Quillan (Aude) : sabotage de fibre le long des voies ferrées

Haute Vallée de l’Aude : une panne sur le réseau
téléphonique provoquée par un acte de vandalisme

L’indépendant, 23 septembre 2022 (extrait)

Depuis 9 h 30, ce vendredi 23 septembre, de nombreux foyers de la Haute Vallée, notamment à Quillan et Espéraza, sont privés de réseau téléphonique et d’internet. Contacté, l’opérateur Orange précise que la panne a pour origine un acte de vandalisme commis sur un câble de fibre optique situé dans la commune de Quillan.

Outre les particuliers, les professionnels sont également impactés par cette panne : des terminaux de paiements bancaires ne pouvaient pas fonctionner dans plusieurs commerces.

[Enfin, comme ne le précise pas ce journal pour ne pas donner de mauvaises idées, à l’inverse du « Responsable d’équipe intervention boucle locale Orange/Occitanie  » qui a notamment publié sur twitter la photo ci-dessus, c’est le long de la voie ferrée du TER après qu’une rigole ait été soulevée, qu’une portion de ce câble a été volontairement sectionnée…]

Barcelone (Espagne) : incendie solidaire d’une antenne 5G

(Traduit de l’espagnol de barcelona.indymedia, 18 septembre 2022)

Une nuit de septembre, nous avons décidé d’illuminer l’obscurité en plaçant deux engins incendiaires contre une antenne-relais 5G de Barcelone aux abords du parc de Montjuïc.

Cette action est une contribution de plus à la lutte contre la domination.

Nous envoyons une accolade chaleureuse à Toby Shone, Boris, Ivan et toutes celles et ceux qui maintiennent l’anarchie vivante.

Quelques Anarchistes

Hommage au réverbère anonyme…

Chacun conviendra certainement que la vie d’un réverbère est plutôt chiante. Fabriqués en série dans de mornes usines, figés dans le béton et étouffant sous les pots d’échappement, couverts de slogans généralement insipides, comment voulez-vous qu’ils parviennent à reprendre leur vie en main ? D’autant plus que leurs concepteurs leur ont assigné depuis la nuit des temps la vile tâche de seconder les flics dans la préservation de la paix sociale.

Certes, il paraît que l’un d’entre eux réussit parfois à se gondoler au prix d’efforts inouïs, afin d’offrir son mât salvateur aux mains titubantes d’un humain sur le point de chuter. Tout comme il se dit qu’un autre aurait été aperçu en train de se rigidifier outre mesure en riant sous cape, afin de mieux accueillir le crâne d’un zombie absorbé par sa laisse électronique. Ou qu’un autre encore aurait préféré suicider ampoule et caméra inopportunes, plutôt que d’aider les uniformes à attraper leur proie. Mais somme toute, ces exemples restaient plutôt rares sans intervention extérieure, et les urbanistes affirmaient jusque-là qu’ils relevaient surtout de la légende, avant qu’un de ces réverbères ne décide récemment de passer à l’action du côté de Pontoise (Val-d’Oise).
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Cochabamba (Bolivie) : attaque solidaire contre un véhicule de police

(Traduit de l’espagnol de Contrainfo, 14 septembre 2022)

Au petit matin du 12 septembre, à 2h40, nous avons placé un engin incendiaire composé de quatre bouteilles en plastique d’un demi litre remplies d’essence, attachées ensemble avec du ruban adhésif, qui ont été enflammées par une mèche que nous avons fabriquée avec cinq allumettes et trois bâtons d’encens attachés avec des élastiques.

Nous avons placé cet engin rudimentaire derrière l’une des roues avant pour nous assurer que les dommages principaux touchent la zone du moteur.

Bien que tous leurs véhicules puissent être incendiés, le choix d’une camionnette de la Force Spéciale de Lutte Contre la Violence (FELCV) n’est pas dû au hasard. Sans exception, toutes les forces de police sont l’ennemi, et nous ne tombons pas dans le panneau de leur ritournelle de lutte contre la violence sexiste [la FELCV est une division spéciale de la police bolivienne chargée des violences de genre et créée en 2014, Ndt]. Le patriarcat tombera lorsque tombera la dernière pierre de cette société carcérale. Nous haïssons leur capitalisme avec sa perspective de genre. Nous abhorrons son rejeton d’un État contraint à des différences insondables pour satisfaire les besoins des oligarchies post-coloniales. Nous ne réclamons rien des institutions, nous ne voulons pas de police dans nos quartiers et nos communautés sous prétexte de la sécurité des femmes. Vous, flics assassins, êtes le phallus (maintenant roussi) du patriarcat !
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Forcalqueiret (Var) : le maire a un nom… et une adresse

Acte de vandalisme au domicile du premier adjoint au maire
Var Matin, 20 septembre 2022

Une nuit orageuse, à plus d’un titre. Entre le mercredi 7 et le jeudi 8 septembre, un ou plusieurs individus se sont introduits au domicile du premier adjoint de la commune, Thierry Allain, et ont caillassé les véhicules de l’élu et de sa femme.

Un acte de vandalisme inadmissible pour l’intéressé, qui estime avoir été visé par le geste. Du côté de la gendarmerie, aucune piste n’est écartée, mais rien ne permet de confirmer les certitudes de l’élu.

Pourtant, aux yeux de Thierry Allain, pas de doute: « dans mon rôle de premier adjoint, je mets en place les réformes, et ça ne plaît pas. Je suis là pour faire le sale boulot, mais ça ne doit pas justifier de tels actes. »

Belgique : l’interdiction de manifester confiée aux maires

Les bourgmestres pourront désormais exclure
préventivement les émeutiers des manifestations

Belga, 6 septembre 2022

Les bourgmestres pourront désormais exclure préventivement les fauteurs de troubles connus des manifestations organisées sur leur territoire, annonce mardi la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) qui vient de rédiger une circulaire ministérielle en ce sens.

« Manifester est un droit et la liberté d’expression, un fondement de notre démocratie. Malheureusement, certaines manifestations ne rassemblent pas que des participants pacifiques, mais attirent aussi des individus en quête de confrontation et de destruction. Ces fauteurs de troubles occasionnent des dégâts et compromettent la sécurité tant des services de police et de secours que des personnes désireuses de manifester pacifiquement », justifie la ministre. Pour prévenir ces problèmes, les bourgmestres auront le pouvoir d’imposer des interdictions individuelles et préventives de manifestation.
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Berlin (Allemagne) : feu à la caisse de l’ambassadeur grec

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 5 septembre 2022 (extrait)

Nous avons suivi avec attention la manière dont l’État grec a écrasé les manifestations dans les rues d’Athènes. Le gouvernement de Nea Dimokratia [ND, parti au pouvoir] et son système judiciaire ont prouvé, lors des grèves de la faim de D. Koufontinas et G. Michailidis, qu’ils étaient prêts à laisser mourir des prisonniers plutôt que de céder d’un pas. Nous connaissons les vidéos du lynchage de Zak Kostopoulos avec la participation de policiers. Tout comme l’exécution de N. Sampanis à Perama par la DIAS est l’expression d’un régime impitoyable, tout comme le meurtre de Vassilis Maggos à Volos. Le sang coule des mains des autorités grecques.

La nouvelle junte se croit maligne en profitant des vacances d’août pour lancer la construction de la station de métro d’Exarchia. Son objectif est de détruire toute base sociale et d’occuper avec des troupes tout lieu de résistance. Les expulsions de squats à Thessalonique et l’invasion policière de l’université de cette ville n’ont pas non plus échappé à notre attention.
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Torcy (Saône-et-Loire) : 7 des 15 caméras de la ville sabotées

Disjoncter, 15 septembre 2022

Durant les nuits du dimanche 28 au mercredi 31 août, 7 des 15 caméras installées par la municipalité de Torcy, en Saône-et-Loire ont été détruites. Les flics et le maire évoquent « des groupes de 2 à 6 jeunes adolescents âgés de 13 à 17 ans », qui ont détruit les caméras « au marteau et par jet de pierres ». Les audacieux saboteurs ont même éclaté la caméra située sur le poste de police municipale. La facture s’élèverait à 50 000 €.

Ces dernières années la videosurveillance s’est immiscée dans de plus en plus de nos rues, y compris dans des villages puisqu’on parle ici d’une bourgade de 2800 habitant·es. Des technologies toujours plus intrusives, puisque les avocats de la technopolice imposent petit à petit les idées de reconnaissance faciale, d’audiosurveillance, ou encore de drones de surveillance.

Parution : Le chant du cygne. Saborder la société industrielle et défier le sort qu’elle nous réserve

[reçu par mail]

Face au désastre climatique qui s’emballe, la société industrielle appuie sur l’accélérateur. Transition énergétique, innovations technologiques et renouveau industriel sont appelés à la rescousse des rouages qui se grippent et des moteurs qui crachotent. Dans son sillage, le navire titanesque du progrès laisse un paysage affligeant de béton et d’acier, d’usines et de chaînes technologiques, de pollutions et de plastiques, de chimères agrochimiques et d’irradiations durables. A bord de ce navire, le confort des cabines peut être amélioré, la salle des machines réorganisée, les officiers au gouvernail remplacés, mais la liberté n’y est pas possible. Ce qui nous reste alors, c’est de l’envoyer au plus vite par le fond et oser le saut dans les eaux libres.

Le chant du cygne
Saborder la société industrielle et défier le sort qu’elle nous réserve
304 pages // format 190 x 125mm
été 2022
12 euros

Pour commander ce livre, envoyer un courriel à :
tumult_anarchie[arobase]riseup.net

Le reste du catalogue sur https://tumult.noblogs.org

Lire l’avant propos ici

Metz (Moselle) : une émeute et douze évadés au centre de rétention [MaJ]

Une douzaine de personnes s’évadent du centre de
rétention de Metz-Queuleu
Le Républicain Lorrain/Europe 1, 15 septembre 2022

Dans le jargon de la police aux frontières, on appelle ça plutôt une « fuite » qu’une « évasion ». N’empêche, le centre de rétention administrative de Metz-Queuleu (CRA), situé juste à côté de la maison d’arrêt et qui a une capacité d’accueil de 98 personnes, se serait bien passé de cet épisode : une douzaine d’étrangers en situation irrégulière se sont échappés ce mercredi soir et sont toujours recherchés par les forces de l’ordre.

Vers 21 heures, les policiers ont dû faire face à une forte agitation et un début d’émeute au sein du CRA. Ce n’est qu’une heure plus tard, une fois le calme revenu grâce à l’arrivée de renforts, qu’ils sont parvenus à faire le décompte des personnes retenues. Ils se sont alors rendu compte que douze d’entre eux manquaient à l’appel.
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Chagny (Ardennes) : sabotage du futur projet d’éoliennes

Le mât de mesure pour les éoliennes à terre à Chagny
L’Ardennais, 29 août 2022

Depuis le printemps, une association anti-éolienne lutte contre le projet de huit éoliennes à Chagny et La Sabotterie. Malgré tout, un mât de mesure (120 m de haut) a été installé à Chagny, sur la crête entre Poix-Terron et Le Chesne.

Ce dernier vient d’être vandalisé. Il a été retrouvé ce matin à terre dans le champ où il a été implanté. Une des attaches a été sectionnée. C’est le promoteur Green Energy qui lance ce futur parc éolien.

Montgibaud (Corrèze) : sabotage du mât de mesure du projet d’éoliennes

Un mât éolien de plus de 80 mètres de haut saboté
à Montgibaud
France 3 / Le Populaire du Centre, 13/14 septembre 2022

Arrivé sur place ce mercredi matin, Gilles Subra, technicien en charge de sécuriser les lieux, n’en revient pas : le mât de 84 mètres, qui portait des panneaux solaires, est étendu au sol. Plusieurs câbles qui le maintenaient ont été sectionnés. « Il n’est pas réutilisable. On ne remonte jamais un mât qui a pris un choc, ça coûterait trop cher de vérifier tous les éléments. Là, honnêtement, tout va partir au rebus, sauf peut-être quelques équipements qui sont au sol ».

Installé en avril par la société VSB, le mât devait rester au moins un an pour mesurer le vent et l’activité des espèces animales, notamment les chauves-souris, en vue d’une possible implantation de 6 à 7 éoliennes. « Nous n’avons que 3 mois de mesures. Si on veut continuer, il faudra réinstaller un mât. Il y aura un délai de 3-4 mois. Mais on n’est pas sûrs de le faire, pour l’instant », explique Agnès Fardoux, chargée de territoire éolien pour VSB.
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Toulouse : véhicule scopelec en feu en solidarité avec Boris

Indymedia Lille, 13 septembre 2022

Ce monde est chaque jour un peu plus irrespirable. Le système techno-industriel y est pour beaucoup. Pour ne pas se laisser étouffer, dans la nuit du 12 au 13 septembre, on a choisi d’attaquer. Sous les regards des corbeaux et de la lune, on a cramé une camionnette Scopelec.

Au moment d’écrire ce communiqué, on a pensé à Boris qui, après avoir été enfermé dans les cages de l’état, continue à subir la répression des autorités judiciaires et médicales. Les défenseur.euses de ces institutions cherchent à le priver de son autonomie pour le punir des incendies d’antennes-relais qu’il a revendiqué et plus généralement pour son hostilité contre leur monde.

Si on a envie d’être solidaires des personnes qui s’en prennent à la domination, on veut aussi garder en tête que « leur monde » nous traverse et que la lutte contre les oppressions liées au genre n’est pas relégable au second plan que ce soit dans nos actes ou nos relations.

Solidarité avec les prisonnièr.es anarchistes !

Toulouse : action contre la ZFE, en solidarité avec Boris

Action contre la ZFE, en solidarité avec Boris
IAATA, 13 septembre 2022

La nuit du 5 au 6 septembre, une borne de recharge pour voiture électrique a été incendiée dans le quartier des sept deniers à Toulouse.

Une averse nucléaire a provoqué une poussée de nouveaux champignons partout dans les métropoles, et Toulouse fait du zèle. Ni raison économique, ni transition dite « écologique » ne peut justifier ni le carnage social ni la destruction de l’air et des eaux.

Que les marchés s’assèchent plutôt que les rivières, que chantent les oiseaux et que les experts de la gouvernance se taisent enfin.

Comité contre le foutage de gueule
(CCFG)