIV, place Bellecour

Lyon, 12 juin

Ce mercredi 12 juin 2024, près de 4 500 personnes se sont réunies dans les rues de Lyon pour protester contre la montée de l’extrême droite. Un rassemblement qui s’inscrit dans un contexte politique particulièrement tendu après la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et l’arrivée de Jordan Bardella en tête des élections européennes. Malgré une importante présence policière, d’importantes dégradations ont été réalisées.

Les manifestants ont parcouru la Presqu’île de Lyon, du côté de la place de la République, avant de partir de l’autre côté de la place Bellecour, dans le quartier d’Ainay. Les premières dégradations se sont rapidement enchaînées, notamment avec la statue de Louis XIV de nouveau taguée. Les forces de l’ordre ont utilisé des grenades de gaz lacrymogène pour tenter de faire redescendre la pression, mais des participants à ce rassemblement se sont encore plus déchaînés. Les portes du commissariat du 2ᵉ arrondissement ont été fracturées, des tags également inscrits sur les portes. Le local de la fédération du Rhône des Associations Familiales Catholiques (AFC) a aussi été saccagé. Des commerces et des banques du quartier d’Ainay dans le 2e arrondissement ont été pris pour cible, des vitrines ont été brisées et des tags tracés sur des façades. Des tirs de mortiers ont aussi éclaté sur la place des Terreaux, sous les fenêtres de l’hôtel de Ville. Lire la suite

Sur l’arrestation d’un compa en Suisse, puis des perquiz à Bruxelles et Amsterdam

Quelques détails sur les perquisitions suite à l’arrestation
d’un compagnon en Suisse

(Stuut, 11 juin 2024)

Le 23 mai 2024 la police force la porte de deux domiciles à Bruxelles. Les lieux sont fouillés et du matériel saisi : les flics repartent avec des supports de stockage de données, de l’outillage et des textes anarchistes.
Au même moment, un appartement est également perquisitionné à Amsterdam.

Selon les dires d’un flic, la procédure serait liée à l’arrestation d’un compagnon.
Il est au moins certain que dans les jours précédents un anarchiste a été incarcéré en détention provisoire au Centre de police et de justice de Zurich (Suisse). Mais en plus des murs et des barbelés, les restrictions de l’u-haft (préventive) et le secret de l’instruction observé par l’avocat commis d’office empêche jusqu’à maintenant d’avoir un contact avec lui. Il aurait été transféré dans une autre prison depuis.
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