Tous les articles par sansnom

Paris : Archi racistes, dures semaines pour les concepteurs de CRA

Indymedia Lille, 17 mai 2024

Ces dernières semaines, quatre agences d’architectes parisiennes, qui s’enrichissent grâce aux politiques sécuritaires et racistes de l’Etat, ont eu une petite surprise. Leurs locaux ont été quelque peu redécorés, tout comme les halls des immeubles où vivent leurs patrons.

Quelques tags (« le CRA de Vincennes on oublie pas, ECDM on pardonne pas » ; « ACME = archi racistes qui font des CRA »…), un peu de colle dans la serrure et de vitres brisées pour rappeler à ces infâmes personnages qu’en choisissant de concevoir des cages dans lesquelles sont enfermées des personnes sans-papiers ils collaborent aux politiques racistes de l’Etat.

Ces quatre cabinets ont, en effet, participé à la conception de CRA – centres de rétention administrative – mais pas que. Contre des contrats pouvant dépasser le million d’euros, ils ont dessiné les plans de CRA où, chaque année, des milliers de personnes subissent l’enfermement et tout ce qui va avec, avant de se faire expulser, pour une partie d’entre eux.
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Lille (Nord) : évasion par la grande porte du centre de rétention

Sept personnes se sont évadées du centre de rétention administrative de Lille-Lesquin
France Bleu/Le Figaro, 13 mai 2024

Sept personnes âgées de 21 ans à 31 ans se sont évadées du centre de rétention administrative de Lille Lesquin. Tous en situation irrégulière, ils ont réussi à s’évader vendredi 10 mai vers 1h du matin confirme Carole Etienne la Procureure de la République de Lille.

De premières tensions ont émergé dès le 8 mai, mais la situation a rapidement été maîtrisée par les fonctionnaires de la PAF. Le lendemain soir, les personnes retenues sont rassemblées dans la zone de vie du centre afin de regarder la rencontre de football entre l’Atalanta Bergame et l’Olympique de Marseille. C’est à la fin du match que les choses dégénèrent. Un groupe de migrants refuse de retourner dans les blocs de chambres, avant que l’un ne brandisse un morceau de verre et ne menace l’un des agents. Il réussit ensuite à s’emparer de son badge d’accès puis prend la poudre d’escampette par la porte principale avec six autres individus.

Sète (Hérault) : un tiers des retenus se font la belle du centre de rétention [MàJ]

Ils passent par le toit pour s’évader : dix personnes s’échappent en pleine nuit du Centre de rétention administrative
Midi Libre/France3, 11 mai 2024

Une évasion de grande ampleur a eu lieu dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai, au Centre de rétention administrative (CRA) de Sète. En effet, dix personnes ont réussi à échapper à la surveillance de la police aux frontières, l’autorité qui s’occupe de cet établissement situé au 15 quai Maillol, et ont ensuite profité de la nuit pour s’évader vers 2 h 30. Un événement considérable pour ce « petit centre« , qui ne compte au maximum que 28 places.

Selon une source policière, pour s’enfuir les individus auraient tiré la grille d’aération d’une des chambres pour accéder aux combles. Une fois dans les combles, ils auraient soulevé les tuiles et auraient sauté sur le toit pour redescendre dans la rue attenante. Lire la suite

Madrid (Espagne) : attaquer les rouages de l’exploitation la veille du 1er mai…

Bref compte-rendu des dégâts autour du 30 avril
(traduit de l’espagnol de barcelona.indymedia, 9 mai 2024)

Au cours de la nuit du 30 avril, quelques anarchistes, ont décidé d’ajouter un peu de bruit et de feu à la paix sociale régnante. Les vitres d’une banque Caixa et d’une mutuelle Fremap ont été attaquées à coups de marteau, et les serrures de plusieurs entreprises d’interim ont été scellées. Une voiture de livraison d’Amazon et une voiture de la SEUR [entreprise de livraison de colis] ont été calcinées avec un briquet et de l’essence.

Parce que nous ne renoncerons jamais à l’attaque. Parce qu’il y a toujours mille raisons d’attaquer les rouages de l’exploitation salariale. Lire la suite

Bordeaux (Gironde) : le bâtiment des flics sociaux sent le roussi

Bordeaux : la porte d’un bâtiment du conseil départemental incendiée dans la nuit
Sud Ouest/France Bleu, 11 mai 2024

Bâtiment officiel visé ? Pure coïncidence ? Poubelle incendiée et poussée contre l’entrée ? Bouteille remplie d’un liquide inflammable et jetée contre la façade ? L’enquête, confiée aux policiers devrait permettre de mieux cerner les circonstances de l’incendie qui a touché l’entrée de la Maison Départementale des Solidarités (MDS) du secteur de Saint-Jean, rue Belle-Étoile à Bordeaux.

Vers 5 h 30, dans la nuit du vendredi 10 mai au samedi 11 mai, les pompiers ont été appelés par des témoins de flammes naissantes. Les soldats du feu ont pu éviter la propagation de l’incendie. Il subsistait une forte odeur de fumée ce samedi matin. À l’étage, les fenêtres du bâtiment étaient grandes ouvertes pour une meilleure ventilation. Si le service espère une réouverture dès le début de semaine prochaine, ce ne sera probablement pas dès ce lundi 14 mai.

Berlin (Allemagne) : des machines de forage flambées en solidarité

[Au Canada, une lutte est en cours depuis plusieurs années sur le territoire des Wet’suwet’en contre le projet de gazoduc Coastal GasLink, en étant ponctuée de nombreux sabotages, occupations et attaques incendiaires. Lors d’une incursion à Calgary sur le site de l’entreprise chargée de forer sous la rivière Wedzin Kwa, des anarchistes ont pu rendre public en juin 2022 le nom des deux fabricants allemands des énormes machines de forage utilisées sur place (Herrenkencht et Bauer). Le 3 août 2022, des engins de chantier de l’entreprise Bauer, dont une coûteuse foreuse, partaient volontairement en fumée dans la région de Bavière. Et, la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mai dernier, rebelote sur un chantier de Berlin, dans le quartier de Wedding… avec deux autres machines de forage de la société Bauer qui viennent d’être incendiées en solidarité avec les luttes des Wet’suwet’en, et plus largement contre les projets extractivistes. On trouvera ci-dessous une traduction de l’allemand du communiqué sorti le jour même sur indymedia.de.]


Attaque contre les foreuses de l’entreprise Bauer et les infrastructures extractivistes ! Solidarité avec la lutte anti-coloniale des Wet’suwet’en !

A travers le monde, d’innombrables communautés indigènes luttent contre des projets et des infrastructures extractivistes, comme des projets miniers, la fracturation hydraulique, la déforestation ou des pipelines. Dans le territoire occupé par l’État canadien, un énorme projet est par exemple en cours de construction : le Coastal GasLink Pipeline, qui doit transporter du gaz extrait par fracturation hydraulique. Ce projet ne détruit pas seulement des régions entières, mais menace également le mode de vie autochtone des Wet’suwet’en. Le gazoduc doit être construit sur leur territoire en traversant la rivière Wedzin Kwa, qui est essentielle à leur mode de vie en tant que source d’eau et de poissons. C’est pourquoi les Wet’suwet’en s’opposent depuis longtemps à ce projet avec une résistance acharnée en défendant ces terres. Leur résistance se heurte à une forte répression, mais bénéficie également d’une grande solidarité.

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Saint-Basile-le-Grand (Canada) : double attaque contre la future usine de batteries

[Pour rappel, dans la région de Montégérie (Canada), la multinationale suédoise Northvolt est en train de préparer le site (en détruisant 100 hectares de milieux naturels, dont 14 000 arbres rasés) où elle veut bâtir une giga-usine de batteries lithium-ion destinées à l’industrie automobile nord-américaine. Elle a déjà subi plusieurs sabotages, notamment contre la coupe des arbres en janvier 2024, ou en posant des tapis en clous planqués dans la neige contre les engins de chantier en février 2024.]


Projet de giga-usine de batteries en Montérégie : Northvolt et un sous-traitant ciblés par des vandales
La Presse (Canada), 7 mai 2024 (extrait)

Deux objets incendiaires ont été découverts sous les pneus d’un ou de plusieurs engins de chantier, lundi matin, conduisant à l’interruption des travaux pour la journée sur le site chevauchant Saint-Basile-le-Grand et McMasterville où Northvolt a entrepris la construction d’une giga-usine de batteries. Les deux objets, présentés initialement comme des « bombes artisanales » dans un communiqué de la multinationale, auraient été placés durant la fin de semaine.

Il s’agissait de bouteilles remplies d’un liquide inflammable « rattachées à des mécanismes assez rudimentaires de mise à feu qui, fort heureusement, Dieu merci, n’ont pas fonctionné », a déclaré le président-directeur général (PDG) de Northvolt Amérique du Nord, Paolo Cerruti, lors d’un point de presse sur le site. Le fait que le système de sécurité en place ait pu être déjoué par une ou plusieurs personnes n’étonne guère le PDG, qui souligne que le périmètre du site fait près de cinq kilomètres. Cette tentative de vandalisme a été qualifiée d’inacceptable par le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, Pierre Fitzgibbon, et par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie du Canada, François-Philippe Champagne.
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Puylaurens (Tarn) : un nouvel engin de l’A69 en fumée

Autoroute A 69 Toulouse-Castres : un nouvel engin de
chantier incendié

France3, 5 mai 2024

Une enquête est ouverte après la découverte ce dimanche 5 mai 2024 d’un engin de chantier brûlé  à Puylaurens, dans le sud du Tarn, qui servait aux travaux de la future A 69. Celui-ci était situé sur un terrain longeant la RN 126  et appartiendrait à l’entreprise E.H.T.P, entreprise filiale du groupe NGE.

Les techniciens de la cellule d’identification criminelle se seraient déplacés sur les lieux pour procéder aux constatations et débuté les investigations. L’incendie n’a pas été revendiqué pour l’instant.

D’autres engins avaient été incendiés mi-avril sur ce chantier de la future autoroute Castres-Toulouse. Leur dégradation et destruction par les flammes avaient eux été revendiquées par un gang, baptisé Gang d’Insolent.e.s éclatant le Capital.

Nancy (Lorraine) : la librairie des fachos à coups de masse pour le 1er mai

Librairie « Les deux cités » vandalisée le 1er mai : l’enquête
se poursuit
France3/Est Républicain, 1/4 mai 2024

Le cortège officiel du 1er mai s’était élancé à 10h30 de la place Dombasle, pour rallier la place Stanislas vers midi. Alors que la manifestation officielle commence à se disperser, environ cinquante personnes décident de continuer de manifester sans autorisation [derrière la banderole maison, « Eteignons leurs flammes »].

Elles prennent la direction de la place Saint Epvre, avant de tourner vers la Grande Rue, direction la très conservatrice librairie Les deux cités, qualifiée de « local pour l’extrême droite » par certains [elle a notamment invité Zemmour en 2023]. L’espace de quelques secondes, quelques individus cagoulés s’avancent vers la façade de la librairie fermée en ce jour férié, brisent la vitrine et taguent les graffitis « Mort aux fafs », « Nancy antifa » et un symbole anarchiste.
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Berlin (Allemagne) : 16 camionnettes d’Amazon en fumée pour le 1er mai

[A Berlin, la nuit du 30 avril au 1er mai, seize camionnettes Amazon garées sur leur parking de la Thyssenstraße ont été volontairement incendiées vers 2h30 dans le quartier de Wittenau. Les pompiers ont mis près de trois heures à éteindre les flammes, et c’est la Sécurité de l’Etat, compétente en matière de « criminalité politique », qui a été chargée de l’enquête.
Un communiqué a été publié le jour même sur de.indymedia, dont on trouvera la traduction ci-dessous.]


Hey Jeff, tu vois ces nuages de fumée ?

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, nous avons mis durablement hors-service au moins 16 camionnettes d’Amazon sur un parking de cette entreprise à Berlin/Thyssenstraße, à l’aide de 6 dispositifs incendiaires.

Comme chacun sait, le 1er mai est la Journée internationale de lutte de la classe ouvrière. Notre barbecue à base d’essence souhaite inciter à la lutte contre l’oppression des êtres humains et de la nature, et attiser l’inévitable confrontation entre les exploités et les dominants. Lire la suite

Paris : l’architecte des centres de rétention a un nom… et une adresse

Paris : « Raciste, collabo », un architecte d’un centre de rétention administrative menacé à son domicile
un site policier (valeurs actuelles), 2 mai 2024

Un architecte pris pour cible. Mercredi 1er mai, aux alentours de 10h du matin, des policiers ont été appelés pour constater des tags dans le hall d’un immeuble parisien du 9e arrondissement. Sur le mur il était inscrit le nom d’un individu suivi de « raciste, collabo », confie une source policière à Valeurs actuelles. Des tracts ont également été distribués dans les boîtes à lettres des résidents de l’immeuble avec la photo de la victime affublée de menaces et d’insultes.

La victime est un architecte travaillant pour un cabinet prestataire de la Préfecture de Police sur la construction d’un centre de rétention administrative à Goussainville et participant aux travaux de reconstruction du CRA de Vincennes, qui avait été détruit par un incendie.

Par ailleurs, trois autres plaintes ont été déposées concernant le CRA de Vincennes. D’abord le 11 avril, par deux autres cabinets d’architecture pour les inscriptions « ARCHI » et « CRA » et le 18 avril après la découverte d’un tag : « CRA de Vincennes on ne vous oublie pas. »

Volvic (Puy-de-Dôme) : « Extractivisme de l’eau ? Nan mais à l’eau quoi »

Puy-de-Dôme: une usine Volvic cible d’un incendie criminel
BFM/La Montagne, 1er mai 2024

L’usine de la Société des eaux de Volvic sera à l’arrêt forcé certainement jusqu’à la fin de semaine, si ce n’est davantage : ses installations ont été la cibles d’un acte de malveillance dans la nuit de mardi 30 avril à mercredi 1er mai. Les dégâts occasionnés par l’incendie volontaire contre un bâtiment technique d’une vingtaine de mètres carrés [situé à 3 km de l’usine d’embouteillage et en pleine forêt] ont affecté le système électrique de la chaîne de production. Le local est modeste de dimensions, mais les dégâts sont importants : ils empêchent l’usine de tourner. 

Que s’est-il passé précisément  ? Peu d’informations filtrent sur le sujet. Le site de production a été attaqué vers 2h30. Dominique Puechmaille, procureure de la République de Clermont-Ferrand,  évoque « une explosion dans un local technique, ayant provoqué des dégâts importants. » La dégradation a été découverte ce mercredi matin, vers 7 heures, par des employés.

L’origine criminelle de cet événement est établie. Selon les informations de BFM, confirmées par La Montagne, deux individus auraient été filmés par les caméras de vidéosurveillance du site. Ils ont laissé une inscription sur un mur : « Extractivisme de l’eau ? Nan mais à l’eau quoi. »

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Südheise (Allemagne) : attaque incendiaire contre le patron de l’industrie de guerre

[La nuit de dimanche à lundi 29 avril, vers 4h du matin, la cabane en bois de Armin Papperger a été incendiée dans sa résidence secondaire, à Südheide (Basse-Saxe). Ce type n’est pas n’importe qui, puisqu’il est le directeur du groupe d’armement Rheinmetall, un des plus grands conglomérats du complexe militaro-industriel allemand. Cette attaque incendiaire directement sur la propriété du sanglant patron, a été revendiquée quelques heures plus tard sur de.indymedia, dont on trouvera une traduction du communiqué ci-dessous.]


Incendie contre Armin Papperger – Switch Off Rheinmetall

« Avec le changement d’époque et la guerre en Europe, une nouvelle ère a également commencé pour Rheinmetall ».
(Armin Papperger lors de la présentation du rapport d’activité de l’entreprise pour 2023)

La nuit du 28 au 29 avril 2024, nous avons déposé un engin incendiaire contre l’abri de jardin de la propriété d’Armin Papperger à Hermannsburg [ancien nom de Südheide], au coin des rues Turnerstrasse et Immenhoop. Papperger est le dirigeant de Rheinmetall, l’un des grands acteurs de l’industrie de l’armement allemande.

Ici, à Südheide, Papperger se sent à l’aise. Il est entouré de terrains d’entraînement militaire et n’est pas loin du centre d’entraînement au combat GÜZ-Altmark [le plus vaste camp militaire d’Europe pour les techniques contre-insurrectionnelles en milieu urbain des pays de l’OTAN]. L’usine Rheinmetall d’Unterlüß n’est elle aussi qu’à un saut de puce. C’est là que des milliers de travailleurs et de travailleuses forcés ont perdu la vie au service de l’économie de guerre allemande dans l’usine de Rheinmetall-Borsig. C’est dans cette région que de nombreux nazis ont trouvé refuge après la guerre, parmi lesquels Adolf Eichmann ou l’assassin des fosses ardéatines [en mars 1944, près de Rome], Herbert Kappler. C’est la région où, dans les années 1980 et 1990, les néo-nazis organisaient régulièrement leurs entraînements aux sports de combat. Non loin de la maison de Papperger se trouve également Munster, l’un des plus grands stades de l’armée allemande. Dans cet environnement, il se sent en sécurité et bien entouré, y compris par les ami.es avec lesquel.les ce chasseur amateur part de temps en temps à l’affût. Mais la nuit dernière lui a sans doute fait comprendre qu’il n’avait pas que des amis, et que son lieu de retraite n’était pas sûr.
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Comté de Fayette (Etats-Unis) : le chantier du collabo de Cop City sous le feu

Le 16 avril vers 4h du matin, plusieurs pelleteuses ont été endommagées par le feu sur un chantier à côté d’un hôpital du comté de Fayetteville (Georgie). Pour la police, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un incendie volontaire.

Les engins de chantier détruits appartiennent à l’entreprise Brasfield & Gorrie, l’un des principaux constructeurs de Cop City, le futur centre d’entraînement et de formation de la police d’Atlanta. L’entreprise de BTP est également un des donateurs de l’APF  (Atlanta Police Foundation), la Fondation pour la Police d’Atlanta . Des vandales avaient déjà ciblé le siège social de l’entreprise à Birmingham, en Alabama, au printemps 2022.

En janvier, le chef de la police d’Atlanta, Darin Schierbaum, avait déclaré qu’il y avait eu plus d’une vingtaine d’attaques dans la région métropolitaine d’Atlanta et dans d’autres États, ciblant des entreprises travaillant pour Cop City.

[Synthèse des médias nord-américains (Fox5 Atlanta/), 16 avril 2024]

Tourcoing (Nord) : coup double contre les staliniens


Le siège du parti communiste à Tourcoing à nouveau dégradé
La Voix du Nord, 29 avril 2024 (extrait)

À nouveau, de grandes plaques de bois obstruent les vitres du local du parti communiste à Tourcoing. Vendredi, la porte en a été cassée et samedi une vitrine a été brisée. « En juillet dernier, nous avions déjà été victimes de dégradations. Les assurances ont mis huit mois à nous rembourser et nous venions de remplacer les vitres depuis huit jours seulement », explique Dominique De Clercq, Danel, responsable locale du PC et ancienne élue d’opposition au conseil municipal. Des planches de bois ont également été posées pour protéger les quatre autres vitrines.

C’est la deuxième fois en huit mois que le siège du parti communiste tourquennois est visé. Ce local appartient à la société immobilière du parti communiste du Nord. Une plainte a été déposée. Celle qui avait été enregistrée en juillet a été classée sans suite malgré la présence de caméras de vidéosurveillance.