Archives de catégorie : Allemagne

Leipzig (Allemagne) : le commerce de la candidate AfD en prend pour son grade

Il n’y a rien à enjoliver ! Le salon de beauté de la candidate
de l’AfD aéré

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 11 septembre 2024

Dans la nuit du 11 septembre, nous avons brisé la porte d’entrée et la vitrine du salon de beauté d’Astrid Kemnitz, membre du parti d’extrême-droite AfD, puis nous avons aspergé l’intérieur de goudron liquide et d’acide butyrique.

La fasciste Astrid s’est présentée en juin 2024 comme candidate au conseil municipal dans la circonscription de Leipzig-Est.

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Brême (Allemagne) : une caméra-espion trouvée lors des « Journées anarchistes »

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 10 septembre 2024

Le week-end dernier se tenaient à Brême les Journées anarchistes :  différents événements et ateliers ont été organisés du 6 au 8 septembre à l’Alten Sportamt sur le thème « Perspectives insurrectionnelles sur la crise climatique ».

Vendredi, peu après le début des rencontres, une camionnette blanche aux vitres teintées a été repérée dans les parages de à l’Alten Sportamt. Elle était garée à une centaine de mètres de là, avec une bonne vue sur l’entrée des lieux. Un coup d’œil à l’arrière de la camionnette à l’aide d’une lampe de poche a révélé une caisse dans laquelle était cachée une caméra. Une telle boîte avait déjà été trouvée en 2023 comme abritant une caméra : elle était alors également installée dans une camionnette blanche et avait été utilisée pour observer la fête d’été de la Kämpfenden Jugend à Brême [NdT : on peut voir ici un système identique utilisé à Leipzig, également en 2023].
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[Brochure] : Switch-Off, interventions radicales contre la destruction de la planète

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[Reçu par mail, 10 septembre 2024]

Switch-Off, interventions radicales contre la destruction de la planète. Documentation, analyses et discussion, (traduit de l’allemand), septembre 2024, 80 pages A4


Quatrième de couverture

La brochure que vous tenez entre les mains est la traduction de celle disponible sur le site « Switch Off the System of Destruction » : Eteindre le système de dévastation (de la planète). A l’exception d’un texte d’analyse dont l’économicisme dépassait nos compétences, on trouvera donc ici l’intégralité de ce volumineux recueil paru en allemand début avril 2024.

Il contient, outre un mot d’introduction et l’appel initial de l’initiative Switch-Off! lancée un an plus tôt par des « anarchistes, autonomes et révolutionnaires sociales/aux des pays germanophones », plusieurs nouveaux textes de réflexion ainsi qu’un long entretien avec différents individus participant au projet, le tout ponctué de communiqués d’attaques (certains traduits pour l’occasion) ou de traces de celles qui n’ont laissé aucun mot. Aussi bien contre l’industrie fossile, celles du béton, de l’automobile, de la guerre et de l’aérospatial, que contre les éoliennes du capitalisme vert, des pylônes électriques et des antennes-relais ; autant contre l’infrastructure du rail et les chantiers d’autoroutes qu’en défense des forêts occupées, ou contre le patriarcat et le néocolonialisme du Tren Maya au Mexique.

« Ce dont nous avons besoin dans la lutte contre la dévastation de la nature et la misère sociale qui en découle, c’est la quête commune d’une véritable rupture révolutionnaire et de la liberté pour toutes et tous. La poursuite d’une initiative qui rejette tous les compromis et les corrections cosmétiques de l’État et qui entraîne une transformation de nos relations sociales… » (mai 2023)

switchoff.noblogs.org
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Munich (Allemagne) : saboter l’industrie du béton…

Dans la nuit de dimanche à lundi 2 septembre, vers 3h du matin, les salariés d’une petite entreprise ont appelé les pompiers pour signaler un incendie chez leur voisin. Leur voisin, puisqu’on se trouve dans le parc industriel de la Detmoldstraße au nord de la ville de Munich, n’est rien d’autre qu’une immense usine : la Centrale à béton Max Bögl, qui recouvre le monde de ses immondices depuis 1929 et emploie, selon ses propres informations, 6500 personnes sur 40 sites à travers le monde.

Sur place, c’est vite la consternation pour les soldats du feu. Les flammes sont en train d’engloutir le site de production à différents endroits. D’un côté ce sont six bétonnières qui flambent, de l’autre une pelleteuse, et enfin, tout en haut dans le ciel, c’est le tapis roulant de l’entreprise qui illumine la nuit. Malgré l’alerte générale lancée par les premiers pompiers, qui seront rejoints par une cinquantaine de collègues, le feu continue même de progresser un peu partout, et l’incendie du tapis roulant finit par atteindre le sommet du silo de mélange, en commençant à le grignoter, tandis que plusieurs blocs de cartons compressés d’une déchetterie voisine commencent à sentir le roussi. Ce n’est que vers 6h30 du matin que ce sabotage contre la centrale à béton, qui a provoqué des millions d’euros de dégâts, sera définitivement maté.
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Munich (Allemagne) : le train-usine n’a pas passé la nuit

Certains apprécient peu les attaques anonymes contre le pouvoir, c’est le moins qu’on puisse dire. D’un côté se trouvent les bien-pensants du mouvement révolutionnaire, eux qui ne voient que « récupération » lorsque des compagnon.nes mettent en avant les actes qui leur parlent pour les défendre. Et tout à l’opposé du spectre, se nichent par exemple les flics de Munich, eux qui ont dû créer en 2023 un groupe d’enquête spécial nommé « Raute », dépendant du service de la Protection de l’État (Staatsschutz), afin de tenter d’élucider une trentaine d’incendies volontaires n’ayant laissé aucun indice textuel. Soit autant de sabotages contre des infrastructures de communication, d’énergie, de transport et de guerre *, dont deux ont notamment fait l’objet de perquisitions par la police allemande contre des compagnons à Bruxelles et Amsterdam, en mai dernier.

Après quelques mois de répit, les larbins du bon ordre bavarois espéraient pouvoir enfin lézarder au soleil estival, mais c’était sans compter sur le retour des fantômes qui hantent leurs nuits blanches. A Oberhaching, petite commune située au sud de Munich, stationnait un train-usine de 200 mètres de long, chargé de remplacer le ballast des voies entre les gares de banlieue (S-Bahn) de Deisenhofen et de Solln. Une belle entreprise civilisationnelle qui a été ruinée mercredi 31 juillet vers 4h du matin, quand plusieurs engins incendiaires ont été judicieusement placés pour le dévorer par les flammes. Les dégâts du sabotage sont estimés à environ 500.000 euros, soit « une somme à six chiffres dans le milieu de la fourchette », comme on dit dans le langage bureaucratique des uniformes. Notamment parce que le coûteux serpent d’acier composé de deux chaînes d’excavation et de trois systèmes de tamis est désormais hors d’usage, et qu’une partie a dû être démontée sur place.
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Leipzig (Allemagne) : les criminels chient sur la CDU !

[Dimanche 1er septembre était jour d’élections régionales partielles en Allemagne, en Thuringe et en Saxe, avec une importante percée attendue du parti d’extrême droite « Alternative pour l’Allemagne » (AfD). La veille dans le quartier de Leutzsch à Leipzig (Saxe), la camionnette de campagne du candidat de droite Volker Klostermann (CDU) est volontairement partie en fumée vers 3h du matin. On trouvera ci-dessous le communiqué publié le lendemain sur Indymedia, dont nous livrons une traduction de l’allemand.]


Les criminels chient sur la CDU !

Le 31 août, nous avons incendié la camionnette de campagne de Volker Klostermann. Afin de ne pas endommager une autre voiture, nous avons mis le feu au pneu arrière droit.

La CDU se présente aujourd’hui comme le sauveur de la démocratie. Mais n’est-ce pas elle qui a dirigé la Saxe pendant 30 ans depuis la réunification, et qui a réussi à faire en sorte que les gens se sentent laissés pour compte et opprimés, au point qu’ils se tournent vers le fascisme dans une proportion effrayante ? N’est-ce pas la CDU qui a ouvert la voie à la forte disparité Est-Ouest, à la grande insécurité économique et aux inégalités causées par les bas salaires et les retraites et la vente des appartements et des hôpitaux à leurs amis du monde des affaires ? Ils n’en ont rien à foutre des gens, en dehors du moment où ils quémandent du soutien pour qu’eux et leurs amis du monde des affaires puissent rester au pouvoir.
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Hambourg (Allemagne) : attaque solidaire contre un collabo carcéral

Liberté pour Maya ! Attaque contre le profiteur des prisons SPIE
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 30 août 2024

Dans la nuit du 29 au 30 [août], des voitures de l’entreprise SPIE EPH GmbH se sont enflammées dans le quartier de Wilhelmsburg à Hambourg, au niveau de la König-Georg-Stieg 8-10.

SPIE EPH GmbH, dont le siège est à Hambourg, fait partie de SPIE Germany & Central Europe (Allemagne, Autriche, Pologne, Slovaquie, République tchèque et Hongrie), qui est elle-même une filiale du groupe français SPIE. En tant que « prestataire de services multitechnologiques pour les bâtiments, les systèmes et les infrastructures » (selon sa propre définition), le groupe est présent dans de nombreux secteurs et est en constante expansion.

Free Maya. Fight Fascism!

L’un de ces secteurs est le système pénitentiaire, que Spie soutient en installant et en entretenant des systèmes de surveillance dotés de diverses technologies de sécurité.
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A propos des perquisitions à Bruxelles et Amsterdam

[Sur ces perquisitions, on pourra relire ici l’article de juin 2024. Et on trouvera ci-dessous des liens vers les attaques anonymes en Bavière (Allemagne) qui ont servi de prétexte à cette opération de police internationale…]


[Reçu par mail, 22 août 2024]

Au petit matin du 23 mai 2024, les flics ont perquisitionné simultanément 3 domiciles de compagnon.ne.s à Amsterdam et à Bruxelles. Pour rappel : ont été saisis des supports de données numériques (ordinateurs, téléphones, disques-durs, clés usb, appareils photo), des outils et des publications anarchistes. Personne n’a été arrêté à cette occasion.

D’après les premiers documents de l’enquête, trois compagnon.ne.s sont visées par une procédure lancée par le parquet général de Munich pour : « participation à une association criminelle (§129), incendie volontaire, perturbation d’entreprises publiques et sabotage à des fins anticonstitutionnelles ».
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Allemagne : plein de bonnes raisons de saboter le réseau ferroviaire !

[La nuit de dimanche à lundi 29 juillet, un double sabotage de câbles le long des voies ferrées à Brême et à Hambourg a paralysé une partie des trains à grande vitesse allemands. Une attaque dont nous avions déjà rendu compte ici, à laquelle il faut désormais ajouter un autre sabotage identique à Berlin la nuit de jeudi à vendredi 1er août vers 3h, dans le quartier de Charlottenbourg. Selon la compagnie ferroviaire allemande, la Deutsche Bahn, plusieurs aiguillages et signaux sont hors-service entre la gare centrale de Berlin et Berlin-Spandau suite à l’incendie volontaire de plusieurs mètres de câbles sur un pont, provoquant des centaines d’annulations et retards de trains tant régionaux qu’à grande vitesse, qui vont durer au moins tout le week-end.
Le 2 août, un communiqué a été publié sur de.indymedia revendiquant les attaques contre le réseau ferroviaire à Brême, Hambourg et Berlin, dont nous livrons ici une traduction de l’allemand, et qui salue en passant la délégation inattendue et les saboteureuses qui ont successivement allumé la flamme olympique dans les regards de câbles de la SNCF puis dans ceux du réseau internet et des antennes-relais…]


Attaquer l’infrastructure de la Deutsche Bahn – saboter la guerre et le colonialisme

Cette semaine, des attaques incendiaires contre l’infrastructure de la Deutsche Bahn [DB, SNCF allemande] ont eu lieu à Brême, Hambourg et Berlin. Les pannes provoquées par ces attaques permettront, souhaitons-le, de créer des interruptions efficaces dans la routine capitaliste. Le groupe ferroviaire public constitue, comme aucune autre entreprise, la colonne vertébrale et les artères vitales de l’économie allemande, en lui fournissant le carburant qui l’alimente et la fait tourner : chaque jour, des tonnes de matières premières pillées dans le monde entier sont acheminées par rail via sa filière fret, DB Cargo, vers les ateliers et usines des grandes industries de l’acier, de la chimie ou de l’automobile, pour satisfaire l’appétit insatiable en biens de consommation et en matériaux de construction de cette société.

En même temps, nous sommes au milieu d’un vaste processus de transformation, de l’ère des énergies fossiles vers un monde hautement technologisé et électrifié, que le gouvernement fédéral nous vend sous le terme trompeur de « transition énergétique ». La logistique de la Deutsche Bahn joue un rôle-clé dans ce processus. Elle développe par exemple actuellement des solutions de transport pour les batteries à hydrogène et au lithium afin de stimuler le développement d’une économie « verte » en Allemagne, et de rendre le pays attractif pour les entreprises qui souhaitent s’implanter et investir dans de nouvelles technologies. La gigafactory de Tesla à Berlin-Grünheide est sans doute l’exemple le plus connu et le plus controversé à ce jour de cette folie mensongère. Cela va de pair avec l’émergence et l’expansion de projets extractivistes et de nouvelles voies de transport, afin de convoyer les ressources convoitées et disputées telles que le cobalt, le lithium, le nickel, le cuivre ou le silicium, indispensables aux technologies prétendument durables, des mines vers les usines de traitement et les sites de production. Alors que la politique et l’industrie en espèrent de nouveaux marchés et des affaires lucratives, cette évolution signifie surtout une chose pour la planète : la progression vers sa destruction généralisée. Désormais, avec son label vert et au nom de la protection du climat, Deutsche Bahn est à l’avant-garde de ce mouvement.

Quand les trains s’arrêtent, les processus finement programmés de ce système d’exploitation et de destruction sont interrompus et ralentis.

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Allemagne : double sabotage de la ligne ferroviaire Brême-Hambourg

Est-ce un clin d’œil anonyme à la délégation inattendue qui avait mis en tilt une bonne partie du trafic ferroviaire hexagonal quelques heures avant la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, ou un heureux hasard du calendrier ? Toujours est-il que quelques jours plus tard, la nuit de dimanche à lundi 29 juillet, un double sabotage a paralysé une partie des trains à grande vitesse allemands.

Le premier incendie volontaire s’est produit vers 4h du matin dans le quartier de Bürgerpark à Brême, cramant un puits de câbles le long de la voie ferrée. Quant au second incendie, qui a eu lieu la même nuit, il a touché les câbles d’une voie ferrée près de Hambourg, à 150 kilomètres de là. Conclusion pour les deux grandes villes industrieuses et commerçantes du Nord de l’Allemagne ? Les trains à grande vitesse ICE entre la région de Rhénanie du Nord-Westphalie et Hambourg n’ont pas pu atteindre la gare centrale de Brême, tandis que les trains longue distance du sud-ouest vers Hambourg ont également été déviés. Idem concernant l’opérateur ferroviaire régional metronom, dont les trains ont affiché des retards importants et des annulations partielles tout au long de la journée. Lire la suite

Berlin (Allemagne) : une grue de forage de « Bauer AG » incendiée, pour sa participation à THE LINE

(Traduit de l’allemand de de.indymedia, 12 juillet 2024)

« Bauer AG » est une entreprise de génie civil hautement spécialisée qui, de part sa participation à des projets d’infrastructures et de constructions gigantesques dans le monde entier, se rend complice de la destruction de biotopes et de l’expulsion de leurs habitant.es. L’avancée des foreuses et des pelleteuses de Bauer AG dans les endroits les plus reculés de la planète n’augure jamais rien de bon, et annonce souvent la fin de la diversité de la flore et de la faune au profit d’une misère grise d’acier et de béton.

« Ce que nous faisons aujourd’hui détermine à quoi ressemblera le monde de demain »
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[Brochure] : Switch off the system of destruction – Appel et communiqués

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Switch off the system of destruction – Appel et communiqués (mai 2023/juin 2024), 2e édition mise à jour, juillet 2024, A4, 56 pages


Sommaire

APPEL
p. 3 Switch off the system of destruction – Éteindre le système de dévastation

COMMUNIQUES
p. 10 Les coûts de la transition énergétique… et les bornes de recharge électrique au feu (Brême, juin/juillet 2023)
p. 11 Chaleureux sabotage de chemins de câbles : couper le jus à RWE ! (Bassin minier rhénan, 6 juillet 2023)
p. 11 La répression contre les militants pour le climat ne doit pas rester sans réponse (Munich, 10 juillet 2023)
p. 12 Incendie de la voiture du ministre de l’Intérieur Mäurer – Switch OFF ! the system of destruction (Brême, 19 juillet 2023)
p. 13 Switch off the system (Hambourg, 25 juillet 2023)
p. 13 Attaque contre la Deutsche Bahn – Stop Tren Maya – Switch Off ! (Berlin, 27 juillet)
p. 15 Une antenne-relais incendiée à Berlin-Wuhlheide (Berlin, 3 août 2023)
p. 15 Switch off! Züblin, destructeur du quartier et de l’environnement (Berlin, 10 août 2023)
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Berlin (Allemagne) : Acquittements au procès « Rendez-vous » !

Le 15 juillet se tenait le dernier jour du procès dans l’affaire « Wir Haben eine Verabredung ». Selon l’accusation, durant la nuit du 16 février 2023, les prévenu-es auraient voulu incendier les câbles de l’entreprise ferroviaire allemande. Le parquet a plaidé l’acquittement à la fin de sa plaidoirie, par manque de preuves. Les avocat-es ont aussi plaidé pour l’acquittement, que le juge, après 15 minutes de réflexion, a prononcé !


Voici la déclaration que les deux accusé-es ont lue ensemble après les plaidoiries finales des avocat-es :

Nous avons été arrêté-es il y a 17 mois. Pendant un jour et demi, avons été séparé-es dans le centre de détention de Tempelhofer Damm et avons été présenté-es à un magistrat. Nous avons ensuite dû nous présenter au poste environ 85 fois et griffonner notre signature sur un bout de papier pour prouver que nous n’allions pas nous soustraire à la procédure. Notre ADN a été prélevé, et recherché dans des bases de données. Pendant un total de 15 jours, nous avons été observé-es par des contrôleurs dans notre vie quotidienne, avec nos ami-es et compagnon-nes, et les entrées de nos maisons ont été filmées. Depuis quelques jours, nous sommes assis-es devant ce tribunal, où notre culpabilité est jugée. Lire la suite

Berlin (Allemagne) : feu aux antennes-relais du progrès technologique et de la militarisation

[La nuit de samedi à dimanche 7 juillet, deux antennes-relais sont parties en fumée à Berlin. L’une d’elles était située dans le quartier de Tempelhof, et plus précisément dans la bien nommée Attilastraße, où l’incendie a été signalé vers 2h du matin. Ce pylône se trouvait sur le site d’un opérateur de téléphonie mobile, et c’est le service de Protection de l’Etat (Staatsschutz) qui a été chargé de l’enquête. Le lendemain, un communiqué a été publié sur de.indymedia, dont nous livrons ici une traduction de l’allemand,]


Attaque contre la militarisation et le spectacle / Attaque contre deux antennes-relais

Hier, des antennes-relais ont été incendiées à deux endroits différents à Berlin.

Cette action est une contribution aux luttes contre la technologie, la militarisation et la domination.

Ces dernières années, nous nous sommes habitués à être entourés de plus en plus d’antennes, qui font désormais partie de notre environnement. Ces antennes et le réseau de téléphonie mobile sont indispensables pour permettre la numérisation de nos vies, pour réaliser la Smart City et pour développer la technologie (militaire) et le contrôle social en général.
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Berlin (Allemagne) : les Tesla continuent de flamber

(traduit de l’allemand de de.indymedia, 18 juin 2024)

Hier soir, des Tesla ont encore brûlé à Berlin. Cette fois, c’est dans le quartier de Mitte qu’elles ont été touchées. Ces derniers mois, plusieurs actions et manifestations ont eu lieu contre Tesla et l’extension de sa Giga-Factory à Grünheide [en périphérie de Berlin].

Les textes les plus divers ont souligné la nocivité des voitures électriques et l’exploitation des matières premières pour leur fabrication. Au Congo, des enfants se tuent à la tâche pour obtenir du cobalt et de nouvelles mines toxiques de lithium sont ouvertes dans le monde entier pour satisfaire les besoins de l’industrie automobile. Le fait que Tesla ait été choisie par beaucoup comme une cible adéquate dans la lutte contre le « capitalisme vert » est certainement lié au rôle de l’entreprise en matière de guerre et de surveillance, ainsi qu’aux déclarations fascistes du macho Elon Musk.
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