Archives de catégorie : Répression

Toulouse : Action au siège de l’UMP en 2015, procès en 2021

Action au siège de l’UMP en 2015, procès en 2021
IAATA, 8 septembre 2021

Le 14 avril 2015 le siège de l’UMP était expulsé, en réaction aux expulsions à Calais. Six ans plus tard au terme de 3 ans d’instruction, le 14 septembre 2021 (à 14h au TGI de Toulouse), deux personnes passeront en procès pour cette action. Elles sont accusés de dégradations en réunion. Une présence solidaire sera bievenue.

Il y a plus de six ans, par une belle après-midi d’avril 2015, une dizaine de personne masquées pénétraient dans les locaux de feu l’UMP. En solidarité avec les exilés subissant les violences de l’état et de la mairie UMP à Calais, cette troupe de joyeux lurons expulsait à son tour ce sinistre parti politique. En quelques minutes, du mobilier et des documents se retrouvaient sur le trottoir, deux tags étaient inscrits sur la façade et des tracts distribués. Le lendemain dans la journée un texte relatant l’action et diffusant le tract était diffusé sur internet.
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Hambourg (Allemagne) : une analyse du dossier des « Trois du banc public »

Espionnages et autres désagréments
traduit de l’allemand de de.indymedia, 29 août 2021

Une analyse de la mise sous observation et de la surveillance des trois anarchistes condamné-e-s dans le dit « Procès du banc-public ».

Dans le texte qui suit nous voulons essayer de résumer les surveillances et les mesures d’investigation autour de la « procédure du banc-public » ainsi que d’expliciter certains points qui peuvent être importants pour des personnes grandement intéressées à préserver leur sphère privée.

Nous voulons d’abord souligner que tout ce qui suit est basé sur les dossiers des keufs et sur les conclusions que nous en avons tirées. De par sa nature même, l’appareil sécuritaire ne montre pas volontiers son jeu et même dans les procédures criminelles, il ne présente ouvertement que les éléments de ses rapports qu’il croit absolument indispensables. La publication de tous les procès-verbaux de surveillances demandée par les avocat-e-s a été, comme attendu, refusée. Par conséquent, nos comptes-rendus sont aussi incomplets. Tirez en vos conclusions et vos enseignements, mais ne considérez rien comme des vérités établies – nous racontons ici une histoire que les keufs ont compilée dans un dossier !
Dans un souci de simplification nous caractériserons les accusé-e-s comme personne 1, 2 et 3, dans leur ordre d’apparition en scène.
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Belgique : Retour sur le jugement contre des anarchistes en novembre 2020

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(avec un peu de retard : Bulletin #3 – Avril 2021)

À partir de 2008, l’État belge a mené une vaste enquête visant les luttes multi-formes – mais toujours sans concessions – qui s’attaquaient aux centres fermés, aux frontières, aux prisons et ce monde basé sur l’autorité et l’exploitation. Dans son collimateur : la bibliothèque anarchiste Acrata, des publications anarchistes et anti-autoritaires (Hors Service, La Cavale et Tout doit partir), des dizaines de tracts et affiches, une bonne centaine d’actions, d’attaques et de sabotages… bref, la lutte contre le pouvoir sous ses différentes expressions.

Dans un premier temps, une douzaine de compagnons étaient poursuivis pour « participation à un groupe terroriste ». Après des années d’errance dans le vide juridique, c’est finalement en 2020 que la Cour d’Appel a condamné 8 inculpés à des peines de prison avec sursis et des suspensions des peines. Un autre procès est en suspens. Il concerne 7 compagnons et l’inculpation principale est « incitation à commettre des crimes et des délits ».

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Nancy : quelques infos sur la situation de Boris et procès en appel

Nancy/Besak : quelques infos sur la situation de Boris
Indymedia Nantes, 7 juillet 2021

Le 10 avril 2020 pendant le premier confinement, le compagnon anarchiste Boris a incendié dans le Jura deux antennes de téléphonie mobile des quatre opérateurs télécoms, hébergeant aussi les communications de la police et de la gendarmerie. Comme il l’a lui-même expliqué depuis la prison où il est maintenant incarcéré depuis dix mois : « L’heure est à l’accélération des flux et des données, à la connectivité des objets du quotidien pour contrôler, écouter, tracer, et espionner toujours plus, rendre l’être humain sans cesse plus esclave de la machine. C’est tout cela que la domination appelle « progrès », « civilisation ». En réalité, ce projet de société a tout de dystopique. Face à ce quadrillage du numérique, il n’y a pas 36000 solutions. Il me semble nécessaire de dépasser le stade de la critique et d’agir ici et maintenant, en reliant les idées aux actes (…). Je fais partie de celles et ceux qui, au premier retentissement de l’ordre étatique et sanitaire, ont refusé de s’enfermer chez elle/eux et sont sorti-e-s pour s’attaquer directement à un des piliers de la domination » (Pourquoi j’ai cramé les deux antennes du Mont Poupet, juin 2021).

Incarcéré depuis septembre 2020 à la prison de Nancy-Maxéville après des mois d’enquête et sur la base d’un ADN retrouvé sur place, Boris est passé en procès le 19 mai dernier dans cette ville. Jugé à quasi huis clos, sans son avocate qui avait demandé un report et sans les compagnons solidaires interdits de tribunal au prétexte des normes covid, les ordures en toge l’ont condamné à 4 ans de prison, dont 2 fermes, plus une centaine de milliers d’euros de dommages et intérêts. Il a immédiatement fait appel de ce jugement, dont la date vient de tomber.

Boris repassera donc en procès devant la Cour d’appel de Nancy le 20 septembre 2021 à 14h, et chacun peut d’ores et déjà continuer à lui exprimer sa solidarité, de la manière chaleureuse qu’il estimera la plus adéquate…
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Beveren (Belgique) : l’Etat investit pour son futur

La police inaugure son plus grand centre d’entraînement
du pays

RTL Belgique, 6 juillet 2021

La police a inauguré ce mardi son plus grand centre d’entraînement du pays. Il est situé à Beveren, près d’Anvers et fait 50 hectares. Cela correspond à environ 70 terrains de football. Toute cette étendue va permettre aux polices locales et fédérales de réaliser des exercices en taille réelle. A cette occasion, des démonstrations d’exercice ont été effectuées devant des responsables de la police, ainsi que les ministres et la presse.

« On a pu voir ici des reconstitutions impressionnantes de manifestations qui tournent mal avec des jets de pierre, des cocktails Molotov, des fumigènes et l’intervention de la brigade canine, mais aussi une fausse prise d’otages avec l’intervention très spectaculaire des unités spéciales. Des hélicoptères, des coups de feu. Bref, un terrain comme celui-ci est essentiel puisqu’il est vaste et à l’abri des regards », a expliqué Hanan Harrouch en direct dans le RTL INFO 13h. Deux hélicoptères étaient mobilisés à cette occasion, ainsi que des véhicules blindés et un sniper.
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Limousin : un point sur l’opération antiterro du 15 juin

Arrestations du 15 juin : synthèse et nouveau rendez-vous
La Bogue, 24 juin 2021 (extrait)

Selon la sale petite habitude qui s’est installée depuis quelques années, l’État et ses sbires ont monté une nouvelle opération avec les moyens de l’antiterrorisme et du renseignement pour procéder à de nombreuses interpellations et/ou perquisitions ce mardi 15 juin. Au bout de quelques jours, ce sont trois personnes qui sont mises en examen pour « association de malfaiteurs », et pour certaines, « destruction en bande organisée ». Un comité de soutien s’est créé officiellement ce samedi 19 juin. Il se réunira à nouveau ce samedi 26 au jardin d’Orsay à Limoges.

Une semaine plus tard, on peut résumer les événements ainsi :

  • Des perquisitions ont été menées mardi 15 juin dès 6h du matin dans au moins six lieux différents en Creuse et Haute-Vienne, avec l’intervention de plusieurs dizaines de policiers et gendarmes armés assistés du personnel et des moyens (y compris de surveillance) de la sous-direction de l’anti-terrorisme. On apprendra dans la journée que l’enquête est liée à des dégradations matérielles ne mettant pas en danger les vies humaines : l’incendie de véhicules d’Enedis en janvier 2020 et l’incendie d’antennes de télé, radio et téléphonie aux Cars (sud de Limoges) en janvier 2021.
  • Six ou sept personnes ont été interpellées (la septième ayant peut-être « seulement » été convoquée pour audition dans la journée), et cinq autres perquisitionnées et entendues pendant l’intervention. Pour toutes, du matériel a été saisi : ordinateurs, téléphones portables, documents, objets personnels…
  • Six personnes ont été placées en garde-à-vue mardi 15 juin, à Nieul, Saint-Junien, Bellac, Aixe-sur-Vienne et Limoges (gendarmerie et commissariat central).
  • Trois personnes ont été libérées sans poursuites jeudi 17 juin.
  • Les trois autres ont été présentées à une juge d’instruction au tribunal de Limoges vendredi 18 juin. Elle les a mis en examen : pour deux d’entre elles pour destructions en bande organisée par moyen dangereux (dont destruction de biens relevant d’ »intérêts fondamentaux de la nation ») ; et, pour la troisième, pour association de malfaiteurs en lien avec ladite bande organisée.
  • Cette juge d’instruction a demandé un placement en détention provisoire pour les deux premières, et un contrôle judiciaire pour la troisième. Le juge des libertés a refusé, ce qui est assez rare, ces deux placements en détention provisoire demandés par la juge d’instruction et le procureur. Les deux personnes sont aussitôt sorties du tribunal, sous contrôle judiciaire, vendredi 18 juin. Cependant nous apprenons au moment de publier cet article que le parquet a fait appel de ces deux remises en liberté : cela signifie qu’une audience d’appel se tiendra bientôt sur cette question, dont l’issue sera peut-être une décision de placement en détention. Notons par ailleurs que les trois mis en examen ont interdiction de voir les autres mis en examen et/ou les autres gardé.e.s-à-vue.
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Limousin : trois mises en examen pour les interpellés du 15 juin

Trois personnes mises en examen pour les incendies des Cars et d’Enedis en Haute-Vienne
Le Populaire, 18 juin 2021

Le parquet de Limoges a communiqué, ce vendredi soir, sur les suites données aux six interpellations réalisées mardi 15 juin, en Haute-Vienne et en Creuse, dans le cadre des enquêtes sur les incendies criminels des véhicules d’Enedis à Limoges (février 2020) et du relais TDF des Cars (janvier 2021).

Sur les six personnes interpellées, trois ont été libérées sans aucune charge, trois autres ont aussi été relâchées, mais placées sous contrôle judiciaire. Après avoir été déférées devant les magistrats, deux d’entre elles ont été mises en examen pour destructions et dégradation par moyen dangereux en bande organisée, association de malfaiteurs et destruction de biens de nature à porter atteinte aux intérêts de la Nation. La troisième a été mise en examen uniquement pour association de malfaiteurs.
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Limousin : le terrorisme d’Etat au travail

Haute-Vienne : 6 arrestations en lien avec l’incendie d’une
tour-relais TDF et de véhicules d’Enedis
La Provence, 15 juin 2021

Six personnes « appartenant à l’ultragauche » ont été arrêtées [dans des villages de la Haute-Vienne et en Creuse] et placées en garde à vue mardi en lien avec l’incendie d’une tour-relais de TDF en janvier dernier et avec la destruction de véhicules de la société Enedis en février 2020, a indiqué le parquet de Limoges dans un communiqué. Ces arrestations ont été menées dans une information judiciaire ouverte notamment pour « destructions et dégradation par moyen dangereux en bande organisée, association de malfaiteurs et destruction de biens de nature à porter atteinte aux intérêts de la nation », a précisé le parquet.

Cette information judiciaire a été ouverte, à une date non précisée, et deux juges d’instruction co-saisis après qu’un lien eut été établi entre deux affaires de destruction par incendie volontaire qui ont eu lieu en Haute-Vienne depuis l’an dernier. La première concerne des faits commis le 11 janvier dans la commune des Cars, où plusieurs antennes avaient été volontairement incendiées, privant « plus d’un million de personnes de radio FM et de TNT » selon le parquet. « Le ou les auteurs » avaient pénétré sur les trois sites visés en découpant le grillage et un tag « Ni 5G Ni T.V. la voix du vent et les chants d’oiseaux » avait été découvert sur place.
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Bois d’Arcy (Yvelines) : lettre d’un inculpé du 8 décembre depuis le quartier d’isolement

Lettre du QI de Bois d’Arcy – Libre Flot
soutienauxinculpeesdu8decembre, 3 juin 2021

Une lettre de Libre Flot, incarcéré dans le cadre de la procédure anti-terroriste du 8 décembre 2020, et transmise depuis le quartier d’isolement (QI) de la prison de Bois d’Arcy, où il est placé en isolement depuis le 11 décembre dernier :

Pour moi qui ai vécu la majeure partie de ma vie de manière collective, j’avais pourtant récemment accepté les bienfaits de courtes périodes de solitude. En disant cela, j’ai comme un arrière goût âpre dans la bouche tant mes semblables me manquent. Ce sentiment n’est pourtant pas justifié mais provient de l’amalgame dont, dans ce contexte, j’ai du mal à me séparer, entre solitude et régime d’isolement. Il m’est pourtant simple de constater que l’isolement est à la solitude ce que la lobotomie est à la méditation.

L’être humain étant un animal grégaire, le lien social est pour lui-elle un besoin vital. L’isolement s’apparente donc à de la torture. Non pas une torture physique existant par un fait ou un acte, mais une torture plus pernicieuse, invisible, permanente existant par cette absence continue. Les seules personnes que l’on entrecroise brièvement, avec qui on se dit réciproquement des « bonjour », des « tenez », des « merci » sont les surveillant.es. Tout est dans l’énoncé ! Aussi cordiales, polies et arrangeantes que peuvent être ces personnes (ce qui n’est pas forcément le cas partout et tout le temps), les surveillant.es, comme le nom l’indique, ne sont pas nos pair.es, ielles sont nos preneur.euses d’otage dont les seules revendications sont vénales (les salaires). S’attacher à cet ersatz de rapports sociaux, que je ne puis et ne veux me résigner à abandonner, soit dit en passant, se rapproche plus du syndrome de Stockholm qu’autre chose.
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Le chiffre du jour : 27 729

27.729 contrôles pour s’assurer du respect du couvre-feu à 21 heures ont été réalisés par les forces de l’ordre le 31 mai dernier, selon les chiffres communiqués ce mardi par le ministère de l’Intérieur à BFMTV. 3072 verbalisations de tout ordre ont été relevées par les forces de l’ordre ce jour-là. Parmi celles-ci, 17 concernaient des établissements recevant du public.

Le couvre-feu doit être décalé à 23 heures le 9 juin prochain, nouvelle étape du calendrier de réouverture, , avant d’être définitivement supprimé le 30 juin selon la situation sanitaire.
[Ouest France, 2 juin 2021]

Brochure : BlablADN

[reçu par mail]

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blablADN. Tout cramer pour brûler plus longtemps : un guide pour ne pas laisser de traces, A5, juin 2021, 52 p.

Pourquoi cette brochure ?

La preuve par l’ADN est aujourd’hui largement utilisée par le système judiciaire comme outil de répression. Dans ce contexte-là, la circulation d’informations pas vérifiées comme « l’acétone détruit les traces ADN » met en danger les personnes face à la répression. Le but de cette brochure est à la fois de comprendre comment les flics identifient une personne avec l’ADN, et de proposer des pistes pour s’en protéger.

On aimerait voir disparaître les taules, les tribunaux et les comicos et toutes celles et ceux qui participent à la machine à réprimer. L’idée ici est de participer à construire une culture de la sécurité autour des empreintes génétiques. On va surtout parler d’ADN, qui n’est qu’une question parmi plein d’autres autour de la sécurité face à la répression.

La preuve par l’ADN est un élément de croyance scientifique. Peu importe notre état de croyance par rapport à la science, les juges, elleux, enferment des personnes sur ces bases. On va utiliser un point de vue scientifique, qui est un point de vue partiel. On ne propose pas ici de réflexion critique sur l’usage des techniques scientifiques autour de l’identification par l’ADN, ni sur la science en général. Et pourtant y’a de quoi.

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Nancy : deux textes sur la condamnation de B. pour sabotages d’antennes-relais

Nancy : Incendie d’antennes-relais, 4 ans dont 2 fermes
pour B.

Indymedia Nantes, 19 mai 2021

Incarcéré depuis sa mise en examen le 24 septembre 2020  pour l’incendie de deux antennes relais dans le Jura durant le premier confinement, B. a été condamné aujourd’hui a 4 ans de prison dont 2 fermes.

Il a été jugé à quasi huis clos, sans avocat, avec pour seul public un journaliste et deux membres de sa famille, tandis qu’une vingtaine de personnes étaient présentes à l’extérieur du tribunal de Nancy pour montrer leur solidarité.

Une dizaine de flics sont venus spécialement pour nous empêcher d’entrer dans le tribunal, et on a eu droit à un laïus du proc sur la justice version sanitaire. Les audiences sont publiques, mais pas trop. Seuls des membres de la famille peuvent parfois, « exceptionnellement » entrer. Il s’est gardé de nous dire que ça ne concerne pas les journalistes.
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Amiens (Somme) : perquiz des barbouzes de la DGSI

Indymedia Nantes, 5 mai 2021

Le 4 mai 2021 une dizaine de membres lourdement armé du GAO (Groupe d’Appui Operationnel) groupe d’intervention de la DGSI a défoncé la porte d’un appartement à Amiens dans le cadre d’une enquête menée par la DGSI de Lille pour :
Révélation d’identité protégée

S, inculpé dans l’affaire de Limoges et perquisitionné déjà le 1er juillet 2020 dans l’affaire des voitures du SPIP d’Amiens a été embarqué pour Lille où il a été placé en garde à vue pendant 30h avant d’être libéré sans suite après avoir gardé le silence.
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Des infos sur les personnes arrêtées le 8 décembre 2020

Quelques nouvelles des potes des arrestations du 8/12
IAATA, 5 mai 2021

Des infos sur les personnes arrêtées le 8 décembre 2020 lors de l’opération de police dans le cadre d’une enquête pour association de malfaiteurs terroriste. Trois sont toujours enfermées, deux ont été libérées sous contrôle judiciaire (CJ) le 23 avril et le contrôle judiciaire continue pour les deux autres inculpés.

C’est difficile d’avoir des nouvelles directes et fraiches. L’instruction est toujours en cours, nous partons donc du principe que tous les échanges avec les proches (parloirs, courriers, appels) sont scrutés par le juge d’instruction et la DGSI.

Trois des 7 personnes arrêtées le 8 décembre 2020 lors de l’opération de police dans le cadre d’une enquête pour association de malfaiteurs terroriste sont toujours enfermées, elles sont considérées par l’administration pénitentiaire comme DPS (Détenu.es Particulièrement Surveillé.es) et l’un d’entre eux est toujours à l’isolement depuis le début de son incarcération. Deux autres personnes ont été libérées sous contrôle judiciaire (CJ) le 23 avril suite à une demande de mise en liberté acceptée par le juge d’instruction, iels sont toujours poursuivi.es. Le contrôle judiciaire continue pour les 2 autres inculpés qui étaient ressortis en décembre après la GAV de 3 jours.

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[Tract] : Signaux de fumée printaniers

Indymedia Nantes, 16 avril 2021

Signaux de fumée printaniers

Le 19 mai prochain, après une incarcération préventive de huit mois à la prison de Nancy, les larbins de l’État passeront l’anarchiste B. en procès pour l’incendie de deux antennes-relais pendant le grand confinement. Or s’il est bien connu que la solidarité c’est l’attaque, voilà en tout cas une bonne occasion de ne pas laisser ce compagnon seul face aux crapules en toge, tout en poursuivant l’œuvre de démolition urgente du vieux monde…

Salins-les-Bains (Jura), 10 avril 2020. Alors que l’auto-enfermement bat son plein un peu partout dans le monde, un anarchiste gravit les pentes du Mont Poupet. Fort de ses idées et de sa détermination, il fait partir en fumée les deux grandes antennes-relais diffusant les ondes de la police, de la gendarmerie et des opérateurs de téléphonie mobile, avant de disparaître dans la nuit comme il était venu. Ce n’est d’ailleurs pas le seul, puisqu’au moins 174 antennes ont officiellement été sabotées aux quatre coins du territoire depuis un an, dont la moitié par incendie. Et ce, bien entendu, sans compter les sabotages de fibre optique ou de centraux téléphoniques, ni ceux contre les fournisseurs de câbles et d’équipements électroniques.
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