[Samedi 18 mai à Athènes, le chantier de la ligne 4 du métro a été attaqué dans le quartier de Galatsi, à deux kilomètres au nord de la station que l’État tente d’imposer sur la place Exarcheia. Deux engins de chantier appartenant à l’entreprise AVAX, partenaire de l’hexagonale ALSTOM dans la construction de la ligne du métro de la capitale grecque, sont partis en fumée. Voici la traduction du communiqué paru le 23 mai sur Indy Athènes.]
Samedi 18 mai, juste après minuit, nous avons mené une attaque coordonnée contre les flics anti-émeute des MAT qui protégeaient le chantier du métro sur la place Exarchia. Nous les avons attaqués simultanément depuis trois rues différentes, Themistokleous, Solomou et Metaxas. Une fois de plus, les flics en panique ont couru en tout sens pour essayer de se mettre à l’abri des flammes.
Cette action s’est déroulée à un moment où les palissades de tôle du chantier s’étendent, où le gouvernement prépare le terrain pour de nouvelles mesures plus répressives, à la fois dans les universités et plus largement dans les quartiers, profitant comme d’habitude de la saison estivale où les possibilités de résistance organisée et de masse sont réduites. Voici donc notre réponse pour leur rappeler que, comme toujours, ils nous trouveront en face d’eux.
15 ans après la mort de Mauricio Morales, nous envoyons un signal de feu et de complicité de la Grèce au Chili, en honorant la coopération internationale qui existait entre ces deux pays il n’y a pas si longtemps. Que le slogan « une étincelle à Santiago, un feu à Athènes » redevienne une réalité.
Mauricio Morales présent.