Tous les articles par sansnom

Leipzig (Allemagne) : attaquer les chantiers du groupe de BTP des fachos

Leipzig : Fuck Hentschke !
traduit de de.indymedia, 2 mars 2025

Dans la nuit du 1er mars, nous avons mis le feu à des engins de chantier appartenant à l’entreprise d’extrême droite Hentschke Bau afin de contrer le fascisme à la saxonne [la ville de Leipzig se trouve dans la région de Saxe].

Nous n’oublions pas que Hentschke a fait un don important au parti d’extrême-droite AFD [en 2017 lors des législatives] et l’a ainsi rendu présentable.

Nous n’oublions pas que Hentschke a soutenu financièrement pendant des années la chaîne de télévision Ostsachsen.TV afin de faire avaler aux gens des conneries de conspis d’extrême-droite. Lire la suite

Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne) : barbecue de Teslas flambées

[Mise à jour : à l’occasion de la revendication de cette attaque le lendemain (voir ici), la presse a rectifié plusieurs éléments cités initialement dans ses articles reproduits ci-dessous : ce sont 15 Tesla qui ont été ravagées par les flammes (et pas 12) ; le montant du préjudice estimé par la firme s’élève plutôt à 507 000 € (et pas 700 000) ; l’ensemble des véhicules endommagés étaient tous neufs et appartenaient à Tesla (et pas certains à des clients et en cours de réparation).]


Une concession Tesla incendiée : 12 voitures détruites,
au moins 700 000 euros de dégâts

La Dépêche/Numerama/actu toulouse, 3 mars 2025

Des carcasses noircies, des vitres soufflées, des portières déformées par la chaleur : dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie criminel a ravagé douze véhicules dans une concession Tesla à Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne), à l’ouest de Toulouse. Le préjudice est estimé à plus de 700 000 euros.

Huit voitures sont entièrement parties en fumée, tandis que quatre autres sont gravement endommagées. Certaines appartenaient au concessionnaire mais « d’autres appartenaient à des clients. Elles étaient là pour réparation », détaille le vice-procureur de Toulouse. Selon les premiers éléments recueillis sur place, un ou plusieurs individus auraient découpé une section du grillage pour s’introduire dans l’enceinte avant de mettre le feu aux véhicules. Ils ont pris la fuite avant l’arrivée des renforts.

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Lorient (Morbihan) : contre l’extrême-droite sans oublier le reste

À Lorient, 1 800 personnes contre l’extrême droite et des
dégradations en ville

Le Télégramme, 2 mars 2025

La manifestation régionale contre l’extrême droite qui se tenait à Lorient, ce dimanche 2 mars, ne s’est pas terminée comme elle a commencé… Le rendez-vous était donné à 14 h 30, sur le parvis du lycée Dupuy-de-Lôme, à Lorient, dans une ambiance joviale, sous le soleil et en fanfare. Le cortège s’est élancé passé 15 h, pour une déambulation dans les rues de Lorient. « Bretagne, Bretagne anti-fa », « pas de facho dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos », entend-on notamment dans les rangs garnis de 1 800 personnes venues de toute la Bretagne. Près de 70 collectifs, associations, partis politiques, syndicats avaient signé l’appel à manifestation pour une Bretagne ouverte et solidaire.

Elle a quelque peu dégénéré en fin de cortège, avec des vitrines brisées et des projectiles à l’encontre des forces de l’ordre. Des dégradations ont été commises sur des guichets de banque, des agences d’intérim, mais aussi le local du Parti socialiste du Morbihan, rue Victor Massé. La vitrine a été dégradée et taguée. Une trentaine d’impacts ont été recensés et plusieurs tags injurieux découverts.

Lorient, 2 mars 2025 : l’agence d’interim en morceaux

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[Publication] Dos au mur. Réflexions sur le sabotage au temps du Confinement

Dos au mur. Réflexions sur le sabotage au temps du Confinement, ed. cygne noir, 256 p., février 2025

Composé d’articles qui ont été rédigés au fil de l’eau pour différentes publications anarchistes entre mars 2020 et août 2021 et de communiqués trouvés sur la toile, ce recueil n’a pour objet ni le covid-19 stricto sensu (son origine, sa pandémie, ses mortelles conséquences, ses variants), ni la manière dont les États ont fini par s’en accommoder (quitte à minimiser les nouveaux pics, ou à négliger les « covid longs »).
Bien que nombre de ces aspects soient évidemment présents au détour des analyses proposées, ne serait-ce que pour tenter de saisir sur le vif une situation inédite, c’est en réalité le sabotage de la pacification du Grand confinement imposé dans l’Hexagone au printemps 2020, ainsi que les deux suivants, qui constitue le cœur de l’ouvrage. Et même, plus précisément encore, cette minorité de la minorité qui par choix ou par nécessité, a refusé de mettre la guerre sociale sur pause au cours de cette période si particulière, en saisissant l’occasion d’un monde aux habitudes bouleversées pour envoyer quelques signaux de fumée (et même un peu plus).

Format 12,5 x 19 cm – autoédition – 256 pages

Prix libre auprès de l’éditeur (écrire à cygnenoir[at]riseup.net, en précisant une adresse postale)
Prix distro : 6 euros (par exemple celle-ci)

[Trouvé sur lille.indymedia, 26 février 2025]

Berlin (Allemagne) : sabotage de grues et du trafic ferroviaire contre Tesla

Du feu pour les technofascistes ! Fight Strabag ! Fight Tesla ! Fight DB !
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 25 février 2025)

Cinquante hectares de forêt supplémentaires doivent être rasés à Grünheide, près de Berlin, à cause de l’extension de la Gigafactory de Tesla. Cette forêt doit faire place à une gare de fret de la Deutsche Bahn [SNCF allemande] pour transporter des millions de voitures Tesla. Qui construit la gare de marchandises de Tesla-DB ? Notamment l’entreprise de travaux publics Strabag.

C’est pourquoi nous avons attaqué Strabag dans la nuit du 24 au 25 février 2025. Deux de leurs grues sont désormais inutilisables sur un chantier du quartier de Marzahn. Nous avons pu ouvrir leurs armoires de commande et y mettre le feu. En même temps, nous avons posé deux autres engins incendiaires dans des puits de câbles d’une ligne de train de marchandises. Des perturbations de la signalisation, voire des retards dans le transport de marchandises, notamment vers les cimenteries de CEMEX et Heidelberg Materials situées à proximité, étaient visées.
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Mellac (Finistère) : Soirée frites chez Eureden !

[Reçu par mail, 25 février 2025]


La recette des frite est un art à ne pas sous-estimer. Nos amis Belges nous l’ont assez répété, il est capital d’avoir DEUX cuissons pour les frites !

SOIRÉE FRITES : 2nd CUISSON

La soirée frites précédente nous a beaucoup inspirées, agrémentée de sa sauce, elle fut savoureuse pour touts ceux ayant subies la malvaillance des industriels qui ne veulent nous fournir que des patates chaudes…

C’est pour ça que cette nuit, à Quimperlé, les FRITES (Front Révolté et Impitoyable des Totos En Sauce) viennent ajouter du goût à Eureden avec leurs fameuse sauce piment. Hé oui, la deuxième cuisson, ça pique !

Pour cette grande coopérative en situation de quasi-monopole, qui devient le seul fournisseur pour beaucoup d’agriculteurs. Celles qui impose des prix de rachats aux producteurs sans que ces derniers puissent négocier. Pour ces grands démocrates dont l’organisme vient directement du régime de Vichy. Pour ces écologistes radicaux qui continuent de soutenir une système alimentaire ultra destructeur, qui se voue lui-même à sa propre fin.

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Estadens (Haute-Garonne) : non c’est toujours non !

Un village dans la tourmente : incendie d’un engin de chantier
Le petit journal, 25 février 2025 (extrait)

Les événements se succèdent sur le site de la future usine Bricafeu, première filiale de l’usine toulousaine Cimaj. Une pelle mécanique utilisée pour les travaux de terrassement a été retrouvée brûlée et donc inutilisable. La gendarmerie confirme rapidement que cet incendie est d’origine criminelle et le préjudice estimé s’élève à plus de 5000€.

Cet incident s’ajoute aux nombreuses manifestations des opposants à ce projet. L’implantation de cette usine ne fait pas l’unanimité ni dans le village d’Estadens ni dans l’aspétois. Les résultats d’analyses de prélèvements réalisés permettront d’avancer pour trouver les auteurs de cet acte.

Bois-de-Céné (Vendée) : ça sent le roussi du côté des pandores

Vendée : la piste criminelle privilégiée après l’incendie
de la future gendarmerie de Bois-de-Céné
France Bleu, 24 février 2025

Le bâtiment en face de la mairie du Bois-de-Céné est entièrement calciné. Il n’y a plus de toit, seulement des débris à l’intérieur et le lieu est toujours sous scellé. Ces locaux de 160 mètres carrés ont pris feu dans la nuit de vendredi à samedi. Ils venaient tout juste d’être complètement rénovés et devaient servir de bureaux temporaires à 10 gendarmes, le temps de la construction d’une brigade définitive. Les militaires étaient censés arriver à partir du mois de septembre 2025, dans cette commune de 2.200 habitants située entre Machecoul-Saint-Même et Challans.

Cent mille euros avaient été investis dans cette future gendarmerie temporaire. Cette nouvelle caserne à Bois-de-Céné est l’une des 200 nouvelles brigades de gendarmerie promises en 2023 par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur à l’époque.

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[Publication] : Sans dessous dessus. Apériodique pour chahuter l’extractivisme n°1

Extraits de l’édito :

L’apériodique que tu tiens entre tes mains naît de l’envie de mieux comprendre le renouveau de l’extractivisme en Europe pour nourrir des perspectives de lutte. Il est le fruit de rencontres, de longues discussions et de pas mal de recherches sur un sujet qui ne nous était pas familier à tou.tes.

Cette publication, nous l’avons pensée comme un outil donnant des billes d’analyse et des informations pratiques à propos de projets industriels qui peuvent toujours être entravés, voire empêchés.

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Louna est sortie de prison ! (mais n’est toujours pas libre)

Collectif de soutien à Louna, 17 février 2025

Bonne nouvelle! Louna est sortie de prison ce vendredi 14/02!

Le 3 février, lorsque le juge des libertés et de la détention (JLD) avait décidé du renouvellement de sa détention jusqu’à juin, il mettait notamment en avant le fait que Louna n’avait pas encore été entendue par la juge d’instruction (Après 4 mois de détention, merci la lenteur de la justice…). L’entretien avec la juge d’instruction a eu lieu la semaine suivante et les avocates de Louna ont déposé une Demande de Mise en Liberté (DML) dans la foulée. C’est à l’issue de cette DML qu’elle a été libérée, sous Contrôle Judiciaire (CJ).

Lors de l’entretien devant la juge d’instruction, Louna a revendiqué son geste. Elle a déclaré : « Je reconnais avoir fait une tentative de dégradation d’un engin de chantier. Par contre, je ne m’excuserai pas, car je considère qu’il s’agit d’un acte de légitime défense écologiste. On se rappelle que dans les années 40, les Résistant.es étaient qualifié.es de terroriste : je me demande comment on sera qualifié.es plus tard… »

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Toulouse (Haute-Garonne) : New shit for new people

IAATA, 3 février 2025

Dans la nuit du 30 au 31 janvier, on est venus devant la pharmacie Lafayette à Ramonville au sud de Toulouse, qui héberge les toutes nouvelles cabines de télémédecine Medadom. On y a laissé un tag « FUCK TELEMEDECINE » et éclaté quelques vitres.

On a voulu signifier notre refus de ces petites machines. Encore une fois tranquille tranquille, on se retrouve à assister à l’histoire éternelle des caisses vides, pendant que des sommes hallucinantes sont investies dans l’armement bien sûr, mais aussi dans la politique de digitalisation, du fichage des patients et de la privatisation.

La numérisation vient s’imposer dans notre chaire, quand on en a le plus besoin. Qui veut de ce monde où tu peux pas parler tant que t’as pas cliqué, où le spectacle de la high tech masque la plus dégueulasse des précarités, celle de pas pouvoir se soigner. Dans les villes comme dans les campagnes, où il est devenu impossible d’avoir un rendez-vous de généraliste, les télécabines sont présentées comme solution d’un manque créé de toute pièce.
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Le chiffre du jour : 65

Soixante-cinq, cela ne semble pas beaucoup, mais le pays n’est pas très grand, et il ne s’agit de toute façon que du chiffre officiel, celui fourni par le parquet fédéral belge, dont des commissions spéciales gèrent ces opérations particulières. Chiffres qui n’incluent de toute façon ni les statuts troubles, ni les agents des autres pays, ni le nombre d’indics et autres balances qui font en la matière le gros du travail.

Bref, de quoi parle-t-on ? De l’info sortie vendredi 14 février par le média belge VRT NWS, selon lequel « soixante-cinq policiers travaillaient sous couverture l’an dernier pour infiltrer le milieu criminel. Il s’agit du chiffre le plus élevé de ces dernières années ». Parmi les exemples donnés (évidemment datés et ″couronnés de succès″…), un flic qui s’est fait pêcheur à Zeebrugge (Flandre occidentale) dans une histoire d’importation de cannabis, un autre tueur à gages, et un troisième marchand d’armes, dans la seule histoire politique citée, qui concernait dans ce cas un néonazi du Brabant flamand.
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[Publication] Le livre ricain du mois…

L’histoire étonnante de ce manuel de sabotage de 1944 que les internautes américains s’arrachent
Ouest France, 10 février 2025

Un guide gouvernemental de l’époque de la Seconde Guerre mondiale sur le « sabotage simple » est devenu depuis le 1er février le livre le plus populaire sur le site du Projet Gutenberg, la principale plateforme mondiale de téléchargement d’ebooks gratuits et de livres de référence. Depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, il y a eu aux États-Unis aux alentours de 200 000 téléchargements.

Cet ouvrage d’une vingtaine de pages a été rédigé en 1944 par l’Office of Strategic Service (OSS), l’ancêtre de la CIA, l’agence de renseignement américaine. Déclassifié en 2008, il compile des techniques pour entraver l’ennemi depuis l’intérieur, décrivant les méthodes des agents américains et anglais, infiltrés notamment en France durant l’Occupation allemande (1940-1944). Avec deux impératifs : utiliser des techniques simples sans jamais éveiller les soupçons. Ainsi, « les armes du citoyen-saboteur sont le sel, les clous, les bougies, les cailloux, le fil ou tout autre matériau qu’il devrait normalement posséder en tant que chef de famille ou en tant que travailleur dans son métier particulier », est-il indiqué dans l’introduction.
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San Floriano (Italie) : ruiner la recherche sur les nouveaux OGM

En plein mois de juillet 2024, paraissait un article titré Grise mine dans les labos de la plaine du Pô…, qui revenait à la fois sur lesdites « Nouvelles techniques génomiques » (NTG) en cours de développement, et sur un fait promis à un bel avenir : le premier sabotage d’un essai à l’air libre de ces nouveaux OGMs. Un bel avenir de faulx et de pinces coupantes en effet, car pourquoi ce genre de sabotages s’arrêteraient-il en aussi bon chemin, alors que les mains qui manipulent les fameux ciseaux génétiques Crispr/Cas9 continuent, elles, à faire du vivant leur laboratoire à ciel ouvert ? Après les deux-cents plants de riz OGM 2.0 saccagés en juin à Mezzana Bigli (province de Pavie), nous voici donc face à une seconde bonne nouvelle en provenance d’Italie – ce qui n’est pas si courant.

Depuis le 30 septembre dernier, les blouses blanches du département de biotechnologie de l’Université de Vérone cultivaient avec amour une variété très spéciale de Chardonnay, plantée dans la Valpolicella, petite zone viticole située à l’est du lac de Garde. L’institution était plutôt fière de sa parcelle expérimentale au milieu des autres cultures de San Floriano, puisqu’il s’agissait rien moins que de « la première plantation en plein champ en Europe de vignes obtenues grâce aux technologies d’évolution assistée (TEA)*, confirmant l’avant-garde internationale de la recherche dans le secteur vitivinicole menée par [notre] groupe de génétique agricole » et bla bla bla. Oui, bla bla bla, parce qu’il faut peut-être parler de tout cela au passé, suite à la visite ravageuse rendue par un petit groupe d’inconnus à la parcelle universitaire, la nuit de mercredi à jeudi 12 février.

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[Publication] Cinq femmes révolutionnaires contre le tsar

[Reçu par mail, 14 février 2025]

Cinq femmes révolutionnaires contre le tsar
ed. Tumult, 448 p., hiver 2025

Vera Zassoulitch, Praskovia Ivanovskaïa, Olga Lioubatovitch, Elisabeth Kovalskaïa et Vera Figner sont cinq conspiratrices fougueuses du mouvement révolutionnaire russe des années 1870-1880. Dix ans après l’abolition du servage, la première vague de lutte contre l’absolutisme tsariste prend principalement la forme d’une marche de la jeunesse vers le peuple paysan et ouvrier. Face à la répression, le mouvement se transforme : à la propagande et l’agitation s’ajoutent l’organisation secrète, la fomentation de révoltes paysannes, le combat armé et les attentats. Le 1er mars 1881, le tsar Alexandre II lui-même est tué lors d’un attentat à Pétersbourg.

Rédigés en partie dans l’isolement de l’exil ou le silence de la prison, ces récits autobiographiques retracent les extraordinaires parcours rebelles de ces cinq rêveuses de la liberté. Leurs mémoires racontent les multiples facettes de leur engagement révolutionnaire, notamment au sein de deux formidables organisations souterraines : Zemlia i Volia (« Terre et Liberté ») et Narodnaïa Volia (« La Volonté du Peuple »). Ils nous plongent dans l’agitation ouvrière et paysanne, les attentats et évasions, l’exaltation et le désir, les imprimeries clandestines, mais aussi la répression implacable, la vie rude dans la clandestinité, la douleur et le tourment, l’exil et la trahison. Nourris par l’élan de l’émancipation individuelle et la volonté de se libérer du carcan patriarcal, ce sont des récits intimes de farouches combats révolutionnaires.

448 pages // 14 euros

Pour commander : tumult_anarchie[arobase]riseup.net Lire le sommaire