Evry (Essonne) : régler ses comptes avec la préfecture

divers sites, 25 mars 2021

Il est environ 20h mercredi 24 mars lorsqu’un adolescent est aperçu par des caméras de vidéosurveillance en train de dégrader des voitures. Immédiatement envoyés sur place, des agents de la police municipale ont interpellé le jeune homme. Ce mineur isolé de 17 ans qui est déjà connu des services de police, était en train de dégrader des véhicules sur le parking ouvert situé en face de la préfecture et de l’hôtel de police d’Évry.

Au total, neuf voitures ont été endommagées dont sept qui appartiennent à des policiers. Certaines avaient des vitres latérales brisées, d’autres avaient aussi le pare-brise fissuré. Les policiers ont récupéré différents projectiles ayant servi à commettre ces dégradations. Le mis en cause a été placé en garde à vue.
Continuer la lecture de Evry (Essonne) : régler ses comptes avec la préfecture

Fort-de-France (Martinique) : le tribunal et les journaflics aux molotovs

[De 1972 à 1993 en Guadeloupe et Martinique, le pesticide chlordécone a été utilisé massivement dans les plantations de bananes, empoisonnant jusqu’à aujourd’hui la population. Le 12 février 2021, une boutique de la distillerie JM, propriété du groupe Bernard Hayot qui a participé à l’importation de ce poison, a été saccagée à Macouba (Martinique). Il était aussi reproché au groupe Hayot le maintien du « pavillon colonial/ esclavagiste aux quatre serpents » * sur ses bouteilles de rhum. Le 25 mars, lors du procès de quatre manifestants (deux incarcérés en préventive, deux sous contrôle judiciaire) pour ce saccage, une émeute a éclaté devant le tribunal…
* Pour l’anecdote, ce symbole est si représentatif des navires négriers, que jusque les gendarmes de Martinique ont dû le retirer de leur écusson officiel depuis 2018.]

Scène de violence aux abords du palais de justice de
Fort-de-France

Martinique la 1ere, 25 mars 2021

Les esprits s’échauffent depuis le début de la soirée (jeudi 25 mars 2021) aux abords du palais de justice, sur le boulevard du Général de Gaulle à Fort-de-France. Parmi les manifestants qui soutiennent depuis le début de la journée leurs camarades jugés depuis hier dans le cadre du saccage d’une boutique d’une distillerie à Macouba, certains lancent des engins incendiaires sur les grilles du palais de justice.

À l’aide de palettes de bois, le feu prend rapidement des proportions importantes sous les yeux hagards, notamment des journalistes qui couvrent ce procès à risque. La situation s’aggrave. Non seulement le feu est aux portes du palais de justice mais aussi une de nos voitures de reportage est incendiée. « Il s’agit indiscutablement d’un acte volontaire puisque nous avons vu l’individu y jeter un cocktail Molotov », confirme la police.
Continuer la lecture de Fort-de-France (Martinique) : le tribunal et les journaflics aux molotovs

Allemagne : nouvelles brèves de mars

Büdelsdorf (Schleswig-Holstein) : Les vitres d’un appartement de service de la police défoncées
traduit de l’allemand de chronik, 16 mars 2021

(SHZ). La plaque d’égout a réduit une vitre en miettes et est restée dans le bureau : dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 mars, des inconnus ont attaqué un appartement de service de la police à Büdelsdorf, au rez-de-chaussée d’une maison de trois étages dans la rue Ulmenstraße.
Personne n’a été blessé, le bureau n’est utilisé que de jour. Le ou les auteurs ont pris une plaque de fonte pesant une quinzaine de kilos d’un conduit d’évacuation à proximité de l’appartement pour le lancer dans la fenêtre du bureau de police. Les faits se sont probablement produits vers 1h30.
Continuer la lecture de Allemagne : nouvelles brèves de mars

Luynes (Bouches du Rhône) : avec détermination…

Bouches-du-Rhône : en béquille, un détenu s’évade de
la prison de Luynes

France3, 23 mars 2021

Selon nos informations, le détenu, âgé de 27 ans, a profité de son extraction pour passer une visite médicale à l’hôpital d’Aix-en-Provence pour fausser compagnie à son escorte. Bien que se déplaçant avec des béquilles avec une attelle à la jambe, l’homme a réussi à prendre la fuite.

Le détenu n’a pas bénéficié de complicité extérieure pour mener à bien sa petite escapade. Il était incarcéré dans un dossier criminel. Il avait été condamné en décembre 2014 et était libérable en juillet 2028. L’homme, activement recherché, était toujours en fuite mardi en fin de journée.

Sabotages d’antennes : TDF lâche ses chiens

Dordogne : à l’ombre des antennes-relais, l’obscure guérilla des anti-5G
Sud ouest, 23 mars 2021

Après les incendies criminels de Limoges et Marseille, et tandis que des centaines d’antennes-relais sont également prises pour cibles, les supers émetteurs de TDF se transforment en camps retranchés. Reportage en Dordogne, où l’on redoute cette nouvelle guerre du feu.

Voici quelques jours, les gendarmes ont vite été prévenus qu’une drôle de lumière balayait cette forêt profonde du Périgord noir. Vérifications faites, il ne s’agissait que de la lampe frontale d’une joggeuse préparant nuitamment le retour des courses à pied. Depuis, les caméras à déclenchement automatique installées par les chasseurs des environs auraient pourtant capturé d’autres images bien plus suspectes. Bienvenue à Audrix, 286 habitants, son église du XIIe siècle, le fameux gouffre de Proumeyssac, et cet émetteur perché 240 mètres au-dessus des vallées de la Dordogne. L’un des plus grands de France, désormais aussi l’un des mieux protégés. Fin janvier, quelques semaines après le spectaculaire incendie criminel du site TDF (ex-TéléDiffusion de France) de Marseille, celui des Cars (Haute-Vienne) partait à son tour en fumée. Et avec lui les chaînes radio et télé d’un million et demi d’habitants du Limousin, de Corrèze, Charente et Dordogne.
Continuer la lecture de Sabotages d’antennes : TDF lâche ses chiens

Bergerac (Dordogne) : l’Etat se venge d’ardents gilets jaunes

Jusqu’à 14 mois de prison ferme pour des Gilets jaunes
incendiaires

AFP, 23 mars 2021

Cinq individus, trois hommes et deux femmes, tous Gilets jaunes, ont été condamnés mardi 23 mars à Bergerac à des peines allant jusqu’à 14 mois de prison ferme pour avoir participé à des degrés divers à une série d’incendies en Dordogne, en décembre 2018, au plus fort du mouvement. Ces trois personnes, âgées aujourd’hui de 30 à 52 ans, étaient poursuivies pour association de malfaiteurs et destruction de biens d’autrui, des faits qui leur ont valu des condamnations à des peines allant de 14 mois de prison ferme pour le principal prévenu à deux ans de prison avec sursis pour deux des mis en cause. Par ailleurs, des peines de 12 mois et 6 mois ferme ont été prononcées à l’encontre de deux autres prévenus.
Continuer la lecture de Bergerac (Dordogne) : l’Etat se venge d’ardents gilets jaunes

Laxou (Meurthe-et-Moselle) : la déconstruction part en fumée

Laxou.Deux incendies en trois jours aux Provinces
Est Républicain, 24 mars 2021

U
n engin de chantier de l’entreprise Hollinger, chargée des travaux de déconstruction rue Auguste-Desch, a été incendié vendredi 19 mars. Lundi 22 mars, ce sont les poubelles situées au pied de la tour Franche-Comté qui ont subi le même sort.

Les services d’incendie ont réussi à circonscrire rapidement les incendies à chaque fois, mais le véhicule est inutilisable tout comme les poubelles. Ces feux seraient d’origine criminelle.

Carquefou (Loire-Atlantique) : pendant que dorment les gendarmes

Carquefou. Une voiture volontairement incendiée dans
l’enceinte de la gendarmerie

Ouest France, 23 mars 2021

Un incendie a détruit une voiture stationnée dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie de Carquefou, dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 mars. Il ne s’agit pas d’un véhicule de service mais de la voiture personnelle d’un militaire.

Le feu a pris vers 3 h du matin. Le caractère intentionnel du sinistre ne fait guère de doute, selon un proche de l’enquête confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Nantes. Le ou les incendiaires se seraient introduits sur le parking de la caserne avant de mettre le feu : les rétroviseurs de la voiture brûlée mais aussi ceux d’un autre véhicule stationné à proximité ont été cassés.
Continuer la lecture de Carquefou (Loire-Atlantique) : pendant que dorment les gendarmes

Bernay (Eure) : les pandores rentreront à pied… [mis à jour]

Un véhicule de gendarmerie a pris feu dans le centre-ville
de Bernay

Paris-Normandie, 23 mars 2021

Un peu avant minuit, samedi 20 mars, une patrouille se rend en urgence près de l’église Sainte-Croix où un conteneur poubelle est en feu. Là, les gendarmes repèrent trois individus, qui, à leur approche, partent en courant.

S’engage alors une course poursuite. Les militaires suivent d’abord les trois hommes en voitures, puis continuent à pied, mais les fuyards se dispersent dans les ruelles et parviennent à s’échapper.

En retournant à leur véhicule, qu’ils avaient stationné rue Mutel de Boucheville, derrière la Sous-préfecture, les gendarment constatent qu’il est à son tour en train de brûler. « Ils ont tout juste eu le temps de récupérer le matériel à l’arrière de la voiture, ils ont quand même pris des risques, mais ils ne sont pas parvenus à éteindre le feu », souligne le Laurent Hamon, commandant de la brigade de gendarmerie de Bernay.
Continuer la lecture de Bernay (Eure) : les pandores rentreront à pied… [mis à jour]

Réau (Seine-et-Marne) : régler les questions sans intermédiaire

un site de matons, 22 mars 2021

Vers 14h00 ce lundi, une douzaine d’individus se sont introduits en voiture sur le domaine pénitentiaire de Réau pour prendre des nouvelles de l’un de leur ami détenu et actuellement hospitalisé, ce dernier faisant l’objet de problèmes de santé chroniques selon le syndicat FO Pénitentiaire. [Selon ce site de matons, c’est en effet une « procédure habituelle concernant les hospitalisations de détenus » que de garder ce genre d’info secrète vis-à-vis des proches, « afin d’éviter de transformer les hôpitaux publics en parloir géant »].

Les individus se sont positionné devant la porte d’entrée principale de l’établissement, empêchant le personnel d’y accéder et multipliant les menaces. « Dissimulés derrière des masques, lunettes de soleil et capuches, c’est en toute impunité qu’ils sont venus s’en prendre au personnel » rapporte le syndicat. Un surveillant sera pris à partie par un homme. Il sera frappé de plusieurs coups de poing. Hospitalisé, il lui sera attribué 3 jours d’ITT.

.

Montreuil (Seine St Denis) : une banque perd ses vitres suite à l’expulsion du Marbré

Indymedia Nantes, 22 mars 2021

Squat expulsé = LCL attaqué

La semaine dernière, en se promenant dans les rues du bas Montreuil, on a remarqué que le LCL (Le Crédit Lyonnais) avait été attaqué. Des bombes de peintures ont repeint la façade, des fenêtres ont subi des chocs qui les ont étoilées et les portes d’entrée vitrées ont été brisées en mille morceaux, si bien qu’elles ont cédé et laissé le passage grand ouvert. Un tag sur le mur : « squat expulsé = LCL attaqué« .

Sûrement une référence à l’expulsion du Marbré, un squat autonome du bas Montreuil, qui a eu lieu le 26 février dernier.

* Ndlr : Le Marbré a été expulsé le 27 février dernier, au prétexte des mesures de sanipolice, puis réoccupé le lendemain. Depuis, il est toujours là.

Les chiffres du jour : 120, 58, etc.

Le 22 mars 2021, au début du procès parisien de neuf personnes, accusées d’avoir participé au saccage/pillage à un million d’euros de l’Arc de Triomphe pendant l’émeute sur les Champs-Elysées du 1er décembre 2018 –jour dit de l’Acte 3 des gilets jaunes –, la juge a tenu à donner les chiffres suivants sur l’ambiance du moment : « 412 interpellations, dont 378 gardes à vue, 120 vitrines brisées, 40 dégradations de mobilier urbain, 58 véhicules incendiés, une dizaine de commerces pillés,…  » (France Inter, 22/3). Ou encore : « 120 vitrines brisées, 35 deux-roues dégradés, 37 véhicules incendiés, dont trois de la police, des commerces pillés, des centaines de tags » (LCI, 22/3).
Il est reproché plus précisément à ces manifestants d’avoir commis des « dégradations », du « vol par effraction », du « recel », d’avoir « participé à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences », ou encore « de s’être introduit.e sans autorisation dans un lieu classé ou inscrit au patrimoine historique ». D’ailleurs, pour servir de procureur-bis, l’association Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique (Happah) est partie civile dans ce procès, notamment en défense du moulage original de la sculpture géante représentant La Marseillaise (dite aussi Le Génie de la Patrie, voir photo), défiguré lors du saccage iconoclaste du glorieux monument.

Souvenez-vous, décembre 2018 c’était précisément l’époque où anarchistes et marxistes les plus obtus rivalisaient d’anathèmes contre ce mouvement de révolte pas assez homogène à leurs yeux, tandis que de braves militants y plongeaient comme souvent les mains jointes et de façon peu critique. Trois ans après, pour avoir un autre son de cloche sur ces débuts émeutiers, on pourra par exemple (re)lire cette analyse critique parue sur le vif, quinze jours à peine après le bordel des Champs-Elysées du 1er décembre. Plutôt que de rejeter en bloc un mouvement des plus divers selon les contextes locaux ou de faire comme s’il n’existait pas en passant sous silence jusque ses belles destructions en petits groupes nocturnes, elle invitait alors plutôt chacun à saisir l’occasion d’agir dedans, dehors ou à côté de lui, selon ses propres bases et perspectives, mais aussi loin de la politique, du grégarisme ou de la composition.

Palmas (Aveyron) : quand les gendarmes ont le dos tourné

Aveyron : les gendarmes se font dérober leur véhicule
lors d’une intervention
Centre Presse, 21 mars 2021

L’histoire est pour le moins peu commune : samedi dernier, vers 23 heures, une patrouille de la brigade de gendarmerie de Laissac se rend sur la commune voisine de Palmas-d’Aveyron afin d’intervenir à la suite d’une sortie de route.

Alors que les militaires procèdent aux premières constatations sur place, à quelques mètres de leur véhicule, le conducteur victime de cet accident, et manifestement peu blessé, parvient à s’enfuir en dérobant… le véhicule de gendarmerie ! L’homme n’aurait pas été seul selon nos informations.

Comment de tels agissements ont-ils pu être possibles ? Une enquête est ouverte et a été confiée aux mains du procureur de la République, Olivier Naboulet. Jusqu’alors, ce dernier n’a pas souhaité communiquer sur cette « affaire en cours », à l’instar de la gendarmerie nationale. Juste sait-on que le (ou les) individu(s) ont effectué plusieurs kilomètres au volant du véhicule de gendarmerie avant de l’abandonner et de s’évaporer dans la nature.
Les fuyards étaient toujours, ce jeudi encore, activement recherchés.

Suresnes (Hauts-de-Seine) : caméras « à détection de comportements suspects »

À Suresnes, la vidéosurveillance va détecter
« les comportements suspects »

actuHautsdeSeine, 21 mars 2021

Black Mirror pour les uns, avancée technologiques pour les autres… Comme à chaque fois où l’intelligence artificielle est mise en place, le débat sur la place de l’humain dans le dispositif est relancé. À Suresnes (Hauts-de-Seine), les commentaires vont bon train ces derniers jours depuis que la municipalité a annoncé, dans le journal municipal, « expérimenter la mise en oeuvre d’algorithmes sur des caméras dômes de son système de vidéoprotection placées sur la voie publique. »

Une expérimentation mise en place qui doit permettre « la détection en temps réel des personnes présentant un comportement suspect et de favoriser la constatation des infractions routières. » Ce partenariat a été passé avec la société XXII Group, installée sur la commune. Un échange de bons procédés, l’entreprise poursuivant le développement de son outil en conditions réelles et la Ville ne déboursant pas un centime. Concrètement, de l’intelligence artificielle sera ajoutée sur les caméras de la ville.
Continuer la lecture de Suresnes (Hauts-de-Seine) : caméras « à détection de comportements suspects »

Tract : Excursions dans le monde d’après

[reçu par mail]

Excursions dans le monde d’après

Travaille, consomme et ferme ta gueule !
C’est le propre des technocrates et autres experts et expertes de considérer qu’un désastre est une opportunité. C’est le cas du président fondateur du Forum économique mondial de Davos, Klaus Schwab, qui profite de la pandémie mondiale du coronavirus de 2020 pour promouvoir sa restructuration de l’économie et proclamer la quatrième révolution industrielle. Il le fait aux côtés de Thierry Malleret, conseiller des PDG et des politiques, dans un ouvrage au titre explicite : Covid-19, la grande réinitialisation, publiée en juin 2020 par le Forum économique mondial. Il s’agit d’accélérer le développement du numérique et des nouvelles technologies, pour restructurer l’économie mondiale.

Si la réalité de la vie ne s’épuise pas dans la programmation du devenir par ces visionnaires, le développement de la cybernétique est bel et bien enclenché. Certains processus sont en cours et se sont accélérés avec la crise sanitaire, laissant craindre un nouveau pas vers la soumission à la méga-machine. Jamais n’aura été aussi pertinent cet énoncé de Lewis Mumford dans un chapitre sur le devenir des mégapoles :
« La civilisation moderne n’est plus qu’un véhicule gigantesque, lancé sur une voie à sens unique, à une vitesse sans cesse accélérée. Ce véhicule ne possède malheureusement ni volant, ni frein, et le conducteur n’a d’autres ressources que d’appuyer sans cesse sur la pédale d’accélération, tandis que, grisé par la vitesse et fasciné par la machine, il a totalement oublié quel peut être le but du voyage. Assez curieusement on appelle progrès, liberté, victoire de l’homme sur la nature, cette soumission totale et sans espoir de l’humanité aux rouages économiques et techniques dont elle s’est dotée. L’homme, qui s’est assuré une domination incontestable sur toutes les espèces animales d’une taille supérieure à celle des virus et des bactéries, s’est avéré incapable de se dominer lui-même ».

Les virus, justement, viennent rappeler la fragilité de la civilisation moderne. La crise sanitaire et ses mesures de contrôle ont mis nos sociétés à nu : la priorité est de produire et de consommer « essentiel », le reste étant relégué à des agréments inutiles. Se rencontrer, participer à des collectifs, se balader, profiter d’un spectacle ou d’une exposition sont quelques exemples d’activités support de la vie sociale pourtant considérés comme des ajouts suppressibles selon les circonstances. Les prothèses technologiques sont venues se substituer aux pratiques concrètes, mettant en jeu les corps et la rencontre physique. Jamais le slogan « Travaille, consomme et ferme ta gueule » n’avait été si pertinent.
Continuer la lecture de Tract : Excursions dans le monde d’après