Leipzig : Fuck Hentschke !
traduit de de.indymedia, 2 mars 2025
Dans la nuit du 1er mars, nous avons mis le feu à des engins de chantier appartenant à l’entreprise d’extrême droite Hentschke Bau afin de contrer le fascisme à la saxonne [la ville de Leipzig se trouve dans la région de Saxe].
Nous n’oublions pas que Hentschke a fait un don important au parti d’extrême-droite AFD [en 2017 lors des législatives] et l’a ainsi rendu présentable.
Nous n’oublions pas que Hentschke a soutenu financièrement pendant des années la chaîne de télévision Ostsachsen.TV afin de faire avaler aux gens des conneries de conspis d’extrême-droite. Lire la suite
Du feu pour les technofascistes ! Fight Strabag ! Fight Tesla ! Fight DB !
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 25 février 2025)
Cinquante hectares de forêt supplémentaires doivent être rasés à Grünheide, près de Berlin, à cause de l’extension de la Gigafactory de Tesla. Cette forêt doit faire place à une gare de fret de la Deutsche Bahn [SNCF allemande] pour transporter des millions de voitures Tesla. Qui construit la gare de marchandises de Tesla-DB ? Notamment l’entreprise de travaux publics Strabag.
C’est pourquoi nous avons attaqué Strabag dans la nuit du 24 au 25 février 2025. Deux de leurs grues sont désormais inutilisables sur un chantier du quartier de Marzahn. Nous avons pu ouvrir leurs armoires de commande et y mettre le feu. En même temps, nous avons posé deux autres engins incendiaires dans des puits de câbles d’une ligne de train de marchandises. Des perturbations de la signalisation, voire des retards dans le transport de marchandises, notamment vers les cimenteries de CEMEX et Heidelberg Materials situées à proximité, étaient visées. Lire la suite
Sabotage d’une ligne de train et d’une antenne-relais
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 12 février 2025
Il y a très exactement un an, la forêt de Grünheide a été occupée près de Berlin afin d’empêcher l’extension de la Gigafactory de Tesla. Après à peine neuf mois d’existence, l’occupation a été expulsée en novembre dernier, au prétexte fallacieux d’une enquête pour possession d’armes. C’est dès ce moment-là que des pelleteuses aux ordres de la compagnie ferroviaire Deutsche Bahn, ont commencé à creuser un sillon de désolation à travers la forêt, afin de construire des voies ferrées et une gare de marchandises destinées à l’extension de la Gigafactory. Entre-temps, contre la volonté de la population du coin, Tesla avait obtenu l’autorisation d’agrandir son usine mais aussi un nouveau contrat sur l’eau, lui permettant de rejeter encore plus de déchets toxiques dans les eaux usées.
En bref : tout roule pour le techno-fasciste et fan du parti d’extrême-droite AfD, Elon Musk.
Mais nous n’allions pas non plus rester les bras croisés face à ces faits. La lutte contre Tesla a déjà donné lieu à de nombreux et merveilleux moments de résistance, et a montré qu’en combinant différentes méthodes, même l’une des entreprises les plus puissantes du monde peut être mise à genoux, au moins temporairement. Nous voulons continuer dans cette voie. Lire la suite
Pour la deuxième nuit d’affilée, dimanche 9 février, une voiture électrique Tesla a pris feu dans le quartier de Neustadt à Dresde. La partie avant de la voiture a été entièrement consumée en quelques minutes à peine, dans la Eberswalder Straße.
La veille au soir, samedi 8, une autre Tesla avait déjà pris feu dans le même quartier de Neustadt. Selon la police, le premier incendie s’est produit presqu’à la même heure que le suivant, et une cause technique est pratiquement exclue. Les enquêteurs font donc l’hypothèse d’un lien entre les deux affaires, et ont ouvert une investigation pour « incendie criminel ». Sur la première Tesla incendiée, un autocollant était collé sur la vitre avant, avec le texte suivant : « Les 13 et 15 février, descendez dans la rue, perturbez la commémoration, bloquez les nazis*. »
Dans la riche capitale de Bavière, la nuit de vendredi à samedi 25 janvier n’a pas été tout à fait ordinaire. Le maire de Munich, Dieter Reiter, qui en a pourtant vu d’autres depuis le perchoir où il administre ses sujets, s’est même fendu d’un communiqué officiel dans lequel il se déclare « horrifié ». Serait-il question dans ses propos d’une guerre au Moyen-Orient, ou de la civilisation techno-industrielle qui empoisonne la planète ? Pas le moins du monde. Mais c’est tout de même un cauchemar qui est venu secouer les endormis de la bonne société : un feu nocturne a réussi à se frayer un chemin jusqu’au seuil de leur porte. Puis il a goulûment ravagé les outils des larbins chargés de les protéger.
C’est vers 2 h 40, dans le quartier excentré d’Allach-Untermenzing, que des citoyens zélés ont commencé à alerter les pompiers, à propos d’un gigantesque incendie en cours du côté de la brigade cynophile. A leur arrivée, les 23 fourgons de police stationnés-là étaient déjà totalement enflammés, tandis le bâtiment (vide) de la brigade était en train de perdre ses vitres sous la chaleur. Les pompiers de Munich ont mis près d’une heure pour éteindre le tout, tandis qu’une cinquantaine de flics ratissaient en vain la zone à la recherche de suspects. Lire la suite
[Dans la septième plus grande ville d’Allemagne, Düsseldorf, située dans la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le « Commando Angry Birds » fait régulièrement parler de lui. En août 2024, il a par exemple revendiqué un incendie de câbles de signalisation ferroviaires à Mettmann, qui est venu se rajouter à ses précédents sabotages déjà menés contre le trafic ferroviaire : l’un à Düsseldorf en janvier 2024, et cinq autres dans la même ville revendiqués en mai 2023. Et vu que les oiseaux en colère peuvent aussi se montrer généreux, ils ont sorti en septembre dernier un petit manuel intitulé « Mettre le feu aux câbles pour débutant.e.s », qui contient plusieurs techniques artisanales de retardateurs et dont on trouvera ici une traduction en langue française. Mais venons-en à l’actualité récente : la nuit de jeudi à vendredi 24 janvier peu avant 6h du matin, un incendie s’est produit dans un puits de câbles du côté de la gare de Eller, un quartier au sud-est de Düsseldorf, interrompant le trafic ferroviaire de la plus importante voie de fret de la ville, ainsi que la ligne S1 de voyageurs entre Düsseldorf et Solingen. Cette fois, alors que le communiqué n°3 du Commando Angry Birds avait été rédigé en rimes, celui paru le lendemain sur de.indymedia et intitulé « Switch off Deutsche Bahn – Communiqué n°4 » l’est sous forme de Lettre ouverte. Nous livrons ci-dessous une traduction de l’allemand de ce texte, qui développe sa propre vision de l’effondrement, à titre de contribution aux débats en cours au sein du mouvement révolutionnaire. Pour replacer ce communiqué d’Outre-Rhin dans son contexte, il n’est pas inutile de relire la brochure « Switch off! Interventions radicales contre la destruction de la planète« , qui a été traduite en français en septembre 2024….]
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 15 janvier 2024
Plusieurs stations de pompage de la mine de lignite à ciel ouvert de Hambach, qui captent les eaux souterraines et en privent les forêts de Sündi et de Hambach, ont été sabotées. L’exploitant de la mine, RWE, a arrêté aujourd’hui les stations détruites. L’occupation de la forêt de Sündi continue, et n’est pas encore expulsée ! La porte est ouverte pour ceux qui luttent contre l’État, le capital et l’écocide ! Tout continue !
L’appel initial : tous à Sündi !
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 3 janvier 2025
Une fois de plus la machine monstrueuse frappe à notre porte ! Le plus grand trou d’Europe – la mine à ciel ouvert de Hambach – s’agrandit de jour en jour. Une… petite forêt, que nous appelons « Sündi » (qui faisait autrefois partie de la forêt de Hambach) se trouve désormais sur leur route (juste à côté des ruines du village de Manheim, que le géant du charbon RWE a déjà rayé de la carte). Lire la suite
traduit de l’allemand de de.indymedia, 3 janvier 2025
Joyeux noël : dans la nuit du 24 au 25 décembre, un véhicule de l’entreprise de sidérurgie et d’armement Thyssenkrupp a été incendié à Berlin dans le quartier de Treptower Park.
La voiture, un modèle récent immatriculé dans la ville de Essen, portait le logo de l’entreprise à l’arrière. Malheureusement, la presse était en vacances et n’a pas fait d’article. Espérons que l’entreprise de remorquage ait facturé un gros supplément « jours fériés ».
Il n’y a pas grand chose à dire sur le pourquoi, sinon qu’en plus d’Israël, Thyssenkrupp fournit aussi la Grèce en sous-marins militaires de classe TKMS.
Salutations à la prison de Moabit – liberté pour Nanuk
Switch off the system of destruction ! Switch off la « modernisation verte » !
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 13 décembre 2024)
Attaque contre Jens Kerstan, ministre de l’environnement de Hambourg
Dans le quartier de Bergedorf, nous avons mis le feu à la pompe à chaleur située devant sa villa, rue Sichter n°16, dans la nuit du 10 au 11 décembre 2024, à l’aide d’un engin incendiaire à retardement composé de bouteilles d’essence et d’allume-feu.
L’une des thèses les plus populaires de Omid Nouripour, l’ancien président [2022-2024] du parti des Verts, est la suivante : « Nous sommes fiers d’être un parti d’État ». Pour lui, cela n’avait pas de connotation historique négative, mais cela représentait une dimension positive. Le passage des Verts de l’opposition jusqu’aux responsabilités gouvernementales n’a pas pris beaucoup d’années. Joschka « baskets » Fischer a été l’un des premiers Verts à occuper des postes ministériels au niveau régional dans le Land de Hesse [où il est devenu ministre de l’environnement et de l’énergie en 1985, prêtant serment en baskets blanches, ce qui fit alors scandale NdT], et il a aussi mené les Verts à la première coalition au niveau fédéral avec le parti social-démocrate SPD de Gerhard Schröder. Lire la suite
Feu et flammes pour les profiteurs de la Peur. Attaque contre OptoPrecision
(traduit de l’allemand de switchoff, 28 novembre 2024)
Dans la nuit du 26 novembre 2024, nous avons attaqué avec des engins incendiaires le siège d’OptoPrecision, dans le quartier de Horn, à Brême. Nous avons mis le feu au bâtiment à deux endroits différents. Des pierres, des cocktails Molotov et plusieurs litres de mélange inflammable nous y ont aidés.
OptoPrecision GmbH est une société dont le siège est à Brême. Avec sa branche Security Systems, l’entreprise développe des technologies de surveillance pour la police, les services de sécurité et l’armée. Sa gamme de produits va de différentes sources lumineuses laser et LED à des systèmes complets, fabriqués sur mesure, pour des tâches d’observation et de surveillance complexes, sur terre et en mer. Lire la suite
Feu à Kaefer! Sabotage de l’industrie de l’armement. Ce qui détruit doit être détruit
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 10 novembre 2024)
Dans la nuit du 9 au 10 novembre 2024, nous avons incendié deux véhicules d’entreprise sur le site du groupe KAEFER dans le district Walle de la ville de Brême. Les véhicules se trouvaient à distance du bâtiment et d’autres véhicules, toute mise en danger de personnes était donc exclue. Le groupe Kaefer, dont le siège principal se trouve à Brême, est actif au niveau mondial. Selon ses propres dires, Kaefer travaille surtout dans les domaines de l’isolation d’installations industrielles, des technique d’accès, de la protection des surfaces et protection incendie, des prestations électriques et mécaniques, et de l’aménagement intérieur pour la marine, l’industrie offshore et le secteur du bâtiment. Lire la suite
Dans la nuit de lundi à mardi 26 novembre, deux pelleteuses sont parties en fumée au sud-est de la ville de Munich, dans le quartier de Au-Haidhausen. Et plus précisément vers 3h du matin dans la Zeppelinstrasse, où était en cours un chantier d’agrandissement de la piste cyclable. Les deux engins de chantier désormais calcinés appartenaient au groupe Strabag, une des plus grandes entreprises de BTP d’Europe, qui participe à toutes les infamies imaginables sur la planète.
Dans la ville-prison qui sert de capitale à la Bavière, ce n’est bien entendu pas la première fois que des engins de chantier crament la nuit, provoquant à chaque fois « plusieurs dizaines de milliers d’euros » de dégâts, comme en cette fin novembre glacée. Depuis 2019, la police a ainsi recensé pas moins d’une trentaine d’attaques incendiaires de ce type à Munich et dans ses environs, dont on trouvera une recension ici, à la suite de l’article « Les fantômes continuent de hanter la nuit » publié en juin 2024. Lire la suite
[La nuit du dimanche au lundi 2 décembre à Berlin, vers 3h, une double attaque incendiaire a détruit une vingtaine de camions à béton sur deux sites industriels du nord de Berlin. Les 8 bétonnières cramées dans la rue Gehrenseestraße (quartier de Lichtenberg) appartenaient à la multinationale d’origine mexicaine Cemex. Et les 9 bétonnières cramées sur le Pyramidenring (quartier de Marzahn) appartenaient au groupe allemand HeidelbergMaterials. On se souvient que ces deux géants mondiaux du béton avaient déjà été attaqués à plusieurs reprises dans la capitale allemande : le 27 décembre 2023, CEMEX avait flambé une première fois (cinq camions toupie incendiés ainsi que la ligne de convoyage des matériaux en vrac et un bâtiment technique près des silos), puis une seconde fois le 19 janvier 2024, (deux pelleteuses présentes sur le chantier berlinois de l’autoroute A100). Tandis que le 15 mars 2024, c’est HeidelbergMaterials qui avait été attaquée (six camions à béton détruits et trois pelleteuses endommagées sur le chantier de l’autoroute A100).
Voici la traduction du communiqué de la dernière attaque en date, celle du 2 décembre, qui a donc frappé à la fois Cemex et HeidelbergMaterials sur deux sites distincts, texte qui est sorti le jour même sur indymedia allemagne.]
Feu à T-Systems : profiteur de guerre, auxiliaire des flics, dévastateur de l’environnement
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 26 octobre 2024
Nous nous sommes réjouis des différentes initiatives qui ont apporté une réponse pratique à l’appel du Salon du livre anarchiste des Balkans (Balkan Anarchist Bookfair) à des journées d’actions contre le militarisme et le nationalisme, et nous voulons continuer sur cette lancée avec notre attaque contre T-Systems. C’est pourquoi, dans la nuit du 22 au 23 octobre, avec de l’essence et des pneus, nous avons mis le feu à l’arrière de son siège berlinois, situé Pascalstraße dans le quartier de Charlottenburg.
« La guerre est une partie intrinsèque du système capitaliste. Qu’elle soit de faible intensité ou pleine et entière, elle sert d’outil important pour l’expansion du capitalisme en ouvrant de nouvelles sources d’exploitation, telles que la terre, la mer, les minéraux, tous·te·s les êtres vivant·e·s ; ou la production et la vente d’armes comme capital. Nous ne tombons pas dans le piège de considérer qu’un conflit est binaire entre États-nations, bien que nous acceptions ses nuances et ses contextes de la façon dont ils se produisent : nous le voyons comme une guerre du capital contre la société. » (BAB, août 2024) Lire la suite
ThyssenKrupp s’enrichit sur la guerre et le génocide
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 7 octobre 2024
Beaucoup sont en colère. En colère contre le génocide à Gaza. Contre les bombes qui tombent sur des civil-e-s, des écoles et des hôpitaux. Contre le réarmement militaire au niveau mondial. Contre le sang versé et les déplacements forcés de millions de personnes. Contre la propagande en faveur d’une « capacité guerrière » et d’une Allemagne « en état de se défendre ». Contre les livraisons d’armes et les profits de l’industrie d’armement et contre le projet de rétablissement d’un service militaire obligatoire. Contre l’assassinat automatisé à travers des attaques de drones dirigées par l’IA.
Beaucoup trop de colère.
Cette rage s’est déchaînée hier.
Contre l’entreprise d’armement ThyssenKrupp. Hier, trois poids-lourds ont été incendiés sur le site industriel de ThyssenPlastics à Berlin et le feu a été mis à un entrepôt. Lire la suite