Tous les articles par sansnom

Strasbourg (Alsace) : cramer les ordinateurs de l’université

Un incendie rend inaccessible un bâtiment de l’université
de Strasbourg
France3/AFP, 5 avril 2023 (extraits)

Le président de l’université de Strasbourg a été alerté de l’incendie survenu peu avant minuit dans la nuit du 4 au 5 avril. Il s’est immédiatement rendu sur place, rue de Rome, dans le quartier de l’Esplanade. L’incendie s’est déclaré aux alentours de minuit dans un laboratoire de langues, au deuxième étage d’un bâtiment de la faculté de sciences humaines. « Le feu a pris au deuxième étage, dans une armoire contenant des dossiers et du papier », explique Michel Deneken. « Cela s’est passé au centre de ressources linguistiques. Il y avait une cinquantaine d’ordinateurs dans cette salle et donc beaucoup de câbles électriques. »

Autre élément étrange, trois véhicules ont été incendiés quelques minutes auparavant. D’abord la voiture du concierge, dans l’enceinte fermée du Palais universitaire, puis une autre dans la rue de l’Université et une troisième sur le campus. Lire la suite

Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) : saboter le jus du site pétrolier

Saint-Nazaire : près du dépôt pétrolier, une armoire électrique détruite par un incendie volontaire
L’écho de la presqu’île guérandaise, 4 avril 2023

Une armoire électrique a été détruite par un incendie volontaire dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 avril 2023, près du dépôt pétrolier de Donges (Loire-Atlantique).

Vers minuit, des palettes et des pneus ont été enflammés au niveau de la rue de Brigantin, qui mène au site pétrolier stratégique de la SFDM [Société Française Donges-Metz, spécialisée dans le transport et le stockage des hydrocarbures, et propriétaire du dépôt de carburant de Donges dont le blocage a été expulsé par les flics le 29 mars], régulièrement bloqué dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites.

Expressément ciblée selon la gendarmerie, l’armoire électrique a été détruite privant de courant pendant plusieurs heures les entreprises du secteur. À l’arrivée des autorités sur place, il n’y avait plus personne. Une enquête a été ouverte.

Tréon/Saulnières (Eure-et-Loir) : double sabotage contre le projet d’éoliennes industrielles

Eoliennes : à Saulnières et à Tréon, près de Dreux :
des mâts d’étude vandalisés
L’Echo républicain, 30 mars 2023

Des actes de dégradation commis deux week-end de suite, l’un à Tréon, l’autre à Saulnières, avec toujours la même cible : les mâts d’étude de la vitesse du vent dont les câbles ont été sectionnés.

Les gendarmes de la compagnie de Dreux ont été sollicités, le lundi 20 mars, pour le mât de Tréon, vandalisé durant le week-end précédent, au lieu-dit de La Gadelière. Puis une nouvelle fois, lundi 27 mars, pour des dégradations du mât installé dans un champ de Saulnières, au lieu-dit Les Bretonnières.

Dans les deux cas, les installations qui servaient à étudier la faisabilité d’une installation de futures éoliennes dans le secteur, projets contestés par des collectifs d’habitants, se situent en plein champ, accessibles via des chemins de terre. « La compagnie de gendarmerie de Dreux a ouvert une enquête. La police technique et scientifique s’est rendue sur place pour faire des relevés », a confirmé la commandante Claire Chazal. Le préjudice s’élèverait à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Toulouse (Haute-Garonne) : Du feu dans le gaz

Indymedia Nantes, 4 avril 2023

Quand on voit la planète qui s’assèche et la répression qui nous frappe on pourrait penser que tout est perdu, que tout est vain.
Peut-être. Peut-être qu’il n’y aura pas de grandes victoires. Peut-être que c’est déjà trop tard. Peut-être qu’en s’opposant à la destruction du vivant et de nos propres vies on finira par souffrir encore plus. Peut-être qu’un jour ce monde ne sera plus qu’un immense désert.
Peut-être, beaucoup de peut-être.
Mais il y a aussi des certitudes. L’identification des responsables du désastre. Et surtout, contre eux, la haine. Une haine qui ne demande qu’à prendre vie. Sinon elle me ronge de l’intérieur.
Alors je l’ai laissé s’exprimer avec un bidon d’essence de 10 litres dans la nuit du 30 au 31 mars à Toulouse sur un parking de GRDF.
Le plaisir de voir les nappes de feu s’allumer et dévorer les bagnoles.
Au final 12 de leurs véhicules qui partent en fumée.
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Yverdon (Suisse) : poissons d’avril vs bétonneur

Des activistes sabotent les machines d’un chantier
20Minutes (Suisse), 5 avril 2023

Le week-end dernier, le collectif des poissons d’avril a joué un mauvais tour à l’entreprise Orllati. Ces activistes ont déversé du sable dans l’huile et le diesel des pelleteuses, coupé les câbles des machines et tagué les barrières de chantier du quartier de Clendy-Dessous, à Yverdon-les-Bains. Un poisson d’avril de 10m de long a aussi été suspendu à la plus haute grue du chantier, rapporte le site renverse.co. «Nos machines ont effectivement été vandalisées sur ce chantier. Une plainte a été déposée», confirme l’entreprise. Pour mémoire, le quartier de Clendy-Dessous avait déjà fait parler de lui fin 2021, quand une dizaine de squatters avaient investi les maisons destinées à être détruites, pour laisser place à des immeubles flambants neufs.
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Bron (Rhône) : «On ira jusqu’à l’Élysée»

«On ira jusqu’à l’Élysée» : un centre des impôts incendié
près de Lyon
Le Figaro, 31 mars 2023

Le centre des impôts de Bron a été la cible d’un incendie dans la nuit de jeudi à vendredi. Une vingtaine de soldats du feu ont été appelés vers 2h30 du matin pour un feu qui s’est déclaré au niveau de l’entrée du centre des finances publiques. Plusieurs dizaines de m2 du bâtiment ont été détruites. Toutefois les fumées se sont répandues dans une grande partie du centre, nécessitant sa fermeture temporaire ce vendredi.

Une enquête a été ouverte, puisqu’à l’intérieur, des tags «On ira jusqu’à l’Élysée» accompagné du sigle A des anarchistes ont été inscrits sur les murs du bâtiment, nous détaille les services d’enquête, confirmant une information du Progrès .


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Die (Drôme) : « L’Etat nous observe, crevons-lui les yeux »

« L’État nous observe, crevons-lui les yeux » : après l’incendie criminel, la sous-préfecture de Die taguée
Le Dauphiné, 4 avril 2023

En grande partie calcinée, et non réparable, la porte en bois de la sous-préfecture de Die n’a pas encore été remplacée. Sur cette même façade couleur rose pâle du bâtiment symbole de l’État, entre les trois fenêtres aux volets fermés, un tag à la peinture noire a été inscrit dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 avril. Il mentionne : « l’Etat nous observe, crevons-lui les yeux ». Ce slogan est souvent tagué pour dénoncer la vidéoprotection. Si à Die, la Ville n’est pas équipée de caméra de vidéoprotection sur l’espace public, les six caméras autour la sous-préfecture, appartenant à l’État, ont également été bombées à la peinture au cours de la nuit de lundi à mardi. Aussi, au moins une caméra d’un distributeur automatique de billets de la Caisse d’Épargne, banque située sur la même place de la République, à Die, a été neutralisée à la bombe de peinture.

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Kourou (Guyane) : saccager la salle des profs…

Kourou : le collège Schoelcher vandalisé pour la 10e fois
Guyane1ere, 3 avril 2023

La colère gronde au collège Victor Schoelcher de Kourou. Depuis la rentrée scolaire, l’établissement est victime de cambriolages et d’actes de vandalisme à répétition. La coupe est pleine pour le personnel qui a appliqué, ce matin, son droit de retrait.

Gaëtan Dirou, professeur et représentant du syndicat SNES FSU  en appelle à la réaction rapide de la CTG pour la sécurisation du collège : « C’est un fait récurrent qui dure depuis le mois de septembre. Nous avons un collège qui n’est pas du tout aux normes notamment au niveau de la sécurité. Les visites des vandales ont été quasiment quotidienne ces derniers jours. Le bureau de la principale a été vandalisé hier et aussi la salle des professeurs complètement saccagée. Pour nous il est intolérable de travailler dans un  tel désordre… »

Gênes (Italie) : incendie solidaire de voitures d’une compagnie d’électricité

[La nuit du 31 mars à Gênes, trois véhicules de l’entreprise IREN (société de distribution et de production d’électricité et de réseau de chaleur) sont parties en fumée sur le parking de son siège social vers 3h30. Si les médias italiens ont d’abord parlé d’une combustion spontanée à cause d’un possible court-circuit, ils ont bien vite dû ravaler leur chapeau (de préfecture) suite à la parution d’un communiqué de revendication solidaire, dont on trouvera ci-dessous une traduction]


Traduit de l’italien de lanemesi, 2 avril 2023

La démocratie ne peut pas permettre que certaines pensées soient explicitées de manière claire, et que certains mots soient utilisés impunément, parce qu’ils pourraient faire leur chemin parmi les opprimés, parmi les exclus. Ces mots sans limites prennent pour moi plus de poids, parce qu’ils m’ont coûté et me coûteront encore des années de prison, mais c’est ma façon de résister, de contre-attaquer.
Alfredo Cospito (janvier 2021)

Dans la nuit du 31 mars, nous avons attaqué par le feu plusieurs véhicules appartenant au groupe IREN, entreprise leader en Italie de chauffage urbain, agissant dans la production et la distribution d’énergie électrique et dans les services technologiques.
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Tatinghem (Pas-de-Calais) : jamais deux sans trois?

La troisième antenne relais téléphonique de Tatinghem
résistera-t-elle aux sabotages ?

La Voix du Nord, 2 avril 2023

Cette dernière semaine de mars, une nouvelle antenne-relais de téléphonie mobile a été dressée, toujours au même endroit, entre la RD942 et l’ancienne commune de Tatinghem, non loin de la salle de sport. Elle fait suite à deux autres qui ont fait l’objet de sabotages.

La première fois, c’était en 2020, en plein confinement. Une rafale de vent (guère plus de 55 km/h enregistrés à Boulogne-sur-Mer ce jour-là) déplantait l’installation le 22 mars 2020. L’antenne 4G d’Orange, également exploitée par l’opérateur Free, avait alors été installée trois semaines avant, dans un terrain privé coincé entre une ferme à l’arrière de la salle de sport de Tatinghem et la RD 942, la rocade reliant l’agglomération de Saint-Omer à la RN 42 vers Lumbres. L’opérateur n’avait pas de doute sur l’origine de l’incident : un sabotage pour faciliter la mise à terre de l’antenne.

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[Tract] : Tout est normal (MàJ)

[version mise à jour reçue par mail, 6 avril 2023]

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Samedi 25 mars 2023, à Sainte-Soline, pour défendre leurs solutions industrielles optimisant la production capitaliste dans un monde où l’eau commence à manquer, l’Etat a tenté d’assassiner.

Normal.

Lorsque des milliers de personnes se retrouvent pour exprimer un refus offensif, d’une bassine, d’une réforme, d’un état de fait qui opprime, les flics les attendent et canardent.

Normal.

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Saint-Jean-de-Boiseau (Loire-Atlantique) : l’art de saboter la fibre

Saint-Jean de Boiseau. La fibre optique dans une des armoires sabotées, coupée à ras bien comme il faut…

Armoires fibres internet vandalisées en Loire-Atlantique :
l’œuvre d’un expert
Le Courrier du pays de Retz, 28 mars 2023 (extrait)

Depuis le 21 mars 2023, c’est la panique à Saint-Jean-de-Boiseau (Loire-Atlantique). Plusieurs dizaine de foyers, plutôt situés à l’est de la commune, ont été coupés d’internet. Des habitants de La Montagne et du Pellerin ont aussi été concernés par la panne géante. La cause ? Plusieurs armoires fibre vandalisées. Free, Orange, SFR, Bouygues… Tous les opérateurs sont touchés. Sur une page Facebook dédiée aux habitants, on trouve plusieurs témoignages et plusieurs chiffres : « 85 foyers touchés » ; « entre 300 et 600 personnes impactées ».

Les techniciens de Xpfibre (opérateur d’infrastructures indépendant de France) ont travaillé, samedi 25 et dimanche 26 mars, pour rétablir leur connexion. Certains foyers sont encore en berne mais la situation devrait se rétablir dans les jours qui viennent. Pour le délégué régional de XpFibre, « c’est un sabotage effectué par des experts. Ils ont coupé au ras des tuyaux. Ils ont procédé de telle manière à ce que les réparations soient les plus longues et les plus compliquées possibles. Il s’agit d’un acte de vandalisme commis par quelqu’un qui s’y connaît bien. »
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Vaulnaveys-le-Haut (Isère) : une nouvelle antenne part en fumée

Isère : un relais téléphonique touché par un incendie
Le Dauphiné, 28 mars 2023

Un incendie s’est déclaré ce mardi soir dans un relais téléphonique situé sur la commune de Vaulnaveys-le-Haut. Le feu a pris vers 21 heures au pied de ce relais situé au bord de la D5E qui relie Brié-et-Angonnes et Vaulnaveys-le-Haut, à proximité d’une déchetterie. Cinq des huit boîtiers qu’il compte auraient été détruits ou endommagés par les flammes. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour tenter de déterminer l’origine de cet incendie.

La piste d’un acte volontaire devrait nécessairement être privilégiée. De nombreux incendies volontaires visant ce type d’installation ont en effet déjà été perpétrés en Isère. Le dernier en date ayant endommagé un relais situé à Entre-deux-Guiers dans la nuit du 9 au 10 février dernier. Fin mai 2022, c’est à Têche qu’une autre installation exploitée par Free avait été dégradée par incendie. Le lendemain, c’est une antenne relais située à Soleymieu qui avait été attaquée. En janvier et février 2022, même scénario à Flachères, dans les Terres Froides, d’autres sabotages étant commis dans le secteur du lac de Paladru.

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Seine-et-Marne : saboter la signalisation ferroviaire

Circulation perturbée pour les TGV entre Paris et le Sud-Est :
un possible « acte de malveillance » pour la SNCF
France3, 28 mars 2023

Des retards et de la patience… L’axe Sud-Est a été affecté toute la journée mardi 28 mars par « un envahissement de voies prolongé » lié aux manifestations contre la réforme des retraites gare de Lyon à Paris, un autre gare Saint-Charles à Marseille et « une panne de signalisation en Seine-et-Marne », a détaillé un porte-parole de SNCF Réseau. « Une enquête est ouverte sur les causes de cet incident, qui pourrait être lié à un acte de malveillance », a-t-il ajouté.

Dans un TGV emprunté par un journaliste de l’Agence France Presse, un contrôleur a parlé de « sabotage ». Mais il est encore impossible de déterminer avec certitude les causes de l’incident, qui oblige les TGV à utiliser la ligne classique – et non la ligne à grande vitesse – entre Paris et Saint-Florentin (Yonne).

Des câbles avaient été incendiés en janvier dans un poste d’aiguillage en Seine-et-Marne, paralysant l’ensemble du trafic de la gare de l’Est à Paris.

Boves (Somme) : saboter le trafic ferroviaire

«Des actes de malveillance» sur le réseau SNCF près de Boves
Courrier Picard, 28 mars 2023

Plusieurs «  actes de malveillance  » ont entraîné des perturbations ce mardi 28 mars sur le réseau SNCF. Les lignes TER Amiens-Creil et Amiens-Arras ont subi des retards, entre 5 heures et 7 heures du matin, avant que le trafic ne reprenne normalement malgré quelques retards résiduels jusqu’à la mi-journée. La SNCF ne souhaite pas communiquer précisément sur ce que sont ces actes de malveillance vraisemblablement liés à la contestation sociale contre la réforme des retraites. «  Il s’agit d’un dérangement des voies qui a empêché la circulation des trains, à plusieurs reprises », indique-t-elle. À hauteur de la commune de Boves près d’Amiens.